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    Plan détaillé Texte intégral Des nécropoles royales et princièresProfil des gens de la cour du roi inhumés dans les couvents parisiensLa répartition des tombes des gens de courDes sépultures destinées à mettre en évidence le pouvoir et la richesse des défuntsConclusion Notes de bas de page Auteur

    Paris, ville de cour

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    Une demeure de choix pour l’éternité : les sépultures parisiennes des gens de la cour du roi (xiiie-xve siècle)

    Élodie Ozenne

    p. 287-298

    Texte intégral Des nécropoles royales et princièresProfil des gens de la cour du roi inhumés dans les couvents parisiensL’omniprésence des officiers et conseillers royauxLes ecclésiastiques : aumôniers, confesseurs et conseillers du roiLe cas des hommes de lettres et de culture et des serviteurs de l’hôtel du roiLa répartition des tombes des gens de courDes officiers en quête d’un lieu d’inhumation de prestigeUne répartition des tombes ecclésiastiques propre à chaque communauté religieuseDes sépultures destinées à mettre en évidence le pouvoir et la richesse des défuntsL’importance du mausolée familialOmniprésence des « plates-tombes »Type de décors habituellement présents sur les tombes curialesConclusion Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1L’inhumation à l’intérieur des églises est une pratique autorisée et même fréquente à la fin du Moyen Âge, comme l’attestent les nombreuses épitaphes recensées dans les établissements séculiers et réguliers de la capitale. Bien que la plupart des églises parisiennes soient ouvertes à tous, il paraît évident qu’une sélection sur des critères sociaux et financiers s’opère pour l’accès à ces établissements. Ainsi, dans plusieurs couvents de la capitale, les épitaphes des membres de la famille royale côtoient celles des gens de la cour, mais toutes ces sépultures ne se répartissent pas de la même façon au sein des églises.

    2L’Épitaphier du Vieux-Paris, considérable travail d’érudition mené à bien par plusieurs auteurs dont Hélène Verlet, compile les nombreuses épitaphes inscrites entre le haut Moyen Âge et la fin du xviiie siècle dans les édifices religieux et les cimetières parisiens, et qui ont été conservées. Pour collecter et retranscrire les 5925 épitaphes de ce recueil, les auteurs ont parcouru un nombre très important de manuscrits, de sources écrites et monumentales1.

    3Lors de cette étude, nous laisserons de côté les épitaphes de serviteurs du roi fixés à Paris par les institutions centrales de la monarchie pour nous consacrer uniquement à celles des individus qui gravitent dans la sphère intime du souverain. Par exemple, dans le cas des officiers du Parlement, nous ne retiendrons que ceux qui, en plus de leur charge principale, conseillent ou côtoient intimement le roi tandis que pour les ecclésiastiques, nous n’évoquerons que les dignitaires qui assistent ou conseillent spirituellement les membres de la famille royale. Il s’agira donc, en étudiant ces inscriptions, de dresser un portrait des membres de la cour du roi dont les épitaphes ont été recensées, de mettre en évidence l’existence d’une politique funéraire dans les couvents étudiés et enfin de voir dans quelle mesure les sépultures des gens de la cour diffèrent, ou non, de celles des représentants des autres groupes sociaux enterrés dans les églises parisiennes.

    4Pour ce faire, nous étudierons trois couvents parisiens : ce sont ceux qui accueillent le plus de sépultures de familiers du roi à la fin du Moyen Âge2. Les deux premiers, les Cordeliers et les Jacobins, sont des couvents mendiants tandis que le troisième celui des Célestins, rattaché à un ordre de fondation récente, est de tradition bénédictine. Outre le fait que ces trois couvents sont des établissements réguliers et abritent un grand nombre de sépultures d’officiers de la cour, il apparaît qu’ils sont aussi très appréciés des membres de la famille royale qui les choisissent comme lieu d’inhumation privilégié3. Trente-trois membres de la famille royale sont ainsi inhumés à l’intérieur des trois églises conventuelles, ce qui représente plus d’un tiers des épitaphes recensées dans ces établissements.

    Des nécropoles royales et princières

    5Les couvents mendiants des Jacobins et des Cordeliers sont fondés dans la première moitié du xiiie siècle et bénéficient tous deux de la protection de saint Louis, qui leur cède les terrains nécessaires à leur extension et se montre très généreux à leur égard. Les deux couvents, qui sont aussi des centres d’études réputés, deviennent rapidement des établissements prestigieux de la capitale fréquentés par les personnages contemporains les plus éminents4. En raison de leur pastorale et de leur politique funéraire, ces communautés mendiantes sont très appréciées des membres de la famille royale, qui font preuve envers elles de beaucoup de largesse et sont nombreux à choisir leur couvent comme dernière demeure5.

    6C’est la fille de saint Louis, Blanche de France, qui, en 1320, est la première des descendantes directes du roi à être enterrée dans le couvent des Cordeliers6. Certaines reines y reposaient déjà, telle Jeanne de Navarre (morte en 1305). Peu après Marie de Brabant (très généreuse avec la communauté des frères mineurs) et Jeanne de Bourgogne, épouse de Philippe V, se font enterrer dans le chœur de l’église7. Philippe V, quant à lui, demande à ce que son cœur soit placé dans une tombe érigée à proximité du sanctuaire. Ainsi, sur les quarante-et-une inscriptions funéraires issues du couvent des Cordeliers entre le xiiie et le xve siècle, douze concernent des membres de la famille royale et celles-ci sont toutes localisées dans le chœur de l’église conventuelle.

    7Il en va de même pour le couvent des Jacobins qui, à cette même époque, n’accueille pas moins de quinze sépultures princières, dont celles de Louis de France et de Marguerite d’Artois, ainsi que celles de Philippe de Navarre et de plusieurs membres de la famille de Bourbon8. À la différence du couvent des Cordeliers, les sépultures princières de ce couvent ne sont pas uniquement érigées dans le chœur. Elles se répartissent également dans deux chapelles du chevet dont l’une appartient à la famille des Bourbon et dans laquelle sont enterrés Robert, comte de Clermont ainsi que Louis Ier, duc de Bourbon9.

    8En comparaison des deux établissements précédents, le couvent des célestins semble être moins fréquenté par les membres de la famille royale car il ne contient que six sépultures princières10. Néanmoins, ces dernières appartiennent à d’éminents représentants de la famille royale, tel Louis d’Orléans qui, assassiné en 1407 sur l’ordre du duc de Bourgogne Jean sans Peur, est inhumé dans le couvent qu’il affectionnait tant et où reposait déjà son ami et « mentor », Philippe de Mézières11. Conseiller de Charles V et gouverneur du dauphin, ce dernier décida de s’installer dans le couvent des célestins afin d’y finir sa vie. Louis Ier d’Orléans lui rendait visite quotidiennement. Tous deux avaient une vision très particulière de la mort et désiraient être enterrés de la façon la plus humble qui soit dans l’établissement conventuel. Il est fort probable que ses rapports privilégiés avec le couvent parisien, sa profonde dévotion envers l’ordre des Célestins associés à la présence du tombeau de son ami Philippe de Mézières, aient motivé le duc d’Orléans à retenir cet établissement comme lieu d’inhumation plutôt qu’une autre des nécropoles familiales12. En outre, cet exemple montre l’effet d’entraînement qui existe entre les princes et les gens de la cour. En effet, à l’instar du souverain et des autres membres de la famille royale, les officiers et familiers du roi cherchent à établir leurs mausolées familiaux au sein des couvents parisiens comme en témoignent les nombreuses épitaphes recensées dans l’Épitaphier du Vieux-Paris. Mais est-ce que ces derniers reposent, à l’exemple des membres de la famille royale, dans les lieux les plus privilégiés de l’édifice comme le chœur ou bien sont-ils relégués dans des espaces un peu moins prestigieux tels que la nef ? Il est maintenant temps de nous intéresser aux inscriptions funéraires des gens de cour afin de dresser leur portrait et étudier de quelle façon leur choix d’inhumation a marqué le paysage artistique et religieux de la capitale à la fin du Moyen Âge.

    Profil des gens de la cour du roi inhumés dans les couvents parisiens

    L’omniprésence des officiers et conseillers royaux

    9Sur un total de 120 inscriptions funéraires retrouvées dans les trois couvents, un peu plus d’une trentaine d’épitaphes concernent des laïcs qui appartiennent à l’entourage proche du roi.

    10Environ une dizaine d’entre eux est désignée comme « conseillers du roi » et occupe divers postes tels que président au parlement de Paris ou maîtres des comptes du roi. Beaucoup de ces conseillers viennent de province et sont issus d’illustres familles. On peut citer le cas de la famille Longueil, originaire de Normandie, dont l’un des plus anciens membres, Jean II de Longueil, fut conseiller de Charles VI avant d’être nommé président au Parlement en 1418 ; il décéda en 1430 et fut enterré chez les Cordeliers13. Toutefois, ce n’est ni chez les Cordeliers ni chez les Jacobins que nous trouvons le plus d’épitaphes de conseillers mais bien dans le couvent des Célestins. En effet, sur les douze inscriptions de conseillers recensées, sept sont situées dans le couvent bénédictin tandis que les quatre autres se répartissent entre les couvents mendiants. Ces conseillers reposent pour la plupart dans le chœur de l’église, ce qui prouve l’importance de leur fonction et leur place dans la hiérarchie sociale et confirme les propos de Françoise Autrand pour qui à la fin du xive siècle « tous les gens du Parlement sont fondus dans le même groupe social privilégié et jouissent du même renom auquel on donne bientôt le nom de noblesse14 ». En effet, si quelques-uns de ces officiers comme Renaud de la Chapelle, mort en 1396, sont des maîtres des comptes du roi, la plupart appartiennent au parlement de Paris à l’instar de Jean Viste, conseiller de Louis XII puis président du parlement de Paris, qui repose sous une dalle funéraire en cuivre placée dans le chœur, à proximité immédiate de la sacristie15.

    11Le couvent des Célestins n’accueille pas uniquement les sépultures des conseillers du roi, c’est aussi le lieu d’inhumation privilégié de ses notaires et secrétaires. Ainsi, Pierre Cunet, notaire et secrétaire de Charles V et conseiller de Marguerite, comtesse d’Artois et de Bourgogne en 1373, bénéficie d’une sépulture dans l’un des emplacements les plus convoités du couvent des célestins, à gauche du maître-autel16. En outre, la fonction de secrétaire du roi n’est pas seulement réservée aux laïcs ; il arrive que des membres de l’Église remplissent aussi cette charge. Jean de Coeffy, chanoine de Reims mort au début du xve siècle, était ainsi secrétaire de Charles VI17. La présence, dans ce couvent, de tombes appartenant à cette catégorie d’officiers n’est pas surprenante car l’établissement est alors le siège de la confrérie des notaires et secrétaires du roi et attire un grand nombre de fondations de messes ainsi que des demandes de sépulture de la part de ces serviteurs royaux18.

    12Le couvent des Célestins est donc très apprécié des divers types d’officiers du roi qui sont nombreux à y établir leurs mausolées. Cependant, ce ne sont pas les seuls membres de la cour à pouvoir être inhumés dans des établissements réguliers de la capitale. En effet, il est courant de trouver des sépultures qui appartiennent à des chevaliers et des écuyers au service du roi. L’un des exemples les plus intéressants est celui de Mathieu de Trie, décédé en 1390 et enterré dans la salle du chapitre du couvent des Cordeliers19. En 1348, ce chevalier, issu d’une famille où l’on compte un maréchal de France et un comte de Dammartin, est envoyé par Philippe VI auprès de la reine Jeanne de Navarre (morte en 1349) et « prend tellement à cœur la cause de celle-ci, à l’occasion d’un procès au Parlement, contre l’avocat du roi, qu’il est condamné à une amende20 ». En dépit des relations privilégiées qu’il a avec la reine, il choisit de reposer non à ses côtés (le cœur réginal se trouvait chez les Jacobins), mais d’être inhumé dans le couvent des Cordeliers, dans l’habit des frères mineurs21.

    13Dans l’église des Jacobins reposent aussi quelques individus extrêmement proches du roi, dont les noms ont été conservés en raison du rôle qu’ils ont pu jouer dans le gouvernement du royaume. On peut citer l’exemple de Pierre de Rostrenan, originaire d’une illustre famille de Bretagne et chambellan de Charles VII, qui fit construire à proximité de la chapelle du Rosaire (où étaient enterrés le cœur de Charles Ier d’Anjou en 1285 et le corps de Charles II, comte d’Alençon en 1346) un tombeau destiné à abriter sa dépouille ainsi que celle de sa femme22.

    Les ecclésiastiques : aumôniers, confesseurs et conseillers du roi

    14Les ecclésiastiques ne sont pas en reste et souhaitent tout autant que les laïcs bénéficier d’une sépulture dans ces couvents, par dévotion pour tel ou tel ordre religieux, ou par souci de prestige afin de reposer auprès des princes qu’ils avaient servis au cours de leurs carrières.

    15C’est particulièrement le cas chez les Cordeliers où plusieurs confesseurs et aumôniers de la cour élisent sépulture23. Nicolas de Lyre, de l’ordre des frères mineurs, est ainsi très estimé par le comte d’Évreux Philippe qui « n’entreprend rien sans le consulter » ainsi que par l’épouse de Philippe V Le Long, Jeanne de Bourgogne, qui le désigne comme son exécuteur testamentaire et lui demande de participer à la fondation du collège de Bourgogne24. Nicolas de Lyre choisit de ne pas retourner dans son couvent franciscain d’origine, celui de Verneuil, et de reposer dans l’église des Cordeliers de Paris dans lequel est inhumée la princesse qu’il a servie et côtoyée durant sa carrière25. Toutefois, leurs tombeaux ne sont pas voisins, celui de Jeanne de Bourgogne est érigé dans le chœur de l’église conventuelle tandis que celui de Nicolas se situe dans la salle du chapitre, espace habituellement réservé aux inhumations des frères. Enguerrand Signard, quant à lui, fait partie de l’ordre dominicain et est choisi par le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, pour être son confesseur. Quelques années plus tard, il est nommé évêque de Salabre par le pape Paul II, puis évêque d’Auxerre jusqu’en 1478. Bien que natif de Caen et professeur au couvent de cette ville, il préfère être enterré dans le couvent dominicain de la capitale26. Les dignitaires ecclésiastiques, à l’instar des laïcs qui délaissent leurs nécropoles familiales situées à l’extérieur de Paris, choisissent donc sciemment de ne pas rejoindre leur couvent d’origine et préfèrent s’assurer d’une tombe dans les établissements les plus prestigieux de la capitale connus pour être fréquentés par des individus de renom ou appartenant à la royauté.

    Le cas des hommes de lettres et de culture et des serviteurs de l’hôtel du roi

    16Les épitaphes d’hommes de lettres et de culture qui gravitent dans la sphère de la cour sont peu nombreuses dans ces couvents. L’existence au sein de l’église des Jacobins de la sépulture de Jean de Meung s’avère exceptionnelle ; d’autant plus que dans Le Roman de la Rose qu’il achève à la suite de Guillaume de Lorris, l’écrivain ne se montre pas tendre à l’endroit des ordres mendiants et, en particulier, des dominicains27. Le choix de ce couvent pour y établir sa sépulture serait-il une ultime provocation28 ? Un signe de piété tardif ?

    17Il est aussi important de constater l’absence dans ces trois couvents de sépultures appartenant aux serviteurs ou membres de l’Hôtel du roi. Il semble que l’inhumation ne soit pas totalement interdite aux officiers de moindre rang comme l’atteste la présence de la tombe du valet du roi Richard l’Espicier, mort en 1288, dans la nef de l’église des Jacobins, mais elle reste cependant rare et concerne plutôt des familiers du roi29. Les quelques épitaphes des valets de chambre que nous avons pu recenser dans l’Épitaphier se situent plutôt dans les églises paroissiales telles que les Saints-Innocents et Saint-Paul. Les autres catégories sociales ne sont pas ou très peu représentées dans ces couvents. Les sépultures appartenant à des bourgeois de Paris s’avèrent rares et appartiennent dans la plupart des cas à des personnages qui ont joué un rôle important dans l’histoire des établissements religieux. On peut citer le cas de Garnier Marcel, bourgeois de Paris, à l’origine de la fondation du couvent des Célestins, au sein duquel il est inhumé à sa mort survenue en 1352 (sa tombe se situe dans la nef de l’église)30.

    18Les gens de la cour du roi sont nombreux à vouloir être enterrés auprès de leurs princes et reines dans les couvents parisiens et sont prêts, dans certains cas, à abandonner leurs nécropoles familiales afin de créer ou de recréer des mausolées encore plus prestigieux dans la capitale. Il serait donc, à présent, intéressant de déterminer si leurs sépultures sont érigées à proximité de celles des membres de la famille royale, ou bien si au contraire, il existe à l’intérieur de nos trois couvents une politique funéraire qui vise à les séparer et à les isoler dans un lieu bien défini de l’édifice.

    La répartition des tombes des gens de cour

    Des officiers en quête d’un lieu d’inhumation de prestige

    19Chez les Célestins, les gens de cour reposent en majorité dans le chœur de l’église et côtoient les prestigieuses sépultures de la reine Jeanne de Bourbon (ses entrailles y sont enterrées) et de la duchesse de Bedford, Anne de Bourgogne. Beaucoup veulent être inhumés à proximité des éléments sacrés comme l’autel, le lutrin ou la chaire des religieux.

    20La situation est différente chez les Cordeliers : ce n’est pas le chœur qui est recherché par les gens de la cour du roi comme espace d’inhumation privilégié – ou qui leur est concédé –, mais les chapelles du chevet. Dans les trois chapelles du chevet fondées au xve siècle, nous comptons ainsi plus d’une vingtaine de sépultures curiales. Ces tombes appartiennent à des magistrats siégeant à la « cour du Parlement » et conseillers du roi. Une répartition des tombes selon le statut social ou la fonction des défunts est donc mise en place par les frères du couvent, le chœur étant entièrement réservé aux membres de la famille royale tandis que les chapelles sont attribuées aux généreux donateurs, souvent familiers du souverain. Les espaces tels la nef, le cloître et la salle du chapitre sont laissés à la disposition des membres du clergé et des nobles qui ont pu bénéficier d’une autorisation d’inhumation.

    21Chez les Jacobins, la répartition des tombes semble peu différente de celle des Cordeliers : le chœur est toujours le lieu d’inhumation privilégié des membres de la famille royale ; mais ces derniers doivent partager cet espace avec quelques grands dignitaires ecclésiastiques. C’est dans la nef que nous retrouvons la quinzaine de sépultures appartenant aux quelques officiers de la cour du roi recensés, mais aussi à des clercs séculiers qui font partie de l’entourage de la famille royale31.

    22À la suite de l’analyse de ces épitaphes, on peut donc conclure que le couvent des Jacobins semble avant tout destiné à abriter les sépultures des membres de la famille royale tandis que les couvents des Cordeliers et des Célestins apparaissent comme beaucoup plus ouverts au monde extérieur et accueillent plus aisément les familiers du roi qui désirent se faire enterrer auprès des grands noms de la royauté.

    Une répartition des tombes ecclésiastiques propre à chaque communauté religieuse

    23De plus, si l’on se penche sur la répartition des sépultures laïques et ecclésiastiques dans ces trois couvents, on peut constater que les membres de l’Église sont en très grande infériorité numérique et qu’ils se répartissent de façon quasi-égale entre les trois établissements. En outre, il existe une répartition des tombes ecclésiastiques qui est propre à chaque communauté religieuse : chez les Célestins, les tombes des membres de l’Église se situent toutes dans le chœur, chez les Cordeliers, elles se répartissent dans les chapelles et la salle du chapitre tandis que chez les Jacobins, elles sont presque toutes « reléguées » dans la nef. La très grande majorité des clercs inhumés dans ces établissements réguliers occupent des fonctions importantes au sein de l’Église et entretiennent des relations privilégiées avec le roi ou les princes de la cour à l’instar de Philippe de Moulins qui est conseiller et secrétaire d’État sous les rois Jean II, Charles V et Charles VI32.

    24Avant de terminer cette étude, il convient de nous attarder quelques instants sur la forme et sur le décor des sépultures des gens de la cour pour voir de quelle manière ces individus entendent fixer leur mémoire et si leurs tombeaux possèdent des caractéristiques qui leur sont propres ou se rapprochent, au contraire, de ceux qui ont été commandés par les membres de la famille royale.

    Des sépultures destinées à mettre en évidence le pouvoir et la richesse des défunts

    L’importance du mausolée familial

    25Comme nous l’avons noté précédemment, le lieu d’inhumation des officiers de la cour du roi ne se situe pas dans le chœur de l’église mais dans les chapelles des chevets ou les collatéraux des couvents parisiens. Est-ce un choix qui leur est propre ou celui de l’ordre qui les accueille qui le leur impose ? Cela est difficile à dire. En revanche, il est sûr que c’est l’érection de ces chapelles funéraires qui leur permet de se différencier des autres groupes sociaux inhumés dans l’église, d’inscrire de façon pérenne leur lignée dans la pierre et de manifester la distinction de leur famille par l’édification de tombeaux qui, plus ou moins monumentaux, témoignent de leur richesse et de leur pouvoir. C’est le cas pour la famille Blanchet qui décide, à l’extrême fin du xive siècle, d’établir ses tombeaux familiaux dans la chapelle Saint-Joseph du couvent des Cordeliers33. Dans cette chapelle reposent deux frères, Jean Blanchet qui est nommé secrétaire du roi avant de décéder en 1385 et le conseiller de Charles VI, Pierre Blanchet, qui meurt en ambassade à Londres en 140134.

    Omniprésence des « plates-tombes »

    26Il est plus fréquent de voir les gens de la cour enterrés sous des dalles funéraires que sous des tombeaux monumentaux, plutôt réservés aux membres de la famille royale ou bien à quelques grands personnages de la société qui ont les moyens financiers de faire ériger ces monuments coûteux.

    27Dans notre corpus, seuls deux individus ont fait construire ce type de tombeau de grande envergure. Le premier est aumônier du roi tandis que le second est chancelier de France. Le tombeau de ce dernier, nommé Guillaume de Rochefort, se distingue très nettement du reste des sépultures du couvent des Célestins35. Il ne représente pas le défunt gisant ou mort comme cela se fait traditionnellement, mais figure une grande croix accompagnée des instruments de la Passion ainsi qu’une femme éplorée qui embrasse les pieds du Christ et tient dans ses bras un enfant emmailloté. Cependant ce type de décor est extrêmement rare et, à notre connaissance, il n’en existe aucun autre dans les trois couvents que nous avons étudiés. Si l’on suit les informations données par l’Épitaphier, il apparaît que les gens de la cour sont habituellement enterrés sous des dalles funéraires, moins onéreuses que les tombes levées, mais qui peuvent tout de même recevoir une épitaphe de qualité.

    Type de décors habituellement présents sur les tombes curiales

    28Souvent réalisées en cuivre, matériau plus « noble », ces plates-tombes sont ornées d’un décor montrant le défunt en habit de fonction, sous une architecture, les mains jointes ou croisées sur la poitrine, les pieds posés sur des animaux ou sur des coussins. Ainsi les chevaliers sont-ils figurés en armure, comme par exemple Gautier de Torigni, qui officie au service du duc de Normandie, le futur Jean II, tandis que les gens d’Église sont revêtus de leurs ornements ecclésiastiques et portent les insignes de leurs charges36. Les officiers ou serviteurs du roi sont aussi parés de leurs plus beaux habits de fonction comme en témoigne la pierre tombale dans le couvent des Célestins du conseiller de Louis XII et président du Parlement, Jean Viste37. Sur cette dernière, le défunt est représenté sous une arcade festonnée. Il est vêtu d’une robe recouverte d’une simarre et son chaperon est posé sur son épaule gauche. Une aumônière vient compléter sa tenue. Les défunts sont représentés seuls ou en couple, quelquefois avec l’attitude ou les gestes d’une personne vivante ou dans d’autres cas, avec l’apparence du sommeil et de la mort38.

    29À première vue, ces tombes semblent assez simples et modestes ; mais elles n’en sont pas moins riches de détails et révèlent souvent une grande dextérité dans l’exécution des figures. À partir de la fin du xive siècle, les visages des défunts sont moins stéréotypés et peuvent dans quelques cas s’apparenter à de véritables portraits. Néanmoins, il convient de se rappeler que ces dalles funéraires richement ornementées sont destinées avant tout à une élite, celle des gens de la cour. En effet, dans les églises paroissiales ou collégiales, il est beaucoup moins fréquent de retrouver ce type de monument funéraire mettant en scène le défunt, les tombes se résumant souvent à quelques croix disséminées dans le cimetière ou à des dalles de piètre qualité.

    Conclusion

    30Par leur prestige et les tombeaux royaux qu’elles abritent, les églises mendiantes parisiennes constituent, pour une partie de ces serviteurs, l’endroit idéal pour établir leurs mausolées familiaux. Entre le xiiie et le xve siècle, un phénomène d’entraînement se crée donc dans ces établissements. Les sépultures princières attirent les gens de la Cour qui, eux-mêmes, attirent d’autres princes ou princesses.

    31Même si ces gens de la cour bénéficient d’une sépulture de choix, très souvent placée dans les chapelles de l’église, ils ne sauraient cependant rivaliser avec les membres de la famille royale. Pour autant, leurs tombeaux se distinguent de ceux des autres catégories de la population du fait de leur localisation au sein de l’église, qui reste très privilégiée, de la richesse de leurs décors et de la qualité de leur exécution.

    32La présence de ces sépultures dans ces couvents est le signe que ces familiers du roi se stabilisent et se fixent de façon définitive à Paris, ce qui montre que la ville devient une véritable ville de cour (sauf pendant la période où le roi et sa cour résident à Bourges, puis dans le Val-de-Loire). En installant leurs chapelles à l’intérieur des églises parisiennes et en érigeant de riches monuments funéraires, les gens de cour marquent ainsi de leur empreinte indélébile le paysage artistique et religieux de la capitale.

    33Afin de compléter cette analyse sur l’inhumation des gens de la cour, il serait nécessaire de nous intéresser aux sépultures des officiers de moindre rang, car bien que ces derniers ne soient pas représentés dans les couvents que nous venons d’étudier, ils ne sont pas pour autant absents des autres établissements religieux de la capitale. En témoigne l’exemple des églises paroissiales de Saint-Paul et des Saints-Innocents dans lesquelles reposent plusieurs valets du roi mais aussi des maîtres des Comptes ou des maîtres de l’Hôtel du roi. Le couvent des Chartreux constitue lui aussi un établissement apprécié de ces serviteurs, comme le montrent les épitaphes : au moins quatre maîtres d’hôtel, plusieurs clercs et notaires du roi mais aussi un confesseur et cinq à six conseillers du souverain furent inhumés dans cet établissement.

    Notes de bas de page

    1  Ces données, fondées uniquement sur les épitaphes recensées par les auteurs de l’Épitaphier du Vieux-Paris, doivent être considérées avec précaution car il apparaît que certaines erreurs ou oublis ont été commis lors des relevés des inscriptions. Par exemple, dans le cas du couvent des Cordeliers, Laure Beaumont-Maillet a retrouvé quatre épitaphes supplémentaires à celles recensées par Emile Raunié. En outre, un grand nombre des établissements religieux parisiens ont été victimes, à l’époque moderne, des outrages du temps, d’un mauvais entretien, ou de destructions qui ont rendu difficiles l’identification et le relevé des inscriptions funéraires.

    2  Nous concentrerons uniquement notre attention sur la période comprise entre le xiiie et le xve siècle car c’est à cette époque que Paris s’affirme véritablement comme capitale et où se stabilisent de nombreux « gens » du roi.

    3  Pour plus d’informations sur les relations privilégiées entre couvents parisiens et membres de la famille royale voir Gaude-Ferragu M., D’or et de cendres, la mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2005.

    4  À propos de l’histoire et de l’architecture du couvent des Cordeliers, cf. l’ouvrage de Beaumont-Maillet L., Le grand couvent des Cordeliers : étude historique et archéologique, du xiiie siècle à nos jours, Paris, Champion, 1975.

    5  Sur les sépultures multiples des membres de la famille royale voir Bande A., Les Capétiens et les sépultures multiples, xiiie et xve siècle, Paris, Tallandier, 2009.

    6  Épitaphe n° 1165 de Blanche de France, fille de saint Louis, inhumée dans l’église du couvent des Cordeliers, Raunié E., Épitaphier du Vieux-Paris, t. III, Paris, Impr. nationale, 1901, p. 294 ; Beaumont-Maillet L., op. cit., p. 279.

    7  Voir l’ouvrage de Laure Beaumont-Maillet pour obtenir plus d’informations sur les sépultures des reines et des membres de la famille royale, Beaumont-Maillet L., op. cit., p. 276-283.

    8  Pour plus d’informations historiques sur le couvent des Jacobins se référer à l’ouvrage de Bernard E., Les Dominicains dans l’Université de Paris ou le grand couvent de la rue Saint-Jacques, Paris, Soye et fils, 1883 ; Millin L.-A., Antiquités nationales ou recueil de monuments…, t. IV, chap. xxxix, Paris, Drouhin, 1792.

    9  Épitaphes n° 3197, 3201 et 3202, Verlet H., Épitaphier du Vieux-Paris, Paris, Association Paris-Musées, 1995, t. VII, p. 75-78. Cf. la thèse de Marc-Édouard Gautier sur les sépultures des comtes et ducs de Bourbon, Gautier M.-É., « Les ducs de Bourbon face à la mort : Les élections de sépulture (fin xiiie-début xvie siècle) », Positions des thèses de l’École nationale des chartes, thèse soutenue en 2002.

    10  À propos du fonctionnement et des donations faites au couvent des Célestins voir Roussel S., En pur et vray don : donateurs et donations pieuses aux Célestins de Paris à la fin du Moyen Âge, thèse pour le diplôme d’archiviste-paléographe de l’École nationale des chartes, Paris, 2008 ; sur les tombes de l’église conventuelle voir les descriptions du père Beurrier L., Histoire du monastère et couvent des Célestins de Paris, contenant ses antiquités et privilèges, ensemble les tombeaus et épigraphes des rois, des Ducs d’Orléans…, Paris, Chevalier, 1634.

    11  Épitaphe n° 867 de Louis Ier d’Orléans, inhumé au milieu de la chapelle d’Orléans sous un tombeau monumental, Raunié E., Épitaphier du Vieux-Paris, t. II, Paris, Impr. nationale, 1893, p. 376 ; Erlande-Brandenburg A., « Louis d’Orléans et la chapelle des Célestins », Dossiers d’Archéologie, n° 311, mars 2006, p. 88-91 ; et Gaude-Ferragu M., « Le corps du prince. Le testament de Louis d’Orléans (1403), miroir de sa spiritualité », Il cadavere. The corpse. Micrologus, Natura, Scienze e Società Medievali, n° 7, 1999, p. 319-344.

    12  Comme l’indique Murielle Gaude-Ferragu, outre sa dévotion envers l’ordre des Célestins, ce sont probablement des raisons politiques qui ont aussi poussé Louis Ier d’Orléans à choisir ce couvent comme lieu d’inhumation. Car cet établissement constitue au début du xive siècle un « nouveau sanctuaire de la monarchie, situé en plein de cœur de l’hôtel royal » où plusieurs membres de la famille royale sont déjà enterrés, Gaude-Ferragu M., op cit., p. 323.

    13  Épitaphe n° 1205 de la famille Longueil, Raunié E., op. cit., t. III, p. 321 ; Blanchard F., Les présidens au mortier du Parlement de Paris, Paris, Cardin Besongne, 1647, p. 462 ; et Autrand F., Naissance d’un grand corps de l’État. Les gens du Parlement de Paris, 1345-1454, Paris, Publications de la Sorbonne, 1981, p. 42, 66, 88.

    14  Ibid., p. 265.

    15  Épitaphe n° 837 de Renaud de la Chapelle, Raunié E., op. cit., t. II, p. 347 et (père) Beurrier L., op. cit., p. 410.

    16  Épitaphe n° 821 de Pierre Cunet, Raunié E., op. cit., t. II, p. 335 et (père) Beurrier L., op. cit., p. 410.

    17  Épitaphe n° 835 de Jean de Coeffy, Raunié E., op. cit., t. II, p. 345 ; Courtemanche D., Œuvrer pour la postérité : les testaments parisiens des gens du roi au début du xve siècle, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 84-85, 116 et 208.

    18  Ibid., p. 9, p. 129.

    19  Épitaphe n° 1311 de Mathieu de Trie, Raunié E., op. cit., t. III, p. 395.

    20  Cazelles R., Société, politique, noblesse et couronne sous Jean le Bon et Charles V, Genève/Paris, Librairie Droz, 1982, p. 122.

    21  Ibid., p. 122.

    22  Épitaphe n° 3209 de Pierre de Rostrenan, Verlet H., op. cit., p. 83 ; Millin L.-A., op. cit., t. IV, chap. 39, p. 51.

    23  Sur les confesseurs du roi et des reines voir l’ouvrage de de la Selle X., Le service des âmes à la cour du roi : confesseurs et aumôniers des rois de France, du xiiie au xve siècle, Paris, École nationale des chartes, 1995.

    24  Épitaphe n° 1309 de Nicolas de Lire, Raunié E., op. cit., t. III, p. 394.

    25  Barral P., Dictionnaire historique, littéraire et critique, contenant une idée abrégée de la vie et des œuvres des hommes illustres en tout genre, Avignon, 1759, p. 654-655 ; De Gaulle J., Nouvelle histoire de Paris et ses environs, Paris, P. M. Pourrat Frères, 1839, p. 603 ; Labrosse H., « Biographie de Nicolas de Lyre », Études franciscaines, n° 17, 1907, p. 593-608.

    26  Épitaphe n° 3185 d’Enguerrand Signart, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 68 ; Millin L.-A., op. cit., t. IV, chap. 39, p. 23 et (abbé) Lebeuf J., Mémoires concernant l’histoire civile et ecclésiastique d’Auxerre et de son ancien diocèse, vol. 2, Auxerre, Perriquet, 1851, p. 86-90.

    27  Épitaphe n° 3246 de Jean de Meung, Verlet H., op. cit., p. 104 ; et Millin L.-A, op. cit., t. IV, chap. 39, p. 56.

    28  Quicherat J., « Jean de Meung et sa maison à Paris », Bibliothèque nationale de l’École des Chartes, n° 41, 1880, p. 46-52 ; et Le Roux de Lincy A., « Littérature au Moyen Âge-Le Roman de la Rose », Revue de Paris, t. III, mars 1837, p. 32-50.

    29  Épitaphe n° 3172 de Richard l’Espicier, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 58.

    30  Épitaphe n° 850 de Garnier Marcel, Raunié E., op. cit., t. II, p. 350 ; Gaude-Ferragu M., op. cit., p. 58.

    31  Épitaphe n° 3184 de Jérôme de Cambray, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 67.

    32  Épitaphe n° 810 de Philippe de Moulins, Raunié E., op. cit., t. II, p. 323 ; Autrand F., op. cit., p. 95 ; Roussel S., op. cit., p. 205.

    33  Épitaphe n° 1198 de Jean Blanchet et n° 1199 de Pierre Blanchet, Raunié E., op. cit., t. III, p. 315-316.

    34  Sur le décès de Pierre Blanchet et les conditions de rapatriement de sa dépouille voir Le Laboureur J., Histoire de Charles VI, Paris, Louis Billaine, 1746, p. 426 et (abbé) Lebeuf J., Histoire du diocèse de Paris, Paris, A. Durand, 1867, p. 320.

    35  Épitaphe n° 843 de Guillaume de Rochefort, enterré dans la nef du couvent des Célestins, Raunié E., op. cit., t. III, p. 351. Le tombeau monumental est décrit de façon détaillée par Millin L.-A., Antiquités nationales ou recueil de monuments…, t. I, chap. 3, Paris, M. Drouhin, 1790, p. 28-29.

    36  Épitaphe n° 3177 de Gautier Torigni. Le confesseur du duc de Bourgogne, Enguerrand Signard était représenté sur sa tombe en « évêque en habits pontificaux » selon Louis-Aubin Millin, épitaphe n° 3185, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 68 ; et Millin L.-A., op. cit., t. IV, chap. 39, p. 23-24.

    37  Épitaphe n° 823 de Jean Viste, Raunié E., op. cit., t. II, p. 336 ; Millin L.-A., op. cit., t. I, chap. 3, p. 140 ; Autrand F., op. cit., p. 70.

    38  Épitaphe n° 813 de Jean Budé et de Catherine Picard, Raunié E., op. cit., t. II, p. 326 ; Millin L.-A., op. cit., t. I, chap. 135. Sur cette tombe-plate de cuivre, le défunt porte une simarre, sans robe par-dessous, son chaperon est posé sur son épaule droite et une aumônière est glissée sous son bras droit. Son épouse porte une robe surmontée d’un manteau doublé d’hermine. Sa tête est coiffée d’un voile tandis qu’une pièce d’étoffe appelé « gorgias » recouvre son cou ainsi que sa gorge.

    Auteur

    Élodie Ozenne

    Docteur en histoire et archéologie des mondes médiévaux depuis 2015. Sa thèse de doctorat, portant sur Les sépultures dans les établissements religieux à Paris du xiiie au xve siècle d’après l’Épitaphier du Vieux-Paris, avait pour but d’étudier l’évolution des sépultures, des lieux d’inhumation et des populations inhumées à Paris durant cette période. Élodie Ozenne occupe actuellement la fonction de chargée de la gestion des données de la Recherche et d’aide au pilotage au sein de la Direction de la recherche et des études doctorales (DRED) de l’université Paris Nanterre.

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    1  Ces données, fondées uniquement sur les épitaphes recensées par les auteurs de l’Épitaphier du Vieux-Paris, doivent être considérées avec précaution car il apparaît que certaines erreurs ou oublis ont été commis lors des relevés des inscriptions. Par exemple, dans le cas du couvent des Cordeliers, Laure Beaumont-Maillet a retrouvé quatre épitaphes supplémentaires à celles recensées par Emile Raunié. En outre, un grand nombre des établissements religieux parisiens ont été victimes, à l’époque moderne, des outrages du temps, d’un mauvais entretien, ou de destructions qui ont rendu difficiles l’identification et le relevé des inscriptions funéraires.

    2  Nous concentrerons uniquement notre attention sur la période comprise entre le xiiie et le xve siècle car c’est à cette époque que Paris s’affirme véritablement comme capitale et où se stabilisent de nombreux « gens » du roi.

    3  Pour plus d’informations sur les relations privilégiées entre couvents parisiens et membres de la famille royale voir Gaude-Ferragu M., D’or et de cendres, la mort et les funérailles des princes dans le royaume de France au bas Moyen Âge, Villeneuve-d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2005.

    4  À propos de l’histoire et de l’architecture du couvent des Cordeliers, cf. l’ouvrage de Beaumont-Maillet L., Le grand couvent des Cordeliers : étude historique et archéologique, du xiiie siècle à nos jours, Paris, Champion, 1975.

    5  Sur les sépultures multiples des membres de la famille royale voir Bande A., Les Capétiens et les sépultures multiples, xiiie et xve siècle, Paris, Tallandier, 2009.

    6  Épitaphe n° 1165 de Blanche de France, fille de saint Louis, inhumée dans l’église du couvent des Cordeliers, Raunié E., Épitaphier du Vieux-Paris, t. III, Paris, Impr. nationale, 1901, p. 294 ; Beaumont-Maillet L., op. cit., p. 279.

    7  Voir l’ouvrage de Laure Beaumont-Maillet pour obtenir plus d’informations sur les sépultures des reines et des membres de la famille royale, Beaumont-Maillet L., op. cit., p. 276-283.

    8  Pour plus d’informations historiques sur le couvent des Jacobins se référer à l’ouvrage de Bernard E., Les Dominicains dans l’Université de Paris ou le grand couvent de la rue Saint-Jacques, Paris, Soye et fils, 1883 ; Millin L.-A., Antiquités nationales ou recueil de monuments…, t. IV, chap. xxxix, Paris, Drouhin, 1792.

    9  Épitaphes n° 3197, 3201 et 3202, Verlet H., Épitaphier du Vieux-Paris, Paris, Association Paris-Musées, 1995, t. VII, p. 75-78. Cf. la thèse de Marc-Édouard Gautier sur les sépultures des comtes et ducs de Bourbon, Gautier M.-É., « Les ducs de Bourbon face à la mort : Les élections de sépulture (fin xiiie-début xvie siècle) », Positions des thèses de l’École nationale des chartes, thèse soutenue en 2002.

    10  À propos du fonctionnement et des donations faites au couvent des Célestins voir Roussel S., En pur et vray don : donateurs et donations pieuses aux Célestins de Paris à la fin du Moyen Âge, thèse pour le diplôme d’archiviste-paléographe de l’École nationale des chartes, Paris, 2008 ; sur les tombes de l’église conventuelle voir les descriptions du père Beurrier L., Histoire du monastère et couvent des Célestins de Paris, contenant ses antiquités et privilèges, ensemble les tombeaus et épigraphes des rois, des Ducs d’Orléans…, Paris, Chevalier, 1634.

    11  Épitaphe n° 867 de Louis Ier d’Orléans, inhumé au milieu de la chapelle d’Orléans sous un tombeau monumental, Raunié E., Épitaphier du Vieux-Paris, t. II, Paris, Impr. nationale, 1893, p. 376 ; Erlande-Brandenburg A., « Louis d’Orléans et la chapelle des Célestins », Dossiers d’Archéologie, n° 311, mars 2006, p. 88-91 ; et Gaude-Ferragu M., « Le corps du prince. Le testament de Louis d’Orléans (1403), miroir de sa spiritualité », Il cadavere. The corpse. Micrologus, Natura, Scienze e Società Medievali, n° 7, 1999, p. 319-344.

    12  Comme l’indique Murielle Gaude-Ferragu, outre sa dévotion envers l’ordre des Célestins, ce sont probablement des raisons politiques qui ont aussi poussé Louis Ier d’Orléans à choisir ce couvent comme lieu d’inhumation. Car cet établissement constitue au début du xive siècle un « nouveau sanctuaire de la monarchie, situé en plein de cœur de l’hôtel royal » où plusieurs membres de la famille royale sont déjà enterrés, Gaude-Ferragu M., op cit., p. 323.

    13  Épitaphe n° 1205 de la famille Longueil, Raunié E., op. cit., t. III, p. 321 ; Blanchard F., Les présidens au mortier du Parlement de Paris, Paris, Cardin Besongne, 1647, p. 462 ; et Autrand F., Naissance d’un grand corps de l’État. Les gens du Parlement de Paris, 1345-1454, Paris, Publications de la Sorbonne, 1981, p. 42, 66, 88.

    14  Ibid., p. 265.

    15  Épitaphe n° 837 de Renaud de la Chapelle, Raunié E., op. cit., t. II, p. 347 et (père) Beurrier L., op. cit., p. 410.

    16  Épitaphe n° 821 de Pierre Cunet, Raunié E., op. cit., t. II, p. 335 et (père) Beurrier L., op. cit., p. 410.

    17  Épitaphe n° 835 de Jean de Coeffy, Raunié E., op. cit., t. II, p. 345 ; Courtemanche D., Œuvrer pour la postérité : les testaments parisiens des gens du roi au début du xve siècle, Paris, L’Harmattan, 1997, p. 84-85, 116 et 208.

    18  Ibid., p. 9, p. 129.

    19  Épitaphe n° 1311 de Mathieu de Trie, Raunié E., op. cit., t. III, p. 395.

    20  Cazelles R., Société, politique, noblesse et couronne sous Jean le Bon et Charles V, Genève/Paris, Librairie Droz, 1982, p. 122.

    21  Ibid., p. 122.

    22  Épitaphe n° 3209 de Pierre de Rostrenan, Verlet H., op. cit., p. 83 ; Millin L.-A., op. cit., t. IV, chap. 39, p. 51.

    23  Sur les confesseurs du roi et des reines voir l’ouvrage de de la Selle X., Le service des âmes à la cour du roi : confesseurs et aumôniers des rois de France, du xiiie au xve siècle, Paris, École nationale des chartes, 1995.

    24  Épitaphe n° 1309 de Nicolas de Lire, Raunié E., op. cit., t. III, p. 394.

    25  Barral P., Dictionnaire historique, littéraire et critique, contenant une idée abrégée de la vie et des œuvres des hommes illustres en tout genre, Avignon, 1759, p. 654-655 ; De Gaulle J., Nouvelle histoire de Paris et ses environs, Paris, P. M. Pourrat Frères, 1839, p. 603 ; Labrosse H., « Biographie de Nicolas de Lyre », Études franciscaines, n° 17, 1907, p. 593-608.

    26  Épitaphe n° 3185 d’Enguerrand Signart, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 68 ; Millin L.-A., op. cit., t. IV, chap. 39, p. 23 et (abbé) Lebeuf J., Mémoires concernant l’histoire civile et ecclésiastique d’Auxerre et de son ancien diocèse, vol. 2, Auxerre, Perriquet, 1851, p. 86-90.

    27  Épitaphe n° 3246 de Jean de Meung, Verlet H., op. cit., p. 104 ; et Millin L.-A, op. cit., t. IV, chap. 39, p. 56.

    28  Quicherat J., « Jean de Meung et sa maison à Paris », Bibliothèque nationale de l’École des Chartes, n° 41, 1880, p. 46-52 ; et Le Roux de Lincy A., « Littérature au Moyen Âge-Le Roman de la Rose », Revue de Paris, t. III, mars 1837, p. 32-50.

    29  Épitaphe n° 3172 de Richard l’Espicier, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 58.

    30  Épitaphe n° 850 de Garnier Marcel, Raunié E., op. cit., t. II, p. 350 ; Gaude-Ferragu M., op. cit., p. 58.

    31  Épitaphe n° 3184 de Jérôme de Cambray, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 67.

    32  Épitaphe n° 810 de Philippe de Moulins, Raunié E., op. cit., t. II, p. 323 ; Autrand F., op. cit., p. 95 ; Roussel S., op. cit., p. 205.

    33  Épitaphe n° 1198 de Jean Blanchet et n° 1199 de Pierre Blanchet, Raunié E., op. cit., t. III, p. 315-316.

    34  Sur le décès de Pierre Blanchet et les conditions de rapatriement de sa dépouille voir Le Laboureur J., Histoire de Charles VI, Paris, Louis Billaine, 1746, p. 426 et (abbé) Lebeuf J., Histoire du diocèse de Paris, Paris, A. Durand, 1867, p. 320.

    35  Épitaphe n° 843 de Guillaume de Rochefort, enterré dans la nef du couvent des Célestins, Raunié E., op. cit., t. III, p. 351. Le tombeau monumental est décrit de façon détaillée par Millin L.-A., Antiquités nationales ou recueil de monuments…, t. I, chap. 3, Paris, M. Drouhin, 1790, p. 28-29.

    36  Épitaphe n° 3177 de Gautier Torigni. Le confesseur du duc de Bourgogne, Enguerrand Signard était représenté sur sa tombe en « évêque en habits pontificaux » selon Louis-Aubin Millin, épitaphe n° 3185, Verlet H., op. cit., t. VII, p. 68 ; et Millin L.-A., op. cit., t. IV, chap. 39, p. 23-24.

    37  Épitaphe n° 823 de Jean Viste, Raunié E., op. cit., t. II, p. 336 ; Millin L.-A., op. cit., t. I, chap. 3, p. 140 ; Autrand F., op. cit., p. 70.

    38  Épitaphe n° 813 de Jean Budé et de Catherine Picard, Raunié E., op. cit., t. II, p. 326 ; Millin L.-A., op. cit., t. I, chap. 135. Sur cette tombe-plate de cuivre, le défunt porte une simarre, sans robe par-dessous, son chaperon est posé sur son épaule droite et une aumônière est glissée sous son bras droit. Son épouse porte une robe surmontée d’un manteau doublé d’hermine. Sa tête est coiffée d’un voile tandis qu’une pièce d’étoffe appelé « gorgias » recouvre son cou ainsi que sa gorge.

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    Ce livre est cité par

    • Hortal Muñoz, José Eloy . (2020) Los Sitios Reales como elementos clave de las monarquías europeas de la Edad Moderna: una aproximación. Studia Historica: Historia Moderna, 42. DOI: 10.14201/shhmo2020422197217

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    Ozenne, Élodie. (2017). Une demeure de choix pour l’éternité : les sépultures parisiennes des gens de la cour du roi (xiiie-xve siècle). In M. Gaude-Ferragu & C. Michon (éds.), Paris, ville de cour (1‑). Presses universitaires de Rennes. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.156645
    Ozenne, Élodie. « Une demeure de choix pour l’éternité : les sépultures parisiennes des gens de la cour du roi (xiiie-xve siècle) ». In Paris, ville de cour, édité par Murielle Gaude-Ferragu et Cédric Michon. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2017. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.156645.
    Ozenne, Élodie. « Une demeure de choix pour l’éternité : les sépultures parisiennes des gens de la cour du roi (xiiie-xve siècle) ». Paris, ville de cour, édité par Murielle Gaude-Ferragu et Cédric Michon, Presses universitaires de Rennes, 2017, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.156645.

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    Gaude-Ferragu, M., & Michon, C. (éds.). (2017). Paris, ville de cour (1‑). Presses universitaires de Rennes, Centre de recherche du Château de Versailles. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.156400
    Gaude-Ferragu, Murielle, et Cédric Michon, éd. Paris, ville de cour. Rennes: Presses universitaires de Rennes, Centre de recherche du Château de Versailles, 2017. https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.156400.
    Gaude-Ferragu, Murielle, et Cédric Michon, éditeurs. Paris, ville de cour. Presses universitaires de Rennes, Centre de recherche du Château de Versailles, 2017, https://0-doi-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/10.4000/books.pur.156400.
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