Biographie des auteurs
p. 327-330
Texte intégral
1Assia Boutaleb est professeure de science politique à l’université de Tours, elle s’est notamment spécialisée sur le monde arabe, l’autoritarisme et les transitions politiques, les processus de légitimation, les dynamiques protestataires et les restaurations autoritaires. Après une thèse sur la jeunesse en tant qu’objet et enjeu de légitimation en Égypte, ses recherches actuelles portent sur les politiques sociales, l’administration hospitalière et les transformations des États-providence arabes. Elle a codirigé l’ouvrage Le Maroc au présent, d’une époque à l’autre, une société en mutations (CJB-Fondation Abdul-Aziz, 2016). Elle a également codirigé un numéro de la Revue internationale de politique comparée portant sur « les parlements dans les régimes autoritaires arabes » et un numéro de la revue Sociétés contemporaines sur la thématique du « malaise dans la représentation ».
2Yves Buchet de Neuilly est professeur de science politique à l’université Paris 1 et membre du CESSP. Ses recherches portent principalement sur les pratiques de la politique étrangère et les interventions multilatérales. Il a récemment publié « La gestion internationale routinière des crises. Sectorisation des relations internationales et mondialisation de l’institution étatique », in Myriam Aït-Aoudia et Antoine Roger (dir.), La Logique du désordre, Paris, Presses de Sciences Po, 2015, p. 221-236.
3Annie Collovald est professeure de sociologie à l’université de Nantes, membre du CENS (UMR 6025) et de l’IUF (2012-2017). Spécialiste de la droite et de l’extrême droite, elle s’intéresse aux rapports du populaire au politique, à la biographie politique et aux phénomènes de reconversion, aux différentes formes de militantisme. Elle travaille actuellement d’une part sur les conséquences biographiques des engagements militants (ANR SOMBRERO) et d’autre part sur les mobilisations du petit patronat depuis les années 1970.
4Brigitte Gaïti est professeure de science politique à l’université Paris 1 et membre du CESSP. Elle travaille sur les changements de régime, les phénomènes charismatiques et leurs effets sur l’écriture de l’histoire. Elle a notamment publié De Gaulle prophète de la Cinquième République aux Presses de Sciences Po en 1998, « La décision politique comme mise à l’épreuve du charisme. De Gaulle entre mai 1968 et avril 1969 » (Politix, n° 82, 2008), « Une science sans savants ? L’émergence paradoxale de la science politique française entre 1945 et 1968 », (avec Marie Scot, Revue française de science politique, n° 1, 2017).
5Bruno Goyet est enseignant en lycée. Sa thèse soutenue à Sciences-Po Paris portait sur le rôle politique du Comte de Paris au xxe siècle vu à travers les ressources sociales qu’il mobilisait. Ses travaux depuis ont porté sur l’œuvre de Charles Maurras pour définir l’articulation du littéraire et du politique dans les milieux intellectuels en France. Sa dernière publication est une contribution à La Vie intellectuelle en France sous la direction de Christophe Charle en 2016.
6Jean-Philippe Heurtin enseigne actuellement la sociologie politique à l’Institut d’études politiques de Strasbourg. Il s’est récemment attaché à la sociologie des mobilisations sociales, croisée à l’analyse de la réception de la télévision et celle des émotions collectives. Cette recherche a donné lieu à un livre consacré au Téléthon : Chorégraphier la solidarité. Le Téléthon, le don, la critique, Paris, Economica, 2016 (avec D. Cardon). Ses recherches actuelles s’inscrivent dans le champ de la théorie sociologique, notamment wébérienne.
7Brian Jenkins est historien spécialiste de la France ; il a soutenu une thèse en 1979, consacrée aux émeutes du 6 février 1934. Il a publié par la suite de nombreux travaux sur le nationalisme français et est revenu plus récemment sur le fascisme français des années 1930 (France in the Era of Fascism : Essays on the French Authoritarian Right, Berghahn Books, 2007 ; « Plots and Rumors. Conspiracy Theories and the 6 février 1934 », French Historical Studies, 34 (4), 2011). Avec Chris Millington, il est l’auteur de France and Fascism : February 1934 and the Dynamics of Political Crisis, Routledge Abingdon, 2015.
8Lilian Mathieu est sociologue, directeur de recherche au CNRS, rattaché au Centre Max Weber, ENS de Lyon. Travaillant sur les mouvements sociaux, il a notamment publié Mobilisations de prostituées (Paris, Belin, 2001), issu d’une thèse en science politique préparée sous la direction de Michel Dobry. Dans le même domaine de recherche, il a notamment publié La Double peine, histoire d’une lutte inachevée (Paris, La Dispute, 2006), La Démocratie protestataire (Paris, Presses de Sciences-Po, 2011), L’Espace des mouvements sociaux (Bellecombe, éditions du Croquant, 2012) et La Fin du tapin. Sociologie de la croisade pour l’abolition de la prostitution (Paris, F. Bourrin, 2014).
9Frédérique Matonti enseigne la science politique à l’université Paris 1- Panthéon-Sorbonne (UMR CESSP). Après avoir consacré sa thèse aux intellectuels communistes, publié sous le titre Intellectuels communistes : une sociologie de l’obéissance politique, La Nouvelle Critique (1967-1980), (La Découverte, 2005), elle s’est intéressée aux rapports entre art et politique. Elle a progressivement élargi ses travaux au « moment structuraliste » ainsi qu’à l’histoire sociale des idées. Une autre partie de ses recherches porte sur les représentations des corps politiques ainsi que sur le genre notamment dans Le Genre Présidentiel. Enquête sur l’ordre des sexes, Paris, La Découverte 2017.
10Violaine Roussel est professeure de sociologie à l’université Paris 8, membre du CRESPPA-LabToP (Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris), et professeure associée à USC (University of Southern California). Ses publications récentes incluent Brokerage and Production in the American and French Entertainment Industries (Lexington Books, 2015, avec D. Bielby), How To Do Politics With Art (Routledge, 2016, avec A. Banerji) et Representing Talent. Hollywood Agents and the Making of Movies (University of Chicago Press, 2017).
11Carole Sigman est chargée de recherche au CNRS, à l’Institut des sciences sociales du politique (CNRS/université Paris Nanterre/ENS Paris-Saclay). Ses travaux s’inscrivent dans le domaine de la sociologie politique des systèmes autoritaires et de leurs transformations. Elle s’est intéressée aux mobilisations politiques en Russie au moment de la perestroïka et travaille sur la sociologie de l’État en Russie à travers la planification soviétique et les réformes actuelles de l’enseignement supérieur.
12Johanna Siméant-Germanos est professeure de science politique au Département de sciences sociales de l’ENS (CMH). Membre de Genèses, elle est l’auteure de Contester au Mali (2014), La Grève de la faim (2009), La Cause des sans-papiers (1998), co-auteure avec C. Traïni de Bodies in Protest (2016), avec P. Dauvin du Travail humanitaire (2002), a codirigé avec R. Lecler, C. Rabot, B. Réau, S. Roux, A.-C. Wagner, Guide de l’enquête globale en sciences sociales (2015) et avec M.-E. Pommerolle et I. Sommier Observing Protest from a Place – The WSF in Dakar (2011).
13Zeev Sternhell, professeur émérite (chaire Léon Blum de science politique) à l’université hébraïque, est membre de l’Académie israélienne des sciences et lettres et de l’Académie américaines des arts et sciences. Il a publié en français, avec traductions en anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, grec, turc, chinois et hébreu : Maurice Barrès et le nationalisme français ; La Droite révolutionnaire, les origines françaises du fascisme ; Ni Droite ni Gauche, l’idéologie fasciste en France ; Naissance de l’idéologie fasciste (avec Mario Sznajder et Maia Ashéri) ; Aux origines d’Israël : entre nationalisme et socialisme ; Les Anti-Lumières : une tradition, du xviiie siècle à la Guerre froide.
14Frédéric Vairel est professeur agrégé à l’École d’études politiques de l’université d’Ottawa. Ses recherches portent sur les politiques de gestion des passés violents et sur les relations entre contestation et action publique au Maroc. Il a publié Politique et mouvements sociaux au Maroc. La révolution désamorcée ? Presses de Sciences Po, 2014 et dirigé avec Michel Camau, Soulèvements et recompositions politiques dans le monde arabe, Presses de l’université de Montréal, 2014.
15Sebastião Velasco e Cruz est docteur d’État en science politique de l’IEP de Paris et professeur de science politique et de relations internationales à l’université de Campinas (UNICAMP/Brésil), directeur de l’Institut national de science et technologie pour les études sur les États-Unis. Auteur de nombreux travaux sur la vie politique brésilienne et la politique internationale, il a publié récemment Os Estados Unidos no Deconcerto do Mundo. Ensaiois de Interpretaçáo (Unsep, 2012), et Linhas Cruzadas. Sobre as Relaçóes entre os Estados Unidos e a Alemanha (Unsep, 2016)
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