Conclusion
p. 339-344
Texte intégral
1« Sur l’avenir de l’Europe, je ne conclus pas, je ne prophétise pas, j’interroge. » La conclusion de Raymond Aron dans les Mémoires1 semble conforter la thèse de son euroscepticisme et, de fait, sa philosophie a eu dès le début une réputation de scepticisme. Que l’auteur de L’Opium des intellectuels ait, en 1955, salué l’avènement du temps des sceptiques, voilà qui confortait encore la thèse du scepticisme aronien. Or, dans Paix et guerre entre les nations, Raymond Aron avait mis en garde contre une fausse interprétation de sa philosophie, dans laquelle le scepticisme apparaît comme une arme de l’esprit contre les idéologies totalitaires. Il n’est, à l’instar du doute cartésien, qu’un moment de la réflexion. La pensée de Raymond Aron a bien été, du début à la fin, celle d’un philosophe qui a montré les dangers des philosophies de l’histoire. Cette philosophie s’inscrit dans la tradition critique ; elle amenait le philosophe à remettre en cause les prétentions du positivisme, mais n’aboutissait pas à nier l’existence d’un sens de l’histoire : elle dit simplement que celui-ci est inaccessible. Agnostique, le philosophe se range cependant parmi « ceux qui ne mettent pas d’idole à la place de Dieu2 ». Cela suffirait déjà pour comprendre la forme de la conclusion sur l’Europe dans les Mémoires.
2Mais cette pensée visait aussi à éclairer le jugement et la décision politiques. La conscience historique de Raymond Aron a ainsi d’abord été marquée par les massacres de la Grande Guerre, ce qui l’a conduit vers le pacifisme : il souhaitait la réconciliation franco-allemande, approuvait la politique de sécurité collective d’Aristide Briand, s’intéressait à la Paneuropa de Coudenhove-Kalergi. Les décades de Pontigny faisaient coïncider le mythe politique de l’Europe et la République des Lettres.
3Ces bonnes intentions volèrent en éclats, lorsqu’Aron découvrit en 1930, en Allemagne, que l’histoire était de nouveau en marche. Elle prenait la forme d’un cauchemar : l’ascension du national-socialisme. Des deux totalitarismes qu’il combattit, le nazisme et le communisme, celui-ci n’était pas le plus dangereux à ses yeux ; celui-là au contraire était un ennemi mortel. Dès lors, l’idée européenne était vaine. Il eut conscience, dès 1936, après la remilitarisation de la Rhénanie, que la France risquait de disparaître. Dans sa thèse, comme dans son intervention du 17 juin 1939 à la Société française de philosophie, Raymond Aron s’efforçait de rétablir une vision dramatique de l’histoire, condition d’un sursaut civique : il fallait « être capable des mêmes vertus » que les États totalitaires. Sa pensée incluait alors une dimension vitaliste, décisionniste, qui lui était un élément commun avec les idéologies fascistes. Son patriotisme, peut-être aussi sa judéité, nourris par l’expérience du séjour en Allemagne, le sauvèrent alors des errements que connurent Alfred Fabre-Luce et Bertrand de Jouvenel, tous deux compagnons de Doriot dans les premières années du PPF. Fabre-Luce, comme Henri de Man, virent dans 1940 la sanction de l’histoire, qui légitimait Adolf Hitler comme bâtisseur de la nouvelle Europe.
4Aron avait donc vu venir la défaite de mai-juin 1940. Commencée en 1930, son éducation européenne le conduisit à Londres. Le chroniqueur de la France Libre fut l’adversaire de l’Europe nouvelle, construite au nom du sens de l’histoire, de la nécessité des grands espaces, sur la base d’une idéologie raciste. Les années de Londres furent essentielles parce qu’Aron fit alors l’apprentissage de la propagande et de la stratégie ; elles le furent aussi, et à plusieurs plans, quant à sa vision de l’Europe : non seulement parce qu’il combattait l’utilisation du mythe européen par la propagande de Goebbels, mais aussi parce qu’il vit alors dans les nations le ferment le plus sûr de la résistance au IIIe Reich : il s’agissait pour les nations de périr ou de survivre. C’était la lutte des Nations unies contre l’Europe, autre nom de l’empire hitlérien. De plus, Aron, juif exilé, privé de ses droits civiques par l’État français, vécut l’abîme qui sépare les droits concrets garantis par un État à ses citoyens de l’abstraction des droits de l’homme. Aron, patriote français, voyait dans la Révolution française l’origine de la nation française moderne ; Français juif, il ne pouvait pas oublier que la Révolution avait donné aux Juifs de France le droit de cité. Cependant, libéral et conservateur, il a en partie donné raison à Edmund Burke : il reproche à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de confondre droits de l’homme et droits civiques. Homme de centre-droit, il refuserait aussi bien la formule de Clemenceau : « la révolution est un bloc », que celle de Joseph de Maistre, selon laquelle « tout est miraculeusement mauvais dans la révolution française ». Modéré, Aron considère que la Révolution de 1789 est une libéralisation qui a échoué ; contrairement à Burke, il ne condamne pas l’entreprise ab ovo. Il rejoint pourtant Burke dans l’idée que la liberté concrète ne peut pas exister, si ce n’est lorsqu’elle s’inscrit dans une tradition politique.
5En ce sens, et les réactions d’Aron à l’égard des Tchèques d’une part, des Hongrois de l’autre, sont là pour l’attester, la vision aronienne de la démocratie retient quelque chose des valeurs aristocratiques anciennes : certaines nations, à travers l’histoire, se sont montrées plus nobles que d’autres. Dans L’impérialisme, Hannah Arendt remarque à propos de Burke3 : « Sans empiéter sur les droits de la classe privilégiée au sein de la nation anglaise, Burke élargissait le principe de ces privilèges, jusqu’à y inclure le peuple anglais tout entier, en faisant de celui-ci une sorte de noblesse des nations. D’où son mépris pour ceux qui revendiquaient leur liberté au nom des droits des hommes, droits qui, à ses yeux, ne pouvaient se revendiquer qu’au titre de droits des Anglais. » Chez Aron, l’inquiétude sur l’abstraction des droits de l’homme s’explique par le sort des Juifs pendant la guerre, mais il a effectivement méprisé, sinon les Tchèques dans leur ensemble, du moins leurs dirigeants qui n’ont pas voulu se battre pour la liberté de leur nation. Cette conscience historique, trempée à l’épreuve de la guerre, et fondée sur les nations, rendait difficilement concevable une πολιτεία européenne. En 1943, il proposait dans « Destin des nationalités » la vision d’une Europe organisée en nations indépendantes, mais conscientes de leur communauté de destin.
6La fin de la guerre renverse les perspectives. Aron, qui s’abstient jusqu’en 1945 de toute critique envers l’URSS dans ses publications, devient alors le héraut de l’alliance de l’Occident. Face à la menace soviétique, Raymond Aron a vu dans la renaissance du mythe européen dans l’après-guerre un levier pour s’opposer au mythe communiste. Il a donc milité pour l’unité européenne, mais pour une Europe atlantique, donc anticommuniste. L’idée qu’il se faisait de l’Europe n’était dès lors plus la même que dans les années vingt. La République des Lettres n’existait plus à l’époque du grand schisme. L’homme qui adhéra au RPF en 1947 voyait en de Gaulle le seul homme d’État capable de barrer la route au communisme en France. Il pensait aussi que 1945 avait été le 1815 de l’Allemagne. Celle-ci n’était plus un danger, mais il fallait éviter qu’elle ne basculât vers l’Est. L’argument de la réunification était une arme de propagande très forte entre les mains de Staline. Le mythe européen était le seul moyen d’arrimer l’Allemagne occidentale, « Allemagne-croupion », au reste de l’Occident. Aussi Raymond Aron était-il en marge du mouvement européen. Certes, il a assisté au Congrès de La Haye en 1948, mais, comme le montre le récit des Mémoires, sans aucune conviction : les congressistes reproduisaient les discours creux de l’avant-guerre. Dans Les Guerres en chaîne, il stigmatisait l’idéologie européiste – « l’idée européenne est vide », il qualifiait l’idée européenne d’« idée d’intellectuels », ce qu’il avait exprimé pour la première fois en juillet 1931. En 1950, sa grande décision politique fut de rejoindre le Congrès pour la liberté de la culture, une organisation européenne et atlantiste. C’était la confirmation de son choix politique pour le RPF, lui aussi fondé sur l’anticommunisme.
7Ce n’est que bien plus tard qu’il a accordé la valeur d’un acte fondateur au Plan Schuman. Sur le moment, il exprima bien des réserves : le plan Schuman lui semblait confondre l’ordre économique et l’ordre politique, et risquait de présenter plus d’inconvénients que d’avantages. Ce fut, jusqu’au bout, sa critique de la vision de l’Europe selon Jean Monnet, critique sur laquelle il ne revint jamais, tant cette Europe-là était en contradiction avec sa propre idée de l’autonomie du politique. Pour la même raison, il ne pensait pas que la CED pût s’imposer : on mettait la charrue avant les bœufs, en créant l’armée avant la fédération européenne. Le discours de Francfort de 1952 doit ainsi être compris en fonction du contexte des notes de Staline qui, proposant la réunification en échange de la neutralité allemande, risquaient de compromettre tout l’édifice de l’alliance occidentale. Raymond Aron était alors d’un machiavélisme modéré en jouant sur le mythe européen, mais il était sincère dans sa dénonciation de la tyrannie stalinienne. Par ailleurs, l’homme qu’il était devenu, d’un caractère trempé aux épreuves de l’histoire, avait fait le choix d’un pouvoir politique fort : c’est pourquoi il avait adhéré au RPF ; c’est pourquoi aussi il préféra l’intégration de la Bundeswehr dans l’OTAN aux hasards de la CED. L’échec de celle-ci en août 1954 fut à ses yeux l’acte de décès du projet d’unification politique de l’Europe. Staline au-dehors, le RPF au-dedans s’étant éteints, l’histoire, en dépit de la guerre d’Algérie, prenait un cours plus calme. C’est alors que Raymond Aron revint à l’Université.
8Il fut le témoin des Trente Glorieuses. L’Europe connut un miracle économique au-delà de ce que l’on pouvait espérer. Par une ruse de l’histoire, la guerre hyperbolique, dont l’Europe avait failli périr, était conjurée par la bombe atomique. Il n’y eut donc pas une troisième guerre mondiale mais « la paix belliqueuse ». Après 1950, l’année critique, il apparut dès 1951 que les États-Unis se contentaient de la paix sans victoire en Corée. Dès lors, Raymond Aron a été partisan d’une attitude qui conjuguait équilibre stratégique et offensive idéologique : on ne pouvait pas trancher le conflit par les armes, mais l’Occident, s’il ne capitulait pas moralement, pouvait l’emporter le jour où l’Union soviétique renoncerait à ses ambitions illimitées. Présente dans la postface à Contenir et libérer de James Burnham, en 1953, cette idée est développée dans Espoir et peur du siècle en 1957 et dans La société industrielle et la guerre en 1959 : l’âge atomique rend possible, du moins pour l’Europe, la vision d’Auguste Comte. La croissance économique est telle que l’efficacité dans l’organisation du travail procure des gains supérieurs à toutes les conquêtes imaginables. Tout en rejetant la thèse de la convergence, Aron aboutit en 1962 dans Paix et guerre entre les nations à la proposition d’une stratégie, « Survivre, c’est vaincre », et d’une vocation pour l’Europe : « Au-delà de la politique de puissance. » Dans cette phase, il reste distant à l’égard de la relance européenne. En 1957, il critique assez durement le traité de Rome : le Marché commun n’est pas nécessaire à la prospérité, la fédération européenne peut être voulue pour elle-même sur le plan politique, sa nécessité ne s’impose pas sur le plan économique. Instruit par les difficultés des Britanniques, il estime cependant qu’aucun État européen ne pourra disposer seul d’un véritable instrument de dissuasion nucléaire. C’est pourquoi il souhaite alors une force de frappe européenne, dans l’Alliance atlantique, mais autonome par rapport aux États-Unis. Enthousiaste à l’issue de son séjour à Harvard, il a probablement cru, entre 1960 et 1962, pouvoir contribuer à un compromis entre les grands desseins de de Gaulle et de Kennedy. Dès 1962, il en a compris l’impossibilité.
9Contempteur de la force de frappe nationale – ligne Maginot atomique – il s’inquiète particulièrement en 1966, alors que de Gaulle quitte l’OTAN, puis se rend en URSS, du grand dessein européen du général. Parce qu’il redoute les dangers d’un retour à l’Europe des nationalités, celle de 1914, il se saisit alors du mythe européen contre la politique étrangère gaullienne. Aron dramatisa la situation et exalta l’acquis de la construction européenne, ce qui amena Jean Monnet à le contacter. Comme les conceptions de Raymond Aron n’avaient pas changé, ce rapprochement unilatéral ne produisit aucun résultat. Les événements de juin 1967 et mai 1968 le portèrent à s’interroger sur sa judéité d’une part, la crise de la civilisation occidentale d’autre part. Les deux questions avaient en commun une dimension européenne : elles mettaient en jeu l’idée de citoyenneté des Européens.
10Après le départ du général de Gaulle, Raymond Aron a soutenu les élargissements de la CEE. Il connaissait les inconvénients probables de l’adhésion britannique, mais la cohésion de l’Occident importait avant tout. Face au choc Nixon et à la crise monétaire, il a appuyé les efforts des Européens pour organiser une politique économique et monétaire concertée à travers le Serpent monétaire européen en 1972, puis le Système monétaire européen en 1979. Dans une certaine mesure, il a choisi le Marché commun comme garantie du libéralisme économique, contre la dérive bureaucratique de l’État-providence. Il pensait en effet, depuis 1937 au moins, que le libéralisme politique est indissociable du libéralisme économique. La crise des années soixante-dix mettait à l’épreuve la solidarité européenne, mais la Communauté existait et pouvait être précieuse pour surmonter la crise. Dans les conférences de 1975, à Bruxelles et à Paris, il se posa en vétéran de la construction européenne, mais sans modifier sa position fondamentale quant à l’échec de l’union politique. L’annonce de la mort de l’idée européenne comme mythe, provocation extraordinaire dans des conférences organisées par les partisans de la construction européenne, lui permettait d’insister sur la responsabilité des dirigeants : ceux-ci devaient faire vivre l’héritage, alors qu’il n’y avait pas plus de peuple européen en 1975 qu’en 1950, et que, de plus, ce qu’il y avait eu de ferveur s’était éteint. La Communauté, sans être l’union politique dont avait rêvé Jean Monnet, avait une utilité politique : comme elle avait été une structure d’accueil pour la RFA dans les années cinquante, elle en serait une pour la Grèce, l’Espagne et le Portugal, en leur permettant de ne pas tomber de Charybde en Sylla.
11Le thème de la défense se confond dans l’œuvre d’Aron avec la question de la citoyenneté : « Le citoyen a vocation de soldat », ce qu’il avait écrit dès 1934 : « On n’a pas le droit d’être citoyen jusqu’à la guerre exclusivement4. » Le fait d’avoir choisi Clausewitz plutôt que Marx comme sujet de son dernier grand livre s’inscrivait dans la continuité de sa philosophie. Dans la dernière version inachevée de l’œuvre du stratège prussien, il repéra l’idée que l’ascension aux extrêmes n’était pas inéluctable. Avec Delbrück, il redécouvrit la deuxième sorte de stratégie : l’Europe avait failli périr d’inverser la formule, Aron se plaçait dans la tradition de ceux qui avaient voulu la remettre à l’endroit. Cette leçon de courage et de modération ouvrait la voie, après la mort du mythe européen, à une réconciliation franco-allemande dans la République européenne des Lettres. Ce fut certainement l’ambition d’Aron dans son dialogue avec Schmitt mais, si celui-ci fit quelques concessions, ses disciples ne rendirent pas les armes.
12À l’égard des Européens, l’ascèse de Raymond Aron, qui se décrivait lui-même en Sisyphe5, avait valeur d’enseignement. L’éthique de Clausewitz, celle de Delbrück, ou la philosophie de Pareto sont diamétralement opposées à l’hédonisme des sociétés contemporaines. À l’âge des sophistes, des économistes et des calculateurs, elles rappellent désagréablement la gloire passée de l’Europe. Au-delà de la crise des euromissiles, aujourd’hui oubliée, Raymond Aron a été l’un de ceux qui rappelaient aux Européens leurs traditions politiques, en cherchant dans le XIXe siècle, pour éclairer la sortie du tragique XXe siècle, la Raison des nations6. Son idée de l’Europe ne s’est donc pas confondue avec le processus de la construction européenne. Ainsi les grands hommes d’État européens qu’il a admirés sont-ils, plus que Jean Monnet et Robert Schuman, ceux qui ont accompli une tâche historique au service de leur nation : de Gaulle, Churchill, Adenauer, Caramanlis, Juan Carlos, et aussi Margaret Thatcher. Il a proposé à l’Europe une vocation nouvelle après la décolonisation, celle d’aider au développement et d’éduquer le monde à la pensée critique par le dialogue des cultures, entreprise difficile si les Européens étaient les seuls à penser ce dialogue possible. C’est ainsi que le grand intellectuel couvert d’honneurs des années quatre-vingt réalisait le projet du jeune normalien idéaliste de 1926 : « Je crois, écrivait ce dernier, à la nécessité de créer une conscience internationale qui serait à la réalité européenne ce que la conscience morale est à la réalité sociale : prendre conscience de l’interdépendance des nations, de la vie commune, économique et intellectuelle, qui unit les pays d’Europe, ce n’est pas poursuivre une utopie, c’est rapprocher la pensée de la réalité. »
Notes de bas de page
1 Raymond Aron, Mémoires, p. 680.
2 Raymond Aron, Introduction à la philosophie de l’histoire, p. 349-350.
3 Voyez Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme, II. L’impérialisme, Paris, Le Seuil, 2002 (1re édition 1948), p. 104.
4 Raymond Aron, « De l’objection de conscience », « Revue de métaphysique et de morale », XLI, p. 133-145, rééd. in Études politiques, Paris, Gallimard, 1972, rééd. in Commentaire, no 28, hiver 1984, p. 291-297.
5 Voyez Joachim Stark, Das unvollendete Abenteuer, p. 262.
6 Voyez Pierre Manent, La Raison des nations. Réflexions sur la démocratie en Europe, Paris, Gallimard, 2006, 100 p.
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