1Lorna Arroyo Jiménez est docteure en sciences de la communication de l’université de Cantabrie (Espagne) et licenciée en Beaux-Arts de l’université polytechnique de Valence. Ses axes de recherches scientifiques se concentrent sur l’histoire et la théorie de l’image. Son travail de recherche le plus important est une étude sur le travail de la photojournaliste Gerda Taro. Elle est actuellement membre du département d’éducation de l’université de Cantabrie. Elle a codirigé avec Hugo Doménech Fabregat le numéro spécial de la revue Fotocinema. Revista científica de cine y fotografía, n^o 10 : « Gerda Taro y los orígenes del fotoperiodismo moderno en la Guerra Civil española » (2015).

2Jean-François Berdah est historien, maître de conférences habilité à l’université Toulouse 2 – Jean Jaurès depuis 1998 et chercheur au laboratoire FRAMESPA (France, Amérique, Espagne. Sociétés, Pouvoirs, Acteurs) [Toulouse 2/CNRS]. Il est aussi cofondateur de la revue Diasporas en 2002 et de la Revue d’Histoire Nordique (Nordic Historical Review) dont il est actuellement codirecteur. Son domaine de recherche est celui de l’histoire contemporaine de l’Europe aux xix^e et xx^e siècles, plus spécialement de l’Espagne à laquelle il a consacré sa thèse de doctorat, publiée sous le titre : La Démocratie assassinée. La République espagnole et les grandes puissances, 1931-1939, Berg, 2000, traduction espagnole 2002. Ses dernières recherches, dans le cadre de son habilitation, ont porté sur l’histoire comparée des périphéries de l’Europe aux xviii^e et xix^e siècles.

3Paul Boulland est historien, ingénieur de recherche au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS UMR 8058) et directeur du Maitron. Auteur de l’ouvrage Des vies en rouges. Militants, cadres et dirigeants du PCF 1944-1981 (Atelier, 2016), il a également dirigé le Dictionnaire biographique des militants des industries électriques et gazières (L’Atelier, 2013) et pris part à la coordination de L’Europe, encyclopédie historique (Actes Sud, 2017).

4Valentin Cionini est historien, enseignant dans le secondaire et chargé de cours en histoire politique contemporaine à Sciences-Po Toulouse. Ses recherches portent sur la Solidarité internationale antifasciste et le soutien humanitaire du mouvement anarchiste international aux libertaires espagnols. Il a participé au Maitron des anarchistes et a publié « Solidarité Internationale Antifasciste », Diacronie. Studi di Storia Contemporanea, n^o 7, vol. 3, 2011 (en ligne).

5Robert S. Coale est professeur d’Études hispaniques à l’université de Rouen-Normandie et membre du laboratoire de recherche ERIAC. Son sujet de prédilection est l’histoire contemporaine espagnole et plus précisément la guerre d’Espagne, l’exil républicain espagnol de 1939 en France et la participation des républicains espagnols dans la Seconde Guerre mondiale. Il est membre du conseil d’administration de l’Abraham Lincoln Brigade Archives (ALBA) à New York depuis 2000.

6Seran De Leede est titulaire d’une maîtrise en histoire contemporaine de l’université de Leiden (Pays-Bas) et travaille sur le thème des femmes et de la violence politique comme chercheuse indépendante et chercheuse associée à l’International Centre for Counter-Terrorism (ICCT) de La Haye (Pays-Bas). Elle a notamment travaillé sur les femmes néonazies en Allemagne dans une perspective historique, les Néerlandaises dans De Rode Jeugd et les femmes occidentales soutenant l’État islamique. Pour l’Institut international d’histoire sociale, elle a effectué des recherches biographiques sur les Néerlandaises qui se sont rendues en Espagne pendant la guerre civile espagnole (1936-1939).

7Lorenzo De Sabbata est doctorant en histoire à l’EHESS et ses travaux portent principalement sur la mémoire de la lutte armée italienne des années 1970. Il a participé au projet de base de données biographiques sur les volontaires italiens dans la guerre civile espagnole Oggi in Spagna, domani in Italia. Il collabore avec l’Institut de sociologie internationale de Gorizia – ISIG.

8Erica Grossi est diplômée en histoire contemporaine (université de Pise – EPHE, Paris) avec un mémoire sur l’iconographie de la violence dans la presse illustrée française (1890-1910) et titulaire d’un doctorat en Études culturelles européennes (université de Palerme – Sorbonne nouvelle, Paris 3). Sa thèse porte sur les albums photographiques italiens et européens de la Grande Guerre. Elle a été boursière postdoctorale auprès de la Fondation Feltrinelli (Milan) et a publié plusieurs articles portant sur l’histoire culturelle européenne, les Visual and Media Studies et l’approche des sciences humaines numériques. Depuis deux ans elle participe au projet « Oggi in Spagna, domani in Italia », une base de données biographique sur les combattants antifascistes italiens en Espagne (Institut Parri – AICVAS, Milan).

9Corentin Lahu est titulaire de deux masters, en histoire contemporaine et en archivistique. Après avoir participé au programme de recherche de l’ANR Paprik@2F (réalisation d’un portail numérique sur les archives du communisme en France), il est depuis 2017 archiviste au Parti communiste français. Doctorant en histoire contemporaine, il mène en parallèle une thèse sur la section française du Secours rouge international (SRI).

10Hervé Lemesle est agrégé d’histoire-géographie et docteur en histoire, auteur d’une thèse intitulée Des Yougoslaves engagés au xx^e siècle. Itinéraires de volontaires en Espagne républicaine soutenue en 2011 à Paris 1 – Panthéon-Sorbonne sous la direction de Michel Dreyfus. Dernière publication : « Voyager en Yougoslavie dans les années 30 : des perceptions plurielles d’un régime autoritaire », in Olivier Dard, Emmanuel Mattiato, Christophe Poupault et Frédéric Sallée (dir.), Voyager dans les États autoritaires et totalitaires de l’Europe de l’entre-deux-guerres : confrontations aux régimes, perception des idéologies et comparaisons (Presses de l’université Savoie Mont-Blanc, 2017).

11Renée Lugschitz est chercheuse à l’Institut d’études comparées sur les médias et la communication de l’Österreichische Akademie der Wissenschaften, université de Klagenfurt (Autriche) et à l’institut de recherche en journalisme Medienhaus de Vienne (Autriche). Elle est titulaire d’une maîtrise en histoire et d’un doctorat en journalisme de l’université Miguel Hernández de Elche (Espagne). Ses recherches portent sur la guerre civile espagnole, l’histoire du journalisme, le genre et les médias. Dans sa thèse, elle a étudié le rôle et l’expérience des premières correspondantes de guerre, leur perception et leur couverture de la guerre civile espagnole. Son livre Spanienkämpferinnen. Ausländische Frauen im Spanischen Bürgerkrieg (Lit, 2012) a reçu le prix Bruno-Kreisky-Anerkennungspreis pour les livres politiques.

12Alexandre Massipe est responsable de la médiathèque du Perreux-sur-Marne. Il a soutenu en février 2010 sa thèse de doctorat en Esthétique et Sciences de l’art à l’université Panthéon-Sorbonne de Paris 1 intitulée S’engager aux côtés de la classe ouvrière pour « changer la vie » : 1919-1939 sous la direction de Marc Jimenez. Qualifié maître de Conférences en 2011, il a été chargé de cours à Paris 1.

13Morgan Poggioli est docteur en histoire contemporaine, ingénieur d’études à l’université de Bourgogne-Franche-Comté et chercheur associé au laboratoire LIR3S (UMR CNRS 7366). Ses recherches portent sur le syndicalisme français de l’entre-deux-guerres. Son objet d’étude privilégié demeure la CGT du Front populaire et les autres syndicats de la période (CGTU, CGT-SR, CFTC, CSPF). Il a notamment publié : « À travail égal, salaire égal » ? La CGT et les femmes au temps du Front populaire (EUD, 2012) ; « La CGT et la guerre d’Espagne (1936-1939) », Les Cahiers de l’IHS-CGT, n^o 102, juin 2007.

14Josep Puigsech Farràs est professeur au département d’histoire moderne et contemporaine de l’université autonome de Barcelone (Espagne). Il est spécialiste du mouvement communiste de la première moitié du xx^e siècle, en Espagne et surtout, en Catalogne, tant du point de vue de l’Internationale communiste que des Brigades internationales, de la diplomatie soviétique et de l’impact de la Révolution d’Octobre 1917. Il a reçu le Premio Extraordinario de Doctorado de l’UAB en 2006 et a publié les ouvrages suivants : La Revolució Russa i Catalunya (Eumo Editorial, 2017), Falsa Leyenda del Kremlin. El consulado y la URSS en la Guerra Civil Española (Biblioteca Nueva, 2014), Entre Franco y Stalin. El difícil itinerario de los comunistas en Cataluña, 1936-1949 (El Viejo Topo, 2009) et Nosaltres, els comunistes catalans. El PSUC i la Internacional Comunista durant la Guerra Civil (Eumo, 2001).

15Marco Puppini est membre du comité de rédaction de la revue Contemporanea Spagna et vice-président de l’Associazione Italiana Combattenti Volontari Antifascisti di Spagna. Il a travaillé à l’université de Trieste (Italie) et est également chercheur à l’istituto di Storia del Movimento di Liberazione in Italia (Friuli-Venezia Giulia, Italie). Parmi ses travaux récents, on relève « Volontari italiani e sloveni dalla Venezia Giulia nelle Brigate Internazionali in Spagna », dans Avgust Lešnik et alii (dir.), Slovenci v Španski Državljanski Vojni (Slovénie, 2010) et, en collaboration avec Augusto Cantaluppi : Non avendo mai preso un fucile tra le mani. Antifasciste italiane alla guerra civile spagnola (Aicvas, 2014), traduit en espagnol en 2016.

16Claire Rol-Tanguy est la secrétaire générale de l’association des Amis des combattants en Espagne républicaine (ACER) qui s’occupe aujourd’hui de la promotion de la mémoire des volontaires en Espagne. Elle est la fille d’Henri Rol-Tanguy, commissaire politique de la XIV^e brigade internationale francophone « La Marseillaise », puis membre de la Résistance en France et dirigeant des FFI de l’Île-de-France. En août 1944, il est le chef militaire de l’insurrection des Parisiens précédant la libération de la ville.

17Édouard Sill est historien, docteur en histoire contemporaine (EPHE 2019) pour une thèse intitulée Du combattant volontaire international au soldat-militant transnational : le volontariat étranger antifasciste durant la guerre d’Espagne (1936-1938). Chercheur associé au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CNRS UMR 8058) et chargé de cours à l’ICP (Paris), ses travaux portent sur le volontariat international combattant (xix^e-xxi^e). Il a notamment dirigé le numéro spécial « L’internationalisme au féminin. De l’Espagne au Rojava », Cahiers d’Histoire. Revue d’histoire critique, n^o 141, mai 2019, p. 97-117.

18Rémi Skoutelsky est historien, spécialiste reconnu des Brigades internationales et a écrit de nombreux ouvrages sur ce sujet, notamment sur les volontaires français. Son ouvrage pionnier L’Espoir guidait leurs pas. Les volontaires français dans les Brigades internationales (Grasset, 1999) vient d’être récemment réédité. Il est également coauteur avec Michel Lefebvre de Les Brigades internationales – Images retrouvées (Seuil, 2003). Il achève actuellement la préparation d’un livre sur les représentations de la femme combattante.

19Allison Taillot est agrégée d’espagnol, maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre, responsable de l’Atelier sur l’histoire des femmes dans l’aire hispanique contemporaine (AHFAHC) lié à LIRE 19-21 (CRIIA, UR Études romanes) et coresponsable depuis 2020 du projet UPL « CAREXIL-FR ». Elle a publié en 2016 l’ouvrage issu de sa thèse Les intellectuelles européennes et la guerre d’Espagne. De l’engagement personnel à la défense de la République espagnole (Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest, 2016) et est l’auteure de nombreux travaux sur l’Espagne contemporaine.

20Mercedes Yusta Rodrigo est docteure en histoire et en études hispaniques et agrégée d’Espagnol. Elle est actuellement professeure d’histoire contemporaine de l’Espagne au département d’espagnol de l’université Paris 8 et membre junior de l’institut universitaire de France (promotion 2012). Ses recherches portent sur la résistance contre la dictature de Franco et sur les organisations féminines antifascistes. Elle a publié, entre autres, les monographies Guerrilla y resistencia campesina (Prensas Universitarias de Zaragoza, 2003) et Madres Coraje contra Franco. La Unión de Mujeres Españolas en Francia, del antifascismo a la guerra fría (Cátedra, 2009). Elle a codirigé plusieurs livres collectifs, dont D. Burgos-Vigna, K. Bergès, M. Yusta et N. Ludec (dir.), Résistantes, militantes, citoyennes. L’engagement politique des femmes aux xx^e et xxi^e siècles (Rennes, PUR, 2015), et H. Garcia, M. Yusta, X. Tabet et C. Clímaco, Rethiking Antifascism. History, Memory and Politics (1922-1945), Berghahn Books, 2016.

21Franziska Anna Zaugg, docteure en histoire, est lectrice à l’université de Fribourg, boursière postdoctorale du Fonds national suisse/Ambizione à l’université de Berne et ancienne boursière postdoctorale de la Fondation Gerda Henkel au Centre for War Studies de l’University College de Dublin. Elle est l’auteure de Rekrutierungen für die Waffen-SS in Südosteuropa. Ideen, Ideale und Realitäten einer Vielvölkerarmee (De Gruyter, 2021), de Albanische Muslime in der Waffen-SS. Von Großalbanien zur Division Skanderbeg (Schöningh, 2016) et de nombreux articles sur la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile espagnole et l’aspect des conflits et de la société en général. Dans un de ses projets actuels, elle étudie la « longue durée » de la violence induite par les puissances internationales et les élites locales en Europe du Sud-Est entre 1878 et 2008.