Table des matières
Alain Croix
PréfacePremière partie. Environnement
Chapitre I. Le goût de l’arboriculture et du fruit
- Les traités sur la culture des arbres fruitiers : un révélateur
- Deux périodes fastes, le Grand Siècle et la seconde moitié du xviiie siècle
- Le type du traité sur les cultures fruitières
- La Quintinie : un symbole encensé, bientôt condamné et aujourd’hui réhabilité
- La mauvaise réputation agronomique des traités de jardinage du Grand Siècle
- Jardinistes, arboristes et illustres jardiniers
- Les arboristes réputés
- Un réseau de jardins fruitiers de curiosité
- Typologie socioculturelle des amateurs d’arboriculture fruitière
- Une activité digne du gentilhomme
- Le fruit, une production végétale noble
- Les fruits à la mode et les fruits vulgairement communs
- Un bon fruit pour l’époque moderne
- Sélection des espèces et des variétés fruitières pour l’élaboration du bon goût
- De la poire à la pêche, les fruits à la mode
- Des fruits vulgairement communs
- La consommation des fruits
- Le fruit, un dessert
- Le fruit, un aliment devenu sain
- Manières de consommer le fruit en région parisienne
Chapitre II. Le dynamisme géographique des cultures fruitières
- Des conditions naturelles et humaines favorables au développement de l'arboriculture fruitière
- Localisation de l'arboriculture fruitière dans les campagnes parisiennes
- Des conditions naturelles globalement favorables à l'arboriculture fruitière
- L'arboriculture fruitière, la forêt et le vignoble, des espaces complémentaires ?
- Le marché urbain et son accessibilité
- Les foyers réputés de l'arboriculture fruitière
- Les terroirs réputés dans la production de fruits
- Le mythe des origines de « Montreuil-aux-pêches »
- Les pépinières réputées
- Des pépinières dans chaque village
- Les pépinières des maisons des champs
- Le dynamisme de l'arboriculture fruitière dans la vallée de Montmorency
- Une culture vivante
- L'arboriculture fruitière parisienne, un exemple d'alternative agriculture ?
- L'essoufflement d'un mode de production traditionnel
Chapitre III. Paysages de l'arboriculture fruitière
- Un paysage fortement structuré
- Nain, demi-tige et haute-tige, l'arbre fruitier sous toutes ses hauteurs
- Des arbres fruitiers dressés
- Buissons et espaliers
- L'espalier, une innovation du xviie siècle ?
- Contre-espaliers et éventails
- Les derniers-nés : pyramide et quenouille
- L'élaboration de trois grandes familles de conduites
- L'arbre et la clôture
- Il ne saurait y avoir un jardin fruitier sans murs
- Les haies
- Un paysage composé et fortement architecturé
- La diversité des espaces plantés en arbres fruitiers
- Typologie des espaces accueillant les cultures fruitières
- La plantation d'arbres fruitiers le long des voiries
- L'arbre fruitier à proximité de l'habitat
- Un paysage perçu
- Les sensibilités intellectuelles et la perception de l'arbre fruitier
- Une perception symbolique et affective du paysage arboré
- Une perception technique des arbres fruitiers
- Une perception avant tout physique
Deuxième partie. La culture des arbres fruitiers
Chapitre IV. L'art de cultiver les arbres fruitiers
- Les sources pour connaître les techniques de l'arboriculture fruitière des campagnes parisiennes
- La revendication d'une attache régionale par les traités horticoles françois
- La manière de palisser les arbres fruitiers : un test
- La recherche d'autres sources : un garde-fou
- L'échelle, le panier et le canasson : l'arboriculture d'après les inventaires après décès
- Une année arboricole
- Un calendrier saisonnier équilibré
- L'influence du cycle lunaire sur le cycle végétatif : une vieille lune
- Le temps des greffes
- La greffe, un savoir-faire plus qu'un art
- Les différents types de greffe
- Le porte-greffe, un choix déterminant
- « Mille maladies, mille dangers, mille ennemis menacent les arbres »
- « Bien et duement entretenir les arbres fruitiers »
- La grossièreté du fumier et la délicatesse du fruit
- La propreté au verger
- Sus aux chenilles et autres insectes
- Contre les animaux pâturants et les bêtes fauves
- Une domestication du climat parisien
- Les dangers du climat parisien
- La recherche de sites abrités
- Des figuiers dans les campagnes parisiennes
- La fruiterie pour conserver les fruits de l'été au cœur de l'hiver
Chapitre V. Le clos et le jardin : un espace privilégié ?
- Pour une définition du jardin
- Le jardin dans les dictionnaires contemporains
- Le jardin dans les traités agronomiques
- Le jardin dans les actes de la pratique
- Un espace techniquement privilégié
- Un site d'abri
- Le lieu d'un fort investissement en temps
- Le jardin, un laboratoire de la taille
- « Lieu des merveilles », jardin de cocagne
- Une concentration de nombreuses productions
- Le jardin procède d'une rationalité de pays de cocagne
- Le lieu de la diversité variétale
- Le jardin, lieu d'adaptation des nouveautés
- L'impact des modes dans les jardins
- Du jardin aux champs
Chapitre VI. Une coltura promiscua aux portes de Paris ?
- L’arbre fruitier intégré dans une coltura promiscua aux portes de Paris ?
- L’arbre fruitier n’est jamais seul sur sa parcelle
- L’arbre et la vigne, une association fréquente
- Les terres plantées en arbres fruitiers
- L’inévitable rencontre entre l’arbre fruitier et le sainfoin et la luzerne
- Des associations de cultures avantageuses
- Une coltura promiscua critiquée à partir de la seconde moitié du xviiie siècle
- Gérer le cycle productif de l’arbre fruitier : une gestion/perception spécifique du temps
- Gérer la jeunesse de l’arbre fruitier
- Gérer la maturité productive de l’arbre fruitier
- Entre le précoce et le tardif, une domestication du temps des fruits
- Diversité d’une pomologie très parisienne
- Le temps des fruits, une spéculation sur le temps
- L’arbre fruitier, une production parmi d’autres pour une paysannerie-marchande ouverte sur le marché parisien
- Une paysannerie avant tout marchande
- Une structure des exploitations qui reflète cette diversification d’une paysannerie-marchande
- L’impossible monoculture fruitière
Troisième partie. Des fruits et des hommes
Chapitre VII. Maîtres et jardiniers, bailleurs et preneurs, influences croisées
- Le maître et son jardinier
- Le jardinier idéal d’après les traités horticoles
- Peut-on apprécier l’influence technique du maître à partir des contrats de jardinage ?
- Une influence avant tout verbale et visuelle
- L’influence des maîtres et des bailleurs sur les cultures fruitières du finage
- L’indéniable influence du maître et du bailleur dans la diffusion de la taille et surtout dans l’enrichissement variétal du village
- De la propriété privilégiée au village
- Le vol d’arbres fruitiers nouvellement plantés
- Les tribulations du greffon
- Un contact entre le village et les pépinières réputées
- Les bailleurs horsains et le dynamisme des cultures fruitières
- Le jardinier, un intermédiaire culturel
- Une reconnaissance des pratiques paysannes par les privilégiés
- Des pratiques locales globalement admises
- Les traités agronomiques et la reconnaissance tardive de ce savoir-faire paysan
- La diffusion des techniques locales par les arboristes Schabol et La Bretonnerie
Chapitre VIII. Ouvertures
- De nombreuses rencontres sociales à l’ombre des arbres fruitiers
- Les cultures fruitières, un puissant vecteur de rencontres sociales
- L’emprise économique de Paris sur ses campagnes n’épargne pas les cultures fruitières
- La maison des champs, un point de rencontre essentiel entre la Ville, la Cour et le Village
- La culture des fruits à la mode, une preuve de ces rencontres socioculturelles
- Par monts et par vaux, les contacts géographiques
- Une logique de terroir et non de finage
- L’aire d’achat des fruits
- Les contacts avec les autres zones parisiennes de production fruitière
- Paris, un espace vécu
- De l’approvisionnement à l’apprivoisement urbain
- Un contact régulier avec la ville dominatrice
- Vers une installation logique dans un « monstre » urbain à visage humain
Chapitre IX. La pomme de la discorde
- La protection des arbres fruitiers
- L’arbre fruitier dans les codes ruraux
- L’arbre fruitier dans la coutume de Paris
- L’arbre fruitier dans les règlements de police des champs
- La protection de l’arbre fruitier dans le « code rural » à l’aube du xixe siècle
- Des arbres fruitiers sous protection rapprochée
- Une quotidienneté des infractions contre les arbres fruitiers
- Des espaces conflictuels spécifiques
- Les grands types d’infractions
- La population concernée
- Les tensions socio-économiques villageoises à l’ombre de l’arbre fruitier
- L’infraction au prisme de la défense et de l’accusation
- Une réponse à des difficultés économiques
- L’arbre fruitier, un symbole assiégé
- Une atteinte à l’individu
- Le vol de fruits, un dédommagement contre l’expropriation paysanne ?
- Le refus d’un ordonnancement du monde
Annexes
- A. Les baux et les arbres fruitiers « bien élevés »
- Notariat de Montmorency – étude de maître Henry Noblet à Saint-Brice – 2E7/88, AD 95
- Notariat de Montmorency – étude de maître Gossé à Saint-Brice – 2E7/516, AD 95
- Notariat de Montmorency – étude de maître De Beaurain à Saint-Brice – 2E7/530, AD 95
- B. Les rapports d’expert et les arbres fruitiers « mal élevés »
- Pièces du greffe – bailliage du duché-pairie d’Enghien-Montmorency – B95/1193, AD 95
- C. Les contrats de jardinier et la culture des arbres fruitiers
- Notariat de Montmorency – étude de Saint-Brice 2E7/514, AD 95
- D. Vente et commerce de fruits
- Notariat de Montmorency – étude de maître Gossé à Saint-Brice – 2E7/518, AD 95
- Notariat de Montmorency – étude de maître Gosselain à Saint-Brice – 2E7/523, AD 95
- Notariat de Montmorency – étude de maître Gosselain à Saint-Brice – 2E7/525, AD 95