Table des matières
Stéphane Péquignot
Introduction. Prendre langue(s)Nicolas Drocourt
« Une diplomatie sans langue ? » La question des échanges linguistiques dans la diplomatie médio-byzantine- Quelle langue utilise-t-on ? La mise à l’écrit des échanges oraux par les chroniqueurs
- Trois niveaux d’écriture
- Essai d’interprétation : entre transmission d’information et liberté narrative
- Du poids de l’idéologie et de la narration du fait diplomatique
- D’une lingua franca à la place des interprètes
- Le grec, lingua franca des relations diplomatiques entre Byzance et ses voisins ?
- La présence des interprètes
- Du danger des interprètes
- La langue des ambassadeurs
- Les ambassadeurs byzantins : le pragmatisme
- La langue grecque des ambassadeurs étrangers
- Une connaissance relative et ses conséquences
- Conclusion
Pascal Buresi, Travis Bruce et Mehdi Ghouirgate
Les usages linguistiques dans les relations entre Almohades et Pisans (début xiiie siècle)Gian Luca Borghese et Benoît Grévin
Aspects linguistiques de la diplomatie sicilienne au xiiie siècle (1220-1290)Stéphane Péquignot
Les langues des négociations au xve siècle. L’exemple de BarceloneMaria Elisa Soldani
Stéphane Péquignot (trad.)
« E perché costui è uxo di qua e intende bene la lingua »Remarques sur la communication entre marchands au bas Moyen Âge
- Phénomènes de contact linguistique et stratégies de communication interculturelle
- Le latin, « lingua franca » du Moyen Âge
- Interprètes de profession et traducteurs occasionnels
- Notaires, courtiers et autres professionnels de l’intermédiation marchande
- Les marchands et l’usage de la langue
- Écoles, maîtres et apprentissage linguistique
- La compagnie Datini de Catalogne. Dispositions linguistiques, consciences métalinguistiques et phénomènes d’interférences
- Conclusions
Dejanirah Couto
« Traduttore, traditore »Vicissitudes linguistiques d’une ambassade portugaise dans les deltas du Gange et de l’Irraouaddy (1521)
- L’Estado da India : de l’entreprise d’État au Shadow Empire
- Présences portugaises au Bengale
- La « grande ouverture »
- Triomphe de l’informalité : pirates et corsaires
- Les premiers contacts diplomatiques
- Missions au Bengale
- Des ambassades rivales
- L’interprète, acteur du « monde flottant »
- De l’art de manipuler l’arabe et le persan : l’audience à Gaur
- L’interprète, ambassadeur de facto
Guido Braun
Les problèmes de communication aux congrès internationaux. De Westphalie à Ryswick (1643-1697)- L’histoire des langues de la diplomatie : « une approche culturelle de la pratique politique »
- Le congrès de la paix de Westphalie comme modèle de négociation
- Le congrès de Nimègue entre tradition westphalienne et remise en cause de la neutralité du latin
- Vers une politique linguistique ? Les conférences de Francfort
- Le congrès de Ryswick et le caractère normatif des congrès précédents
- Conclusion
Emmanuel Szurek
Connaissez-vous la théorie de la langue-soleil ? Une histoire européenne du fantasme scientifique dans la Turquie des années 1930- Prolégomènes. Les conditions politiques d’une schizophrénie culturelle
- Les Turcs à l’ombre de la « science européenne »
- Aryens et Touraniens. Un couple concurrentiel
- Têtes blondes et têtes de Turcs
- Inclassables Turcs (années 1850 – 1870)
- Le Turc saisi par son crâne (années 1880 – 1900)
- Une place au soleil. Variations sur le ressentiment épistémologique kémaliste
- Contester. La critique kémaliste de « l’indo-européanisme »
- Un antiracisme kémaliste ?
- Un national – bolchévisme épistémologique
- Corriger. « Famille turco-indo-européenne » et « race touro-aryenne »
- Avertissement au lecteur sur l’épistémologie kémaliste
- Indo-européaniser la langue
- Blanchir la race
- Subvertir. Brachycéphale is beautiful
- La thèse d’histoire turque
- La thèse linguistique turque
- Vers une herméneutique internaliste de la théorie de la langue-soleil
Jean-Claude Waquet
Conclusions