1Clara M. Avendaño est doctorante à Paris 4-Sorbonne au sein du Centre Roland Mousnier. Ses recherches portent sur la présence des Ibéro-Américains en Europe dans la première moitié du xix^e siècle, avec un intérêt particulier pour intégrer dans sa réflexion l’Amérique espagnole et l’Amérique portugaise.

2Emmanuel Berger, est professeur à l’Universidade Federal da Paraíba (Brésil). Il a également été fellow au Netherlands Institute for Advanced Study en 2017 et à l’Institut d’études avancées de Paris en 2013. Il a notamment publié (avec Antoine Renglet), Popular Policing, Rechtskultur. Zeitschrift für Europäische Rechtsgeschichte, n^o 8, 2019 ; (avec Émilie Delivré, Martin Löhnig), Popular Justice in Times of Transition (2017) ; (avec Clive Emsey), Police and Public Order in France and England (1750-1850), Crime, History & Societies, 20/1 (2016) ; (avec Émilie Delivré), Popular justice in Europe (2014) ; (avec Heinz-Gerhard Haupt), Popular Protest and Violence in 19^th Century Europe, European Review of History, 20/6 (2013) et La justice pénale sous la Révolution. Les enjeux d’un modèle judiciaire libéral (2008).

3Andy Cabot est docteur en civilisation américaine de l’université de Paris (Laboratoire de recherche sur les cultures anglophones – LARCA). Sa thèse s’intitule Esclavage, Empires et Diplomatie (France, États-Unis, Grande-Bretagne) : Abattre ou Consolider l’Esclavage dans le Monde Atlantique après Saint-Domingue (1795-1815) ? et montre comment l’économie de plantation esclavagiste, fer de lance des empires atlantiques du xviii^e siècle, parvint à survivre à la première révolution abolitionniste de la fin xviii^e-début xix^e siècle.

4Ana Beatriz Demarchi Barel, docteure de l’université Paris 3-Sorbonne Nouvelle (Le roman romantique de la deuxième moitié du xix^e siècle et les contes populaires : dialogues avec la France), est professora-pesquisadora (maîtresse de conférénces) à l’université de l’État du Goiás – UEG. Elle a dirigé des ouvrages collectifs (Os Nacionalismos na Literatura do Século XX: Os Indivíduos em Face das Nações, MinvervaCoimbra, 2010 ; Cultura e Poder entre o Império e a República [1822-1930]. Estudos sobre imaginários brasileiros, Alameda, 2018) et ses recherches portent sur la formation de l’identité nationale brésilienne, les relations franco-brésiliennes au xix^e siècle et les récits de voyageurs français.

5Alexandre Dupont est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Strasbourg. Spécialiste de l’internationalisme contre-révolutionnaire au xix^e siècle, il est l’auteur d’Une internationale blanche. Histoire d’une mobilisation royaliste entre France et Espagne dans les années 1870 (Éditions de la Sorbonne, 2020). Ses recherchent portent désormais sur les circulations contre-révolutionnaires transnationales, sur les résistances populaires au libéralisme en milieu rural, ainsi que sur une étude de la frontière au xix^e siècle comme espace politique à part entière.

6Christophe Le Fahler, professeur d’histoire-géographie au lycée Léonce-Vieljeux de La Rochelle est doctorant à l’université de Limoges. Ses travaux portent sur une entreprise de spéculation atlantique et de colonisation française dans l’État de New York entre la fin du xviii^e et le milieu du xix^e siècle.

7Friedemann Pestel est enseignant-chercheur en histoire européenne à l’Albert-Ludwigs-Universität de Fribourg-en-Brisgau. Ses intérêts de recherche et ses publications portent sur l’exil politique à l’âge des révolutions, les Révolutions française et haïtienne, la vie musicale internationale au xix^e et xx^e siècle et les conflits mémoriels en Europe. En 2015 est paru son livre Kosmopoliten wider Willen. Die monarchiens als Revolutionsemigranten (Cosmopolites malgré eux : les monarchies comme émigrés de la Révolution française) chez De Gruyter-Oldenbourg.

8Matias Sanchez Barberan est docteur en histoire et civilisations du CERMA-EHESS. Sa thèse porte sur le mouvement républicain dans le Pacifique-Sud au milieu du xix^e siècle. Centrée sur le Pérou, la Bolivie et le Chili, sa recherche documente les cristallisations locales des enjeux atlantiques de la période (guerre de Sécession, expédition du Mexique et guerre de l’Espagne dans les eaux du Pacifique). Elle donne à voir comment l’émergence de sociétés politiques nouvelles, l’occupation des espaces de la cité et l’agitation de l’opinion publique façonnent un projet politique qui place le Nouveau Monde au cœur de la modernité politique.

9Soazig Villerbu, professeure d’histoire contemporaine à l’université de Limoges et membre du CRIHAM (EA 4270), a publié entre autres La Conquête de l’Ouest. Le récit français de la nation américaine au xix^e siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2007 ; Les missions du Minnesota. Catholicisme et colonisation dans l’Ouest américain, 1830-1860, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014 ou édité, avec Guillaume Teasdale (dir.), Une Amérique française. Dynamiques du corridor créole, 1760-1860, Paris, Les Indes Savantes, 2015. Elle s’intéresse particulièrement aux croisements entre histoire de l’Ouest américain et histoire atlantique des années 1760 aux années 1860.