Introduction
p. 11-15
Texte intégral
1Sous l’Ancien Régime, les étudiants de Paris et des principales villes du royaume, issus tant des collèges de philosophie que des facultés de théologie, de médecine et de droit, avaient coutume de dédier les thèses qu’ils soutenaient à des mécènes plus ou moins prestigieux. Les plus fortunés – ou les plus ambitieux – faisaient à l’occasion imprimer une estampe qui surmontait la dédicace et les positions. Cette pratique se développa en France au début du xviie siècle et y atteignit son apogée. Gravées pour la plupart au burin, les thèses qui furent dédiées à Louis XIV comptent parmi les plus prestigieuses.
2Alors que l’exposition Les effets du Soleil : almanachs du règne de Louis XIV1 a attiré l’attention d’un vaste public, les illustrations de thèses dédiées au roi n’ont pas encore bénéficié d’une telle manifestation ni d’une étude d’envergure. Pourtant leur intérêt n’est pas moindre. Allant de la composition allégorique la plus complexe, conçue par les peintres les plus célèbres comme Le Brun et Mignard, passant exceptionnellement par l’énigme pour s’arrêter sur le portrait en buste, gravées par les artistes les plus recherchés comme Nanteuil, Poilly ou Edelinck, ces estampes faisaient la fierté des impétrants, de leur famille, des collèges et des universités, mais aussi du dédicataire.
3Pour comprendre la raison d’être de ces illustrations, il faut d’abord s’interroger sur la place de la soutenance dans la vie de la cité, sur ses enjeux sociaux, politiques et religieux, et préciser l’importance de la thèse dans le cursus universitaire et le rôle du dédicataire. Nous évoquerons tour à tour les différents moments qui précédaient la soutenance, la préparation de la salle et la place faite au portrait du roi, puis la présence du public et son influence sur le déroulement de la thèse. Que ce soit pendant ou après l’acte, des panégyriques, harangues et odes étaient adressés au candidat et au dédicataire. Les comptes rendus insérés dans la Gazette de Renaudot, celle de Loret et le Mercure galant, les récits des contemporains – mémoires ou correspondance – permettent de se faire une idée de ces événements. Quelle image du souverain la thèse véhicule-t-elle ? À quelle iconographie recourt-on pour célébrer sa grandeur dans les compositions allégoriques, les énigmes ou les portraits ? Comment cette image était-elle reçue tant en France qu’à l’étranger ? Quel fut le rôle des peintres, des dessinateurs et des graveurs ? Il convient aussi de s’intéresser à la thèse proprement dite, à son aspect matériel sous forme d’affiche ou de livret, à la place qu’y occupe la dédicace, imprimée ou gravée, à ses rapports avec l’illustration, aux retombées qu’en attendent le candidat et sa famille et à l’accueil que leur faisait le roi.
4Parmi les cent vingt portraits de Louis XIV mentionnés en 1768 par Fevret de Fontette dans son édition de la Bibliothèque historique du père Lelong, onze seulement auraient servi pour des thèses. Élaborée en 1932 par Maumené et d’Harcourt, L’iconographie des rois de France ne fait qu’exceptionnellement allusion à cet usage, même lorsqu’il leur est connu2 ; ils ne signalent aucune des grandes thèses allégoriques dans leurs chapitres « Le roi dans les scènes historiques » et « Histoire du roi par l’allégorie. Glorification », alors qu’ils font la part belle aux almanachs. Nous verrons que l’insertion ultérieure des portraits conçus et gravés pour des thèses comble des manques importants dans la chronologie des effigies royales. C’est la vision fragmentaire léguée par Maumené et d’Harcourt et l’absence d’un catalogue des thèses et d’un corpus d’illustrations en rapport qui expliquent que les historiens qui ont tracé le portrait physique, moral et politique de Louis XIV, comme Louis Marin, Jean-Pierre Néraudau, Peter Burke, Ekkerhard Mai et plus récemment Gérard Sabatier3, Thomas Kirchner4 et Stanis Perez5, n’ont que rarement pris en compte ce genre d’illustration pourtant mis en évidence par l’érudit picard Ferdinand Pouy dans des articles parus entre 1867 et 1874.
5En 2009, l’exposition Louis XIV : l’homme et le roi6 évoque rapidement les thèses à travers l’esquisse de Le Brun pour celle de la Guerre en 16777. Le recours à de tels documents est exceptionnel, même si deux ans plus tôt les thèses avaient été à l’honneur dans une autre exposition sur la Galerie des Glaces : Charles Le Brun, maître d’œuvre8, où en étaient présentées cinq avec quelques études préparatoires. D’un catalogue à l’autre, seules sont étudiées les thèses dont on conserve quelque modèle peint ou dessiné, comme dans les Visages du Grand Siècle : le portrait français sous le règne de Louis XIV (1660-1715)9. Mais dès 170010, Florent Le Comte, et Carl Heinrich von Heinecken en 177811, ont fait une recension partielle des thèses dédiées au roi ; le second leur a même consacré une rubrique à part dans son catalogue. Par la suite, Henry Jouin, Jacques Thuillier et Jennifer Montagu12 s’attachent avant tout à trois ou quatre des quelque vingt thèses dessinées par Le Brun. Mais le premier peintre du roi ne fut pas le seul à être sollicité par les étudiants, et bien d’autres artistes jouèrent un rôle important en ce domaine13.
6Le chiffre donné par Lelong est-il proche de la réalité ? Si l’on se fie à son catalogue, la première thèse daterait de 1660 et aucun portrait du roi n’aurait été gravé en 1671, 1673 et 1675. Qu’en est-il réellement ?
7Pour répondre à cette question, il convient de recenser toutes les thèses où Louis XIV est représenté, qu’elles lui soient ou non directement dédiées, d’en dresser le corpus et d’en faire l’analyse, puis de mettre en évidence leur importance tout au long de sa vie. Quels furent les peintres, dessinateurs et graveurs sollicités et les différents modes utilisés pour célébrer Louis XIV ? Quand le roi apparaît-il pour la première fois sur un frontispice de thèse ? Quelle est la fréquence des illustrations selon les périodes du règne ? Comment évolue leur iconographie ? La thèse reflète-t-elle l’histoire du royaume ? Que révèle-t-elle du roi et du comportement de ses sujets à son égard ? Quelle fut l’importance de ces illustrations ?
8Notre inventaire, qui s’élève à cent trente-six numéros, témoigne de l’importance numérique des thèses, mais elles durent être bien plus nombreuses, car toutes n’étaient pas ornées de nouvelles gravures et bien souvent, les étudiants usaient de portraits et d’allégories commandés pour d’autres soutenances14, sans faire ajouter sur le cuivre leur nom avec la mention Offerebat. Comme les positions et les dédicaces étaient en général découpées par les collectionneurs, nulle trace ne subsiste de leurs thèses.
9Cent trente et une thèses, auxquelles il faut en ajouter cinq dédiées aux parlements de province et chambres des comptes, où l’allusion au roi est manifeste. Ce nombre est sans précédent : personne avant Louis XIV, rois ou ministres, ne fut aussi souvent sollicité par les étudiants. Ce chiffre exceptionnel est à mettre en rapport avec celui des portraits peints, sculptés, gravés du monarque dont Maumené et d’Harcourt15, Peter Burke16, Emmanuel Coquery17 et Gérard Sabatier18 ont également souligné la quantité inhabituelle. Ce phénomène n’échappa pas aux contemporains qui, avec Bérulle et Saint-Simon, s’en étonnèrent19.
10Sur les cent trente-six thèses recensées, nous n’en avons retrouvé que trente-huit conservées en entier. Sept thèses ont gardé une partie des positions, le nom du candidat, la date et le lieu de la soutenance. Vingt autres ne sont connues que par des contrats, des témoignages ou des dédicaces. Huit ou neuf restent à retrouver et ne sont plus identifiées que par le bas de thèse, des mentions dans des comptes rendus et des descriptions du temps. La tâche est difficile, car on ignore les sujets représentés et leurs créateurs. L’état de deux des principales collections de thèses conservées à Paris permet de juger des pratiques de certains collectionneurs. À la bibliothèque Sainte-Geneviève, collées dans des recueils in-folio20, les thèses ont été découpées, et seules ont été préservées les estampes avec la dédicace et les informations concernant la soutenance, alors que rien ne reste des positions. À la bibliothèque de la Sorbonne, seules demeurent les positions et les informations concernant la soutenance ; dédicaces et gravures ont été retirées, et probablement intégrées dans d’autres recueils21.
11Une lettre de Chapelain adressée à Guez de Balzac le 30 octobre 163822 prouve que les contemporains ne gardaient parfois que l’image et que l’affiche les embarrassait :
« Il y a dix ou douze jours, Mr. Arnaud le bachelier23 me doit bailler une thèse de son acte de Sorbonique pour vous l’envoyer. C’est un hommage dont vous luy témoignerés quelque gré dans les lettres que vous m’escrirés. Mais j’ay la mine de ne vous en envoyer que la taille-douce qui est de Melan24 [sic] et fort bele et d’attendre à vous faire voire son texte disputable quand vous me le demanderés, car c’est une horrible charge pour vostre courrier. Et luy et toute sa Maison vous sont fort acquis et me prient souvent de vous asseurer de leur service. »
12En majorité, les thèses dédiées au roi ont été soutenues à Paris ; dix-sept l’ont été en province : une à Ath, Castelnaudary, Dijon, Lille et Poitiers, trois à Rennes, quatre à Rouen et cinq à Marseille25. Pour treize autres, les soutenances se déroulèrent hors des frontières : une à Mayence, au Siam, à Sienne, Turin et Vienne et neuf à Rome. Le lieu de soutenance de vingt-deux thèses reste à découvrir, mais il est probable que ce fut Paris pour la plupart.
13La première thèse date de 1638 et la dernière de 1704. Vingt-six sont antérieures à 1661. Quarante-huit sont ornées de compositions historiées26, dont vingt gravées entre 1638 et 1660 et vingt-sept entre 1661 et 1703. Les soixante autres sont surmontées de portraits. Le premier portrait date de 1643 mais jusqu’en 1660 on n’en compte que trois. Certains sont présentés simplement dans un ovale, d’autres sont accompagnés d’attributs allégoriques.
14Le roi a reçu l’hommage de thèses durant la majeure partie de sa vie. Jusqu’aux années 1660, elles sont peu nombreuses, et peuvent être abordées selon l’ordre chronologique. Mais la production connaît un essor considérable au début du règne personnel27. Pour tenir compte des spécificités de la production, il est donc préférable de retenir un ordre différent. Nous aborderons d’abord les allégories historiées et ensuite les portraits. La chronologie de ces rubriques permettra de juger de la fréquence de l’hommage rendu au roi, de l’évolution de la présentation et de l’iconographie des thèses, et de cerner la volonté politique qui présida aux choix des représentations.
15Les grandes thèses allégoriques gravées par Poilly et Edelinck sont les plus célèbres. On les trouve dans un grand nombre de catalogues de vente sous le nom de Tèse de la Paix (cat. 92), Tèse de la Guerre ou Tèse de la Providence (cat. 84) et Triomphe de la Religion (cat. 100)28. Mais ce sont toujours les mêmes pièces, dessinées par Mignard, Le Brun, Ferri, Lemoyne, gravées par Callot, Poilly, Edelinck, Spierre et Roullet. On retrouve ces thèses prestigieuses dans les grandes collections d’estampes de la fin du xviie et du xviiie siècle, dans celle du marquis de Béringhen29 qui possède plusieurs paquets de thèses30, dans celle du duc de Mortemart31, du duc d’Estrées en 174132, et dans le catalogue de la vente de l’éditeur Robert Hecquet, le 28 février 175233. Citons encore la vente du cabinet de M. Gravelle, le 17 avril 1752, où l’on trouve les thèses gravées par Poilly, Pitau, Edelinck, Callot, Mellan, Roullet ; le Catalogue de desseins des trois écoles […] dont plusieurs gravées à l’eau-forte par les Carraches, Barroche et autres maîtres, le 13 décembre 1762 par les sieurs Helle et Remy34, où au no 388 figurent la Tèse de la Paix (cat. 92) et au no 389 soixante-trois thèses différentes ; le Catalogue d’une belle collection de desseins & d’estampes d’un très beau choix de tous les meilleurs maîtres étrangers & françois35, avec au no 157 deux grandes thèses, Louis XIV et la Religion par Edelinck (cat. 100) et « la thèse du Dauphin, régnant d’après Boucher » ; et enfin le 12 floréal an XIII (2-15 mai 1805), le catalogue de la vente Saint-Yves36 avec au no 255 la Tèse de la Providence (cat. 84)…
16Avant d’aller plus loin une précision s’impose : la dédicace tient une place considérable que ce soit sur la thèse elle-même ou lors de la soutenance, qui est publique et ouverte à tous. Pour cette raison, l’État n’y fut pas indifférent, et après avoir été dédiées soit au roi soit aux ministres, à partir de 1663-1665 les thèses les plus prestigieuses le furent presque exclusivement à Louis XIV. Une thèse dédiée au roi quittait le cadre étroit du collège, du couvent ou de l’université et gagnait toute la France et l’étranger. La présence de la gravure explique aussi que Louis XIV et ses conseillers encouragèrent ce genre d’hommage : plus qu’un long discours, elle proclamait sa puissance. L’affiche était un objet de collection, une œuvre d’art qui contribuerait à rappeler sa grandeur aux générations futures37. Le souci de la postérité est une constante au xviie siècle. En 1670, dans son discours sur l’histoire du roi à l’Académie, Paul Pellisson précise qu’il faut travailler à l’image du roi pour « la mémoire future du lecteur » et à tout moment rendre « le spectateur admiratif38 ». De même, le Mercure galant de janvier 1687 décrit une thèse imaginaire qui doit représenter toute l’histoire du roi, dûment illustrée d’un portrait de « Louis Le Grand », de médailles et de devises célébrant ses actions et ses vertus, avec pour dédicace : « À LA POSTÉRITÉ39 ».
Notes de bas de page
1 Paris, musée du Louvre, 19 janv.-17 avr. 1995
2 Ainsi ne mentionnent-ils que rarement comme tels les vingt-deux portraits de Nanteuil signalés par Petitjean et Wickert six ans plus tôt.
3 Sabatier 1999 et 2000.
4 Kirchner 2008.
5 Perez 2003 et 2009.
6 Château de Versailles et de Trianon, 19 octobre 2009-7 février 2010.
7 Dans le catalogue de l’exposition Charles Le Brun (Lens 2016, nos 42-43) ont été sélectionnées deux thèses gravées par Rousselet mais dédiées l’une à Pierre Séguier et l’autre à Claude Bouthillier, qui datent des années 1641 et 1642.
8 Meyer 2007a ; Versailles 2007, nos 45-52.
9 Coquery 1997.
10 Le Comte 1699-1700, t. II, p. 424-428.
11 Heinecken 1778-1790, t. III, p. 412-415.
12 Leur intérêt les portait vers le dessin et la peinture et non vers la gravure.
13 Meyer 1997.
14 Ainsi les Minimes de Marseille utilisèrent en 1685 un portrait gravé deux ans plus tôt par Pierre Simon (cat. 106) et en 1703 celui que Drevet avait exécuté en 1696-1697 d’après Rigaud (cat. 135).
15 Maumené et d’Harcourt 1932.
16 Burke (1992) évalue à 300 le nombre de portraits du roi exécutés de son vivant, toutes techniques confondues, et le rythme de la production à une quarantaine par décennie, avec une hausse dans les années 1680, due en particulier aux statues équestres érigées en province.
17 Ainsi Coquery (1997) a recensé 200 portraits peints et 700 gravures.
18 Sabatier 2006.
19 Coquery 1997.
20 Les thèses ont été réunies par le père Lallemant (1622-1673), prieur de Sainte-Geneviève, professeur de rhétorique au collège du cardinal Lemoine, recteur de 1653 à 1655 et chancelier de l’université en 1662.
21 La collection de portraits conservée à la bibliothèque de la Sorbonne pourrait avoir été formée à partir de ces suppressions. Lorsqu’elles ne sont pas illustrées, les thèses ne sont pas aisées à trouver. Le 13 mai 1679, dans une lettre à son frère qui lui demandait plusieurs thèses, Pierre Bayle répondait qu’il les lui enverrait « pourvu que je les puisse trouver, ce qui n’est pas si facile que vous croïez […], on ne garde pas de ces sortes de feuilles-là » (Bayle 1737, t. I, p. 117, lettre LXXIII).
22 Chapelain 1880-1883, t. I, p. 312, lettre XCCVI.
23 Il s’agit d’Antoine Arnauld, dit le grand Arnauld, bachelier depuis 1635, qui soutint sa sorbonique le 12 novembre 1638.
24 La gravure due à Mellan n’a pu être identifiée.
25 Voir la table des lieux de soutenance à la fin du catalogue.
26 Voir la table des gravures par genre à la fin du catalogue.
27 Sur cette terminologie, voir Dessert 1989.
28 Le Comte (1699-1700, t. III, p. 131) l’appelle le Triomphe de l’Église. Citons ainsi le Catalogue raisonné… 1805 (no 255) où sont rassemblées plusieurs estampes d’Edelinck, dont celles des trois thèses en question.
29 Cabinet d’estampes de feu M. le Premier [Marquis de Béringhen], s. d. [v. 1723].
30 Au no 132 un paquet de thèses ; no 159, un livre de thèses orné de vignettes ; no 453, un paquet de grandes thèses diverses.
31 1739 (Lugt 1938, no 510), no 426 de différents maîtres, no 427 Poilly, no 428 Edelinck, La Paix, Le triomphe de la Religion, Le roi à cheval et autres, no 596 Mellan et Mignard, no 836 Jacques Stella.
32 Lugt 1938, no 531 ; cinq thèses d’après Le Brun (no 64) et un paquet de thèses de différents maîtres français (no 95).
33 Lugt 1938, no 775.
34 Chez Didot (Lugt 1938, no 1256).
35 Par F. Basan, chez de Lormel, jeudi 4 février 1762 (Lugt 1938, no 1190).
36 Lugt 1938, no 6939.
37 Voir Apostolidès 1981, p. 61 et Assaf 1999.
38 Pelisson 1671.
39 Mercure galant, janvier 1687, p. 8-98, ici p. 25. Voir l’étude qui en est faite dans la troisième partie de notre ouvrage, au chapitre vii, « Une thèse “idéale” ».
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