Table des matières
Brigitte Gaïti et Johanna Siméant-Germanos
Introduction. Saisir la consistance des crises1re partie. Écrire l’Histoire : retour sur des terrains sensibles
Brian Jenkins
2. L’historiographie du 6 février 1934 – Michel Dobry et les dynamiques relationnelles des crises politiquesZeev Sternhell
3. La grande pitié de « la thèse immunitaire »- Une controverse historiographique interminable
- Les termes d’une controverse
- La relance de la controverse
- La question de la définition du fascisme : les apports de la comparaison
- La question de la périodisation du fascisme
- La révolution culturelle fasciste
- Retour sur la question de l’étalon italien et des critères du fascisme
- Le cas Mounier
2e partie. Penser des lois dans les crises : enjeux théoriques et épistémologiques
Jean-Philippe Heurtin
4. Un épisode de la querelle des universauxDobry critique de Passeron sur la possibilité d’une connaissance nomologique en sciences sociales
- Un « espace non-poppérien des sciences sociales » ?
- Une querelle sur les universaux
- Un cercle logique aporétique
- La possibilité d’une science exacte des phénomènes historiques
- Pourquoi se doter d’opérateurs d’individualisation conceptuels ?
- La constitution d’un rationalisme régional en sociologie
- La possibilité de propositions « universelles au sens strict »
Assia Boutaleb et Violaine Roussel
5. Comment le monde vacille ou tient ?Liaisons et ruptures intersectorielles
- Ce dont il s’agit : spécifier la collusion et comprendre la différenciation sociale
- Percevoir la collusion : enjeu de connaissance et balise méthodologique
- Le destin des collusions dans la crise : érosion et (ré)établissement
- Penser la solidité des systèmes avec des outils complémentaires : les arènes d’intervention publique
Frédérique Matonti
6. Histoire sociale des idées politiques, crises politiques et catégories de perception3e partie. Ouvrir les terrains d’enquête : à propos de la sectorisation du monde social
Sebastião Velasco e Cruz
7. Crises et « quasi-crises »Réflexions sur la sociologie des crises politiques de Michel Dobry, à partir de l’expérience historique brésilienne
- La République brésilienne : récurrence des crises et présence des militaires dans la politique
- Crises et « quasi-crises » dans le Brésil contemporain
- La « crise de la renonciation » d’août 1961 et le coup d’État de 1964
- Le Mouvement pour les « Élections directes tout de suite » et la fin du régime de 1964
- Crises et « quasi-crises » : un nouveau regard sur Sociologie des crises politiques
- Conjonctures fluides et « quasi-crises »
- La dimension temporelle du phénomène
- La question de la différenciation sociale
- Secteurs et transactions collusives
- La dimension spatiale des crises
- Politique domestique et facteurs internationaux
Carole Sigman
8. Jeux pervers et charme discret de la planificationLes transformations de la gestion de l’économie dans l’URSS de Khrouchtchev (1962-1964)
Yves Buchet de Neuilly
9. Février 2012 et l’élargissement de l’Union européenne à la SerbieCoups imbriqués et connexions d’enjeux
4e partie. Repenser les mobilisations : action collective et mouvements sociaux
Annie Collovald
10. Filiation, précédent : quelle continuité dans les mobilisations petit-patronales ?Quelques hypothèses sur les relations du CIDUNATI au poujadisme
- Une filiation improbable
- Un groupe social nomade
- Des faux raccords identitaires ?
- Un répertoire d’actions et de causes autonome ?
- La construction d’un précédent sans avenir
- Les modernes et les anciens
- Le dérangement des anticipations
- Les années 1970 ou comment éviter la prolongation de la crise
- Effet de lieu et épisodes contestataires : le cas de Nantes
- Griefs multiples et lignes d’action divergentes
- Une radicalisation en cours
- Des mises en affinité sociale et politique possibles
Lilian Mathieu
11. Les vertus du point de vue relationnelLe cas de l’extrême droite radicale contemporaine
Frédéric Vairel
12. Les formes autolimitées de l’action collectiveSur le fonctionnement de l’espace protestataire marocain
- « La révolution autolimitée », mais encore ?
- Positionnements divers, contraintes similaires, pratiques comparables
- Le FVJ : mettre les formes pour préserver un leadership
- Émotion et mobilisations féminines
- Justice et Bienfaisance : le refus de tout « dérapage »
- Le M20F, héritier et continuateur de l’espace protestataire
Brigitte Gaïti et Johanna Siméant-Germanos
Conclusion