Table des matières
Liliane Hilaire-Pérez
Préface- Un cadre général : l’histoire des chemins de fer en France
- Un axe majeur dans l’histoire de France au xixe siècle
- Une historiographie importante
- Un objet d’étude : le Conservatoire des arts et métiers et ses collections
- Un champ historiographique ancien
- Le renouvellement d’un champ de recherches
- Un enjeu épistémologique : l’histoire des collections techniques
- La redécouverte des collections scientifiques et techniques
- Une lecture biaisée
- Un corpus de sources
- Une méthodologie originale
- L’étude des collections
- L’étude des enseignements
- Le contexte propre au Conservatoire
- Le contexte technique et ferroviaire
- Le traitement des sources
- S’interroger par les collections et au-delà des collections
Première partie. Les multiples facettes du Conservatoire des arts et métiers, institution au service de l’industrie
- Les typologies
- Les objets en « grandeur réelle »
- Les modèles
- Les tableaux pédagogiques
- Les photographies
- Les thématiques présentées
- Infrastructures et exploitation
- La traction
- Le matériel roulant
- La constitution des collections
- Les commandes
- Le cas particulier des expositions universelles
- Les dons et le développement d’un réseau
- La pertinence des acquisitions
- Les usages des collections
- L’exposition dans les galeries
- L’enseignement technique
- Conclusion
- La création du « haut enseignement »
- L’implication de Charles Dupin
- Le principe général
- L’organisation générale des chaires
- Les cours de mécanique et de géométrie, entre enseignement et expérience
- Deux cours de mécanique
- L’enseignement de Charles Dupin
- Un second cours de mécanique par le général Morin
- Henri Tresca, bras droit de Morin
- Joseph Hirsch
- Les autres enseignements techniques du Conservatoire
- Les cours d’économie industrielle et politique
- La création du cours par Jean-Baptiste Say
- Jérôme Adolphe Blanqui
- Les cours d’économie de la seconde moitié du siècle
- Le positionnement de l’enseignement du Conservatoire des arts et métiers vis-à-vis du secteur ferroviaire
- La formation des ingénieurs des chemins de fer
- Le cas des mécaniciens
- Quelle place pour le Conservatoire des arts et métiers ?
- L’échec d’une chaire des chemins de fer
- Leçons détachées et conférences du dimanche
- Conclusion
Deuxième partie. Le Conservatoire des arts et métiers, les chemins de fer et le développement industriel et économique de la France
- De l’utilité et des usages des chemins de fer selon Jean-Baptiste Say
- Des avantages du chemin de fer
- Une approche optimiste
- Les collections comme illustrations
- Adolphe Blanqui et la preuve par l’exemple
- Une approche comparative
- L’État et les chemins de fer
- Le Conservatoire, relais et promoteur du chemin de fer
- Les premiers éléments d’une collection ferroviaire
- Une attention très précoce
- La place du Conservatoire face à « l’intrusion » du chemin de fer
- Conclusion
- Vers un modèle économique français des chemins de fer
- L’importance du modèle initial anglais
- Une progressive émancipation du modèle anglais
- Chemins de fer et pouvoirs publics
- Une approche globale des chemins de fer
- Une révolution économique
- Une révolution sociale ?
- Coûts, vitesses, tonnages
- Une première vision rétrospective ?
- La question des pièces historiques
- Vers une « muséification » des galeries ?
- Conclusion
Troisième partie. Le Conservatoire des arts et métiers, « diffuseur » des connaissances techniques ferroviaires
- De l’utilité des connaissances relatives à la construction des chemins de fer
- Un important pourvoyeur d’emplois
- Inculquer une « culture » de la construction des lignes
- Le système roue/rail
- Le principe du guidage
- L’adhérence
- Les questions relatives aux rails
- Tracer et construire les lignes, entre mécanique et géométrie
- Des normes rigoureuses
- L’art de tracer les lignes
- Construire les chemins de fer
- Le cas spécial des plans inclinés
- Les chemins de fer « économiques »
- Conclusion
- L’industrie française de la locomotive
- Les premières locomotives en France
- Le démarrage de 1845-1846
- Une filière d’excellence
- La locomotive, une machine à vapeur
- Un objet d’étude (mécanique et thermodynamique)
- La chaudière
- De l’utilité de la connaissance de la locomotive
- Qualité d’exécution et fiabilité
- Le matériel roulant, entre métallurgie, mécanique et carrosserie
- Les principes généraux
- Les éléments constitutifs
- La construction et l’entretien du matériel ferroviaire
- Outils et machines-outils
- L’organisation des ateliers ferroviaires
- Un matériel adapté à l’industrie ferroviaire
- Conclusion
Quatrième partie. Le Conservatoire des arts et métiers sur le « front » de l’innovation dans le domaine ferroviaire
- Les professeurs du Conservatoire, entre science, industrie et libéralisme
- Recherches fondamentales
- Veille technologique : les sociétés savantes
- Veille technologique : les expositions industrielles
- Les relations avec le monde ferroviaire
- Des cercles communs
- Une implication directe limitée
- Une expertise pour les chemins de fer
- Conclusion
- Les progrès de la voie
- La résistance des matériaux
- La question des profils et la fixation des rails
- Les appareils et équipements de la voie
- La construction des ponts et viaducs
- La question de la résistance des matériaux
- Ponts et viaducs des premières grandes lignes françaises
- Ponts et viaducs sous la Troisième République
- Le recours – tardif – aux automatismes
- Compteurs et télégraphes
- Les signaux enclenchés
- Conclusion
- La locomotive à vapeur
- La production de la vapeur
- Un usage optimisé de la vapeur
- La diversification des usages
- Des tractions alternatives
- Les chemins de fer atmosphériques
- Plans inclinés et chemins de fer funiculaires
- Air comprimé et force hydraulique
- Le matériel roulant et sa construction
- La prise en compte de la sécurité
- La question du confort
- Une construction optimisée
- Conclusion