1 « Documents inédits de l'Histoire de France », E. Charrière, La Chronique..., op. cit.
2 On la trouve, semble-t-il, aujourd'hui, dans beaucoup de grandes bibliothèques françaises.
3 Nous avons pu en vérifier quelques exemples dont nous donnons un aperçu dans les notes de notre traduction.
4 Le tome Moyen Age du célèbre « Lagarde & Michard », illustre encore très bien, au milieu des années 1950, cette construction.
5 En 1967, le chartiste B.-A. Pocquet du Haut-Jussé juge les vers du Bon Jehan « si indigestes qu'en comparaison le poème de Cuvelier [...] parait une merveille d'harmonie ». Mais il faut remarquer que cet auteur, intéressé surtout par la personnalité de Du Guesclin, reproche à Saint-André d'abord sa partialité monfortiste, B.-A. Pocquet du Haut-Jussé, « La dernière phase... », op. cit., p. 143.
6 En particulier par les travaux conduits au Centre de recherche bretonne et celtique de Brest. Dans un article important, Jean Kerhervé a fait le point sur ce renouveau et situé notre auteur dès 1980, J. Kerhervé, « Aux origines... », op. cit., p. 165 et suiv. L'article tente déjà une analyse des qualités littéraires du texte de Saint-André (p. 175). Plus loin (p. 201), il ne manque pas de souligner avec quel mépris l'éditeur E. Charrière parlait en 1839 de la Bretagne médiévale et de « l'insignifiance de ses productions littéraires, [...] en arrière de la civilisation des autres parties de la France ». ¨Plus récemment, un article d'Hélène Chariot a souligné combien il était « tendancieux de relever les vers les plus disgracieux et de conclure à la médiocrité de l'ensemble » ; et cet auteur d'ajouter que la poésie de l'auteur guérandais ne manque parfois « ni de souffle ni d'élan », H. Charlot, « Du nouveau... », op. cit. p. 71. Enfin, dernièrement, Michael Jones a lui aussi tenu à souligner qu'on rencontre, sous la plume de notre auteur, « des passages descriptifs pleins de vie et des situations dramatiques, animés par une utilisation pleine d'humour des proverbes » ainsi que « quelques bons mots », M. Jones, « Un prince... », op. cit., p. 203.
7 V. 4235-5394.
8 « Guillaume de Saint-André, Le jeu des échecs moralises », par J.-M Cauneau et D. Philippe, Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, 1996, n° 1, Rennes.
9 Une étude de la digression sur les échecs fut réalisée en 1942 par le grand médiéviste Félix Lecoy : elle est aussi précieuse que rigoureuse, mais reste assez méprisante sur le fond, qualifié d'« enfantines subtilités » où « il semble qu'il n'y ait pas grand chose à glaner pour nous », F. Lecoy, « Guillaume de Saint-André et son Jeu des échecs moralises », Romania, t. LXVII, Montréal, 1942, p. 503.
10 Le hasard a voulu que notre entreprise suive d'assez peu celle de Jean-Louis Faucon pour Cuvelier, compagnon de notre auteur dans l'édition Charrière, et tout aussi méprisé, J.-L. Faucon, La Chanson de Du Guesclin. par Cuvelier, Toulouse, 1991.
11 Ce titre a pu aussi motiver E. Charrière dans l'association qu'il a faite de l'œuvre avec la Chanson de Du Guesclin.
12 Selon la formule d'Hélène Chariot, « Le livre... », op. cit. p. 20, 21.
13 Sur cette fonction généralement performative du prologue médiéval, voir Chr. Marchiello-Nlzia dans « L'historien et son prologue : forme littéraire et stratégie discursive », La Chronique et l'Histoire au Moyen Âge, dir. D. Poirion, Paris, 1984, p. 13-25.
14 Nous rappelons que la description linguistique, couramment admise aujourd'hui dans l'enseignement scolaire, apprend à distinguer — nous simplifions volontairement — deux systèmes énonciatifs : le récit, comme séquence textuelle fondée essentiellement sur la troisième personne et les temps du passé (imparfait, plus-que-parfait, passé simple...), et le discours, qui fait fonctionner les deux premières personnes avec la triade temporelle passé composé/ présent/ futur.
15 Nous comptons environ 1876 vers sur 5482 (34,2 %) pour le premier calcul, et 630 vers sur 4304 (14,6 %) pour le second.
16 Voir, au sujet de cette qualité souvent recherchée par les auteurs de la biographie chevaleresque, E. Gaucher, La Biographie chevaleresque. Typologie d'un genre (XIIIe XVe) Genève, 1994. p. 43.
17 Elisabeth Gaucher voit volontiers dans les destinataires de la biographie chevaleresque des figures fictives, « masques » du prince auquel le livre reste dédié mais qui ne peut être désigné comme tel. Elle distingue à ce propos « destination réflexive » (le choix de notre auteur) et « destination transitive », ibid., p. 44.
18 Ou « narrataire », cf. infra.
19 Sauf quelques exceptions d'un destinataire « pluriel » dans les expressions du genre Lors veissez... dont on relève quelques cas, surtout dans la copie « D », en variante de la première personne désignant le « fils ».
20 Nous reprenons une expression de Jean-Claude Faucon, qui étudie les conséquences de ce changement du statut énonciatif de la littérature médiévale, J.-C. Faucon, La Chanson... op. cit. p. 39-40.
21 Au sens où l'on passerait sans doute, à cette époque, de la lecture « oralisée », à la lecture « silencieuse ». On lira encore sur ce recul de la tradition orale : E. Gaucher, La Biographie..., op. cit. p. 228.
22 Sous cet aspect, on peut encore le rapprocher de son contemporain, Guillaume de la Perenne, dont La Geste des Bretons en Italie, également en octosyllabes à rimes plates, prétend reprendre, elle aussi, le modèle traditionnel d'énonciation.
23 C'est pourtant le choix de Cuvelier à la même époque pour la vie de Du Guesclin. D'ailleurs on rapprochera une autre différence entre les deux auteurs : Cuvelier persiste dans l'utilisation du vieux système épique des laisses rimées, Saint-André a opté pour des octosyllabes en rimes plates, beaucoup moins marqués par une tradition quelconque, sinon celle du roman en vers. C'est la forme choisie par La Perenne qui la désigne d'ailleurs sous ce nom de roman (op. cit., v. 169 et 2441). On la trouve encore couramment au siècle suivant.
24 V. 4176, 5395, entre autres.
25 C'est la fonction que lui voit en général Elisabeth Gaucher dans la biographie chevaleresque, É. Gaucher, La Biographie..., op. cit., p. 112.
26 Élisabeth Gaucher oppose en cela l'Histoire qui enseigne à la Chanson de geste « qui reflète », ibid. p. 44. Les aspects de cette distinction dans le corpus breton sont analysés par Jean Kerhervé, « Aux origines... », op. cit., p. 176.
27 V. 3932-3933.
28 Elisabeth Gaucher observe dans les auteurs de son corpus plutôt une « réticence » sur ce plan, E. Gaucher, La Biographie... op. cit., p. 416.
29 V. 63 et suiv.
30 C'est en effet la fonction fondamentale des biographies chevaleresques, ibid., p. 577.
31 Cela peut aussi être un objectif, plus ou moins explicité, du genre, cf ibid., p. 102.
32 Ibid., p. 351.
33 Ibid., p. 309.
34 V. 328 et suiv.
35 V. 579-580.
36 Sur l'art du dialogue dans la biographie chevaleresque, cf. ibid., p. 447-449.
37 B. Guenée, Politique et Histoire au Moyen Âge, Paris, 1981, p. 292.
38 Ibid.
39 V. 17 et suiv.
40 On trouvera une anthologie poétique de l'arrière-plan littéraire qui nous intéresse ici dans Poèmes de la mort de Turold à Villon, choisis, présentés et traduits par J.-M. Paquette, Paris, 1979. Le texte de Saint-André peut être rapproché de certaines pièces comme Les Vers de la Mort, de Robert Le Clerc d'Arras, des ballades d'Eustache Deschamps, ou encore la Danse macabre de Jean Gerson.
41 Particularité soulignée par J. Kerhervé, « Aux origines... », op. cit. p. 185.
42 V. 4209 et suiv.
43 Cf.v. 4995-5000 et 5135.
44 V. 4219 et suiv.
45 V. 3867.
46 Pour le contexte littéraire de cette thématique des revers de Fortune, incontournables sont les travaux de H. R. Patch, malgré leur ancienneté : The Tradition of the Goddess Fortuna in Roman literature, Smith College Studies, t. III-IV, 1922 et The Goddess Fortuna in mediaeval literature, Cambridge, 1927. Voir aussi, plus récentes, l'étude d'Hélène Charlot, « Le livre... », op. cit. p. 43 et suiv. et 111 et suiv, et la synthèse d'Armand Trubel, « Grant senefiance a » Allégorie et littérature au Mouen Age, Paris, 2002, p. 330-333.
47 v. 30.
48 V. 93 et suiv., 101-102. Les épithètes accolées par Saint-André : outrageuse, ingrate, muable, perverse, instable etc., sont communs au Moyen Âge, en français comme en latin, H. R. Patch, The Tradition..., op. cit., p. 38.
49 Citons, parmi celles-ci, le Livre du chevalier errant, de Thomas de Saluces.
50 V. 103 et suiv.
51 Par Jacqueline Cerquiglini, à qui nous empruntons cette notion de structure optimiste, ainsi que l'idée des schémas suivants. Jacqueline Cerquiligni dit s'appuyer elle-même sur les études de William W. Ryding, J. Cerquiligni « Un Engin si soutil ». Guillaume de Machaut et l'écriture au XIVe siècle, Paris, 1985, p. 59.
52 Ibid.
53 On peut songer par exemple au conte voltairien, où cette structure est littéralement parodiée, notamment dans Zadig.
54 J. Cerquiglini, « Un Engin... », op. cit., p. 57.
53 On peut songer par exemple au conte voltairien, où cette structure est littéralement parodiée, notamment dans Zadig.
54 J. Cerquiglini, « Un Engin... », op. cit., p. 57.
55 Sur cette parenté allégorique entre Mort et Fortune, cf. A. Trubel, « La personnification allégorique, avatar du mythe : Fortune, Raison, Nature et Mort chez Jean de Meun », dans Pour une mythologie du Moyen Âge, Études rassemblées par L. Harf-Lancner et D. Boutet, École normale supérieure de jeunes filles, n° 41, Paris, 1988, p. 61-72. Et Id. « Grant senefiance a » Allégorie et littérature au Moyen Age, Paris, 2002, p. 330-665.
56 V. 4165 et suiv.. Et ne priseras une prune / Toute la roe de Fortune, dit Raison, au narrateur du Roman de la Rose, cité par A. Trubel, « La personnification... », op. cit.., p. 64.
57 V. 5042
58 V. 1991. Sur l'usage et le sens de ce verbe pour Fortune, voir J. Cerquiglini, Un Engin..., op. cit., p. 67.
59 V. 491 et suiv.
60 V. 1485-6.
61 V. 2013, 2060, 2481-2.
62 V. 645-647.
63 L'analyse de cette évolution est synthétisée par Elisabeth Gaucher dans son chapitre « L'expression de la philosophie du Temps », qui cite en particulier un aperçu intéressant de Guillaume Leseur (p. 411), É. Gaucher, La Biographie... op. cit., p. 408-413.
64 Commynes, Mémoires, IV, 12, dans Historiens et Chroniqueurs du Moyen Age, coll. « La Pleiade », Paris, 1952, p. 1154.
65 V. 1499 et suiv.
66 Commynes, Mémoires, III, 4, dans op.cit., p. 1069.
67 V. 601 et suiv.
68 V. 5126 et suiv. La vigueur de la condamnation pourrait d'ailleurs viser la vague montante, à l'époque, des conseillers astrologues en tour genre.
69 Voir la conclusion dans le même sens d'Hélène Chariot sur cet aspect de Saint-André, H. Charlot, « Le livre... », op. cit., p. 43.
70 Cf. É. Gaucher, La Biographie...op. cit. p. 410.
71 Ibid., p. 540.
72 Pour reprendre le terme d'Hélène Charlot, « Le livre... », op. cit. p. 58.
73 V. 3588 et suiv.
74 V. 1175-1176.
75 V. 506.
76 V. 490.
77 V. 611 et suiv.
78 Sur l'optique religieuse des chroniqueurs bretons de cette époque, voir J. Kerhervé, « Aux origines... », op. cit., p.177.
79 Cf. v. 142, 513, 2595.
80 Cf. H. Charlot, « Le livre... », op. cit., p. 42.
81 V. 520 et suiv.
82 V. 268. Cf., sur ce thème de l'enfance malheureuse du héros chevaleresque, É. Gaucher, La Biographie... op. cit., p. 330.
83 V. 519.
84 V. 615 et suiv.
85 V. 1371-1379.
86 V. 2471 et suiv.
87 V. 2479 et suiv.
88 Ibid, p. 537.
89 Sur ce débat entre sagesse et prouesse, voir la thèse d'E. Gaucher, qui cite Daniel Poirion, ibid., p. 587-588.
90 V. 4461-4462.
91 Lorsque le duc convainc les villes bretonnes de lui faire leur soumission, v. 3745 et suiv.
92 Par exemple, v. 548.
93 Sur le rôle des conseillers de Jean IV, voir H. Charlot, « Le livre... », op. cit. p. 119.
94 V. 1723-1726.
95 V. 1717-1720.
96 Trop avez d'Anglois entour vous, v. 1823.
97 V. 3032-3.
98 V. 3343-348.
99 V. 1460.
100 V. 3703-3734.
101 Sur la reprise de ce motif épique chez G. de Saint-André, voir H. Charlot, « Le livre... », op. cit. p. 66-67.
102 V. 862-876.
103 V. 1035-1040.
104 Par exemple dans les v. 1065 et suiv.
105 V. 1257-1294.
106 V. 1840-1894.
107 V. 3692 et suiv.
108 V. 3884 et suiv. et 4106, 4122.
109 V. 3988-4014.
110 V. 4046 et suiv.
111 Ces qualités oratoires, vraiment constitutives de la personnalité du « clerc » se retrouvent naturellement chez le personnage du Jeu des eschecs, v. 5375-5380.
112 V. 877-890.
113 V. 2134-2269.
114 V. 3576-3583.
115 E. Gaucher, La Biographie..., op. cit, p. 209 et 218.
116 Ibid., p. 227 et 228.
117 V. 580-581.
118 Très bien le scey. (v. 301). Je m'en faiz fort (v. 379, 532, 1446). De ce me faiz fort (v. 3598). Je le scey bien (v. 554, 704). J'en suys certain (v. 574). N'en doubte/z/ pas/mie (v. 2264, 3074, 3802). Et a temoing de ce j'appelle (v. 1645) / Que a temoing... (v. 1766).
119 On peut en effet désigner ainsi, en utilisant le terme créé par Gérard Genette, le « fils » à qui est dédié le Libvre. « Il convient de ne pas confondre les lecteurs réels ou potentiels de notre monde avec le narrataire : celui auquel le narrateur s'adresse explicitement ou implicitement... », Y. Reutier, Introduction à l'analyse du roman, Paris, 1991, p. 36. Cf. G. Genette, Figures III, p. 227.
120 V. 2756.
121 V. 3753-3756.
122 V. 422-424. D'autres procédés de distanciation sont observables aux v. 920-922, 2476, 3062, 3103-3106.
123 V. 453.
124 V. 2437-8.
125 V. 2437-2438 et 1686. L'intervention proleptique est un procédé d'annonce (voir aussi v. 620, 2445, 2496, 2579, 2783, 3906, 3911, 3936, etc.). L'intervention analeptique est un rappel (cf. aussi v. 1490, 2762, 3601, 3780, 3982 etc.)
126 V. 813, 849, 1381, etc.
127 V. 4223-4224.
128 V. 5447, 5459-5460. Voir aussi v. 381-384 et 5399-5400.
129 V. 13-19.
130 V. 63 et suiv.
131 V. 5455 et suiv.
132 Sur ce thème aux XIVe et XVe siècles, voir É. Gaucher, la Biographie....op. cit., p. 540 et suiv.
133 Cf. J. Kerhervé, « Aux origines... », op. cit., p. 176. À l'opposé, on pourra lire, même si le propos est sensiblement différent du nôtre ici, l'étude de Madeleine Jeay, « Les Poèmes énumératifs du XIIIe au XVIe siècle », Le Moyen Français, n° 39-41, Montreal, p. 297-315.
134 V. 1716, 2755.
135 V 19-20.
136 V 5458.
137 Comme dans le discours qu'il prononce lors du projet de partage stipulé par le traité de Brétigny en 1360 (v. 585-512) et qui ne manque pas d'allure !
138 V. 2408.
139 V. 624-654 et suiv.
140 V 1821-1823 et suiv.
141 La Perenne et le Héraut Chandos, deux exacts contemporains de Saint-André, utilisent la même forme. Sur cette pratique, cf. J.-C. Faucon, La chanson... op. cit. I, p. 40.
142 Sur les conséquences de cette rupture dans la biographie chevaleresque, voir. É. Gaucher, La Biographie..., op. cit., p. 369.
143 V. 522-523. Voir aussi le reste du passage, déjà cité : 520-533. Une autre scène courtoise peut être repérée lors de l'entrevue finale avec Charles VI, v. 4123-4152.
144 L'analyse de la manière épique dans le genre auquel appartient Saint-André est faite par ibid., p. 112-115.
145 V. 849 et suiv.
146 V. 1397 et suiv. On verra d'autres motifs épiques dans les vers 152-155, 422-431, 821-828, 878-881, 1005-1008, 1380-1384, 4123-4153.
147 V. 1352-1353. D'autres exemples de ce procédé : v. 1139, 1136, 1166, 1358, 1390, etc.
148 V. 1151-1153. Voir aussi v. 1161-1162, etc.
149 V. 1323 et suiv.
150 Tout juste Jehan y fut comme un lion, v. 882.
151 V. 1409 et suiv. Voici d'autres cas d'énumération épique : v. 997-1004, 1047-1056.
152 V. 1004 et suiv.
153 Au point de motiver une longue citation traduite dans la grande somme de l'historiographie bretonne d'Arthur de La Borderie et Barthélémy Pocquet, A. de la Borderie et B. Pocquet, Histoire..., op. cit. t. IV, p. 54-55.
154 V. 2795-8, 2821-2824.
155 V. 2837-8.
156 V. 2807-8, 2812-3.
157 2826 et suiv.
158 V. 2840-2876.
159 On peut se reporter, pour ces exemples, à nos notes sur les vers : 343, 1431 et 3048.
160 Si l'on excepte que les circonstances du premier traité de Guérande sont reliées aux prières de Pâques, mais s'agit-il de merveilleux ? (v. 1571-1584). De toute façon il y a bien dans cette absence d'un important thème épique une différence accusée entre le Libvre du bon Jehan et les œuvres du corpus étudié par Elisabeth Gaucher. Sur l'utilisation du merveilleux dans la biographie chevaleresque, voir É. Gaucher, La biographie... op. cit., p. 115.
161 V. 4931 et 5124 et suiv.
162 Sur la transformation du rapport au surnaturel à la fin du XIVe siècle, voir : J.-J. Vincensini, Jean d'Arras..., op. cit., p. 23.
163 Sur le traitement des lieux et du temps dans la biographie chevaleresque, ibid., p. 416, 445.
164 Ibid., chap. VII, « Comique et parodie ».
165 V. 505 et suiv.
166 V. 813 et suiv.
167 V. 3470.
168 V. 722-724.
169 V. 843-845.
170 V. 806-807.
171 V. 1311-1312.
172 V. 3259-3266.
173 V. 3521-3527.
174 V. 3796-3800.
175 V. 490, 728. On verra encore : v. 605-606, 821-822, 1011-1012, 1031-1032, 1036, 1361, 1457-1458, 2643-2644, 2720, 2794, 2834, etc. On pourra consulter aussi le recensement et les commentaires d'Hélène Chariot, qui ajoute les proverbes utilisés par les personnages., H. Charlot, « Le livre... », op. cit., p. 35.
176 V. 489, 727, 1361. Voir aussi v. 1031, 1455, etc.
177 V. 2833-2834.
178 V. 2825.
179 V. 92.
180 V. 2934.
181 V. 854-855.
182 V. 896-897.
183 V. 2791 et suiv.
184 V. 300 et suiv.
185 V. 19-20.
186 V. 367 et suiv.
187 V. 2776-2780.
188 É.Gaucher, La Biographie... op. cit., p. 541, « La Littérature de l'Individu ».
189 Ibid., p. 290.
190 V. 5395, 5399.
191 Et pense bien tres grant enseigne / Des faiz notables de Bretaigne, / Et te souvienne de la guerre / Qui a regné en mainte terre / Par espicial ou pays / Dont tu es, toy et tes amys, v. 63 et suiv.
192 Dans les vers 4176, 5395 & 5554.
193 V. 5553-5554, cf 4175.
194 V. 4176 et suiv.
195 V. 5422-5423.
196 La formule de J. Dufournet est écrivains, malins, retors, compliqués, souvent masqués. Cf. É. Gaucher, La Biographie..., op. cit., p. 241, qui donne toutes les références chez J. Dufournet.
197 V. 5463. Sur la transcription de ce vers, voir la note sur la traduction.
198 V. 5463, 5468-54271.
199 V. 5476-5478.
200 V. 5459-5460.