« Si les tableaux pouvaient parler… »
Le traitement politique et médiatique des retours d’œuvres d’art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008)
Après la Deuxième Guerre mondiale, une commission de récupération artistique (CRA) est mise en place pour traiter du problème des œuvres d’art spoliées par les nazis. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour d’œuvres restituées d’État à État. 85 000 demandes sont déposées en France, 61 233 objets artistiques sont retrouvés, 45 000 sont rendus à leurs propriétaires, juifs pour la plupart, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. ...
Éditeur : Presses universitaires de Rennes
Lieu d’édition : Rennes
Publication sur OpenEdition Books : 19 juillet 2019
ISBN numérique : 978-2-7535-6911-9
DOI : 10.4000/books.pur.134562
Collection : Histoire
Année d’édition : 2013
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-7535-2169-8
Nombre de pages : 554
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Laurent Douzou
PréfacePremière partie. 1945-1955 : La politique publique de récupération des tableaux pillés par les Nazis
Deuxième partie. 1955-1969 : Indemnisations allemandes et silences français
Troisième partie. L’émergence du problème des tableaux spoliés
Quatrième partie. 1997-2008 : L’ère de la « communication »
Après la Deuxième Guerre mondiale, une commission de récupération artistique (CRA) est mise en place pour traiter du problème des œuvres d’art spoliées par les nazis. La France obtient, comme un certain nombre de pays, un retour d’œuvres restituées d’État à État. 85 000 demandes sont déposées en France, 61 233 objets artistiques sont retrouvés, 45 000 sont rendus à leurs propriétaires, juifs pour la plupart, mais des tableaux restent orphelins et des propriétaires ne retrouvent pas leur bien. Entre 1950 et 1995, cette histoire est oubliée. Après la chute du mur de Berlin, le dossier des pillages artistiques est à nouveau ouvert.
Quel en fut le traitement administratif au ministère des Affaires étrangères ? Et son traitement médiatique ? Quelles sont les stratégies de communication des acteurs ? À l’action et l’oubli (1945-1955), succèdent une lente médiatisation (1955-1969), puis un nouveau silence (1969-1996). Enfin arrive l’ère de la communication (1997-2008) pour cette histoire méconnue, qui s’achève avec la commission Mattéoli (1997) et une nouvelle vague de restitutions et d’indemnisations en application des principes – non contraignants – de Washington (1998) acceptés par la France.
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