Arts et sciences du romantisme allemand

Æsthetica

Éditeur : Presses universitaires de Rennes

Lieu d’édition : Rennes

Publication sur OpenEdition Books : 30 novembre 2022

Collection : Æsthetica

Année d’édition : 2018

Nombre de pages : 294


Présentation

L’interprétation communément reçue du romantisme est de considérer qu’il est un phénomène exclusivement esthétique et artistique. Or il n’en est rien. D’un côté, l’esthétique y est adossée à la science dans trois domaines tout particulièrement : en mathématiques, l’idée combinatoire ne manque pas de retentir sur la poétique ; en physique, la théorie des champs permet d’introduire une philosophie romantique de la nature ; en biologie, la théorie de la forme permet de penser une morphologie naissante. D’un autre côté et inversement, les idées esthétiques débordent sur la science comme le montre l’approche goethéenne des phénomènes naturels. Au centre de cet espace théorique et du débat qu’il engendre, il faut placer la pensée de Kant comme le point focal de l’ouvrage. Aller de la science vers l’art ou de l’art vers la science afin de faire valoir leur unité qui est celle de l’esthétique et de l’épistémologie, telle est l’ambition du romantisme allemand. Telle est aussi l’ambition des études réunies ici.


Sommaire

Première partie. Arts du romantisme allemand

Deuxième partie. Le transcendantal

Christian Berner

L’amour de la science

Le jeune Friedrich Schlegel, lecteur de Kant

Charlotte Morel

« Nous ne sommes qu’une partie de nous-même »

Ou en quoi la théorie romantique du sujet n’est pas une « science du moi »

Gabriel Trop

Fléchissement transcendantal et procédé hyperbolique

Les mouvements de l’absolu chez Novalis et Hölderlin

Troisième partie. Sciences du romantisme allemand

Daniel B. Lancereau

Leibniz, Novalis, Gödel

Balistique du romantisme allemand


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