Les auteur.e.s
p. 291-296
Texte intégral
1 Roberta Agnese est allocataire monitrice en philosophie à l’université Paris-Est Crétéil (UPEC), et doctorante sous la direction de Fréderic Gros. Elle a obtenu sa licence en Philosophie à l’université « La Sapienza » à Rome et son Master de recherche à l’EHESS-Paris, sous la direction de François Hartog. Elle travaille sur les enjeux esthétiques et politiques de la photographie contemporaine, en analysant la représentation des événements contemporains à travers le médium photographique et le rapport entre représentation historique et imagination. Les origines de la photographie et le lien particulier qui s’établit entre photographie et temporalité historique sont également deux domaines importants de ses recherches.
2 Aline Caillet est maître de conférences en esthétique et philosophie de l’art à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Institut ACTE -UMR CNRS 8218, équipe Æsthetica). Ses écrits portent sur l’inscription de l’art dans la réalité sociale et politique et visent à redéfinir sa fonction critique dans l’art contemporain. Auteur de Dispositifs critiques. Le documentaire, du cinéma aux arts visuels (Presses universitaires de Rennes, 2014) et de Quelle critique artiste ? (Paris, L’Harmattan, L’art en bref, 2008), elle a également collaboré à divers ouvrages collectifs en France comme à l’étranger, revues d’art contemporain ou catalogues d’expositions. Elle collabore également ponctuellement avec des artistes sur des projets spécifiques.
3 Gregory Currie est directeur du Département de philosophie de l’université de York et travaille principalement dans le champ des arts et de la cognition. Il est membre de l’Académie australienne des humanités et ancien membre du St John’s College, Oxford. En 2014, il fut Professeur invité à l’École des hautes études en sciences sociales, Paris. Il a largement publié sur le cinéma, à la fois documentaire et de fiction, et écrit actuellement un livre sur les manières par lesquelles nous apprenons, ou devrions apprendre, de la fiction. Son livre le plus récent s’intitule Narratives and Narrators : A Philosophy of Stories, Oxford, Oxford University Press, 2010
4 Jacques Delcuvellerie, metteur en scène, auteur, acteur, pédagogue, Français résidant en Belgique. Fondateur et directeur artistique du Groupov, collectif plurinational d’artistes interdisciplinaires (1980). Il a publié en 2012 : Sur La Limite, Vers La Fin (Repères sur le théâtre dans la société du spectacle à travers l’aventure du Groupov), coédition Groupov/ Alternatives théâtrales. Il a notamment initié, coécrit et mis en scène : Rwanda 94. Une tentative de réparation symbolique envers les morts à l’usage des vivants (Avignon 1999, création 2000, tournée internationale jusqu’en 2005. Publication aux Éditions Théâtrales), Anathème (Avignon 2005), Un Uomo Di Meno (Fare thee well Tovaritch Homo Sapiens) (Belgique – Théâtre National, 2010). Dernière création L’Impossible Neutralité (Belgique – Festival de Liège, 2015). Enseignant au Conservatoire Royal de Liège depuis 1976, il a animé de nombreux ateliers en Belgique et à l’étranger dont à deux reprises l’Ecole des Maîtres, fondée par Franco Quadri. Les travaux du Groupov ont donné lieu à plusieurs films et documentaires.
5 Antony Fiant est professeur en études cinématographiques à l’université Rennes 2. Il travaille sur la question du cinéma contemporain soustractif, qu’il soit de fiction ou documentaire, collabore à plusieurs revues de cinéma (Trafic, Positif et Images Documentaires) et est l’auteur de trois essais : (Et) Le cinéma d’Otar Iosseliani (fut) (2002, L’Âge d’Homme), Le cinéma de Jia Zhang-ke. No future (made) in China (2009, Presses Universitaires de Rennes), Pour un cinéma contemporain soustractif (2014, Presses universitaires de Vincennes). Il a aussi coordonné plusieurs ouvrages collectifs dont : avec David Vasse, Le cinéma de Hou Hsiao-hsien : espaces, temps, sons (PUR, 2013), avec Pierre-Henry Frangne et Gilles Mouëllic, Les œuvres d’art dans le cinéma de fiction (PUR, 2014).
6 Jane M. Gaines est professeur en études filmiques à l’université de Columbia et l’auteur de deux livres primés : Contested Culture : The Image, the Voice, and the Law, et Fire and Desire : Mixed Race Movies in the Silent Era ; et du livre à paraître Historical Fictions, une critique du « tournant historique » dans le champ des études filmiques et médiatiques. Elle poursuit également ses écrits sur l’histoire de la propriété intellectuelle (et des implications de la piraterie contemporaine), la théorie documentaire et le costume et le corps. Elle codirige avec Francesco Casetti le séminaire permanent sur les histoires des théories filmiques.
7 Evgenia Giannouri est maître de conférences à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Ses domaines de recherche portent sur l’esthétique du cinéma et les pratiques artistiques de l’audiovisuel, notamment celles relevant du croisement entre cinéma et art contemporain. Elle est particulièrement intéressée par l’image cinématographique sous toutes ses formes (fiction, documentaire, essai, oeuvre plastique) et la relation que celle-ci entretient avec d’autres pratiques artistiques (photographie, peinture, sculpture, architecture). Ses publications comprennent des chapitres de livres et des articles sur les artistes et réalisateurs tels que Victor Burgin, S. M. Eisenstein, Robert Smithson, Bernard Tschumi, Gus van Sant, Zachary Formwalt, Béla Tarr, Martin Scorsese, Samuel F. B. Morse. Elle mène, par ailleurs, une activité de critique et de programmation de films en lien avec différents espaces dédiés à l’art contemporain.
8 Sandra Iché a suivi des études d’Histoire et de Sciences politiques (université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne. Publication juin 2009 : « L’Orient-Express, chronique d’un magazine libanais des années 1990 », IFPO, Beyrouth http://ifpo.revues.org/631), et une formation professionnelle dans les domaines de la danse, de la chorégraphie et de la performance (Performing Art Research and Training Studios 2004-2006 ; interprète permanente de la Compagnie Maguy Marin/Centre chorégraphique national de Rillieux-La-Pape 2006-2010). Elle mène ses activités de chorégraphe et de chercheuse depuis l’association Wagons Libres (www.wagonslibres.org), questionnant les modalités de « fabrication » de l’Histoire, de sa mise en récit (créations scéniques : Wagons libres, 2012 ; Variations orientalistes, 2014). En 2013, elle est lauréate du programme « Hors les murs » de l’Institut français. Elle intervient régulièrement dans différents contextes pédagogiques, notamment à l’Académie libanaise des beaux-arts de Beyrouth (ALBA) et à l’université de Danse et de Cirque de Stockholm (DOCH – département New performative practices). Elle vit entre Beyrouth, où elle cofonde Mansion, maison collective d’artistes, chercheurs, activistes (http://mansionblatt.blogspot.com), et Lyon, où elle est membre fondatrice de LIEUES, espace expérimental de recherche et de création artistique (http://lieues.blogspot.fr), et de rodéo, revue pluridisciplinaire, plateforme de rencontres entre pratiques académiques et artistiques (http://www.revue-rodeo.fr).
9 Bidhan Jacobs est chercheur post-doctoral du Labex Arts-H2H – Paris 8 à l’ENS Louis-Lumière sur le projet « Inventions formelles et expérimentations optiques contemporaines ». Il a soutenu une thèse à Paris 3 sous la direction de Nicole Brenez à paraître en 2017 aux Presses universitaires du Septentrion sous le titre Esthétique du signal. Spécialisé dans les rapports entre technologie, idéologie et esthétique, il est codirecteur avec Nicole Brenez de l’ouvrage collectif Le cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle (Publications de la Sorbonne, 2010) et collaborateur à La Furia Umana, Débordements, Turbulences vidéo. Il est actuellement enseignant à Paris Est et Paris 3, après avoir été ATER à l’université Lyon 2 et intervenant dans les écoles de cinéma Georges Méliès, CLCF et l’École de la Cité.
10 Jacinto Lageira est professeur des universités en esthétique et en philosophie de l’art à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et critique d’art. Il a notamment publié : L’image du monde dans le corps du texte (I, II), La Lettre volée, 2003 ; L’esthétique traversée – Psychanalyse, sémiotique et phénoménologie à l’œuvre, La Lettre volée, 2007 ; La déréalisation du monde. Fiction et réalité en conflit, éd. J. Chambon, 2010 ; Cristallisations (monographie Jean-Marc Bustamante), éditions Actes Sud, 2012 ; Regard oblique. Essais sur la perception, La Lettre volée, 2013.
11 Emmanuelle Léonard est née en 1971 à Montréal, où elle vit et travaille. Elle détient un Baccalauréat de l’université Concordia et une Maîtrise de l’université du Québec à Montréal (UQAM). Son travail a été présenté au cours de nombreuses expositions individuelles et collectives, notamment au Musée d’art contemporain de Montréal, à la Kunsthaus Dresden et au Neuer Berliner Kunstverein (Allemagne), à la Art Gallery of Ontario, Toronto, à Optica et au Centre de l’image contemporaine – VOX (Montréal), à la galerie Mercer Union (Toronto), pour Le Mois de la photo à Montréal, à L’Œil de Poisson (Ville de Québec) et au Centre d’exposition de St-Hyacinthe – Expression. L’artiste a été sélectionnée pour participer à la Triennale Québécoise de 2011 présentée au musée d’art contemporain de Montréal et son travail a été montré au Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains (Tourcoing) en 2013 à l’occasion de l’exposition À Montréal, quand l’image rôde, dirigée par Louise Déry. Emmanuelle Léonard a effectué des résidences d’artistes à la Villa Arson (France), à la Fondation Christoph Mérian (Suisse) et à la Fondation finlandaise de résidences d’artistes (Finlande). Récipiendaire du prix Pierre-Ayot 2005, elle a également été nominée pour le Grange Prize en 2012 et a été finaliste du premier prix d’Art Contemporain du musée national des Beaux-Arts du Québec en 2013 et du prix Louis-Comtois en 2014. Son travail est actuellement exposé dans le cadre de la Biennale de Montréal – BNLMTL 2014, commissariée par Peggy Gale, Gregory Burke, Lesley Johnstone et Mark Lanctôt et présenté à l’occasion de l’exposition Bande à part/Kids these days, dirigée par Zoë Chan, à la Foreman Art Gallery de l’université Bishop’s, à Lennoxville. Elle enseigne la photographie à l’université de Sherbrooke.
12 Judith Michalet est ATER en esthétique et théorie de l’art au département d’Arts Plastiques à l’université Rennes 2 et Docteure en philosophie de l’université Paris 1. Ses travaux portent sur les philosophies deleuzienne et deleuzo-guattarienne, sur les enjeux esthétiques de leurs positions ontologiques, éthiques et cliniques (communes ou respectives) et confrontent la pensée deleuzienne du corps, de la différence et de la stylisation de l’existence, à d’autres perspectives critiques et approches philosophiques. Ses recherches actuelles portent plus largement sur l’articulation des rapports entre sujet et pouvoir, champ psychique et champ social, telle qu’elle se configure dans des formes plastiques et des dispositifs critiques de la création contemporaine.
13 Ophélie Naessens est maître de conférences en Arts plastiques à l’université de Lorraine. Elle a soutenu en 2013 sa thèse intitulée Des Portraits des Histoires – La parole vivante dans les pratiques artistiques des années soixante-dix à nos jours. Ses recherches théoriques et artistiques portent sur les modalités de représentation d’une parole donnée à travers des processus d’enquête et la création d’espaces de parole/espaces d’écoute, ainsi que sur l’échange discursif pensé comme forme artistique (« dialogical art »).
14 Annelies van Noortwijk est professeur des universités au département Arts, Culture études médiatiques à l’université de Groningen (Pays-Bas), où elle enseigne l’étude filmique, la littérature et l’histoire et la théorie de l’art. Ses recherches se concentrent sur le documentaire contemporain et le journalisme, avec un intérêt particulier pour les questions relatives à l’engagement, la résistance et l’éthique ainsi que la pénétration du discours artistique dans des formes d’art non traditionnelles. Elle travaille actuellement sur le projet d’une représentation de la vie dans le documentaire contemporain.
15 Françoise Parfait est professeure des universités en Arts et médias à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre de l’Institut ACTE-UMR CNRS 8218. Artiste. A publié de nombreux textes sur la vidéo et les images temporelles et leur réception (Vidéo : un art contemporain, Regard, 2001 ; catalogue Collection Nouveaux Médias/Installations, Centre Pompidou/ musée national d’Art moderne, 2006 ; catalogue David Claerbout – The Shape of Time, JRP/Ringier, 2008). Membre fondateur du collectif Suspended spaces (2007), plateforme de recherche en arts qui s’intéresse à des espaces géopolitiques hérités de la modernité dont l’histoire et le devenir sont « incertains ». Elle a codirigé les trois premières publications (bilingue français/anglais) de ce projet : Suspended spaces # 1 Famagusta, Black Jack éditions, 2011 ; Suspended spaces # 2 Une expérience collective, Black Jack éditions, Paris/Bruxelles, 2012 ; Suspended spaces # 3 Inachever la modernité, Éditions de l’École des beaux-arts de Paris.
16 Soko Phay est maître de conférences – HDR en histoire et théorie des arts à l’université Paris 8 et à l’EHESS. Elle a consacré plusieurs articles et dirigé des ouvrages collectifs sur l’esthétique du miroir dans l’art contemporain et sur les relations entre arts et crimes de masse. Publications récentes : Cambodge, l’atelier de la mémoire (Éditions Sonleuk Thmey, 2010), Cambodge, le génocide effacé, en collab. avec Pierre Bayard (Cécile Défaut, 2013), « Un génocide sans images ? La peinture de Vann Nath face à l’aveuglement », in Emmanuel Alloa et Stefan Kristensen (dir.), Témoignage et survivance (MetisPresse, 2014). Elle a également coréalisé avec Pierre Bayard un documentaire Vann Nath, le peintre-mémoire (2013), produit par le Centre Bophana et le Labex Arts H2H.
17 Frédéric Pouillaude est maître de conférences en philosophie de l’art à l’université Paris-Sorbonne depuis 2007. Il est l’auteur d’un ouvrage consacré à la danse, Le Désœuvrement chorégraphique. Étude sur la notion d’œuvre en danse, Paris, Vrin, 2009 (trad. anglaise par Anna Pakes, Unworking Choreography : The Notion of the Work in Dance, New York, Oxford University Press, 2017). Depuis 2013, il est membre junior de l’Institut universitaire de France pour un projet de recherche consacré aux liens entre art et pratiques documentaires.
18 Emmanuel Reymond est doctorant contractuel chargé de cours en littérature comparée à l’université Paris 8 sous la direction de Lionel Ruffel. Ses recherches portent sur les relations entre les pratiques poétiques nord-américaines, françaises et scandinaves contemporaines, en mettant l’accent sur leur ancrage discursif et institutionnel.
19 Øyvind Vågnes (docteur en 2007) est essayiste, universitaire et éditeur de revue et professeur associé au département d’« Information Science and Media Studies » à l’université de Bergen (Norvège). Il a publié de nombreux textes autour de la culture visuelle. Parmi les plus récents : « Lessons from the Life of an Image : Malcom Browne’s Photograph of Thich Quand Duc’s Self-Immolation », in Franck Guérin (éd.), On Not Looking : The Paradox of Contemporary Visual Culture (Londres, Routledge, 2015) ; Zaprudered : The Kennedy Assassination Film in Visual Culture (Presses université du Texas, 2011), ce dernier a reçu la mention honorable au Prix des éditeurs américains pour l’excellence professionnelle et scientifique en 2012.
20 Marie-Jeanne Zenetti est docteur en littérature comparée, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2, où elle enseigne la littérature française contemporaine, et membre de l’équipe Passages xx-xxi. Elle a publié Factographies. L’enregistrement littéraire à l’époque contemporaine (Classiques Garnier, 2014) et codirigé le numéro 166 de la revue Littérature consacrée aux « Usages du document en littérature » (2012).
21 Kathrin-Julie Zenker est metteur en scène et docteur en arts du spectacle. Après des études à l’Institut supérieur des arts de la scène (INSAS, Bruxelles) ainsi qu’à l’école de théâtre Ernst Busch (Berlin), où elle collabore respectivement avec l’écrivain Jean-Marie Piemme et le metteur en scène Manfred Karge, Kathrin-Julie Zenker crée plusieurs spectacles documentaires, notamment Le silence rouge au sujet de la Fraction armée rouge, ainsi que la performance Résistance(s). Sa recherche porte principalement sur la question du jeu d’acteur au sein de dispositifs scéniques documentaires et plus philosophiquement sur la question de la relation entre réel et esthétique. Elle enseigne depuis plusieurs années à l’université de Nice Sophia Antipolis.
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