Épilogue
p. 203-209
Texte intégral
1Les pistes de recherche dessinées par cette enquête sur le don d’archives se sont déjà révélées fécondes : plusieurs étudiants des masters Archives et Bibliothèques qui participent aux séminaires ALMA du CERHIO, aujourd’hui Temos, se sont emparés de cette thématique, soit comme objet direct de leur recherche, soit pour éclairer et nourrir un travail sur un sujet connexe, apportant à notre dossier des éléments complémentaires et un regard neuf. Nous avons souhaité les associer à ce volume en présentant, en résumé, leurs mémoires de recherche.
2Le mémoire d’Anaïs Berger1, sans traiter la question du don d’archives de manière centrale, l’aborde à plusieurs reprises avec des éclairages intéressants, en traitant d’archives particulières (archives économiques, qui sont ici avant tout des archives d’entreprises, fonds de familles et de descendants d’armateurs mais aussi fonds d’entreprises industrielles et agro-alimentaires régionales), et en les traitant à l’échelle d’un service d’archives départementales avec ses objectifs et ses contraintes propres.
3Le mémoire envisage avant tout ces fonds du point de vue des dépôts d’archives. Il étudie les procédures d’entrée, avec une analyse des aspects juridiques des différentes procédures d’entrée par voie extraordinaire et notamment, les différentes formes de dons : donations par contrat, legs testamentaires, dons manuels mais aussi (depuis 1969) dations pour limiter les frais de transmission d’un patrimoine. Il existe aussi une procédure spécifique aux archives économiques : les dons dans le cadre de liquidations judiciaires après faillite, par le liquidateur. L’étude souligne la formalisation des procédures d’acceptation (par l’établissement et par sa tutelle) et de validation des différentes formes de don, qui représentent cumulées 51 % des archives économiques privées entrées aux archives départementales de Loire-Atlantique au xxe siècle, avec une part accentuée (par rapport aux dépôts et achats) dans les années 1980. La chronologie d’ensemble montre l’accélération des entrées à deux reprises, au milieu des années 1960 et à la fin des années 1980. Ces accélérations reflètent la progression de la sensibilité des archivistes à ces documents et une démarche de prospection et de collecte plus dynamique. Alors que pendant longtemps les dons pouvaient être suscités surtout par des contacts personnels pris par les archivistes dans et autour des sociétés savantes (touchant ainsi d’éventuels donateurs déjà sensibilisés à l’intérêt historique de fonds qu’ils pouvaient détenir), dans les années 1980, la prospection se fait plus directement auprès des entreprises. L’enquête effectuée en 1984 dans les Pays de la Loire auprès des entreprises à propos de leurs archives a permis de nouer des contacts mais aussi de mieux saisir le regard que ces acteurs économiques portent sur leurs documents d’archives et sur les dépôts publics, généralement entre désintérêt et méfiance, et donc d’envisager des stratégies pour surmonter ces réticences et inciter à davantage de dons.
4Le mémoire permet aussi une réflexion sur les démarches de don et plus globalement les rapports des entreprises à leurs archives. Il montre que c’est souvent dans un contexte de mutation de l’entreprise que l’attention revient sur les archives, que cette mutation soit simple déménagement matériel, transformation par fusion-acquisition, ou éventuellement faillite. Émerge alors une réflexion sur les enjeux des archives de l’entreprise qu’il s’agisse de garder des traces de leur activité, d’en avoir une conscience plus historique ou de chercher à « se perpétuer » au-delà d’une transformation parfois profonde, voire d’une cessation d’activité.
5Le mémoire d’Aurélie Coulon aborde la question du don en fonction de la nature des objets donnés et des bénéficiaires2. Partant de la définition du patrimoine (selon le Code) comme « l’ensemble des biens, immobiliers ou mobiliers, relevant de la propriété publique ou privée, qui présentent un intérêt historique, artistique, archéologique, esthétique, scientifique ou technique », elle définit le don patrimonial comme celui de « biens d’intérêt historique, artistique, etc. à une institution patrimoniale publique », ayant « pour objectif de contribuer au renouvellement et à la transmission de l’histoire, de l’art, de la culture d’une ville qui forment son patrimoine ». Il s’agit donc d’essayer de cerner la spécificité des dons en nature aux établissements culturels publics, en les mettant en perspective notamment par rapport aux dons philanthropiques et/ou charitables à des collectivités, institutions et organismes d’intérêt public, dons qui sont majoritairement en argent, sachant que certaines institutions culturelles (écoles, bibliothèques populaires) bénéficient des deux.
6L’étude à l’échelle locale est basée sur le recensement des dons aux établissements de la ville d’Angers, ayant donc fait l’objet d’une acceptation par le conseil municipal : un ensemble de 420 gestes de dons émanant de 256 donateurs entre 1870 et 1914.
7Le mémoire étudie la démarche des donateurs, les motivations exprimées et celles formulées par la ville bénéficiaire dans ses remerciements, en s’interrogeant sur les attentes réelles quoique rarement explicitement formulées car le don se veut toujours gratuit et même une forme d’hommage, en démarche déjà de contre-don. Deux motivations dominent : la première (52,2 % en pourcentages cumulés) est de rendre hommage à la ville d’Angers, de promouvoir son identité, son histoire, ses activités, ses grands hommes ; la seconde (31 %) est de conserver des traces du passé pour servir à l’histoire. La mise en valeur de la communauté territoriale est aussi évidemment dominante dans les remerciements municipaux. Ces motivations sont mises en relation avec le profil-type du donateur (cerné de manière suffisante pour 53 % d’entre eux) qui se caractérise par ses liens avec la ville et/ou avec l’établissement auquel il donne : majoritairement les donateurs se présentent comme angevins de naissance, de formation, de carrière, de famille, étant parfois membres du conseil municipal ; ils sont aussi, socialement, des artistes ou travaillant eux-mêmes dans des musées ou des établissements de formation.
8La vision globale du don patrimonial permet une réflexion sur le choix du lieu de dépôt exprimé par les donateurs, choix qui n’est pas uniquement déterminé par la nature de l’objet puisque des objets d’art peuvent être donnés à une bibliothèque ou à une école, et un livre ou un manuscrit à un musée. Les donateurs manifestent clairement leurs préférences envers les trois établissements les plus anciens (fondés au moment de la Révolution) et les plus prestigieux : le musée des Beaux-Arts, la bibliothèque municipale et le muséum d’histoire naturelle (associé au jardin des plantes). Plus largement, les musées d’art et d’histoire ont la préférence avec 41 % des destinations : peut-être parce qu’ils offrent une double garantie de conservation durable et de large visibilité de l’objet offert.
9Le mémoire de Bérangère Hertzler vise un type de document particulier, les photographies privées, qu’elles soient d’amateurs ou de professionnels3. Prises à l’occasion d’événements individuels ou familiaux, et désormais de plus en plus au quotidien avec la disponibilité des appareils photo numériques intégrés aux téléphones mobiles, elles ont pour enjeu la fixation de l’instant vécu, pour le conserver et le transmettre dans sa dimension matérielle (acteurs, lieux, gestes…) autant qu’émotionnelle. Archives personnelles du temps qui passe, elles peuvent faire l’objet de vœux d’archivage pour perdurer au-delà du photographe, notamment en l’absence d’héritier à qui les transmettre. Elles peuvent aussi devenir des sources pour les sciences humaines et sociales, donnant parfois un regard privé sur un événement public ou formant une mémoire visuelle des sociétés humaines : vie privée, vie familiale, détails matériels du quotidien… Elles deviennent donc aussi des documents potentiels pour les dépôts d’archives publics mais, comme tous les documents privés, elles n’y rentrent que par des « voies extraordinaires » (achat et don notamment), qui impliquent de la part du service d’archives une acceptation, voire une démarche active d’acquisition.
10Le mémoire se penche d’abord sur les spécificités des procédures de collecte et d’intégration aux fonds d’archives publiques induites par ces photographies privées. Outre les problèmes techniques de conservation, les éventuels surcoûts de numérisation et le caractère parfois problématique de la série de classement Fi, il envisage les différentes contraintes juridiques découlant de la législation sur la propriété intellectuelle (droit d’auteur du photographe, qui ne disparaît pas avec la cession de l’objet) et sur le droit à l’image et la protection de la vie privée. En effet, ces photographies dévoilent l’intimité de ceux qui y figurent et parfois indirectement celle du photographe lui-même, ce qui, au-delà du droit, peut aussi engendrer des réticences : plus encore qu’avec un don ordinaire, on donne avec des photographies personnelles, une parcelle de soi.
11Le mémoire s’interroge aussi sur l’éventuelle mise en place d’une politique de collecte à l’échelle locale, par une enquête comparative des fonds photographiques des cinq archives départementales de la région Pays-de-la-Loire. Alors même que spontanément les archivistes interrogés écartent toute idée de « politique de collecte », se présentant comme totalement dépendants des propositions des éventuels donateurs, l’enquête montre d’importantes différences, d’un centre d’archives à un autre, non seulement dans le nombre de fonds collectés mais aussi dans les modes d’entrée (achat, dépôt, don, prêt pour numérisation…), suggérant des différences de choix et de moyens mis en œuvre. La courbe ascendante des dons depuis les années 1990 reflète des formes d’appels aux dons et la volonté de constituer, par ces documents, une mémoire visuelle locale. Parfois en concurrence avec d’autres donataires potentiels, comme les sociétés d’histoire locale, certaines archives départementales mettent l’accent sur une valorisation des fonds photographiques privés, dont l’enjeu est aussi d’inciter aux dons. Des critères relatifs aux modalités d’entrée et au choix des documents sont mis en place, qu’il s’agisse d’enrichir les fonds déjà présents ou de renforcer certains points moins abordés. Si l’intérêt historique local est surtout mis en avant, on voit néanmoins se dessiner un élargissement des critères de collecte, du monumental vers le familial. Ainsi, même si elles ne sont pas toujours conscientes, on peut parler de véritables politiques de collectes pour ces photographies privées.
12Émeline Pombal de Carvalho a choisi, quant à elle, de s’intéresser au don d’usage via des prêts de documents pour numérisation à l’occasion d’une collecte digitale internationale d’ampleur inédite : la Grande Collecte qui s’est déroulée en deux temps, du 9 au 16 novembre 2013 et les 14 et 15 novembre 2014 dans le contexte commémoratif du centenaire de la Grande Guerre4. Pour mieux comprendre le succès de cette opération, l’échelle d’un seul centre de collecte – en l’occurrence les archives départementales de Maine-et-Loire – a paru la plus opérante. Les archives départementales de Maine-et-Loire ont reçu en tout 181 personnes qui ont confié des documents pour numérisation.
13La Grande Collecte avait initialement pour but d’alimenter le site Europeana 1914-1918 par le dépôt de quelques documents numérisés illustrant le parcours de vie d’un combattant. Relayée en France par la Bibliothèque nationale de France et le service interministériel des Archives de France, l’opération a pris une ampleur inégalée qu’on peut imputer à deux facteurs : une couverture médiatique importante et la constitution d’un réseau de bibliothèques et services d’archives sur l’ensemble du territoire permettant une collecte de proximité, un accueil et une aide aux donateurs pour la mise en ligne.
14Le mémoire d’Émeline Pombal de Carvalho croise sources écrites, témoignages de collecteurs et de donateurs. Il éclaire les motivations du geste. Inscrit dans une perspective commémorative, celui-ci vise à la fois à la transmission d’une expérience indicible – celle de la guerre –, à la mise à disposition d’un matériau émotionnellement fort dans une visée éducative, mais aussi à la volonté de faire entrer au Panthéon national les anonymes, les invisibles du conflit. Les donateurs revendiquent la sauvegarde des documents : ils ont conscience que ceux-ci peuvent être ou sont déjà dégradés, qu’ils sont exposés au risque d’éparpillement entre les différents membres de la famille mais que l’aléa majeur qui pèse sur eux est le désintérêt. Pour autant, ils ne souhaitent pas s’en dessaisir physiquement : seulement douze d’entre eux ont également confié leurs originaux. Beaucoup d’entre eux avaient une autre attente : ils espéraient, en franchissant le seuil des archives, en apprendre plus sur le parcours de leurs ancêtres.
15Le service a déployé un dispositif spécifique pour les recevoir avec un contact individualisé et un temps d’écoute. Pour les donateurs, le donataire en manifestant son intérêt réévalue l’échange : il reconnaît une valeur patrimoniale supérieure à celle qu’ils avaient pressentie.
16Le lien ainsi créé a perduré à la fois en raison de la nature même de l’opération – un délai de quelques mois était nécessaire à la numérisation – et des partenaires qui ont prolongé l’échange. C’est le troisième temps de la triade maussienne. La première des restitutions passe par la parole : les professionnels racontent des anecdotes, partagent leurs connaissances du contexte historique. Ils répondent au besoin d’histoire familiale en recherchant la fiche matricule des combattants concernés et en offrant une reproduction aux donateurs. L’institution prend ensuite le relais : invitations à des manifestations culturelles, visite des locaux du service, y compris des parties non ouvertes au public, réception officielle à la préfecture. Elle procède aussi à la publication d’une partie des documents sur son site dédié, dans un ouvrage L’Anjou dans la Grande Guerre (Angers, Archives départementales du Maine-et-Loire, 2015) et en utilise quelques-uns dans une exposition intra muros. Les donateurs répondent à leur tour en complétant leur don initial par de nouveaux documents.
17Dernier point notable, le lien social établi ne concerne pas seulement les donateurs qui se sont déplacés initialement dans le service d’archives et l’institution de conservation. Il implique parfois l’ensemble de la famille. Pour certains, ce don a été l’occasion d’un échange familial, de discussions, de débats. Beaucoup sont venus en famille voir l’exposition aux archives départementales. Beaucoup ont également acquis, en sus de l’exemplaire offert, un deuxième exemplaire pour l’offrir dans leur famille.
18Gwendoline Guihard a souhaité, quant à elle, examiner la question des dons au Mémorial de la Shoah mais du point de vue des donateurs et par le biais d’entretiens5. Ses recherches viennent donc en contre-point du chapitre sur la politique d’appel au don de cette institution dans le présent ouvrage. Si son étude confirme un certain nombre de points déjà évoqués, elle vient aussi apporter des éléments nouveaux. Au rang des confirmations, on trouve bien sûr l’adéquation entre la licence et le mandat : le Mémorial est perçu comme détenteur d’un monopole de la conservation de documents sur l’histoire des Juifs et comme le premier centre de recherche européen. Lieu de recueillement, d’éducation, d’expositions, de conférences et de recherches, il concentre tous les usages que les donateurs peuvent souhaiter. Il est identifié aussi comme une institution inscrite dans le temps, stable, durable dont l’objectif principal est clair : faire perdurer la mémoire du génocide.
19Les donateurs entrent en contact avec le centre de documentation de différentes manières. Parfois, c’est la visite d’une exposition au sein du Mémorial qui leur fait pousser la porte. Parfois, ils viennent après avoir pris connaissance de l’appel aux dons via La Revue d’histoire de la Shoah ou des radios juives. Parfois, ce sont des connaissances ou des responsables d’association qui les ont adressés. Ils ont souvent l’espoir d’y trouver des informations supplémentaires sur le parcours d’un aïeul dans les camps.
20 Certains hésitent : la peur d’être fichés, la crainte d’être retrouvés. Ils peuvent choisir alors un don complètement anonyme. Leur nom n’apparaît nulle part, dans aucun registre. On notera aussi l’importance de la démarche familiale. Le choix de donner est souvent collectif et débattu en famille. Souvent ce sont des fratries qui viennent ensemble accomplir le don.
21Si les donateurs veulent eux aussi témoigner de l’histoire des gens ordinaires, le contexte est bien différent d’autres démarches. Les documents sont des reliques et les donateurs, les gardiens du souvenir. Les donateurs sont aussi très pessimistes sur la société, sur la réalité de l’antisémitisme ; pour eux, l’histoire peut se répéter, le génocide recommencer. Ils peuvent se sentir dépassés par la possession de documents qui ont une valeur non plus personnelle mais universelle : mémoire de la famille, mais aussi mémoire des Juifs, mémoire de la France, mémoire du monde. Alors, ils comptent sur la puissance émotionnelle du document pour convaincre et pour lutter contre les propos révisionnistes.
22Par cette transmission, ils espèrent faire vivre une mémoire familiale mais aussi le souvenir des victimes. Les boîtes d’archives sont autant de tombes, le centre de documentation devient un sanctuaire. Une donatrice affirme qu’il s’agit de « donner une sépulture digne » à la lettre de son aïeul. Ces lettres, ces traces de corps disparus, volatilisés sont rassemblées dans un même endroit. Chacune individuellement peut sembler bien fragile mais, ensemble, elles acquièrent la force du collectif qui soigne et soulage. Le centre est aussi un lieu d’affiliation. Libérés de ce poids, les donateurs assurent la transmission, renouent le fil de l’héritage rompu par la guerre et au sortir de la guerre. Ils réparent le silence.
Notes de bas de page
1 Berger Anaïs, La collecte et le traitement des archives privées économiques. Le cas des archives départementales de Loire-Atlantique, mémoire de master Histoire et document, option archives, de l’université d’Angers, sous la direction de Bénédicte Grailles, Angers, 2013.
2 Coulon Aurélie, Le don patrimonial de documents, manuscrits et fonds d’archives au xixe siècle : le cas de la ville d’Angers (1870-1914), mémoire de master Histoire et document, option archives, de l’université d’Angers, sous la direction de Bénédicte Grailles, Angers, 2013.
3 Hertzler Bérangère, Les archives photographiques privées : don de soi, collecte par les autres. Un enjeu contemporain, mémoire de master Histoire et document, option archives, de l’université d’Angers, sous la direction de Bénédicte Grailles, Angers, 2014.
4 Pombal de Carvalho Émeline, Collecte et valorisation des archives familiales par les services d’archives. Les implications du don et du prêt d’archives familiales lors de la « Grande Collecte » aux archives départementales de Maine-et-Loire (2013-2014), mémoire de master Histoire et document, option archives, de l’université d’Angers, sous la direction de Patrice Marcilloux, Angers, 2016.
5 Guihard Gwendoline, Les dons et les prêts d’archives personnelles au Mémorial de la Shoah de nos jours. L’inscription dans la tradition juive de la transmission de la mémoire du génocide, mémoire de master Histoire et document, option archives, de l’université d’Angers, sous la direction de Bénédicte Grailles, Angers, 2016.
Auteurs
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