L’ordinaire destin de Françoise S.

p. 13-21


Extrait

1Le 1er octobre 1963 à l’heure de midi, Françoise S.1 reçoit la visite de deux agents de la police communale de Bruxelles. Ils interviennent suite à des plaintes de voisins qui lui reprochent de les réveiller régulièrement la nuit. L’arrivée des deux policiers est loin de calmer cette couturière née en 1898. Elle commence à crier et à gesticuler. De prime abord, ce comportement devrait la conduire tout droit à l’Amigo, lieu où la police bruxelloise envoie hommes et femmes pour tapage, ivresse ou outrage à la police en attendant que la personne se calme ou qu’elle soit transférée en prison. Or les deux agents décident de ne pas donner de suite judiciaire à l’affaire, mais optent pour la voie médicale en décidant d’amener Françoise S. à l’Institut de Psychiatrie de l’hôpital Brugmann2. Quels sont les critères pour cette option lourde de conséquences, car rarement infirmée par les médecins ? Le rapport policier dont une copie se trouve dans le dossier médical de la patiente, fait

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