Remerciements

1L’objet de ce livre est de montrer en quoi réfléchir sur la perception peut nous aider à traiter des problèmes variés qui sont en rapport avec l’esthétique. Il ne présuppose aucune familiarité avec la philosophie de la perception (si bien que les esthéticiens peuvent le lire) et il ne présuppose non plus aucune familiarité avec l’esthétique (si bien que les philosophes de la perception peuvent également le lire). Mais ceci veut dire qu’il ne présuppose pas grand-chose. On peut donc espérer qu’il soit accessible à tout un chacun ou presque.

2Je travaille sur ces questions depuis plus de deux décennies, et il me serait donc impossible de remercier tous ceux qui m’ont aidé tout au long de ce processus, en en discutant les résultats ou même en apportant des commentaires écrits sur une version antérieure de certains des chapitres. Je ne tenterai donc pas d’en dresser la liste, parce qu’à coup sûr je ne manquerai pas d’en oublier certains. Mais j’espère pouvoir me souvenir de ceux qui m’ont transmis leurs réactions sur le livre entier : Casey O’Callaghan, Craig French, Dan Cavedon-Taylor, Maarten Steenhagen, Jacob Berger, Will Davies, Sam Rose, Robbie Kubala, Kris Goffin, Margot Strohminger, et un évaluateur anonyme des Presses de l’Université d’Oxford. Je leur suis profondément reconnaissant pour leurs commentaires.

3J’ai présenté des contenus issus du livre dans différents lieux : l’université d’Oxford, l’université de Tübingen, l’université du Kent, l’université d’East Anglia, l’université d’Aarhus, le Centre suisse pour les sciences affectives, l’université de Paris, l’université de Vienne, la Tilburg University, l’université de Louvain, l’université de Londres, l’université Columbia, l’université de Cincinnati, l’université de Colombie britannique, l’université de Manchester, l’université d’York, l’université du Hertfordshire, l’université de Californie à Berkeley, et lors de diverses sessions de la Société américaine d’esthétique, de la Société britannique d’esthétique et de l’Association philosophique américaine. J’ai également donné des séminaires de master sur le sujet du livre à l’université Syracuse, à l’université de Colombie britannique et à l’université d’Anvers. Je suis très reconnaissant pour toutes les questions et commentaires recueillis en ces divers lieux.

4Je suis également très reconnaissant aux éditeurs des Presses de l’université d’Oxford, en particulier Peter Momtchiloff, Eleanor Collins et Phil Dines, pour m’avoir facilité la tâche tout au long du processus. Une partie du chapitre ii est parue sous le titre « Aesthetic attention » dans le Journal of Consciousness Studies, et une partie du chapitre vii sous le titre « The history of vision » dans The Journal of Aesthetics and Art Criticism. Merci à Bob Marriott pour la préparation de l’index.

5Enfin je voudrais exprimer ma reconnaissance à trois philosophes sans qui ce livre n’existerait pas (de grâce ne les en blâmez pas). Jerry Levinson m’a convaincu de ne pas abandonner l’esthétique à l’époque où j’étais encore étudiant de troisième cycle. Dom Lopes a fait de même quelques années plus tard. Et il ne se serait rien passé sans Richard Wollheim qui n’a cessé de m’encourager il y a plus d’une décennie. Je dédie ce livre à sa mémoire. Je sais que la référence à Pasolini l’aurait amusé. Cette recherche a bénéficié de plusieurs financements : PCIG09-GA-2001-293818 de l’EU FP7 CIG, et G.0020.12N du FWO Odysseus.

6Bence Nanay

7Cambridge, 15 mai 2015