Note sur les auteur.e.s
p. 239-243
Texte intégral
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Stéphane Bikialo
Professeur de langue et littérature françaises contemporaines à l’université de Poitiers, directeur de La Licorne. Il travaille sur les rapports entre langue et politique principalement chez Bernard Noël, Lydie Salvayre, Jean-Charles Massera et Leslie Kaplan. Il est l’auteur (avec J. Rault) d’Au nom du réalisme, éditions Utopia, 2018, et a publié, en lien avec la problématique de ce volume : « Cette servitude dite volontaire (pensée avec Lydie Salvayre) », dans Dire les inégalités. Représentations, figures, savoirs, R. Guidée et P. Savidan (dir.), PUR, 2017, et « Une révolution est si vite arrivée : sur Des châteaux qui brûlent », dans Siècle 21, été 2018.
2
Maxime Counet
Assistant à l’unité des systèmes politiques belges de l’université de Liège (faculté de droit, de science politique et de criminologie). Après avoir travaillé sur la notion de « bon sens » dans les registres argumentatifs gouvernementaux en marge de ses missions d’encadrement, il entame en janvier 2016 une thèse de doctorat (sous la co-direction de Pierre Verjans et Marc Jacquemain) mettant en relation les sentiments d’appartenance nationale et régionale en Belgique avec le rapport à la sécurité sociale.
3
Sophie Coudray
Docteure en études théâtrales de l’université Lyon 2 sous la direction d’Olivier Neveux. La thèse portait sur l’histoire esthétique et politique du théâtre de l’opprimé en France. Chargée de cours en arts du spectacle à l’université de Strasbourg depuis 2013. Publications : « “Peut-être que la langue maternelle véritable c’est la littérature”, entretien avec Wajdi Mouawad », dans Tête-à-Tête n° 6, Aix-en-Provence, La Voix du regard, mai 2014 ; « Faire choir le mythe dans l’Histoire : Rivage à l’abandon, Matériau-Médée et Paysage avec Argonautes d’Heiner Müller », dans Myths in Crisis, The Crisisof Myth, J.- S. Losada et A. Lipscomb (dir.), Cambridge Scholars Publishing, 2015. Publications à venir : « Le théâtre de l’opprimé en France : un théâtre hors théâtre », dans Troupes, collectifs, compagnies, l’Entretemps, B. Hamidi-Kim et S. Ruset (dir.) ; « L’artiste comme producteur : à propos des écrits d’Émile Copfermann sur le théâtre et lapolitique », dans Période ; « Le Matériau et son poète, sur l’œuvre de Pierre Meunier », dans Corps-Objet-Image.
4
François Cusset
Historien des idées, professeur à l’université de Nanterre, et auteur de nombreux essais, dont Le Déchaînement du monde, La Découverte, 2018 ; Contre-discours de Mai : ce qu’embaumeurs et fossoyeurs de 68 ne disent pas à ses héritiers, Arles, Actes Sud, 2008 ; La Décennie : le grand cauchemar des années 1980 et French theory, La Découverte, 2006 et 2003 ; ainsi que de deux romans, Les Jours et les jours et À l’abri du déclin du monde, P.O.L, 2015 et 2012.
5
Émilie Goin
Docteure en lettres et sciences du langage des universités du Luxembourg et de Liège. Au croisement de l’analyse du discours littéraire et de l’histoire des idées, sa thèse porte sur les formes de stéréotypie mobilisées dans les représentations et interprétations du peuple dans Le Monde réel d’Aragon. Elle a codirigé, avec François Provenzano, l’ouvrage Usages du peuple, savoirs, discours, politiques aux Presses universitaires de Liège en 2017, ainsi que le n° 7 de la revue Exercices de rhétorique, intitulé Les Rhétoriques du peuple, paru en 2016. Autres publications (sélection) : « Analyse d’un discours d’action collective mis en récit. L’Anarchie dans Les Cloches de Bâle d’Aragon », dans Arborescences, n° 6 : « Polyphonies, voix et valeurs du discours littéraire », septembre 2016 ; « Le genre comme médiation énonciative. L’exemple de l’effet de politisation dans le roman-témoignage et la harangue », dans En tous genres. Normes, textes, médiations, D. Ablali, S. Badir, D. Ducard (dir.), Louvain-La-Neuve, L’Harmattan-Academia, 2015 (avec F. Provenzano) ; « La répétition lexicale entre oralité et figure. Le cas de C’est/C’était dans La Pluie d’été de Marguerite Duras », dans Le Discours et la langue, n° 7-2, 2015 ; « Narrateur, personnage et lecteur. Pragmatique des subjectivèmes relationnels, des points de vue énonciatifs et de leur dialogisme », dans Cahiers de Narratologie, n° 25, 2013.
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Bertrand Guest
Maître de conférences en littérature générale et comparée à l’université d’Angers (CERIEC), co-pilote du projet Écolitt (écologie et littérature), il s’intéresse aux liens entre littérature, sciences et politique de la Révolution industrielle à nos jours et jusqu’aux marges textuelles du littéraire (discours, documents). Entre écopoétique et épistémocritique des corpus franco-, anglo- et germanophones de la modernité, il travaille notamment sur l’essai et la non-fiction dans leurs rapports aux sciences humaines (histoire, géographie, anthropologie). L’ouvrage reprenant sa thèse a été publié sous le titre Révolutions dans le cosmos. Essais de libération géographique : Humboldt, Thoreau, Reclus, Classiques Garnier, 2017.
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Julien Jeusette
Chercheur postdoctoral à l’Universitá degli Studi de Milan, docteur en lettres modernes de l’université Paris Diderot et de l’université du Luxembourg (2017, spécialité : littérature française du xxe siècle). Sa thèse, au croisement de l’histoire des idées, de la littérature et de la philosophie, portait sur le mouvement, la mobilité et le nomadisme en tant qu’imaginaires politiques de gauche, d’André Gide à nos jours. Il est par ailleurs traducteur (notamment Qu’est-ce que la littérature mondiale ? de David Damrosch, à paraître). Publications (sélection) : « Le chronotope de la route moderne. Octave Mirbeau et les road movies », dans Études françaises, vol. 53, n° 3, PU Montréal, 2017, p. 169-180 ; « Philippe Soupault ou le roman à l’encre de pieuvre », dans L’Échappée, n° 12 : « Travaux en cours », Paris 7 Diderot, 2016, p. 33-44 ; « Poésie/psychiatrie : la fuite en avant à la fin du xixe siècle », dans Revista XIX, n° 2, 2015, p. 129-140 ; « L’éloge du vagabondage au xixe siècle : une pensée minoritaire », dans Quêtes litéraires, n° 4, Lublin, 2014, p. 47-56.
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Jean-Guillaume Lanuque
Enseignant d’histoire dans l’enseignement secondaire, chercheur spécialisé dans l’histoire des mouvements révolutionnaires et de la science-fiction, membre du collectif de recherche Dissidences [http://dissidences.hypotheses.org/], collaborateur des éditions Rivière blanche [http://www.riviereblanche.com/] et de Res Futurae. Revue d’études sur la science-fiction [http://resf.revues.org/], coordinateur du corpus « extrême gauche (marxiste) » du dictionnaire Maitron. Publications (sélection) : « La première science-fiction française (1887-1939) et la politique révolutionnaire : un rendez-vous manqué ? », dans Dissidences vol. 3, octobre 2007 ; « Le supplice de Tantale ? », dans Dissidences, vol. 11 : « Les Cahiers Léon Trotsky et l’histoire du trotskysme après 1940 », P. Broué (dir.), mai 2012 ; « La science-fiction française face au “grand cauchemar des années 1980” : une lecture politique, 1981-1993 », dans Res Futurae, n° 3 : « La science-fiction française depuis 1970 », décembre 2013 ; « Lutte ouvrière, monolithe du trotskysme ? », dans Les Partis politiques en France, P. Delwit (dir.), Bruxelles, Éditions de l’université de Bruxelles, coll. « Science politique », 2014 (avec P. Lévy) ; « Plancher d’acier et plafond de verre : la LCR face à l’offensive des nouveaux philosophes », dans Dissidences, vol. 13, 2014 ; « Les 1001 visages de Spartacus », dans Dissidences. Revue électronique, n° 7, été 2014 ; « “La tentative de l’impossible ?” Regard critique, vision sociale et philosophie politique dans l’œuvre de Philippe Curval », dans Res Futurae, n° 4 : « Philippe Curval », septembre 2014 ; Anthologie Dimension Merveilleux scientifique, Black Coat Press, coll. « Rivière blanche » (série Fusée), 2015 ; « Critique de “Apocalypse Staline : une histoire en miettes ?” », dans Dissidences le blog, 2015 (avec Christian Beuvain) ; « La seconde mort d’Alexandra Kollontaï », dans Dissidences, vol. 15, mars 2016.
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Aurore Peyroles
Docteure en littérature générale et comparée (Paris 4 Sorbonne), elle travaille à l’institut de Romanistik de l’université Goethe de Francfort. Ayant eu l’occasion de participer à plusieurs colloques internationaux, elle a consacré plusieurs articles à l’engagement romanesque. Publications (sélection) : Roman et engagement. Le laboratoire des années 1930, Classiques Garnier, 2016 ; « U.S.A. de Dos Passos : démystification et refondation du rêve politique américain », dans Raison publique, n° 12, PU Paris-Sorbonne, 2010 ; « Écrire pour convaincre : U.S.A. de Dos Passos, Les Communistes d’Aragon », dans Revue de Littérature comparée, n° 2, Éditions Klincksieck, 2011 ; « D’une guerre à l’autre : la Première Guerre mondiale à la veille de la Seconde, ou la leçon de contre-histoire du roman engagé des années 1930 », dans En jeu. Histoire et mémoires vivantes. Revue de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, n° 3, juin 2014 ; « Roman-fleuve et engagement, ou les méandres de l’engagement romanesque », dans Les Cahiers de l’AIEF, n° 66, mai 2014.
10
Juan Sebastián Rojas
Docteur en littérature comparée (université de Paris-Nanterre, 2016), professeur à l’Universidad Santiago de Cali, Colombie, depuis 2016. Directeur de la revue Pluralis (depuis 2015). Il a préparé, en langue espagnole, pour l’année de la France en Colombie, la mise à jour du livre La Recherche en littérature générale et comparée en France, Valenciennes, SFLGC/Presses universitaires de Valenciennes, 2007.
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Alexandre Saintin
Docteur en histoire contemporaine de l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, agrégé d’histoire, il enseigne en lycée et en classes préparatoires. Un travail d’édition est en cours sur Les Voyages des intellectuels français en Allemagne nazie (1933-1946), P. Ory (dir.), Scrinéo. Il a soutenu une thèse en avril 2015 sur les « Voyages des intellectuels français en Italie fasciste et en Allemagne nazie (1922- 1939) », mention très honorable, félicitations du jury à l’unanimité. Publications : « Métropole moderne et homme nouveau : le Berlin des années 1930 dans les récits de voyage des intellectuels français », dans Regards littéraires sur Berlin, actes du colloque tenu à l’UNIL Lausanne, les 10 et 11 mai 2012, O. Wicky et V. Michelet Jacquod (dir.), Éditions Antipodes, 2015 ; « Voyages d’intellectuels français dans l’Europe noire et brune », dans Cahiers Jean Guéhenno, n° 4, juin 2014, p. 47-57 ; « L’intellectuel socialiste révolutionnaire Daniel Guérin en Allemagne avant et après la catastrophe », dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n° 5, Presses de Sciences Po, septembre 2013 ; « Vor und nach der Katastrophe/ Der kommunistische Intellektuelle Daniel Guérin », dans Die pariser Wochenzeitung Monde (1928-1935), T. Flierl, W. Klein, A. Weissbach (dir.), Bielefeld/ Allemagne, Aisthesis Verlag, 2012.
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Thomas Vandormael
Boursier de doctorat NON-FRIA (2014-2017) à l’université de Liège en littérature française des xixe et xxe siècles. Objet de recherche : le roman français contemporain. Directeur de thèse : Laurent Demoulin. Communications : « Charles Juliet : Du portrait a posteriori à l’écriture de soi. L’adresse à la mère comme tentative de désenfouissement dans Lambeaux », congrès de l’ACFAS 2015 « Quand je t’interpelle – enjeux de l’écriture au tu/vous », université du Québec à Rimouski ; « Si nos mères passent la rivière – Lecture croisée d’Antoine Wauters et Geneviève Damas », colloque « Littérature et imaginaire national en Belgique francophone et au Québec », université de Liège, les 22 et 23 octobre 2015. Publications : « L’expérience-limite de La Disparition de maman – comme si mourir durait », dans Textyles, n° 44 : « Eugène Savitzkaya. Le Cœur des mots », Bruxelles, Le Cri, 2013, p. 97-107.
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Tanguy Wuillème
Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine et à l’école des Mines de Nancy, chercheur au CREM (centre de recherche sur les médiations). Il a publié Autour de secrets (2005), de nombreux articles dans des revues consacrés à des auteurs contemporains (E. Bloch, S. Kracauer, G. Anders, W. Benjamin, T. Bernhard, G. Perec, J. Grenier, Guillevic, P. Modiano, W. G. Sebald…). Il collabore aux revues Contretemps et Questions de Communication où il s’occupe des notes de lecture critiques (voir site [www. contretemps.euetwww.ques2com.fr]). Il travaille actuellement sur les théories de la modernité, de l’histoire, et plus particulièrement sur la révolution néo-libérale (1974-2014) et les métamorphoses politiques, juridiques, économiques et sociales. Sa recherche porte aussi sur une anthroposociologie de la communication (oral, écrit, image) et sur l’espace public de la connaissance (éducation, transmission, pédagogie). Il est co-fondateur et animateur-enseignant de l’université populaire de Lyon (voir site et cours en ligne : [http://uplyon.free.fr]).
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La présence : discours et voix, image et représentations
Michel Briand, Isabelle Gadoin et Anne-Cécile Guilbard (dir.)
2016
Voyages d’Odysée
Déplacements d’un mot de la poétique aux sciences humaines
Céline Barral et Marie de Marcillac (dir.)
2015
Robert Marteau, arpenteur en vers et proses
Sandrine Bédouret-Larraburu et Jean-Yves Casanova (dir.)
2015
Utopie et catastrophe
Revers et renaissances de l’utopie (xvie-xxie siècle)
Jean-Paul Engélibert et Raphaëlle Guidée (dir.)
2015
Fictions narratives au xxie siècle
Approches rhétoriques, stylistique et sémiotiques
Cécile Narjoux et Claire Stolz (dir.)
2015
La pseudonymie dans la littérature française
De François Rabelais à Éric Chevillard
David Martens (dir.)
2017
Promenade et flânerie : vers une poétique de l’essai entre xviiie et xixe siècle
Guilhem Farrugia, Pierre Loubier et Marie Parmentier (dir.)
2017