Jean-Baptiste-Adolphe Charras
Ministre de la Guerre par intérim, 11 mai 1848-17 mai 1848
p. 369-374
Texte intégral
Origines, formation et carrière avant 1848
1Né le 7 janvier 1810 à Phalsbourg où son père tenait garnison, Jean-Baptiste-Adolphe Charras appartenait à une vieille famille auvergnate profondément marquée par une double tradition républicaine et militaire. Volontaire de 1793, puis vétéran des campagnes d’Italie et d’Égypte, son père, tombé en disgrâce pour son opposition à l’Empire, fut rappelé en 1811 et nommé général sur le champ de bataille allemand. Décoré de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, fidèle des Cent-Jours, époux de Marguerite-Joséphine Breshet de Védrines, aux quartiers de noblesse indéniables bien que modestes, le général, devenu baron de Charras par décret impérial en juin 1813, n’en avait pas moins conservé ses idéaux républicains et, lorsque la Seconde Restauration le plaça en demi-solde, il se consacra pleinement à l’éducation de son fils, qu’il éleva dans la haine absolue de la famille royale.
2Collégien brillant, quoique fort turbulent, à Clermont-Ferrand où ses parents avaient élu résidence, le jeune Charras intégra l’École royale de polytechnique en novembre 1828. Le maire clermontois s’était porté garant de sa bonne éducation royaliste mais, quatre mois avant la révolution de Juillet, Charras afficha clairement son opposition au régime lors d’un banquet de polytechniciens, en portant un toast à La Fayette avant d’entonner La Marseillaise, et fut aussitôt expulsé. Demeuré sur Paris, il prit une part active dans les combats insurrectionnels en dirigeant des groupes armés, en particulier contre la caserne de Babylone, l’Hôtel de ville ou les Tuileries1. Le changement de gouvernement lui permit de renouer avec sa carrière militaire, qu’il ne cessa pourtant de mettre en péril en persistant dans un engagement politique assumé et radical.
3Ainsi, élève sous-lieutenant d’artillerie à l’École d’application de Metz en août 1830, il s’affilia à l’Association nationale contre la rentrée des Bourbons, avec une centaine de ses camarades, dont le capitaine Cavaignac. Refusant d’en sortir sur l’injonction du ministre de la Guerre, il fut placé en congé d’un an sans solde, même si les tensions aux frontières de l’Est le rappelèrent sous les drapeaux avant le terme de sa punition, en juillet 1831. Nommé lieutenant en août 1832, puis incorporé au 1er régiment d’artillerie en février 1833, il vint tenir garnison dans la région parisienne et retrouva les milieux intellectuels contestataires. Devenu l’ami d’Armand Carrel, rédacteur en chef du journal d’opposition Le National, il analysa finement les enjeux militaires de son époque dans de nombreux articles signés Capitaine ZK, s’attirant l’animosité de ses supérieurs et retardant d’autant son avancement. Passé capitaine à l’ancienneté en mai 1838, il fut éloigné de Paris et changea plusieurs fois d’affectation à la demande de ses supérieurs. Il fut ainsi détaché aux forges des Ardennes en juin 1838, à la poudrerie de Vonges en avril 1840, à la manufacture d’armes de Saint-Étienne en mai 1841, avant d’être finalement mis à la disposition du général commandant l’artillerie en Algérie.
4Moins soucieux de ses opinions politiques que de ses succès au feu ou de ses compétences intellectuelles, ses supérieurs n’hésitèrent pas à lui confier rapidement des missions de confiance. Après avoir dirigé l’artillerie à Cherchell jusqu’en novembre 1842, il rejoignit Mascara, commandée par le général Lamoricière, qui le nomma administrateur de la place et officier d’ordonnance, avant d’en faire le directeur des affaires arabes, poste qu’il venait de créer. Charras y prépara la surprise du camp d’Abd el-Kader en juin 1843, fut cité au Moniteur à plusieurs reprises et obtint le ruban de la Légion d’honneur, mais dut attendre décembre 1844 pour monter en grade, dans la légion étrangère. Tout en continuant à repousser les attaques kabyles avec son bataillon de zéphyrs, il prit part à la colonisation en dirigeant les constructions du fort de Daya et de la ville de Saint-Denis du Sig, par laquelle il se fit connaître du duc d’Aumale qui l’assura d’une promotion imminente.
5Rentré en France pour son premier congé en février 1848, il apprit la chute de la royauté, rejoignit aussitôt Paris et, fort de ses relations avec les milieux politiques, autant qu’avec les officiers d’Afrique, il devint le secrétaire de la commission de Défense nationale créée par le gouvernement provisoire pour réorganiser l’armée. Nommé lieutenant-colonel fin mars 1848, il rentra peu après au ministère de la Guerre, en tant que sous-secrétaire du ministre, portefeuille dont il assura brièvement l’intérim au mois de mai.
Action au ministère de la Guerre (1848)
6Dans le contexte troublé des lendemains de révolution, la longévité de la carrière ministérielle de Charras transcenda l’instabilité chronique d’un régime en chantier et ses conséquences sur la valse des gouvernants, et apporta une certaine harmonie à la politique générale des affaires de la Guerre, confiées successivement à trois ministres aux sensibilités et méthodes différentes, le scientifique Arago puis les généraux Cavaignac et Lamoricière.
7Nommé sous-secrétaire le 5 avril, Charras se vit attribuer les directions du personnel et des opérations militaires, de l’administration, de la comptabilité, et des affaires de l’Algérie, par un arrêté stipulant par ailleurs que toutes les affaires seraient soumises, par son intermédiaire, au ministre en titre, François Arago, fort accaparé par son rôle dans le gouvernement provisoire2. Ainsi doté d’un pouvoir conséquent, il s’attela aussitôt à répondre aux exigences d’une armée idéologiquement ébranlée par le basculement politique et désorganisée, tant sur le plan matériel que géographique. Il s’agissait en effet de refonder l’unité des troupes autour de l’idéal républicain tout en préparant la défense du territoire contre une éventuelle menace extérieure, sans oublier de ménager les finances limitées d’un gouvernement victime de la crise économique.
8Afin de rétablir la confiance des troupes, plutôt favorables à la République mais méfiantes envers les cadres, soupçonnés de monarchisme, Charras initia un véritable renouvellement du corps des officiers, accélérant la promotion de jeunes sous-officiers prometteurs et politiquement sûrs, en remplacement des membres les plus âgés, placés d’office à la retraite. Cette volonté de rajeunir l’armée française se manifesta particulièrement à travers la suppression de la 2e section du cadre d’état-major, dite de réserve, qui permettait aux généraux sexagénaires de prolonger leur temps d’activité, bloquant par là même l’avancement de l’armée dans son ensemble. Vivement critiqué pour cette décision par les milieux conservateurs, Charras la défendit d’autant plus vivement qu’elle s’inscrivait tout à fait dans la logique de rigueur économique suivant laquelle il fit également limiter le nombre d’aides de camp des maréchaux à une seule personne. Augmentant ainsi le nombre d’officiers disponibles à une heure où l’on était résolu à mettre l’armée sur le pied de guerre, le sous-secrétaire organisa un vaste mouvement de matériel et de personnel : il rappela sous les drapeaux les hommes en congés ainsi que les contingents des années précédentes, substituant dans le même temps les conseils d’arrondissement aux conseils de révision départementaux afin d’accélérer la levée de la classe actuelle. Encourageant l’industrie de guerre pour équiper ces effectifs croissants, il réorganisa les armées aux frontières nord-est et dans les Alpes, en proie à de nombreux actes d’insubordination, mais, dans un souci de réconciliation nationale, les jeunes recrues qui, dans l’incertitude des évolutions politiques, avaient déserté ou ne s’étaient pas présentées, furent amnistiées.
9À l’issue de ces réformes, l’assemblée du peuple récemment élue pouvait, début mai, se prévaloir d’une armée relativement apaisée et réorganisée. Cependant, le gouvernement provisoire ayant été remplacé par une commission exécutive composée de cinq membres, dont Arago, qui ne pouvaient posséder dans le même temps un portefeuille, il fallait trouver un nouveau ministre de la Guerre : Charras accepta seulement d’assurer l’intérim en attendant l’arrivée de Cavaignac, demeuré en Afrique jusque-là. Il consacra cette semaine à poursuivre son action, laissant Arago continuer à représenter la Guerre au conseil des ministres pour mieux se charger des affaires courantes. Si cette période fut trop courte pour qu’il associât son nom à une réforme décisive, elle fut toutefois marquée par les événements du 15 mai, pour lesquels il essuya de nombreuses critiques, y compris après avoir quitté le ministère. En effet, l’assemblée du peuple ayant été investie par des manifestants prêts à la dissoudre, il fallut l’intervention de la garde nationale pour rétablir l’ordre et l’on reprocha vivement au ministre intérimaire son apparente absence de réactivité, voire sa sympathie pour les insurgés, puisqu’il n’avait pas sollicité l’armée pour pallier la menace insurrectionnelle. Charras se justifia en démontrant comment il avait fait consigner des troupes supplémentaires mais avait été mis à l’écart des prises de décisions, si bien qu’il s’était un temps résolu à démissionner, avant que la situation ne revienne à la normale3. Deux jours plus tard, il céda avec soulagement le portefeuille à Cavaignac mais accepta, sur ses insistances, de demeurer sous-secrétaire.
10Sous la houlette de ce nouveau ministre intransigeant, puis sous celle de Lamoricière, Charras poursuivit la politique commencée en avril 1848, dans un climat toutefois plus difficile, les milieux conservateurs l’emportant sur les tentatives avortées de la révolution socialiste. Faisant partie de ces « républicains authentiques… qui, au pouvoir, ont été un jour dans le cas d’être répressifs4 », il s’associa sans hésitation à la lutte ferme et systématique de Cavaignac contre toutes formes d’atteintes à l’assemblée souveraine du peuple et repoussa de la même manière insurrections bonapartistes et émeutes populaires. Tout en poursuivant la réorganisation de l’armée, il fit adopter certaines mesures importantes, dont la gratuité complète des écoles polytechnique et militaires, la création de conseils d’enquêtes dotés d’une voix essentielle et prépondérante dans la révocation des sous-officiers, ou la revalorisation du statut des officiers de santé. Néanmoins, l’adoption d’une réforme en profondeur était étroitement assujettie à l’accession de Cavaignac à la présidence de la République ; aussi Charras mena-t-il une solide campagne en sa faveur. Mais, en décembre 1848, le succès de Louis-Napoléon Bonaparte scella sa carrière.
Carrière postérieure, fortune et vie privée
11Représentant du Puy-de-Dôme depuis l’élection de la Constituante, fin avril 1848, Charras put se consacrer pleinement aux séances parlementaires, qu’il suivit assidûment, participant systématiquement à toutes les commissions ayant trait aux questions militaires. Réélu en mai 1849, avec un peu plus de difficultés que la première fois pour laquelle il n’avait pas même déposé de candidature, il siégea désormais dans l’opposition républicaine, dont il devint progressivement le chef de file informel. Il n’eut de cesse de dénoncer les pouvoirs croissants du prince-président à la Chambre, mais également dans les lignes du National, pour lequel il avait recommencé à écrire. Régulièrement pris à partie par ses adversaires politiques, il dut à plusieurs reprises justifier la politique qu’il avait menée au ministère et que de nouveaux projets de lois remettaient en cause. En novembre 1851, il défendit vigoureusement la proposition des questeurs, n’hésitant pas à dénoncer dans le pouvoir en place une menace directe et imminente pour la République5. Quelques jours plus tard, au matin du 2 décembre, il fut arrêté à son domicile, interné au fort de Ham, puis conduit jusqu’à Bruxelles par deux policiers6.
12Officiellement exilé par décret, puis rayé des cadres de l’armée en janvier, Charras s’établit en Belgique. À l’été 1854, le gouvernement français parvint à l’éloigner plus encore en obtenant son expulsion, et il gagna la Hollande. Il faisait en effet figure de dirigeant officieux du parti républicain en exil, tant par sa capacité à rassembler autour de lui les figures emblématiques de la proscription, que par ses écrits et ses prises de positions, à l’image de la lettre publique par laquelle il refusa avec véhémence l’offre d’amnistie de l’empereur, en août 1859. L’année précédente, son mariage à Zurich, avec Mathilde Kestner, fille d’un industriel alsacien et mécène généreux du parti, avait été l’occasion d’une grande fête républicaine. Installé depuis à Bâle, il prit la direction d’un petit journal de Fribourg, Le Confédéré, qui devint une référence pour l’ensemble des exilés.
13Au-delà du pamphlet et des articles, Charras se lança dans un vaste projet d’histoire militaire destiné à démystifier la « légende napoléonienne », et développa pour ce faire une véritable méthode scientifique fondée notamment sur le dépouillement d’archives anglaises, la traduction d’ouvrages germanophones, les études topographiques sur le terrain ou le recueil de témoignages. Parue en 1857 à Bruxelles, et aussitôt interdite en France, son Histoire de la campagne de 1815 – Waterloo attribuait la défaite française au seul déclin du génie napoléonien, dont il dénonçait le césarisme, tout en tentant de construire un souvenir apaisé des guerres, dans une perspective de réconciliation européenne.
14Le succès immédiat de ce premier travail encouragea son auteur à rassembler de nouvelles notes sur les campagnes allemandes de 1813, mais il n’acheva jamais ce deuxième ouvrage. Souffrant d’une fièvre typhoïde compliquée d’une péritonite et d’une tympanite7, il s’éteignit prématurément à Bâle le 23 janvier 1865. Intransigeant jusqu’à la dernière heure, il avait exigé que son corps ne retournât en France qu’avec la liberté. Il fut donc enterré en Suisse, sans sacrements religieux ainsi qu’il l’avait demandé, au milieu d’une foule dense de républicains et de Bâlois venus lui rendre hommage8. Son épouse fit publier son Histoire de la campagne de 1813 en 1869, puis rapatrier ses restes en 1898, avant de décéder à Paris, en novembre 1916, sans descendance.
Bibliographie
Sources et bibliographie
Sources manuscrites
Service historique de la Défense
Seconde République (série F)
SHD/GR, F7 : correspondance générale, mai 1848 ; F9 : insurrection de juin ; F79 : papiers Charras.
Fonds privés (série K)
SHD/GR, 1 K 416 : papiers Charras.
Dépôt de la guerre (série M)
SHD/GR, 1 M 2328 : papiers Charras.
Archives administratives (série X)
SHD/GR, X1248-255 : minutes et décrets, 1848 ; Xs 31 : organisation générale, Seconde République.
Archives collectives et individuelles (série Y)
SHD/GR, Yh 78 : dossier microfilmé cote 9 M 590.
Archives nationales
Documents isolés et papiers d’érudits (série AB XIX)
AB XIX 3470 dossier 10.
Archives personnelles et familiales (série AP)
113 AP 1 : fonds Nefftzer ; 276 AP 1 dossier 2 : fonds Scheurer-Kestner ; 369 AP 2 dossier 3 : fonds Crémieux.
Ministère de la Justice (série BB)
BB30 466.
Grande chancellerie de la Légion d’honneur (série LH)
LH 495/6.
Bibliothèque nationale de France
Département des Manuscrits, nouvelles acquisitions françaises
NAF 16940 : papiers Pierre-Jules Hetzel ; NAF 20783 : papiers Edgar Quinet.
Archives générales du Royaume de Belgique
Police des étrangers, dossiers individuels des républicains exilés
Dossier n° 110.919.
Sources imprimées
Dumas Alexandre, Mes mémoires, Paris, A. Cadot, 1852-1854, chap. cxlvii-cciv.
« L’enterrement d’un proscrit », Le Confédéré, 25 janvier 1865, 4 p.
Notice biographique sur M. Charras, représentant du peuple (Puy-de-Dôme), Paris, 1850, 35 p.
Bibliographie
Adrian Jenny, Jean-Baptiste-Adolphe Charras und die politische Emigration nach dem Staatsstreich Louis-Napoléon Bonapartes. Gestalten, Ideen und Werke französischer Flüchtlinge, Stuttgart, Helbing et Lichtenhahn, 1969, 299 p.
Ambert, Portraits républicains. Armand Carrel. Godefroy Cavaignac. Armand Marrast. Le colonel Charras, Paris, Librairie internationale, 1870, p. 227-261.
Aprile Sylvie, Auguste Scheurer-Kestner (1833-1899) et son entourage : étude biographique et analyse politique d’une aristocratie républicaine, thèse de doctorat sous la direction d’Adeline Daumart, université Paris I Panthéon-Sorbonne, Paris, 1994, 835 p.
Blanc Louis, Histoire de dix ans, Paris, F.-H. Jeanmaire, 1882, chap. iii-v.
Hugo Victor, Histoire d’un crime. Déposition d’un témoin, Paris, La Fabrique Éditions, 2009, p. 87-90 et 584-596.
Kaegi Werner, « Gespräch im Kirschgarten. Colonel Charras, der Cäsarismus Napoleons III. und die späten Reisen Jacob Burckhardts durch Frankreich », dans Humanität und politische Verantwortung, Stuttgart, Verlag, 1964, p. 109-136.
Largeaud Jean-Marc, « Le lieutenant-colonel Charras, soldat de “la” République ? », Revue d’histoire du xixe siècle, n° 20-21, 2000, p. 55-72.
Peyron-Montagnon Germaine, « Une famille militaire : les Charras », Les amis du Buis et des Baronnies, 1970, numéro spécial, 85 p.
Rochette de Lempdes J., « Le colonel Charras », Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne, n° 611, 1966, p. 314-324.
Notes de bas de page
1 Alexandre Dumas et Louis Blanc évoquent longuement le rôle que joua Charras lors de la révolution de Juillet dans les ouvrages qu’ils consacrent à cet événement, respectivement Mes mémoires et Histoire de dix ans.
2 Rappelons que, dans l’attente de l’élection d’une assemblée de représentants du peuple, un gouvernement provisoire de onze membres détenait tous les pouvoirs pour administrer le pays.
3 Note sur la journée du 15 mai, papiers Charras, SHD/GR, 1 K 416.
4 Jean-Marc Largeaud, « Le lieutenant-colonel Charras, soldat de “la” République ? », Revue d’histoire du xixe siècle, n° 20-21, 2000, p. 55.
5 Rappelons que la proposition des questeurs, rejetée le 17 novembre 1851, réaffirmait le droit de faire appel à la force armée pour protéger l’assemblée des représentants du peuple.
6 Dans son Histoire d’un crime, Victor Hugo livre un récit détaillé de ces arrestations nocturnes qui précédèrent le coup d’État.
7 La Presse, 19 janvier 1865.
8 Les papiers Charras (SHD/GR, 1 K 416) contiennent une lettre d’hommage écrite par la loge gymnosophiste de Londres ; Charras était effectivement franc-maçon depuis 1853.
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