Jean-Baptiste Noël Bouchotte
Ministre de la Guerre, 4 avril 1793-1er avril 1794
p. 59-65
Texte intégral
Origines, formation et carrière avant 1793
1Né le 25 décembre 1754 à Metz, Jean-Baptiste-Noël Bouchotte était issu de la petite bourgeoisie messine. Son père était alors « caissier extraordinaire de la guerre ».
2Bouchotte s’inscrivit précocement dans la tradition militaire lorraine puisqu’il s’enrôla dès le 1er mai 1773 dans le régiment de Nassau-Infanterie. En 1788, il devint capitaine « à la formation » dans le régiment des hussards d’Esterhazy, quinze années après s’être engagé comme simple soldat. Nombreux étaient les « officiers de fortune », voire même les officiers aristocrates, qui atteignaient des grades moins élevés pour un temps de service plus long. Toutefois la carrière du futur ministre dans les armées du roi ne dut rien au favoritisme : c’est la remarquable détermination de l’officier qui lui permit de les surmonter.
3La Révolution fut pour Bouchotte, comme pour de nombreux officiers, l’occasion d’une promotion vers les fonctions et les grades supérieurs. Profitant de l’émigration, Bouchotte devint le 15 avril 1792 commandant de l’importante place de Cambrai et, le 10 février 1793, il était lieutenant-colonel de son régiment. Son expérience militaire était pourtant assez faible : il avait servi entre 1774 et 1776 en Corse où il éprouva les difficultés d’une opération de « pacification ». Bouchotte s’était montré assez consciencieux pour mériter une promotion à l’issue de cette campagne. Ses supérieurs soulignaient d’ailleurs avec constance son sérieux et son application1. Ce furent ces qualités, jointes à l’expression de sentiments patriotiques, qui lui valurent l’estime de la municipalité de Cambrai2. En octobre 1792, il réprima ainsi deux mutineries, sauvant la ville du chaos et fondant sa réputation militaire auprès des révolutionnaires.
Action au ministère de la Guerre (1793-1794)
4La flatteuse réputation politique de Bouchotte était également liée à la fréquentation des clubs de jacobins dans les villes où il tint garnison. Le soutien des jacobins représentait un véritable viatique pour accéder aux plus hautes fonctions politiques. C’est sans doute ce qui a déterminé le Lorrain dans sa candidature au ministère de la Guerre.
5Élu à cette fonction à la faveur d’un contexte militaire et politique difficile (la trahison de Dumouriez), Bouchotte offrait à la Convention nationale des garanties de patriotisme et de compétence militaire. Le candidat n’était d’ailleurs pas inconnu des parlementaires : déjà pressenti en octobre 1792, Pache lui fut préféré, puis il fut devancé par Beurnonville le 14 mars 1793. Ce dernier ayant été capturé et livré aux Autrichiens, le nom de Bouchotte s’imposa d’autant plus naturellement que le lieutenant-colonel avait démontré à Cambrai, dans les circonstances périlleuses de la défection de Dumouriez, beaucoup de sang-froid et une fidélité inébranlable à la Convention. Le 4 avril, il réunit donc l’unanimité des suffrages3.
6Pourtant, le ministre se trouva rapidement en butte à l’hostilité des girondins, du premier Comité de salut public, des représentants en mission et d’un certain nombre de généraux. Ainsi, Custine n’avait pas de mots assez durs pour fustiger l’incompétence supposée de Bouchotte. En juin 1793, le général n’hésita pas à lui écrire : « Avec un ministre aussi peu instruit que vous… non seulement un général mais tout citoyen a le droit de vous instruire4. » Le ton des lettres des représentants en mission n’était pas plus amène. Les exemples de décisions ministérielles cassées par les députés près les armées abondent. Enfin, la Convention n’était pas en reste et accablait le ministère – comme autrefois celui de Pache. Lassé des attaques incessantes, Bouchotte présenta sa démission le 26 mai 1793. Il était toutefois maintenu dans ses fonctions le temps de lui trouver un successeur. La révolution du 31 mai modifia les équilibres politiques et justifia la prolongation de son ministère. Mais le 8 juin 1793, cédant aux pressions exprimées de toutes parts, le Comité de salut public démettait Bouchotte de ses fonctions5. Le général Beauharnais, pressenti pour lui succéder, refusa le poste. Bouchotte conservait donc son portefeuille et offrait au comité un gage politique à présenter aux sans-culottes et aux cordeliers qui soutenaient le ministre.
7Le procès pour incompétence se doublait de la méfiance du législateur envers un pouvoir exécutif formellement irresponsable. La Convention corrigea cette anomalie constitutionnelle au printemps 1793 en établissant de nouveaux rapports entre les pouvoirs : jusqu’alors le Conseil exécutif provisoire, le « gouvernement », était responsable de la planification stratégique et des nominations aux emplois de généraux. De mars à juin 1793, le Comité de salut public mena, au nom de la Convention, une patiente conquête des pouvoirs au terme de laquelle il affirma le caractère politique du commandement stratégique et confirma l’idée, déjà avancée au sein de l’Assemblée, que la direction générale de la guerre ne pouvait être assumée que par les représentants du peuple souverain. Ainsi, le 9 juin 17936, le comité adopta pour la première fois un plan d’opérations, malgré l’opposition de Bouchotte sur le fond. À partir du 12 juin, le ministre de la Guerre n’était plus systématiquement convié aux conseils de guerre réunis par le comité. Le Conseil exécutif provisoire perdit la main dans le domaine militaire.
8Bouchotte avait évité le combat politique pour défendre ses prérogatives gouvernementales. Protégé par Carnot et Robespierre, il devint un exécutant, essentiellement affecté à l’administration de l’armée. Pour autant, même privé de l’initiative politique, Bouchotte n’était pas dépossédé de tout pouvoir. Son principal levier fut la politique de nomination. Pour dégager le territoire national, il fallait régénérer l’encadrement. L’épuration politique visait autant les bureaux de la Guerre que les états-majors, tous gangrenés par « l’aristocratisme ». Cette analyse était principalement soutenue par la faction cordelière et inspirait un vigoureux programme de destitutions et de nominations. Du reste, ce renouvellement était exigé par la Convention et par le Comité de salut public. Au ministère, ce fut le retour en avril 1793 des « révolutionnaires prononcés » que Beurnonville avait écartés : Ronsin, Aubert, Sijas et François. Vincent, militant « enragé », était nommé au secrétariat général et disposait des moyens pour peupler les bureaux de sans-culottes recommandés par les sociétés populaires parisiennes. Xavier Audouin, à la tête de la 6e division chargée du personnel, assistait Vincent dans la tâche de régénération des bureaux. Le résultat de cette politique fut une augmentation considérable du nombre des employés : ils étaient 453 en avril 1793 et 1800 au moment de l’éviction de Bouchotte. Un certain nombre se signalaient davantage par leur militantisme que par leurs compétences. En effet, pour les cordeliers, le ministère représentait un refuge dans un climat de tension croissante avec le groupe allié et rival des jacobins. Pour autant, certains commis d’expérience, indispensables au fonctionnement de l’administration, furent conservés alors qu’ils ne disposaient pas de toutes les garanties politiques. Tel fut le cas de Miot, en poste depuis 1775, maintenu comme chef des bureaux de la 5e division (mouvements), que Bouchotte protégea malgré les dénonciations des « révolutionnaires prononcés » de la Commune de Paris. L’afflux d’un personnel non formé entraîna cependant la désorganisation des services, contraignant le ministre à entrer dans le détail du travail de bureau. Les difficultés pour établir la liste des officiers supérieurs et généraux, liste réclamée avec insistance par l’Assemblée, témoignèrent de cette désorganisation ponctuelle.
9À partir de septembre 1793, alors que Bouchotte bénéficiait de l’appui sans réserve du comité, l’activité des commis fut davantage encadrée. La création de nouveaux services permit de rationaliser leur travail : services routier, de santé, de « couchage », des prisonniers de guerre. Mais la « levée en masse » décidée au mois d’août 1793 et l’arrivée de 70 0000 recrues dans des bataillons de volontaires, qu’il fallait équiper de pied en cap, représentaient un défi logistique que le ministère ne put que relever en partie. Bouchotte eut beau dénoncer fournisseurs et commissaires ordonnateurs (tel Petit-Jean et Laugeron qu’il tenta en vain de renvoyer), il eut beau mobiliser les producteurs (décret du 18 frimaire an II [8 décembre 1793] réquisitionnant les cordonniers) et multiplier les expédients, l’armée ne fut jamais totalement sur le pied de guerre. Cela n’entrava pas le redressement militaire de septembre-octobre 1793, ni la grande offensive du printemps 1794. De plus, les difficultés logistiques et les « filouteries » ne furent pas le propre de ce ministère et caractérisèrent l’ensemble de l’histoire militaire révolutionnaire. Le labeur de Bouchotte et des grands commis fut donc assez efficace pour seconder les grandes opérations de dégagement du territoire national.
10Aux armées, Bouchotte disposait du relais de 390 « commissaires du pouvoir exécutif » chargés de surveiller les officiers et les administrateurs civils, de distribuer la presse révolutionnaire et de tenir informé le ministre. Ces agents se signalaient par leur politisation et parfois leurs outrances visant les « ci-devant » aristocrates. Ainsi, au printemps 1793, Valmont, Grou et Mourgoin, commissaires affectés à l’armée de Moselle, passèrent au crible les officiers, dénonçant pêle-mêle « feuillants », aristocrates et tièdes. Ils prirent également l’habitude de publier des proclamations très cordelières à la troupe. En juillet 1793, les commissaires près l’armée du Nord distribuèrent la presse sans-culotte dans les camps, dont le très populaire Père Duchesne au message disciplinaire ambigu. C’est pourquoi les initiatives de ces « fonctionnaires » irritaient généralement les militaires et les représentants en mission – majoritairement montagnards et soucieux de maintenir l’ordre dans l’armée. « Ce n’est pas au moment d’agir qu’on délibère, qu’on destitue, qu’on réorganise7 » écrivait ainsi le conventionnel Châles, visant aussi bien la politique de Bouchotte que l’activisme des commissaires du pouvoir exécutif. Ces attaques culminèrent le 23 août 1793 avec le rappel de tous les agents du ministre. Le rétablissement des commissaires par la Convention le 11 septembre 1793 ne représentait pas un simple retour au statu quo ante : les agents de Bouchotte étaient explicitement placés sous la surveillance du comité. La correspondance de Bouchotte trahit cette évolution : jusqu’à la fin du mois d’août, les très nombreuses lettres des « fonctionnaires » donnaient au ministre de la Guerre une image extrêmement précise du travail des états-majors et des personnalités qui les composaient. Avec l’interdiction, cette correspondance se tarit et le rétablissement des commissaires ne s’accompagna pas de la reprise de l’activité épistolaire. Privé de relais et de l’appui de la plupart des représentants en mission, le ministre ne mena donc pas la grande politique d’épuration que les « révolutionnaires prononcés » appelaient de leurs vœux. Carnot était lui-même très hostile à un renouvellement aveugle des états-majors. Toutefois, lorsque l’hostilité du ministre s’inscrivait dans un contexte politique favorable, il pouvait obtenir gain de cause. C’est ainsi qu’il participa à la chute du général Custine, événement majeur de l’été 1793.
11La politique des nominations répondait au même programme. Le ministre cherchait à promouvoir les officiers patriotes. Cependant, sa marge de manœuvre, singulièrement racornie par la loi du 21 février 1793, établissait les règles de l’avancement. Si les deux tiers des postes de généraux furent dévolus au choix du ministre (et le tiers à l’ancienneté), celui-ci était contraint de soumettre les promotions à la ratification de la Convention. Le 13 mai 1793, Bouchotte vit sa liste de promus subir l’assaut des critiques parlementaires et sa copie fut renvoyée au comité. Après le 31 mai 1793, un climat de confiance s’établit entre le ministère et l’Assemblée montagnarde qui abandonna au choix du ministre le « remplacement » des généraux. Cette avancée était notable mais excluait les nominations, pour lesquelles la représentation nationale souhaitait conserver la haute main. La loi du 10 octobre 1793 consacra d’ailleurs cette répartition des tâches en réservant au seul comité le soin de choisir les généraux en chef. En somme, Bouchotte n’eut pas tout pouvoir pour bouleverser le commandement général des armées. Il promut les officiers patriotes et acquis au « système populaire » mais la loi et le législateur encadraient fortement les décisions ministérielles.
12Le ministre ne bornait pas sa politique au champ des destitutions ou des nominations. Bouchotte n’était certes pas responsable de la décision stratégique : de ce point de vue, il n’avait pas d’instructions à donner aux généraux et renvoyait à la Convention et au Comité de salut public toutes les décisions concernant la direction générale du conflit. De même, le ministre rappelait très fréquemment aux généraux leurs responsabilités en matière opérationnelle et refusait de livrer des plans aux états-majors. Mais Bouchotte ne s’interdisait pas de prodiguer des conseils. Le général Herlaut, son principal historiographe, lui reconnut à ce titre un talent qui préfigurerait celui de Bonaparte8. Il entendait ainsi rendre hommage à la valeur militaire du ministre. Dans sa correspondance avec les généraux d’armée, Bouchotte démontra effectivement une compréhension fine du commandement, distinguant de facto les trois échelles tactique, opératique et stratégique fondatrices de l’efficacité militaire. Du point de vue de la discipline et de la tactique, le « système populaire » qu’il défendait désignait autant une idéologie politique qu’une pratique militaire. En effet, comme de nombreux sans-culottes qui reprenaient en cela une antienne de la littérature militaire de la fin du xviiie siècle, il répudiait la tactique mécanique et l’obéissance aveugle, synonymes de despotisme. « Il faut être en garde contre la charlatanerie militaire qui méprise tout ce qui ne sent pas la tactique des automates9 », écrivit-il pour dénoncer l’idéalisme du plan et de son instrument, la discipline passive. Pour autant, Bouchotte ne disculpait pas les débordements de la troupe et les pillages, un comportement contrerévolutionnaire. Les officiers devaient selon lui canaliser l’ardeur offensive de l’armée, ferveur propre aux Français et galvanisée par le patriotisme. Les manœuvres trop complexes étaient donc à proscrire, d’autant qu’elles étaient suspectes politiquement. Il fallait orienter les colonnes d’attaque ou les nuées de tirailleurs et accompagner leurs mouvements, sans chercher une précision illusoire ni entraver aveuglément la marge d’initiative abandonnée aux soldats-citoyens. La campagne de Flandre maritime, en septembre 1793, fut une illustration de ce système qui adaptait le commandement aux réalités de l’armée de la Révolution.
13Les combats politiques de l’hiver 1793-1794 démontraient la complexité des liens entre le ministre et les « révolutionnaires prononcés ». Bouchotte passait pour l’un d’entre eux, impression confortée par son programme d’épuration au sein du ministère et par le soutien que Marat lui apportait. Le secrétaire général du ministère, Vincent, était lui-même un hébertiste, particulièrement actif au sein du Club des cordeliers et à la Commune de Paris. Cependant, le 23 ventôse an II (13 mars 1794), alors que Saint-Just attaquait cette faction à la Convention, le ministre se désolidarisa des hébertistes et renvoya Vincent. Le lendemain, ces « révolutionnaires prononcés » furent arrêtés. L’alliance avec les cordeliers, dont Bouchotte n’était pas membre, fut donc un choix opportuniste pour renforcer en 1793 la légitimité politique du ministre auprès des montagnards alors que ceux-ci cherchaient à amadouer le mouvement populaire. Elle lui permit de plus de bénéficier de l’appui de la Commune et du Club des cordeliers : lorsque Bouchotte fut attaqué sur sa gestion politique et sur son intégrité – Camille Desmoulins l’avait accusé de détourner des fonds – en juin et juillet 1793, à la fin du mois de septembre 1793 et en novembre 1793, cet appui s’avéra décisif et seconda les efforts du Comité de salut public pour défendre le ministère.
14L’éviction de Bouchotte ne fut donc pas liée à la conjoncture politique. En effet, le 12 germinal an II (1er avril 1794), le Conseil exécutif provisoire fut supprimé et remplacé par de simples commissions exécutives étroitement subordonnées au Comité de salut public. C’était l’aboutissement d’un processus de « centralisation législative » commencé en mars 1793, consistant à placer l’intégralité des pouvoirs entre les mains de la représentation nationale. Le ministre n’avait plus de rôle à jouer dans ce nouveau système.
Carrière postérieure, fortune et vie privée
15Bouchotte fut arrêté le 4 thermidor an II (22 juillet 1794) et maintenu en détention après la chute de Robespierre. L’amnistie du 4 brumaire an IV (26 octobre 1795) lui permit de retrouver la liberté. Totalement dénué de ressources, il chercha sans succès à reprendre du service dans l’armée. Sous le Consulat, Bonaparte le plaça à la retraite le 30 nivôse an VIII (20 janvier 1800) et lui accorda une pension de 5 000 livres par an10. En 1830, Bouchotte réclama en vain une augmentation de sa pension. Il était marié depuis avril 1805 avec la veuve de son ancien adjoint, Villain d’Aubigny.
16Bouchotte ne parvint pas à faire oublier sa réputation de jacobin et ne tira aucun avantage de son passage au gouvernement. Ministre de la « levée en masse », il fut un artisan du redressement militaire de la France et l’un des auteurs du système de guerre dont Napoléon fut en partie l’héritier. C’est pourtant isolé et oublié qu’il mourut le 7 juin 1840, à Ban-Saint-Martin.
Bibliographie
Sources et bibliographie
Sources manuscrites
Service historique de la Défense
Révolution (série B)
Correspondance générale.
Archives administratives (série X)
Archives collectives et individuelles (série Y)
SHD/GR, Yh 55 : dossier de Jean-Baptiste-Noël Bouchotte ; 2 Yf, 1801-1817, vol. 2, p. 99.
Sources imprimées
Aulard François-Alphonse, Recueil des actes du Comité de salut public, avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, t. 2 à 12, janvier 1793-avril 1794, Paris, Imprimerie nationale, 1889-1899.
Archives parlementaires de 1787 à 1860, recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises imprimé par l’ordre du Sénat et de la Chambre des députés, t. 47 à 77, Paris, 1896-1910.
Bibliographie
Belissa Marc, « Pouvoir exécutif, centralité législative : le débat sur l’organisation du ministère de la Guerre (janvier-février 1793) », Annales historiques de la Révolution française, n° 314, 1998, p. 699-718.
Brown Howard G., « Pouvoir, bureaucratie et élite d’État : la politique révolutionnaire du contrôle et de l’administration de l’armée, 1791-1799 », Annales historiques de la Révolution française, n° 303, 1996, p. 119-138.
Chuquet Arthur, « Bouchotte », Les guerres de la Révolution, vol. XI : Hondschoote, Paris, Léopold Cerf, 1896, p. 1-47.
Faget Renaud, Commander en 1792-1793 : le cas Houchard, thèse de doctorat sous la direction de Bernard Gainot, université Paris I, 2011, 625 p.
Herlaut Auguste-Philippe, La querelle de Bouchotte et de Custine, Paris, Mellottée, s. d., 52 p.
Herlaut Auguste-Philippe, La républicanisation des états-majors et des cadres de l’armée pendant la Révolution, Nancy, Thomas, 1938, 39 p.
Herlaut Auguste-Philippe, « L’arrestation de Bouchotte et l’affaire Hyver », Annales historiques de la Révolution française, n° 93, 1939, p. 193-227.
Herlaut Auguste-Philippe, Le colonel Bouchotte, ministre de la Guerre de l’an II, Paris, Poisson, 1946, 2 vol.
Monnier Raymonde, « Bouchotte », dans Albert Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Paris, PUF, 1989, p. 139-141.
Notes de bas de page
1 Revue d’inspection des hussards d’Esterhazy le 7 août 1785, SHD/GR, Xc 83. « À la plus grande netteté dans son travail. »
2 Lettre du procureur-syndic du département du Nord, 21 avril 1793, SHD/GR, Yh 55. Le certificat de civisme obtenu de la ville de Cambrai a été également approuvé par le directoire du département.
3 Archives parlementaires de 1787 à 1860, recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises imprimé par l’ordre du Sénat et de la Chambre des députés, t. 61, Paris, 1902, p. 311.
4 Lettre de Custine à Bouchotte, 7 juin 1793, SHD/GR, B2 21.
5 François-Alphonse Aulard, Recueil des actes du Comité de salut public – avec la correspondance officielle des représentants en mission et le registre du Conseil exécutif provisoire, t. 4, Paris, Imprimerie nationale, 1793, p. 482.
6 Ibid., p. 493.
7 Ibid., t. 5, p. 257. Lettre du 3 septembre 1793 à Lille, Levasseur, Bentabole et Châles au Comité de salut public.
8 « Bouchotte entrevoit déjà la manœuvre napoléonienne. » Général Auguste-Philippe Herlaut, Le colonel Bouchotte, ministre de la Guerre en l’an II, Paris, Poisson, 1946, vol. 1, p. 284.
9 Lettre de Bouchotte à Houchard, 15 septembre 1793, SHD/GR, B118.
10 SHD/GR, 2 Yf, pensions, 1801-1817, vol. 2, p. 99.
Auteur
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