La lutte antifasciste comme opportunité d’émancipation féminine ?
Les femmes italiennes en Espagne pendant la guerre civile
p. 93-100
Note de l’auteur
Traduction de l’espagnol par Soledina Chanterau.
Texte intégral
1Le rôle joué par les femmes dans la guerre, la politique et la révolution, n’a fait que très récemment l’objet d’études et de publications. Pendant bien longtemps, les historiens italiens ont considéré la guerre ainsi que l’activité politique clandestine des organisations antifascistes durant les années du régime fasciste, comme un « Temple de virilité » (comme le dit le titre d’un livre publié il y a quelques années sur ce thème)1. Un nombre croissant de chercheurs (les titres sont pour la plupart dus aux femmes) a commencé à travailler depuis quelque temps en Italie, pour récupérer la mémoire du rôle des femmes, en particulier pendant la lutte partisane au cours de la Seconde Guerre mondiale2. Des femmes ont joué le rôle d’agentes de liaison dans les services d’espionnage et, parfois même, ont pris les armes au sein de formations militaires partisanes (le maquis). Malgré tout, l’étude du rôle des femmes antifascistes et révolutionnaires italiennes dans l’émigration, dans le contexte international, ne fait que commencer. Mais il s’agit également d’un sujet concernant la France. En effet, dans les années 1920 et 1930, les femmes avaient créé de véritables réseaux de solidarité pour héberger des compatriotes exilés qui arrivaient d’Italie souvent après avoir traversé illégalement la frontière, sans argent, sans papiers3.
2Il n’est donc pas surprenant qu’aucune d’étude n’ait été faite jusque-là, sur la participation ou la présence des femmes italiennes dans la guerre civile espagnole. Pour combler ce manque, l’Association mémorielle italienne des vétérans d’Espagne, l’AICVAS4, a publié en 2014 un livre écrit par mon ami Auguste Cantaluppi et moi-même, et sur les conseils de Laura Branciforte, professeure italienne à l’université de Madrid Carlos III, auteure de la préface5. Nous parlons de femmes qui, par leurs expériences souvent dramatiques et douloureuses ainsi que leurs croyances, ont décidé de participer à une guerre considérée comme un choc entre des conceptions opposées de la vie, de l’organisation sociale du monde, du futur et des cultures absolument antagonistes et irréconciliables. Ces femmes étaient convaincues que l’émancipation féminine ne pouvait provenir que de la culture antifasciste et de la révolution, d’une révolution sociale et culturelle comme de genre ; l’émancipation de la femme faisant partie d’un processus concernant plus largement toute l’humanité. Dans ce sens, qu’elles se soient revendiquées de l’anarchisme, du communisme, du socialisme ou bien qu’elles ne se soient revendiquées d’aucune affiliation, cela ne faisait pas de différence. Si elles ne prenaient le plus souvent pas les armes, qu’elles en aient été empêchées ou qu’elles ne l’aient pas souhaité, elles furent bel et bien impliquées dans de nombreux secteurs en rapport avec la guerre : la santé, la propagande, le journalisme, le transport d’armes et l’approvisionnement, l’industrie de guerre ; autant de secteurs vitaux dans ce type de conflit total inauguré au xxe siècle.
3Le sujet concerne avant tout des Italiennes qui habitaient hors d’Italie et qui ont décidé d’aller combattre dans un autre pays, qui n’était pas leur pays d’origine ni de résidence. Toutes étaient investies dans les grands mouvements sociaux et politiques qui traversaient l’Europe et le monde d’alors, très différentes de l’image féminine traditionnelle en Italie, repliées dans leur monde privé et familial, loin des grands sujets de la culture et de la politique. Naturellement, le contexte privé et familial est toujours présent mais en y regardant de plus près (et nous pourrions dire la même chose pour les hommes), on s’aperçoit que les sphères privée et publique étaient étroitement liées. Les activités politiques et les relations sentimentales ou conjugales de ces femmes attestent d’une grande autonomie et de ce qu’elles ont davantage suivi leur cœur que les conventions sociales ou religieuses.
4La politique du gouvernement républicain espagnol concernant les femmes, avant même le déclenchement de la guerre, était une référence pour les Italiennes, la plupart étaient des intellectuelles ou appartenaient à la classe moyenne ou supérieure. La Seconde République espagnole avait reconnu de nombreux droits aux femmes par rapport à l’Italie de la même époque. Les opportunités d’études et de recherche en Espagne à ce moment-là, peuvent expliquer, par exemple, la sympathie qu’avaient certaines intellectuelles italiennes pour la République espagnole. Parmi elles, Maria Montessori, qui après avoir quitté l’Italie pour éviter les interventions politiques fascistes dans son travail, avait trouvé, à Barcelone, l’endroit où elle pouvait développer sa recherche et son expérimentation pédagogique. Certaines antifascistes italiennes, à vrai dire, très peu, qui seront actives pendant la guerre, avaient émigré en Espagne auparavant, non pour échapper aux représailles politiques, mais plutôt pour se soustraire à une atmosphère oppressive et au manque de liberté. Je citerais trois d’entre elles. Marcella Paparozzi, romaine, habitait Barcelone, en juillet 1936, elle avait 19 ans et était étudiante. Pendant la guerre elle travaille à l’hôpital de campagne mis en place par l’Escola del Treball. Ornella Musso était aussi étudiante à la faculté de médecine de l’université de Barcelone. Pendant la guerre elle travaille au Bureau de la propagande du Commissariat des Brigades internationales et, comme d’autres Italiennes, elle fut speakerine à Radio Barcelone. Leonetta Mazzini avait émigré en 1923 à Madrid, où se trouvait déjà sa mère Egle Sani. Elle travaillait dans les bureaux de la Fiat comme employée administrative. Elle était membre de l’UGT et du Secours rouge pendant la guerre. Le 3 avril 1939, elle est arrêtée à Madrid par les franquistes et incarcérée à la prison des femmes de Las Ventas avec sa mère. Elle y est interrogée par deux carabiniers italiens. Egle Sani meurt en prison et Leonetta disparaît sans laisser de traces.
5Le déclenchement de la guerre civile ouvre une nouvelle phase et de nouvelles possibilités pour les hommes, et les femmes en particulier, une phase symbolisée notamment par des affiches montrant une milicienne marchant à côté des hommes, du même pas. Évidemment, l’image ne correspondait pas toujours à la réalité, mais c’était l’objectif. La plupart des 51 femmes italiennes que nous avons trouvées au cours de notre recherche, c’est-à-dire celles qui ont appartenu à des secteurs directement liés à la guerre (beaucoup d’autres se trouvaient en Espagne mais se sont investies dans des activités civiles), étaient arrivées en Espagne après juillet 1936. C’étaient des femmes émigrées, exilées le plus souvent en France, ou dans d’autres pays, pour fuir la répression fasciste. La plupart vinrent en Espagne pour participer à la Révolution, une révolution qui devait changer non seulement la réalité sociale et économique mais également les relations interpersonnelles, entre l’homme et la femme. Bon nombre d’entre elles étaient des travailleuses, mais il y avait aussi des femmes issues de classes aisées. Cristina Casati Stampa del Soncino, la fille de la célèbre muse italienne Luisa Amman, connue pour ses extravagances et ses relations avec nombre d’artistes européens, avait épousé Francis John Clarence Plantagenet Hastings, comte de Huntingdon. Malgré son titre, Cristina Casati s’est rendue en mars 1937 en Espagne avec l’une des ambulances britanniques affrétées par le Spanish Medical Aid Committee (SMAC).
6Dans ce corpus de volontaires italiennes, il y avait un groupe de révolutionnaires professionnelles qui faisaient partie de l’élite de l’Internationale communiste, engagées dans des tâches difficiles et à hauts risques. Elles appartenaient toutes à la classe ouvrière. Selon les statistiques, elles ne venaient pas toutes directement d’Italie mais aussi d’autres pays, la plupart de France où elles étaient exilées pour des raisons politiques ou économiques, souvent les deux à la fois. Elles appartenaient à des familles qui avaient subi des représailles politiques. Leur frère, leur père, leur mari ou leur compagnon avaient été ou étaient en prison, victimes de violences ; 18 d’entre elles étaient anarchistes. Parmi les autres, huit étaient révolutionnaires communistes professionnelles, qui avaient demandé et obtenu l’autorisation de l’Internationale pour arriver en Espagne. Onze étaient communistes. Parmi les autres, presque la moitié, on trouve des membres de différents partis comme Giustizia e Libertà (Justice et Liberté) ou le Partito Repubblicano Italiano (Parti républicain italien), des socialistes, des poumistes, mais aussi beaucoup d’antifascistes avec une évidente affiliation partisane.
7Exception faite de quelques anarchistes qui ont été armées dans les milices, les Italiennes n’ont pas combattu en première ligne. Les décrets de militarisation du Gouvernement de Largo Caballero ne laissaient pas de place aux femmes dans les rangs de l’armée. Elles ne pouvaient s’engager que dans les services sanitaires comme infirmières ou, en première ligne, comme interprètes ou traductrices. Toutes les autres tâches féminines avaient vocation à être effectuées à l’arrière. En réalité, dans la guerre totale inaugurée au xxe siècle dont la guerre d’Espagne a été l’un des premiers exemples, l’arrière était aussi exposé que les premières lignes. Les services rendus par les infirmières dans les hôpitaux étaient épuisants et difficiles. En première ligne, pendant les batailles, elles travaillaient nuit et jour. Les scènes de blessés, mutilés, moribonds étaient déchirantes. La propagande et les services d’information étaient essentiels ainsi que la connaissance des langues, du fait de la présence de nombreuses nationalités étrangères. En définitive, même le travail réalisé dans l’industrie de guerre impliquait de graves risques personnels dans une Barcelone bombardée en 1938 presque quotidiennement.
8Quelques femmes, peu nombreuses, ont laissé des témoignages, parfois des autobiographies et interviews, sur leur expérience marquée par la dure discipline de la clandestinité et de la lutte. Dans leur biographie, elles posent déjà de nombreuses questions sur la condition féminine. Teresa Noce « Estella » (épouse de Luigi Longo) avait déjà discuté avec ses camarades, au début des années 1920, de la question de savoir s’il fallait créer, au sein du mouvement socialiste, des organisations féminines ou si les femmes devaient intégrer en masse les organisations existantes. Estella était convaincue de la deuxième solution, mais ce fut la première qui fut choisie. Elle s’intéressait aussi aux relations de couple dans le cadre militant des années 1930, en particulier lorsque le mari ou le compagnon était un leader politique connu et engagé. Teresa Noce disait ainsi à une camarade qui partait aux États-Unis avec son mari :
« En tant que femme et camarade […] je lui donnais quelques conseils. Elle n’avait jamais travaillé mais […] elle aurait dû d’abord chercher un emploi […] également pour s’émanciper de son compagnon. Elle devait absolument éviter de devenir sa secrétaire. […] Aucune de nous, militantes (communistes), n’avait été le secrétaire de son mari6. »
9En Espagne, on a gardé d’elle le souvenir d’une organisatrice, d’une journaliste et d’une propagandiste (elle fut rédactrice du journal El Garibaldino et auteure du livre Garibaldi en Espagne, etc.). On se souvient également de l’assistance psychologique et humaine qu’elle a su apporter en dévouement auprès de nombreux Garibaldiens, désespérés ou démoralisés par des événements personnels ou par les horreurs de la guerre.
10À l’opposé semble être la trajectoire de Tina Modotti, une jeune fille d’origine ouvrière qui travaillait en Italie et en Autriche pour subvenir aux besoins de sa famille avant de devenir une photographe de renommée internationale et une activiste politique engagée dans des tâches difficiles en relation avec le Secours rouge, en Union soviétique et en Espagne. Elle a été associée à la « légende noire » qui a entaché l’image de son compagnon, l’Argentin Vittorio Vidali, le Commandant Carlos du Ve Régiment, accusé à tort d’une série d’assassinats politiques dans plusieurs endroits du monde. Il vaut mieux considérer ce à quoi elle a effectivement participé : l’assistance à la population qui fuyait les combats, l’évacuation de structures situées sur la ligne de front, notamment des homes d’enfants, et ses activités de journaliste et de cadre politique, effectués parfois sous les bombardements en première ligne7.
11Au sein de ce groupe de militantes communistes professionnelles figuraient d’autres femmes. Emilia Belviso dite « Berrettina » avait été expatriée clandestinement vers la France où elle travaillait pour l’équipe éditoriale de l’organe communiste Il Grido del Popolo. Lorsqu’elle arrive en Espagne sur ordre du Parti, son mari est en prison en Italie. Il avait été arrêté pour ses activités antifascistes. Emilia travailla comme speakerine à Radio Barcelone, sous les ordres du Commissariat des Brigades internationales, elle parlait quatre langues. Blessée durant un bombardement, elle dut retourner en France. Emma Bronzo « Rosetta » avait également été exfiltrée d’Italie vers la France en compagnie de son mari Osvaldo Negarville, qui sortait tout juste de quinze mois de prison, et d’un camarade. En France, elle travaillait avec les organisations du Parti tandis qu’Osvaldo partait en URSS. En 1937, Emma arrive en Espagne, où son mari était désormais depuis le mois d’août 1936. Elle travaillait avec le Commissariat des Brigades internationales pour organiser le transport illégal des armes entre la France et l’Espagne. Pendant ce temps, Osvaldo avait quitté l’Espagne et se trouvait alors en prison en Italie. Nombreuses en Espagne, toutes ces militantes communistes italiennes ont lutté pendant la Seconde Guerre mondiale dans les maquis européens, notamment dans la Résistance en France.
12Qu’en est-il des volontaires italiennes anarchistes ? Fosca Corsinovi, expulsée de France, était parvenue en Suisse avec Luce, sa petite fille. En Espagne ensuite, elle s’est engagée comme combattante dans la section italienne de la colonne Ascaso, une formation internationale majoritairement italienne incorporée dans cette grande unité milicienne de la CNT-FAI en Aragon. Elle organisa à Barcelone une école pour les enfants intitulée l’Adunata dei Refrattari, le « Rassemblement des opposants8 ». Tosca Tantini avait quant à elle émigré en France à l’âge de 17 ans, en 1930. En Espagne, elle fut également milicienne dans la section italienne de la Colonne Ascaso et elle a participé aux combats sur la ligne de front. Tosca et Fosca se trouvaient à Barcelone en mai 1937 pendant les affrontements qui ont opposé des militants anarchistes et communistes non staliniens aux forces gouvernementales. Elles habitaient avec les anarchistes Camillo Berneri et Francesco Barbieri, qui furent séquestrés et assassinés par des inconnus, peut-être des agents staliniens pendant les « événements de mai ». Enfin, certaines Italiennes durent laisser leurs enfants pour partir en Espagne. C’est le cas de Lucia Minon partie illégalement en France en 1931, après avoir traversé quatre frontières. Elle rejoint l’Espagne avec son compagnon mais elle dut laisser son fils dans un internat. Virginia Gervasini était une jeune fille de 21 ans en 1936 lorsqu’elle arrive clandestinement, sans papiers, en Espagne peu avant la guerre civile. Elle partage les idées de son compagnon, le communiste non stalinien Nicola Di Bartolomeo dit « Fosco ». En juillet 1936, durant la guerre de rue à Barcelone, Virginia, pistolet au poing, fait partie du groupe qui prit d’assaut l’Hôtel Falcon, qui devient le quartier général du POUM. Plus tard, elle rejoint la colonne Lenín du POUM, future 29e Division. Enfin, elle fut éditrice du journal espagnol d’opposition de gauche El Soviet. Pour échapper aux persécutions orchestrées contre le POUM, elle se cache et fuit vers la France. Elle continue une carrière militante très active dans les organisations antifascistes et communistes dissidentes et, pendant la Seconde Guerre mondiale, au sein de la MOI clandestine. Ce ne sont que quelques exemples.
13Mais, qui étaient les autres, moins connues, et parfois effacées de l’histoire et de la mémoire ? Pour certaines d’entre elles, nous ne savons pas grand-chose. De Di Benzo Gina nous savons seulement qu’elle est tombée en Espagne en luttant dans le groupe international de la colonne Durruti. Certaines anarchistes, communistes dissidentes et trotskistes, ont été victimes de l’appareil judiciaire de la République espagnole. Par exemple, Emilia Napione, femme extraordinaire, anarchiste et ouvrière, qui avait voyagé à travers l’Europe et l’Afrique du Nord avant d’arriver en Espagne. Ou encore Emma Sola, diplômée universitaire. Tandis que peu d’Italiennes avaient pu faire des études, elle était spécialiste de littérature allemande. Exilée du fait de ses activités antifascistes en Allemagne, elle part en URSS. En Espagne, elle fut lieutenant dans l’aviation républicaine et interprète. Emilia et Emma finirent toutes les deux dans les prisons républicaines. Emilia posait trop de questions aux soldats et on se méfiait d’Emma parce que son époux, lituanien, était connu comme trotskiste. Elles furent libérées par la suite et Emilia fut reconnue innocente. Ces faits n’eurent pas seulement pour origine des motifs politiques : ils résultent également de préjugés à l’encontre des femmes. Il s’agissait de préjugés largement ancrés, non seulement parmi la population, mais également partagés par les responsables militaires et politiques espagnols comme étrangers, toutes organisations et sensibilités confondues. Selon ces préjugés, les femmes n’étaient pas aptes pour le combat et la violence et par conséquent ne pouvaient pas intégrer l’armée régulière mise en place à partir de septembre 1936. Mais cela ne saurait obérer le fait que, de toute évidence, l’esprit profondément novateur des partis et des organisations en guerre contre la rébellion franquiste en Espagne et plus largement contre le fascisme international, participait à la mise en place d’un processus d’émancipation féminine, mais ce processus ne fut qu’une étape, certes très importante, d’un voyage de très longue durée, en Italie comme ailleurs.
Notes de bas de page
1 Gabrielli Patrizia, Tempio di virilita. L’antifascismo, il genere, la storia, Milan, Angeli, 2008.
2 Voir par exemple : Addis Saba Marina, Partigiane. Le donne della Resistenza, Milan, Mursia, 2007. Le travail le plus récent est celui de Di Poce Davide, Vassalo Giulia et Fratocchi Elisiana, Il pane e le rose. Scritture femminili della Resistenza, Rome, Bulzoni, 2019.
3 Gabrielli Patrizia, Col freddo nel cuore. Uomini e donne nell’emigrazione antifascista, Rome, Donzelli, 2004.
4 Associazione Italiana Combattenti Volontari Antifascisti di Spagna.
5 Cantaluppi Augusto et Puppini Marco, Non avendo mai preso un fucile tra le mani. Antifasciste italiane alla guerra civile spagnola 1936-1939, Milan, Aicvas, 2014.
6 Noce Teresa, Rivoluzionaria professionale. La storia del P.C.I. nella vita appassionata di una donna, Milan, Bompiani, 1977, p. 257.
7 Barckausen Christiane, Modotti Tina, Verita et leggenda, Milan, Giunti, 2003.
8 Il s’agit d’une référence au célèbre quotidien anarchiste italophone éponyme publié à New York de 1922 à 1971.
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