Les auteurs
p. 433-437
Texte intégral
1Sylvie Aprile est professeur d’histoire contemporaine à l’université Lille 3 et directrice du laboratoire IRHIS. Elle est spécialiste de l’histoire du XIXe siècle français et européen et des migrations volontaires et forcées aux XIXe et XXe siècles. Elle a publié de nombreux articles et ouvrages sur ces thématiques, et récemment ont paru Le siècle des exilés aux éditions du CNRS en 2010 et « Le proscrit pèlerin : le voyage de l’exilé sur les traces de ses prédécesseurs », dans Le Voyage et la mémoire au XIXe siècle dirigé par Sarga Moussa et Sylvain Venayre aux éditions Creaphis en 2011.
2Jean-René Aymes est ancien élève de l’ENS de Saint-Cloud. Professeur émérite d’espagnol de l’université Paris 3-Sorbonne nouvelle, il est l’auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles portant sur les relations franco-espagnoles aux XVIIIe et XIXe siècles : conflits armés, influences réciproques, récits de voyage, images de l’« autre ». Il a étudié en particulier La guerra de España contra la Revolución francesa, 1793-1795 (Alicante, Instituto de Cultura Juan Gil-Albert, 1991).
3Arianne Baggerman enseigne l’histoire à l’université Erasmus d’Amsterdam. Elle est aussi responsable de la chaire Tiele dédiée à l’histoire du livre à l’université d’Amsterdam. Spécialiste de l’histoire de l’édition aux XVIIIe et XIXe siècles, elle a publié des articles sur l’autobiographie et a codirigé Controlling Time and Shaping the Self. Developments in Autobiographical Writing since the Sixteenth Century (Leyde/Boston, Brill, 2011). Avec Rudolf Dekker elle a écrit Child of the Enlightenment, Revolutionary Europe reflected in a boyhood diary (Brill, 2009).
4Lucia Bergamasco est professeur d’histoire et civilisation américaine à l’université d’Orléans. Sa recherche sur le piétisme évangélique en Nouvelle Angleterre au XVIIIe siècle et ses rapports avec les Lumières britanniques, la philosophie morale, la culture de la sensibilité et l’écriture épistolaire a évolué vers le politique, notamment la tradition républicaine anglaise et son transfert en Amérique du Nord. Elle a ainsi investi les problématiques sociales et politiques du XIXe siècle : l’esclavage, l’abolitionnisme et sa matrice évangélico-républicaine, la Civil War et les permutations du républicanisme. Elle travaille actuellement sur les rapports entre culture protestante et tradition républicaine aux États-Unis dans la période révolutionnaire et Early Republic. Elle a publié : Amour du monde, amour de Dieu : Esther Burr et Sarah Prince entre Évangélisme et Lumières, Paris/Montréal, Presses universitaires de Vincennes/XYZ éd., 2008 ; (en codirection avec Marie-Jeanne Rossignol), L’Amérique : des Colonies aux Républiques, Cahiers Charles V no 39, université Paris 7-Denis Diderot, Paris, décembre 2005 ; (en codirection avec Mireille Bossis), Archive épistolaire et histoire, Paris, Éditions Connaissances et Savoirs, 2007.
5Gilles Bertrand est professeur d’histoire moderne à l’université de Grenoble (université Pierre Mendès France-Grenoble 2), membre senior de l’Institut universitaire de France et membre du CRHIPA. Dans le domaine de l’histoire des voyages en Europe, il a croisé pratiques matérielles de la mobilité et représentations de l’altérité et des paysages naturels ou urbains. Il s’est penché sur le voyage des Français en Italie au XVIIIe et au début du XIXe siècle (Le Grand Tour revisité, Rome, 2008) et a codirigé l’édition de Mes voyages de Montesquieu (avec J. Ehrard, Lyon/Paris, 2012). Parmi les ouvrages collectifs qu’il a coordonnés : La Culture du voyage (Paris, 2004), Des « passeurs » entre science, histoire et littérature. Contribution à l’étude de la construction des savoirs (1750-1840) (avec A. Guyot, Grenoble, 2011), Fraternité : pour une histoire du concept (avec C. Brice et G. Montègre, Grenoble, 2012).
6Maïté Bouyssy est maître de conférences honoraire habilitée à diriger des recherches, agrégée, normalienne, et elle a enseigné l’histoire contemporaine a l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle a soutenu une thèse sur l’anamnèse de Bertrand Barère et publié une vingtaine d’articles scientifiques d’histoire culturelle du politique à partir de ce personnage ou de la rhétorique politique entre sa publication de La Guerre des rues et des maisons, manuscrit inédit du maréchal Bugeaud (1996), et L’Urgence, l’horreur et la démocratie. Essai sur le moment frénétique français (1824-1834), paru en 2012 aux Publications de la Sorbonne.
7Jean-Luc Chappey est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut d’histoire de la Révolution française (EA 127/UMS 622). Ses recherches ont pour objet l’étude des mutations épistémologiques et des transformations institutionnelles et sociales des espaces scientifique, philosophique et littéraire au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. À partir de l’histoire des sociétés savantes, des productions, des pratiques et des acteurs, il étudie plus précisément les relations entre les dynamiques politiques et intellectuelles. Il est notamment l’auteur de : Des naturalistes en Révolution. Les Procès-verbaux de la Société d’histoire naturelle de Paris (Paris, CTHS, 2010).
8Rudolf Dekker dirige un groupe de recherches sur les « ego-documents dans l’Histoire » à l’Institut Huizinga (Amsterdam). Il a publié des ouvrages sur des thèmes divers, The Tradition of Female Transvestism in Early Modern Europe (Macmillan, 1989) et Humour in Dutch Culture of the Golden Age (Palgrave, 2001), ainsi que Egodocuments and History. Autobiographical Writing in its Social Context since the Middle Ages (Verloren, 2002). Avec Arianne Baggerman, il a écrit Child of the Enlightenment, Revolutionary Europe reflected in a boyhood diary (Brill, 2009). Il vient d’éditer un journal du XVIIe siècle de Constantijn Huygens Jr (Brill, 2013).
9Jean Dhombres, directeur d’études à l’EHESS, est mathématicien et historien des sciences mathématiques. Il s’est intéressé aux effets réciproques des révolutions historiques et des révolutions scientifiques. Il a publié avec Nicole Dhombres : Naissance d’un pouvoir. Sciences et savants en France 1793-1824, Paris, Payot, 1989. Est à paraître chez Hermann à l’automne 2013 une Histoire des savoirs mathématiques et de leurs pratiques culturelles.
10Gabor Gelléri, né en 1976, est maître de conférence à l’université d’Aberystwyth (Pays de Galles). Docteur en littérature française (Écrire le voyage, lire le voyage : une communication littéraire au XVIIIe siècle, Budapest, université ELTE, 2005) et en histoire (« Cette chose ordinaire et inutile ». Le voyage d’Angleterre 1660-1789, entre discours, pratique et écriture, Paris, EHESS, 2009), il est spécialiste de la littérature des voyages a l’époque moderne et collabore à la mise en place d’une base de données des arts de voyage européens (National University of Ireland, Galway).
11Bernard Gainot est maître de conférences honoraire habilité à diriger des recherches à l’Institut d’histoire de la Révolution française, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et spécialisé sur la période du Directoire et du Consulat. Parmi ses principales publications : 1799, un nouveau jacobinisme ? La démocratie représentative, une alternative à brumaire, Paris, CTHS, 2001 ; Les Officiers de couleur dans les armées de la République et de l’Empire, Paris, Karthala, 2007 ; en collaboration avec Marcel Dorigny, La Société des Amis des noirs, 1788-1799. Contribution à une histoire de l’abolition de l’esclavage, Paris, Unesco, 1998 ; en collaboration avec Pierre Serna, Secret et République : 1795-1840, Clermont-Ferrand, PU Blaise-Pascal, 2004.
12Aleksandra Janiszewska est historienne de l’art et docteur en Sciences humaines à l’Académie polonaise des sciences à Varsovie (thèse de doctorat : Un Polonais à Paris. La France et la route pour la France à travers les descriptions des voyageurs à l’époque du roi Stanislas). Elle est directrice de publication à la maison d’édition au sein de KARTA (organisation non gouvernementale).
13Annie Jourdan est professeur associée à l’université d’Amsterdam, Études européennes. Historienne de la Révolution et du Premier Empire, elle a publié notamment : L’Empire de Napoléon, Paris, Champs Flammarion, 2000 ; La Révolution, une exception française ?, Paris, Flammarion, 2004 ; La Révolution batave entre la France et l’Amérique, Rennes, PUR, 2008.
14Sylvie Kleinman a fait des études d’histoire et de traduction à Paris avant de s’installer en Irlande. Elle enseigne actuellement à Trinity College où elle est aussi chercheuse associée au Centre for War Studies. Ses recherches portent sur les séparatistes irlandais pendant la période révolutionnaire et sur l’histoire militaire. Grâce à une bourse postdoctorale de la Irish Research Council, elle a pu développer un projet sur le voyage de guerre de Theobald Wolfe Tone en France, en Rhénanie et en République batave, 1796-1798.
15Pierre-Yves Lacour est maître de conférences en histoire moderne à l’université Paul Valéry-Montpellier 3. Spécialisé en histoire des sciences, il a rédigé sa thèse (La République naturaliste. Les collections françaises d’histoire naturelle sous la Révolution 1789-1804, Florence, EUI, 2010) et publié une demi-douzaine d’articles sur les collections naturalistes et l’histoire naturelle, essentiellement sous la Révolution. Il mène actuellement un projet sur l’encyclopédisme, le cadastre des savoirs et l’émergence des disciplines entre le XVIIIe et le XIXe siècle.
16Élisabeth Liris est docteur en Histoire et chercheuse associée à l’Institut d’histoire de la Révolution française, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle a codirigé un volume sur La Révolution et la mort (avec J.-M. Bizière, Toulouse, 1991) et publié L’Allier en Révolution : sur le pas de Joseph Fouché, représentant en mission, en 1793 (Saint-Julien-Chapteuil, Éd. du Roure, 2000). Elle travaille sur la symbolique de la Régénération, et autres symboles révolutionnaires.
17Rahul Markovits est agrégé d’histoire et maître de conférences en histoire moderne à l’École normale supérieure. Membre de l’institut d’histoire moderne et contemporaine, il a soutenu en 2010 sous la direction d’Alain Cabantous une thèse intitulée Un « empire culturel » ? Le théâtre français en Europe au XVIIIe siècle (années 1730-1814).
18Guillaume Mazeau est maître de conférences à l’Institut d’histoire de la Révolution française, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a écrit Le Bain de l’histoire, Seyssel, Champ Vallon, 2009, Corday contre Marat : deux siècles d’images, Versailles, Artlys, 2009 et Pour quoi faire la Révolution (avec Jean-Luc Chappey, Bernard Gainot, Frédéric Régent et Pierre Serna), Marseille, Agone, 2012.
19Olaf Müller est professeur de littératures comparées à l’université de Mayence (Allemagne). Il a travaillé notamment sur les rapports entre guerre et littérature, sur les transferts culturels entre France, Italie et Allemagne autour de 1800 et sur la littérature des exilés européens après 1789. Publications : (avec Marc Ferro, Malcolm Brown, Rémy Cazals), Frères de tranchées, Paris, Perrin, 2006 ; Literatur im Exil. Zur Konstitution romantischer Autorschaft in Frankreich und Italien, Francfort-sur-le-Main, Vittorio Klostermann, 2012.
20Nicole Pellegrin est historienne et anthropologue (IHMC/CNRS-ENS). Elle a publié récemment divers recueils : Histoires d’historiennes (Saint-Étienne, PUSE, 2006) ; Écrits féministes, de Christine de Pizan à Simone de Beauvoir. Une anthologie, Paris, Flammarion, « Champs », 2010 ; (avec Cathy McClive) Femmes en fleurs, femmes en corps. Sang, santé, sexualités, du Moyen Âge aux Lumières (Saint-Étienne, PUSE, 2010) ; « Voyageuses et Histoire », Genre et Histoire, revue en ligne, no 8 et 9/2011-2012. Elle est cofondatrice et membre de la Société internationale d’études des femmes d’Ancien Régime (www.siefar.org), ainsi que de Musea (musée virtuel d’histoire des femmes et du genre : http://musea.univ-angers.fr).
21Anna Maria Rao est professeur d’histoire moderne à l’université de Naples Federico II. Elle a publié de nombreux travaux sur l’histoire politique et culturelle de l’Italie au XVIIIe siècle et sur la période révolutionnaire. Parmi ses publications : Esuli. L’emigrazione politica italiana in Francia (1792-1802), Naples, Guida, 1992 ; Folle controrivoluzionarie. Le insorgenze popolari nell’Italia giacobina e napoleonica, Rome, Carocci, 1999 ; Napoli 1799. Fra storia e storiografia, Naples, Vivarium, 2002 ; L’« amaro della feudalità ». La devoluzione di Arnone e la questione feudale a Napoli alla fine del’700, 2e éd., Naples, Luciano, 1997 ; Cultura e lavoro intellettuale : istituzioni, saperi e professioni nel Decennio francese, Naples, Giannini, 2009 ; Lumi riforme rivoluzione. Percorsi storiografici, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 2011.
22Frédéric Régent est depuis 2009 maître de conférences en histoire à l’Institut d’histoire de la Révolution française (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il a, auparavant, enseigné à l’université Antilles Guyane pendant six ans. Spécialiste des questions coloniales pendant la Révolution et des sociétés esclavagistes dans les colonies françaises, il est l’auteur de : Esclavage, métissage, liberté, la Révolution française en Guadeloupe, Paris, Grasset, 2004 ; La France et ses esclaves, Paris, Grasset, 2007, rééd. Pluriel-Fayard, 2012. Il est coauteur de Pour quoi faire la Révolution, Marseille, Agone, 2012.
23Pierre Serna est directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française (UMS 622), vice-président de la Commission internationale d’histoire de la Révolution française et professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il travaille sur la genèse des idées et des pratiques républicaines au XVIIIe siècle, et sur le statut des personnes en Révolution. Il a publié La République des girouettes. Une anomalie politique : la France de l’extrême centre, Paris, Champ-Vallon, 2005. Il a dirigé Républiques sœurs. Le Directoire et la révolution atlantique, Rennes, PUR, 2009 et est coauteur de Pour quoi faire la Révolution, Marseille, Agone, 2012.
24Anne Simonin (Maison française d’Oxford) codirige avec Pierre Serna l’ANR RevLoi (numérisation de la collection de décrets révolutionnaires dite Baudouin). Elle travaille dans la perspective « Droit et Littérature » de la période moderne à la période contemporaine. Elle a notamment publié : Le Déshonneur dans la République. Une histoire de l’indignité 1791-1958 (Paris, Grasset, 2008) et Le Droit de désobéissance. Les Éditions de Minuit en guerre d’Algérie (Paris, Minuit, 2012).
25Daniela Tinková est maître de conférences habilitée à diriger des recherches auprès de l’Institut d’histoire tchèque de la Faculté des lettres de l’université Charles à Prague. Ses domaines de recherche et d ´ enseignement représentent notamment l’histoire des Lumières européennes et de la Révolution française, puis l ´ histoire des sciences (notamment de la médecine), du droit pénal et de la police. Elle est auteur des livres Hřích, zločin, šílenství v čase odkouzlování světa (Péché, crime, folie aux temps du désenchantement du monde), Prague, Argo, 2004 ; Revoluční Francie (La France révolutionnaire), Prague, Triton, 2009 ; Tělo, věda, stát. Zrození porodnice v osvícenské Evropě (Corps, science, État. La naissance de la maternité dans l ´ Europe des Lumières), Argo, Praha 2010 ; Jakobíni v sutaně. Neklidní kněží, strach z revoluce a konec osvícenství na Moravě (Les Jacobins en soutane. Les prêtres inquiets, la peur de la Révolution et la fin des Lumières en Moravie), Prague, Argo, 2011 ; et Zákeřná Mefitis. Zdravotní policie a osvěta v pozdně osvícenských Čechách (La Méphitis insidieuse. La police médicale en Bohême du XVIIIe siècle tardif), Prague, Argo, 2012.
26Madeleine Van Strien-Chardonneau est maître de conférences honoraire de langue et culture françaises et membre associé de l’institut de recherches LUCAS (Leyde University Centre for the Arts in Society). Ses recherches portent, entre autres, sur les contacts culturels franconéerlandais et les récits de voyageurs français en Hollande. Elle a publié Le Voyage de Hollande : récits de voyageurs français dans les Provinces-Unies, 1748-1795 (Voltaire Foundation, 1994), est coéditrice du Voyage de Hollande de Diderot (vol. XXIV des Œuvres Complètes, Hermann, 2004) et a écrit divers articles sur les guides de voyage et voyageurs français (XVIIIe-XIXe s). Elle prépare une édition du Voyage dans la Belgique et la Hollande d’André Thouin (1747-1827) pour les Classiques Garnier, « Bibliothèque du XVIIIe siècle ».
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