Table des matières
Introduction
- Un dimanche après-midi au parc
- Viva Las Vegas
- Las Vegas, destination touristique dans le désert
- Étudier la face cachée de Las Vegas, dans l’ombre des quartiers touristiques
- Construction du questionnement de recherche
- Appréhender l’aire urbaine végasienne dans sa globalité
- Une nécessité d’affirmer la légitimité de Las Vegas comme terrain d’étude
- Questionner la ville américaine à l’aune de l’exemple végasien : une gageure ?
- Champ disciplinaire et cadre théorique
- Étudier l’urbain à la croisée des approches culturelle et sociale
- Urbanité, citadinité et temporalités
- Choix méthodologiques
- Questionnement central de la recherche
Chapitre I. Appréhender l’urbanité et la citadinité : une étude de cas américaine
- La mobilisation des notions d’urbanité et de citadinité dans la littérature scientifique
- Comment sont définies urbanité et citadinité dans les dictionnaires ?
- Usages et mobilisations d’urbanité et citadinité dans la littérature scientifique
- Distinguer l’urbanité de la citadinité : clarifications définitionnelles
- Les apports heuristiques d’une entrée par les notions d’urbanité et de citadinité
- Préciser la portée du concept de citadinité
- La citadinité comme processus d’apprentissage de la ville
- La citadinité comme grille de lecture globale du fait urbain
- Faire de la citadinité une notion de synthèse
- Affirmer la pertinence de travaux articulant urbanité et citadinité
- Une ou des citadinité(s) ?
- Propositions méthodologiques
- Comment étudier l’urbanité ?
- Comment étudier la citadinité ?
- Par les pratiques urbaines
- Par les processus d’appropriation
- Par la thématique identitaire
- Des enjeux méthodologiques spécifiques au contexte américain
- Sentiment de lieu et communauté
- Le quartier et les relations de voisinage
- Le poids des lectures raciales
- Conclusion
Chapitre II. De l’exceptionnel au banal : Las Vegas, d’un extrême à l’autre
- Une ville unique en son genre
- Las Vegas dans l’opinion publique américaine
- Une ville pionnière de la pratique légale des jeux d’argent
- Une destination touristique majeure
- « L’expérience Las Vegas »
- Quand un slogan publicitaire devient expression idiomatique : « What happens here »
- Une ville où s’échapper
- Le règne du divertissement
- Une ville qui déchaîne les universitaires et les intellectuels
- Diffusion des imaginaires touristiques aux discours scientifiques
- Des critiques acerbes envers Las Vegas
- Un jugement moral alimenté par la revendication du statut social
- De la pertinence d’étudier Las Vegas
- Débats épistémologiques autour de l’exceptionnalisme en géographie
- La géographie urbaine américaine partagée entre normalité et exceptionnalisme
- Lecture critique de l’exceptionnalisme végasien
- Loin du strass et des paillettes, Las Vegas ou la banalité d’une ville américaine
- Une ville américaine comme une autre
- Banalisation et normalisation de Las Vegas
- Tirer les enseignements de Las Vegas
- Conclusion
Chapitre III. Géohistoire de Las Vegas : affirmation d’une aire urbaine multimillionnaire
- La genèse d’un mythe
- Las Vegas, étape de la conquête de l’Ouest
- Une ville du chemin de fer
- La « gâchette fédérale » (federal trigger)
- Constitution des noyaux de peuplement originels
- Affirmation concomitante du tourisme de masse et d’une aire urbaine végasienne (années 1940-1980)
- Une aire urbaine qui se structure autour des quartiers touristiques
- La spécialisation touristique de Fremont Street
- Naissance du Strip et déplacement du centre de gravité touristique
- Essor économique et démographique des années 1960 aux années 1980
- L’avènement de la capitale mondiale du jeu à la croissance démographique inégalée
- L’envolée du secteur touristique
- Strip versus Fremont Street
- Une destination touristique dominant le marché
- Une explosion démographique au profit du comté
- Un dynamisme qui s’inscrit dans un contexte régional attractif
- Portrait de l’aire urbaine végasienne dans les années 2010
- Une diversification économique impulsée par le dynamisme touristique
- Profil socio-économique des Vé.s
- Une aire urbaine lourdement touchée par la crise économique de 2007-2008
- Conclusion
Chapitre IV. Le poids de la spécialisation touristique sur l’urbanité et la citadinité végasiennes
- Une métonymie réductrice : les quartiers touristiques confondus avec l’ensemble de l’aire urbaine végasienne
- Las Vegas n’est pas une « vraie ville »
- Des quartiers touristiques qui se révèlent enclaves fonctionnelles
- Fonctionnement insulaire et mise en abyme de l’insularité des quartiers touristiques
- Une urbanité et une citadinité propres aux enclaves touristiques ?
- Décrypter le déni d’urbanité opposé à Las Vegas
- Omniprésence de la marchandisation et des incitations au consumérisme
- Une signalétique publicitaire omniprésente
- Un rapport marchand à l’environnement urbain
- Mettre en scène pour mieux vendre
- Privatisation de l’espace public
- Des casinos qui ne sont que faussement ouverts à tous
- Privatisation des trottoirs des quartiers touristiques
- Un produit touristique de l’entre soi
- Des pratiques urbaines qui remettent en cause les fondements du déni d’urbanité
- Quand la spécialisation touristique de Las Vegas façonne le quotidien des Végasiens
- Une infiltration des codes touristiques dans le paysage urbain
- L’omniprésence du jeu et des casinos
- Des casinos comme repères spatiaux
- Omniprésence et popularité des jeux d’argent
- Les casinos de quartier
- Des emblèmes touristiques qui dominent les représentations de l’aire urbaine par ses habitants
- Le tourisme comme catalyseur des représentations collectives
- L’emblème territorial végasien par excellence : le Las Vegas Sign
- Une aire urbaine 24 h/24 et 7 j/7
- Conclusion
Chapitre V. L’urbanité et la citadinité végasiennes façonnées par une croissance explosive
- Urbanisation du bassin de Las Vegas, entre croissance et étalement
- Las Vegas, championne de l’étalement urbain ?
- Différencier croissance et étalement
- Quantifier la croissance urbaine végasienne
- L’urbanité végasienne façonnée par la croissance
- Une urbanisation discontinue et incontrôlée
- Une organisation spatiale déterminée par les déplacements automobiles
- Dilution urbaine et affaiblissement des centralités historiques
- « A Boom and bust mentality »
- Une foi aveugle dans la croissance
- Le poids des lobbys de l’hôtellerie et de l’immobilier
- Une tradition de conception libérale de la fabrique urbaine
- Absence de volonté politique de régulation de la croissance végasienne
- Bâtir toujours plus loin : le mécanisme de vente des terres fédérales
- La loi Santini-Burton
- La Southern Nevada Public Land Management Act (SNPLMA)
- Des efforts de régulation de la croissance au bilan limité
- Bilan de la SNPLMA
- L’isolement des partisans pro-régulation de la croissance
- La croissance urbaine végasienne : une épée à double tranchant
- L’absence d’une vision partagée
- Une citadinité de l’éphémère et du renouvellement
- Un environnement urbain en constante transformation
- Appréhension de la croissance par les Végasiens
- Une aire urbaine jeune, en reconstruction permanente
- L’instabilité des liens sociaux
- Le renouvellement permanent des habitants
- Quantifier le renouvellement (turn-over) et le passage (transience)
- Faiblesse des relations de voisinage
- Conclusion
Chapitre VI. Entre intériorisation et dénonciation d’une citadinité de la déficience
- Stigmatisation urbaine : quand la mauvaise réputation de Las Vegas déteint sur ses habitants
- Construction de la stigmatisation végasienne
- Décrypter le processus de stigmatisation urbaine
- Sources du stigmate végasien
- Conséquences directes de la stigmatisation végasienne
- Contamination des habitants par la stigmatisation de la ville
- Une confusion entre imaginaires touristiques et réalité quotidienne, source de souffrance
- Une « identité souillée »
- « Eux » contre « nous » : se construire en opposition par rapport aux touristes
- Vivre par dépit à Las Vegas : une citadinité de la déficience
- Intériorisation d’un sentiment d’infériorité
- Faiblesse de l’attachement territorial
- Une volonté forte de quitter Las Vegas
- Une distanciation symbolique envers l’identité végasienne : le refus du gentilé « Végasien »
- Vecteurs de revendication et de consolidation de la citadinité végasienne
- Facteurs d’appréciation de Las Vegas
- Réfuter les clichés dépréciatifs intériorisés
- Une identité végasienne néanmoins valorisée par certains : la fierté d’être « natif »
- Conclusion
Cahier d’illustrations
- Planche 1 : Le Strip, cœur de l’activité touristique végasienne
- Planche 2 : Panneau souhaitant la bienvenue à Las Vegas
- Planche 3 : La thématisation architecturale des hôtels-casinos du Strip
- Planche 4 : Thématisation architecturale de l’hôtel-casino The Venetian
- Planche 5 : L’épure architecturale de l’ensemble immobilier City Center
- Planche 6 : La banalité urbaine des quartiers résidentiels végasiens
- Planche 7 : Des aménités urbaines ordinaires
- Planche 8 : Des paysages urbains façonnés par l’omniprésence de la voiture
- Planche 9 : Fremont Street : des néons aux LED
- Planche 10 : Carte des revenus annuels médians par foyer dans l’aire urbaine végasienne (2010)
- Planche 11 : Évolutions de la signalétique des hôtels-casinos sur le Strip
- Planche 12 : Simulacres d’espaces publics urbains dans les casinos New York New York et Paris Las Vegas
- Planche 13 : Statue des « Crazy Girls » de l’hôtel-casino Riviera
- Planche 14 : Sexualisation des paysages végasiens.
- Planche 15 : Omniprésence des machines à sous
- Planche 16 : « University Plaza », un exemple emblématique de corridor commercial (strip mall)