1 G. Benguigui, A. Griset, D. Monjardet, La fonction d’encadrement, Paris, La Documentation française, 1978
2 S. Pochic, « Le manager et l’expert : des figures imposées », in A. Karvar, L. Rouban (dir.), Les cadres au travail, Paris, La Découverte, 2004.
3 F. Dubet, Injustices. L’expérience des inégalités au travail, Paris, Le Seuil, 2006, en particulier le chapitre IV. 40 % des 1 144 personnes interrogées se plaignent de leur supérieur hiérarchique, dénonçant leur tyrannie, leur inconséquence, leurs caprices, ou plus généralement leur incompétence.
4 J. -P. Le Goff, Les illusions du management, Paris, La Découverte, 2000.
5 F. Mispelblom Beyer, Encadrer, un métier impossible ?, Paris, A. Colin, 2006.
6 Ibid.
7 Process com est un produit importé des états-Unis, inventé et mis au point par Taibi Kalher, psychologue, qui en surveille étroitement son enseignement. En France, G. Collignon, psychologue et psychothérapeute, en assure la diffusion. G. Collignon, Comment leur dire…, Paris, Inter Éditions, 1994.
8 V. Brunel, Les managers de l’âme, Paris, La Découverte, 2004.
9 Nous y reviendrons au chapitre suivant.
10 F. Dubet, « Domination et socialisation », Recherches sociologiques, n° 2, vol. 34, 2003, p. 13-21.
11 V. Brunel, op. cit., 2004, p. 103.
12 Il ne s’agit évidemment que d’une attente « théorique », sachant que, dans la réalité, quand bien même il existe des normes et des procédures, l’évaluation reste problématique. Voir le débat autour de la notion de compétence dans la revue Sociologie du travail, n° 43, 2001 ; T. Perilleux, Les tensions de la flexibilité, Paris, Desclée de Brower, 2001.
13 F. Dubet, op. cit., 2006, « L’injustice est première », écrit F. Dubet, soulignant par là que tout le monde a une conscience aiguë de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas.
14 La question des grades, des échelons et des statuts sera traitée plus en détail dans les deux prochains chapitres.
15 A. Barrère, Les enseignants au travail. Routines incertaines, Paris, L’Harmattan, 2002 ; P. Merle, L’évaluation des élèves, Paris, PUF, 1996.
16 Dans la rhétorique managériale, les objectifs sont mesurables, limités dans le temps, réalisables… bref SMART. Les actions de progrès renvoient à une notion plus floue, de l’ordre de l’intention, l’équivalent du « peut mieux faire » scolaire. Elles sont des attentes autant implicites qu’explicites. Les premières sont chiffrées, les secondes ne le sont qu’exceptionnellement.
17 F. Mispelblom Beyer, op. cit., 2006 ; C. von Clausewitz, De la Guerre, Paris, éditions de Minuit, 1955.
18 O. Balas, Ph. Sarnin, « Charges de travail et activités des cadres ingénieurs de bureaux d’études », in Ce que font les cadres, Y. -F. Livian (dir.), Les cahiers du GDR-Cadres, 6, Journées du GDR-Cadres, 8 décembre 2003, Lyon, 2004 ; G. Carbellade, A. Garrigou, « Derrière le stress, un travail sous contraintes », in P. Bouffartigue (dir.), Cadres : la grande rupture, Paris, La Découverte, 2001 ; P. Langa, « Une perspective ergonomique d’étude du travail des cadres dirigeants », Psychologie sociale et des organisations, 2, 4, 1996, p. 18-33 ; F. Six, « Le travail des cadres : le point de vue de l’ergonomie », http://www.univ-lille2.fr/medtrav2000/Lepointsurapprofondir.
19 C. Falcoz et al., « Cet obscur objet du management », in Y. -F. Livian (dir.), op. cit., 2003.
20 Le monde enseignant pour lequel toute allusion et, pire encore, toute comparaison avec le monde de l’entreprise fait horreur, ne cesse de dire « le chef » ou le « patron » quand il s’agit de parler du principal ou du proviseur.
21 O. Cousin, « Travail et autonomie », in A. Karvar, L. Rouban (dir.), op. cit., 2004.
22 Rémy gère une partie des essais. Ses bureaux sont situés dans un bâtiment distant de plus d’une centaine de mètres des « blockhaus » où se déroulent les essais. Formellement, il n’a pas besoin d’être sur place, puisque la division du travail au sein des équipes effectuant les essais attribue à chacun une fonction très précise.
23 Journée de Réduction du Temps de Travail Employeurs, journées non travaillées imposées par l’employeur.
24 J. Thœmmes, « Les cadres et le marché : quelques enseignements d’une recherche sur les représentations temporelles », 10e journée d’étude du GDR Cadres, Paris, CEVIPOF, 15 décembre, 2005. J. -M. Denis, « Les cadres et l’action collective : un rapport ambivalent », 10e journée du GDR Cadres, 2005.
25 L. Boltanski, Les cadres. La formation d’un groupe social, Paris, éd. de Minuit, 1982 ;
26 L. Boltanski, E. Chiapello, Le nouvel esprit du capitalisme, Paris, Gallimard, 1999.. D. Monjardet, G. Benguigui, « L’utopie gestionnaire. Les couches moyennes entre l’état et les rapports de classes », Revue française de sociologie, XXII, 4, 1982, p. 606-638.
27 à la question « Citez trois verbes qui définissent le mieux votre rôle de cadres » près de 70 % choisissent « organiser », 43 % « planifier, anticiper », 38 % « diriger une équipe ». Au quotidien, « gérer », « communiquer » et « coordonner » sont aussi les trois items les plus choisis comme représentant la nature de leur travail. Cadroscope, enquête climat, APEC, 2002.
28 S. Dassa, D. Maillard, « Exigences de qualité et nouvelles formes d’aliénation », Les Actes de la recherche en sciences sociales, n° 115, 1996, p. 27-37.