1 M. -A. Dujarier, L’idéal au travail, Paris, PUF, 2006.
2 A. Ehrenberg, L’individu incertain, Paris, Calmann-lévy, 1995.
3 F. Dubet, Le déclin de l’institution, Paris, Le Seuil, 2002.
4 P. Bouffartigue, Les cadres. Fin d’une figure sociale, Paris, La Dispute, 2001 ; C. Gadea, Les cadres en France. Une énigme sociologique, Paris, Belin, 2003 ; G. Benguigui, A. Griset, D. Monjardet, La fonction d’encadrement, Paris, La Documentation française, 1978.
5 Document interne à l’entreprise. Afin de garantir l’anonymat le titre à été quelque peu modifié.
6 Toutes les citations renvoient au « Guide de management de la démarche Action S », octobre 2003.
7 Citations extraites du « Guide de l’entretien individuel », 2002 et de « L’entretien individuel, au service de notre performance ».
8 Sur 8 835 salariés effectifs, l’entretien individuel obligatoire touche près d’un tiers d’entre eux (2 754). Pour les ouvriers, les employés et une partie des techniciens, l’entretien individuel fait l’objet de négociation et se met progressivement en place. Il est laissé en grande partie à l’appréciation des acteurs (salarié et son supérieur hiérarchique). L’entretien proposé diverge sensiblement de celui-ci. Nous reviendrons sur ce sujet.
9 On doit à Peter Drucker cette notion de management par objectifs d’où découle la méthodologie SMART (Sufficient, Measurable, Available, Reliable, Timely). P. Drucker, The pratice of management, 1954.
10 J. -M. Faverge, A. Ombredane, L’analyse du travail, Paris, PUF, 1955 ; P. Daveziez, « éléments pour une clarification des fondements épistémologiques d’une science du travail », Communication au colloque national de la Société française de psychologie, Clermont-Ferrand, 6 décembre 1991.
11 D. Carton, M. Gollac, « Intensité et condition de travail », Quatre pages, Centre d’études de l’emploi, juillet, n° 58, 2003 ; M. Gollac, S. Volkoff, « Citius, altius, fortius », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 144, septembre, 1996, p. 54-67.
12 A. Barrère, Les enseignants au travail. Routines incertaines, Paris, L’Harmattan, 2002.
13 P. Dubois, Le sabotage dans l’industrie, Paris, Calmann-Lévy, 1976, p. 11.
14 G. Rot, « Autocontrôle, traçabilité, responsabilité », Sociologie du travail, 1, 1998, p. 5-20.
15 Le « reprévu » appartient au vocabulaire de la gestion du plan de formation. Il s’agit, six mois après son lancement, de faire le bilan des actions engagées et envisagées, et de reconsidérer en conséquence le plan. Par exemple, pour diverses raisons, il est fréquent qu’un domaine budgété ne se réalise pas. Dans ce cas, les heures et les sommes allouées seront distribuées à d’autres secteurs de la formation.
16 L. Boltanski, L. Thévenot, De la justification, Paris, Gallimard, 1991.
17 A. Gorz, Métamorphoses du travail. Quête de sens, Paris, Galilée, 1998.
18 On pense ici par exemple au témoignage récent de J. Peyrelevade, ancien PDG du Crédit Lyonnais, qui, dans son livre, place les responsables d’entreprise sous le joug des actionnaires. Le capitalisme total, Paris, Le Seuil, 2005.
19 D. Courpasson, L’action contrainte, Paris, PUF, 2000 ; D. Martuccelli, La grammaire de l’individu, Paris, Gallimard, 2002.
20 J. Bué, C. Rougerie, « L’organisation du travail : entre contrainte et initiative. Résultats de l’enquête condition de travail 1998 », DARES, Premières synthèses, 99.08, n° 32, 1, 1999.
21 O. Cousin, « Travail et autonomie », in A. Karvar, L. Rouban (dir.), Les cadres au travail, Paris, La Découverte, 2004. L’enquête porte sur un échantillon de 6 500 cadres du secteur privé et public.
22 J’emprunte cette définition à P. Veltz.
23 J. -D. Fermanian, « Le temps de travail des cadres », INSEE Première, n° 671, août, 1999.
24 J. Bué, C. Rougerie, op. cit., 1999.
25 APEC, « Les cadrotypes », 2005.
26 M. Bauer, E. Cohen, Qui gouverne les groupes industriels ?, Paris, Le Seuil, 1981.
27 G. Groux, Les cadres, Paris, La découverte, 1983, p. 64.
28 CFDT, Travail en question : Cadres, 2002 ; O. Cousin, op. cit., 2004.
29 Cf. C. Didier, « Code de déontologie et droit d’opposition », in A. Karvar, L. Rouban, (dir), op. cit., 2004 ; « Entre se soumettre ou se démettre : comment repenser les enjeux de la loyauté pour les ingénieurs aujourd’hui ? », Communication aux 10e Journées du GDR cadres, Paris, 15 décembre, 2005.
30 C. Gadea, op. cit., 2003 ; J. K. Galbraith, Le nouvel état industriel, Paris, Gallimard, 1968.
31 Ayant assisté directement à cette réunion, j’en ai retranscrit les échanges et l’ambiance.
32 Par souci de préserver l’anonymat, l’intitulé du stage a été sensiblement modifié.
33 D. Martuccelli, La consistance du social, Rennes, PUR, 2005.
34 Lors des entretiens, en particulier avec les cadres exerçant en production ou à la direction technique, il m’a fallu de longues minutes pour saisir ce que pouvait signifier être « pilote aérodynamicien » ou « responsable matériaux », même des intitulés comme « responsable unité développement » ne renvoient pas à des images très précises de l’activité.
35 J. -P. Le Goff, Les illusions du management, Paris, le Découverte, 2000.
36 Dans l’optique des travaux de Weber, écrivent Cl. Dubar et P. Tripier, l’expert professionnel s’impose car il relève de la légitimité rationnelle légale qui s’appuie sur sa compétence et ses diplômes. Rien n’interdit d’appliquer cette définition aux managers. Cl. Dubar, P. Tripier, Sociologie des professions, Paris. A. Colin, 1998.
37 Dans l’enquête de la CFDT, 46 % des cadres se sont classés dans cette catégorie, CFDT, op. cit., 2002.
38 À titre anecdotique, dans le fichier du personnel, à la rubrique « diplôme », l’ensemble des maîtrises sont décrites selon la discipline (physique, mathématiques…), mais pour ceux qui ont une maîtrise de droit ou de sciences sociales par exemple, le fichier indique : « Maîtrise non scientifiques (autres) ».