Louis Barthas et la postérité. Réflexion sur la relation entre documents privés et publics
p. 173-180
Texte intégral
1Lorsque François Maspero a publié en 1978 Les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918, dans sa collection Actes et mémoires du peuple, l’auteur de ce livre était un inconnu, qui fut artisan de village, seulement titulaire du certificat d’études primaires, et simple caporal d’infanterie. Aujourd’hui, au moment du centenaire de la Grande Guerre, le livre est devenu un « classique », tiré en français à plus de cent mille exemplaires, traduit en trois langues, et largement utilisé (théâtre, chanson, télé, bande dessinée, expositions, etc.). On peut se poser quatre questions : Quelle est la part du personnel (Barthas) et du collectif (ses camarades) dans le contenu des 1732 pages des 19 cahiers ? Quels sont les renseignements familiaux et les documents d’archives publiques qui permettent d’éclairer le contexte de cette écriture ? À quels autres documents (privés et publics) peut-on confronter le texte de Barthas pour en vérifier l’authenticité ? Quels sont les résultats et les conséquences de la publication du livre ?
Personnel et collectif dans l’écriture
2Il est certain qu’un seul homme a tenu le crayon ou la plume. Mais plusieurs indices montrent que ses camarades, qui eux-mêmes n’écrivaient que les lettres à leur famille, encourageaient le caporal Barthas à rédiger quelque chose de plus complet et de plus systématique. Ainsi en juin 1915, lorsque le soldat Férié lui dit : « Toi qui écris la vie que nous menons, au moins ne cache rien, il faut dire tout. » Ou en septembre de la même année, lorsque le coiffeur du colonel lui fournit des renseignements : « sachant que j’écrivais le véridique roman de notre douloureux calvaire ». Et encore en décembre 1916, lorsque le lieutenant Lorius lui fait part d’un épisode navrant : « Sachant que j’écrivais l’histoire de notre tragique épopée. » D’autre part, c’est à Barthas que l’escouade avait recours lorsqu’il s’agissait d’adresser quelque lettre aux autorités (voir ci-dessous) ; son rôle de « secrétaire » de l’escouade, comme il était secrétaire de section du parti socialiste à Peyriac-Minervois en temps de paix, se doublait du rôle d’écrivain au nom de l’escouade.
3La demande du soldat Férié rapportée ci-dessus impliquait le souhait que le « témoignage » écrit par Barthas reste pour la postérité, même si celle-ci n’était pas précisément définie. Un autre camarade, Mondiès, ajouta alors que cette postérité serait peu réceptive : « Ils ne nous croiront pas ou bien ils s’en foutront. » Le risque de ne pas être entendu venait du fait que l’arrière subissait l’intense propagande, désignée par les combattants comme un « bourrage de crâne ». Il y avait donc, dans l’intention de Barthas et de ses camarades, la volonté, exprimée à plusieurs reprises, de lutter contre le journalisme jusqu’au-boutiste, de rétablir la vérité sur les conditions de vie des soldats et d’insister sur leur condamnation de la guerre. Le bourrage de crâne était unanimement dénoncé par les combattants1. Il était indissociable de la censure2.
4Survivant, le titulaire du certif eut le réflexe du bon élève de l’école primaire. Ses carnets de route étaient déchirés, couverts de boue, grignotés par les rats… Il fallait « mettre au propre », pour des raisons de satisfaction personnelle mais aussi pour cette « postérité », pour un éventuel public de lecteurs, même s’il ne pouvait pas venir à l’esprit du tonnelier l’idée d’apporter son manuscrit à un éditeur, à la différence des écrivains professionnels qu’étaient Barbusse ou Dorgelès et de tant d’autres intellectuels.
5Je vois un autre lien entre le personnel et le collectif dans le fait que le témoignage de Louis Barthas est venu prendre place dans un important ensemble : 250 témoins analysés par Jean Norton Cru en 19293 ; 500 témoins présentés dans le livre collectif que j’ai dirigé à l’occasion du Centenaire4 ; quantité d’autres apparus lors de la Grande Collecte ou pas encore sortis des tiroirs et des greniers. Chacun de ces textes a son originalité ; l’ensemble forme ce que Jean Norton Cru a défini comme « une manifestation unique de la pensée française, un accès de sincérité collective5 ».
Familial et public dans l’éclairage du contexte
6Lors de la publication de la première édition des Carnets de Louis Barthas, j’ai reçu diverses lettres de lecteurs enthousiastes désirant mieux connaître l’auteur. Un Français, grand amateur d’ouvrages sur la Grande Guerre, après avoir dit que le livre figurait à la place d’honneur dans sa bibliothèque, demandait qu’on lui indique un ouvrage sur la vie de Louis Barthas. Une lycéenne belge souhaitait recevoir le maximum d’informations pour écrire elle-même cette biographie. Nous ne disposons certainement pas d’assez de renseignements pour produire ce livre, mais on peut résumer ici ce que nous apportent les récits familiaux et les documents d’archives publiques.
7Aux Archives départementales de l’Aude, dépôt public, on peut trouver les divers actes d’état-civil concernant Barthas et sa famille, les listes nominatives remplies lors des dénombrements de la population à la fin du xixe et au début du xxe siècle, ainsi que la fiche matricule du caporal. On peut trouver encore des résultats d’élections et des listes de conseillers municipaux de Peyriac-Minervois (parmi lesquels Louis Barthas) ; des dossiers sur l’école primaire et des rapports élogieux sur l’instituteur qui a formé le futur tonnelier-caporal-écrivain ; des séries de cartes postales d’avant 1914 représentant les rues et les places du village6.
8La famille (et d’abord Abel, fils aîné de Louis) a fourni des renseignements et des anecdotes significatives. Louis Barthas était un lecteur assidu du quotidien Le Midi socialiste, publié à Toulouse à partir de 1908, dans lequel écrivait Jean Jaurès. Les rédacteurs en chef successifs de ce journal furent Vincent Auriol et Léon Hudelle, lui-même né à Peyriac-Minervois, camarade de classe de Louis Barthas, puis camarade de parti, puis son capitaine au 280e RI, souvent mentionné dans le livre. Nous trouvons là un cas peut-être unique d’un caporal tutoyant son capitaine ! Abel Barthas m’a aussi raconté que, lorsqu’il était lui-même à l’école primaire, juste avant 1914, il avait un jour un résumé d’histoire à faire sur Adolphe Thiers, dans le sens de « Thiers, le libérateur du territoire » ; son père lui avait soufflé « Thiers, le bourreau de la Commune, l’assassin de la classe ouvrière ». Ce que l’instituteur avait dû encaisser le lendemain matin, mais il n’y eut pas de suites fâcheuses.
9Un très bon éclairage du texte du caporal tonnelier se trouve enfin dans les Journaux de Marches et d’Opérations (JMO) des régiments successifs dans lesquels Barthas a servi, notamment le 280e RI et le 296e RI. Autrefois seulement consultables au Service historique de la Défense, château de Vincennes, ces documents publics ont été mis en ligne et sont aujourd’hui largement consultés7. Ils fournissent le cadre général des combats décrits par Barthas et ils confirment l’exactitude des dates, des faits, des noms de ses carnets, premier élément pour une confrontation qu’il faut à présent systématiser.
Confrontation des Carnets de Barthas à des documents publics et privés
10Il a été question plus haut du capitaine Hudelle. Le témoignage de celui-ci comprend les articles envoyés du front au Midi socialiste et une collection de 132 photos qu’il avait rassemblées, n’étant pas lui-même équipé d’un appareil. Dans ce fonds, 64 photos concernent la période où le caporal Barthas servait dans la compagnie commandée par le capitaine Hudelle. On y voit les paysages de l’Artois et les villages ruinés décrits par Barthas, notamment Vermelles et Annequin. Sur des photos de petits groupes, la légende mentionne les noms de certains hommes que cite Barthas, en particulier Maisonnave, un des cinq « serviteurs » de la popote des officiers, ou les sergents Faure et Baruteau8. Une des photos du fonds Hudelle représente la section du lieutenant Coll devant les ruines de la brasserie de Vermelles. L’escouade du caporal Barthas appartenait à cette section et, en effet, on le distingue sur la photo et on y reconnaît également le chef de section, le sergent Faure et le soldat Maisonnave9.
11Dans le fonds Hudelle, je retiendrai particulièrement les images prises au lieu-dit La Cuvette, près de la fosse n° 8 de Lens, « immédiatement en arrière de la tranchée de première ligne, à 120 m de l’ennemi », comme le dit la légende d’une de ces photos. On y distingue tout ce que le caporal a lui-même évoqué dans son texte10 : les abris creusés dans la paroi ; les travaux de fabrication de chevaux de frise ; une messe en plein air ; et surtout un « match » de rugby, en réalité deux lignes de cinq joueurs s’affrontant, parmi lesquels le capitaine lui-même, tenant le ballon11. Ce dernier épisode illustre une « tolérance », les Allemands ne bombardant pas le coin alors qu’ils pouvaient voir le ballon monter en l’air et entendre les cris des joueurs. La collection de photos du capitaine Hudelle, fonds privé découvert par Marie-Pierre Dubois, étudiante en histoire de l’université de Toulouse, a été donnée aux Archives publiques de l’Aude qui l’ont numérisée et éditée.
12Une autre source privée peut être utilisée pour la confrontation avec les carnets de Barthas, ce sont les témoignages d’autres soldats, d’abord de ceux qui appartenaient au même régiment. Voici, à titre d’exemple, le discours patriotique du colonel du 280e RI à la veille de l’offensive de septembre 1915. Or, les soldats savent bien ce que signifie pour eux la sortie de l’abri relatif des tranchées pour aller au-devant des mitrailleuses. Comment ces poilus ont-ils réagi ? « Un silence impressionnant accueillit les dernières paroles du colonel », écrit Barthas. Et Léopold Noé : « Un silence triste suivit la fin de son allocution12. » D’autres exemples sont disponibles, en particulier la description des pluies de décembre 1915 en Artois, l’inondation et l’éboulement des tranchées, l’obligation d’en sortir, des deux côtés, et la fraternisation propice à la désertion de quelques-uns.
13On pourrait même invoquer le témoignage de Dominique Richert, soldat alsacien de l’infanterie allemande, en décembre 1914 près de Vermelles, village pris récemment par les Français. Louis Barthas écrit :
« Nous traversâmes Vermelles […] À deux kilomètres de Vermelles, nous nous installâmes dans un embryon de tranchée […] À huit cents mètres environ, on voyait à peine une levée de terre où rien ne décelait la présence de l’ennemi. »
14Et Dominique Richert :
« On fut affectés à une position plus agréable, avec des Français en face de nous, à huit cents mètres de distance. Le village de Vermelles se trouvait juste derrière les positions françaises13. »
15Quelques anciens combattants de 1914-1918 ont réagi à la première édition du témoignage de Barthas en 1978 en soulignant son authenticité. Retenons les appréciations d’Auguste Bastide, pourtant d’opinion politique opposée à celle de Barthas :
« Celle des tranchées, et d’ailleurs toute la guerre, est décrite d’une façon simple et totalement vraie par Louis Barthas, tonnelier. Ce livre est une merveille, c’est une véritable fresque de 14 à 18 par un poilu qui l’a vécue. Ce livre est tellement beau et tellement vrai que j’ai pleuré à plusieurs reprises en le lisant14. »
16Enfin, notre caporal s’étant fait connaître dans le monde des historiens, ces derniers ont pu découvrir dans divers dépôts d’archives publiques des lettres écrites par lui. Ainsi dans les archives de Marcel Sembat, fonds privé d’un ministre entré dans les archives publiques, figurent des lettres de Barthas où il se plaint (au nom de ses camarades) de la mauvaise qualité du pain distribué aux soldats ; dans une autre, il lui demande d’appuyer auprès d’œuvres sociales ses sollicitations en faveur d’un jeune orphelin faisant partie de son escouade15. Le caporal Barthas a également écrit au député Pierre Brizon qui a refusé de voter les crédits de guerre en juin 1916 ; il lui envoie ses félicitations et lui demande des brochures pour faire de la propagande pacifiste dans les tranchées, et il signe de son nom et de son grade, alors que beaucoup de correspondants de Brizon ont prudemment gardé l’anonymat16. Cette dernière lettre, commentée par Romain Ducoulombier, vient démentir, s’il en était encore besoin, les élucubrations de ceux qui avaient décidé que Barthas n’avait pu devenir pacifiste qu’après la guerre.
La publication du livre et ses suites
17Après la publication de quelques extraits dans le cadre associatif (Fédération audoise des œuvres laïques), l’édition intégrale est due à François Maspero en 1978. Le succès fut immédiat ; puis le livre est paru en collection de poche à La Découverte, successeur de Maspero, en 1997 ; l’édition dite du Centenaire a porté le tirage total en français à plus de cent mille exemplaires. Le livre a donc trouvé un large public ; le pronostic pessimiste du soldat Mondiès, évoqué ci-dessus, s’est avéré faux ; la « postérité » a été atteinte par le témoignage de Barthas. On peut même dire que le livre Les Carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier est devenu un classique de l’historiographie de la Première Guerre mondiale.
18Le livre est actuellement traduit en trois langues. Curieusement, la première traduction a été faite en néerlandais, alors que les Pays-Bas, restés neutres en 1914-1918, paraissaient peu concernés ; cela résulte du coup de cœur d’un éditeur d’Amsterdam17. Coup de cœur aussi pour l’historien américain Edward M. Strauss qui a entrepris la traduction des 500 pages avant même d’avoir trouvé un éditeur. Pari gagné en 2014 avec la publication par Yale University Press et avec les comptes rendus élogieux dans le New York Times et autres périodiques du monde anglo-saxon18. La même année, l’éditeur madrilène Páginas de Espuma, souhaitant publier un témoignage sur la Première Guerre mondiale, l’écrivain argentin et traducteur Eduardo Berti lui a suggéré de choisir celui du tonnelier audois19. El País, El ABC, La Razon, El Mundo en ont largement fait état dans leurs colonnes.
19Je ne connais pas toutes les utilisations du texte et du personnage de Barthas, mais je peux citer : des pièces de théâtre ; deux chansons en occitan, dont une de Marcel Amont ; de nombreux documentaires de télévision régionale, nationale, européenne (Arte), californienne ; la bande dessinée de Kris et Maël, Notre mère la guerre, mais il a également inspiré Tardi ; plusieurs expositions dont une, Sur les pas de Louis Barthas, à la Bibliothèque nationale de France, reprise à Carcassonne aux Archives départementales de l’Aude qui en ont publié le catalogue20. Le livre de Barthas était également bien connu des cinéastes Jean-Pierre Jeunet (Un long dimanche de fiançailles) et Christian Carion (Joyeux Noël), films qui ont touché un immense public.
20Bien sûr, les manuels scolaires ont fait une large place aux extraits de Barthas, dès les années 1980. Cela a donné l’idée aux enseignants de chercher eux-mêmes des textes inédits de gens ordinaires et de faire travailler collectivement leurs élèves sur des documents locaux. Les initiatives pédagogiques ont été nombreuses et cela est allé plus loin avec un véritable phénomène éditorial vers la fin du siècle. Certes, des éditeurs ont préféré assurer le coup en republiant les ouvrages épuisés qui avaient reçu un commentaire très favorable de Jean Norton Cru ; d’autres ont ressorti des témoignages oubliés d’intellectuels, Jules Isaac, Robert Hertz, etc. D’autres enfin n’ont pas hésité à publier des témoignages, carnets ou correspondances d’hommes (et de femmes aussi) appartenant aux catégories populaires.
21Le résultat est spectaculaire. Si l’on dresse le tableau des professions des 250 auteurs analysés par Jean Norton Cru en 1929 : 78 % proviennent des classes dirigeantes et des intellectuels ; 22 % d’étudiants. Dans 500 témoins de la Grande Guerre, publié pour le Centenaire de 1914, nous avons : 42 % de dirigeants et intellectuels ; 8 % d’étudiants ; 50 % de catégories populaires, cultivateurs, artisans, ouvriers, employés de bureau, petits commerçants, instituteurs de villages. Le livre de Barthas a constitué comme un déclic, comme un encouragement à ce type de publication par des éditeurs grands ou petits, par des associations, voire dans une démarche de piété familiale.
Conclusion
22Ainsi a-t-on pu constater, à propos du texte du tonnelier, une imbrication de ce qui est personnel et de ce qui est collectif, des sources privées et publiques. Un jour sans doute, la famille Barthas acceptera que les 19 cahiers soient réunis dans un dépôt d’archives publiques, ne serait-ce que pour en assurer une bonne conservation. En attendant, les Archives de l’Aude les ont numérisés intégralement : le public peut désormais découvrir le manuscrit original.
23Et je souhaite laisser le dernier mot à un éminent personnage public, François Mitterrand, s’exclamant au cours d’une visite dans l’Aude : « Ah, les Carnets de Louis Barthas ! Ce livre a une haute valeur historique, et aussi c’est une véritable œuvre littéraire. »
Notes de bas de page
1 Pappola Fabrice, Le « bourrage de crâne » dans la Grande Guerre, Approche socio-culturelle des rapports des soldats français à l’information, thèse de doctorat, université de Toulouse 2, 2007, 3 vol., 912 p.
2 Voir l’entrée « Bourrage de crâne et censure » dans Cazals Rémy, Les mots de 14-18, Toulouse, PUM, 2003, p. 20-22.
3 Cru Jean Norton, Témoins, Essai d’analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928, Paris, Les Étincelles, 1929, 728 p., réédité par les Presses Universitaires de Nancy, 2006, avec préface et postface de Frédéric Rousseau.
4 Cazals Rémy (dir.), 500 Témoins de la Grande Guerre, Portet-sur-Garonne, Éditions midi-pyrénéennes, et Moyenmoutier, Edhisto, 2013, 496 p.
5 Témoins, op. cit., p. 13.
6 Documents reproduits dans la plaquette Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, Carcassonne, Archives de l’Aude, 2014, 44 p. Elle contient aussi un texte de souvenirs d’enfance de Georges Barthas, petit-fils de Louis.
7 [www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr].
8 Voir La Grande Guerre 1914-1918, Photographies du capitaine Hudelle, Carcassonne, Archives de l’Aude, 2006, p. 69. Cotes des deux photos : 23 fi 52 et 53.
9 Ibid., p. 46, cote 23 fi 26.
10 Ibid., p. 52 à 59.
11 Ibid., p. 57, cote 23 fi 73.
12 Noé Léopold, Nous étions ennemis sans savoir pourquoi ni comment, Carcassonne, FAOL, 1980, 82 p.
13 Richert Dominique, Cahiers d’un survivant, un soldat dans l’Europe en guerre, 1914-1918, Strasbourg, La Nuée bleue, 1994, 287 p. [1re éd. en allemand, 1989]. Voir le site [http://dominique.richert.free.fr].
14 Lettre à Rémy Cazals.
15 AN, Archives Marcel Sembat, 637 AP/55. Voir Ducoulombier Romain, « La Sociale sous l’uniforme : obéissance et résistance à l’obéissance dans les rangs du socialisme et du syndicalisme français, 1914-1916 », dans Loez André et Mariot Nicolas (dir.), Obéir/désobéir, les mutineries de 1917 en perspective, Paris, La Découverte, 2008, p. 266-279.
16 Lettre du 17 août 1916, fonds Brizon déposé au Centre de recherches d’histoire des mouvements sociaux et du syndicalisme de l’université Paris 1, citée dans Bonzon Thierry et Robert Jean-Louis, Nous crions grâce, 154 lettres de pacifistes, juin-novembre 1916, Paris, Éditions ouvrières, 1989, p. 76-77.
17 De oorlogsdagboeken van Louis Barthas 1914-1918, Amsterdam, Bas Lubberhuizen, 1998 [6e éd. 2014].
18 Poilu, The World War I Notebooks of Corporal Louis Barthas, Barrelmaker, 1914-1918, New Haven & London, Yale University Press, 2014, 426 p. La version “paperback” est sortie en 2015.
19 Barthas Louis, Cuadernos de guerra (1914-1918), traduit par Eduardo Berti, Madrid, Páginas de espuma, 2014, 647 p.
20 Sur les pas de Louis Barthas 1914-1918, photographies de Jean-Pierre Confort, Carcassonne, Archives de l’Aude, 2014, 80 p.
Auteur
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