Table des matières
Première partie. Le mouton et la mise en valeur de la Sologne au XVIIIe siècle
Chapitre I. Grandes propriétés et misère paysanne
- Un pays de landes marécageuses insalubres
- Le profond déséquilibre agro-sylvo-pastoral
- Chemins impraticables et dangereux
- Le cadre foncier de la grande propriété
- Noblesse et bourgeoisie, le partage du territoire
- Regards sur quelques grands propriétaires
- Aperçus sur la gestion et les revenus des domaines
- Chasse et loisirs en Sologne ; mise en valeur des domaines de Beauce et d’ailleurs
- Les Solognots atteints de tous les maux
- Fièvres intermittentes et ergotisme
- Un pays vide d’habitants surchargés d’impôts
- L’économie pastorale d’un pays pauvre
- Le cheval, petit et peu distingué
- Faibles aumailles
- Les porcs, mal-aimés des propriétaires
- Ânes et chèvres, les bêtes des malheureux
- La renommée des volailles solognotes
- Le miel, sucre des pauvres
Chapitre II. Le mouton au cœur du pays
- Les bêtes à laine, un des meilleurs produits de la Sologne
- Recensements et inventaires des bêtes à laine
- Le seigle, premier revenu des domaines
- Les bêtes à laine, principal profit des métayers
- Le mouton Solognot, modèle d’adaptation à un milieu hostile
- Parmi les plus petites races ovines de France
- Le domaine des bêtes à laine
- L’étonnante rusticité et résistance du mouton Solognot
- Et si les Solognots étaient de bons éleveurs ?
- Béliers et brebis, de la sélection à la réforme
- Des brebis affamées l’hiver ?
- Les débuts difficiles des agneaux
- La traite des bêtes blanches
- Quand viennent l’écouaillage et la tonte
- Les bergeries vraiment insalubres ?
- Des bergeries aux champais, au rythme des heures, des dimanches et des saisons
- Faut-il abreuver les bêtes à laine ?
- Pas de meilleur remède que le sel
- Pourquoi ne parque-t-on pas les bêtes à laine en Sologne ?
- Le trèfle, refus du progrès ou sagesse paysanne ?
- Les excellents pâturages des genêtières
Chapitre III. Les hommes et les revenus des bêtes à laine
- La propriété des bêtes à laine, une communauté d’intérêts variés
- Les baux ruraux
- Les baux à cheptel
- Troupeau commun et bêtes personnelles
- Les bêtes à laine des métayers
- Les quelques brebis des enfants
- Les bêtes des servantes
- Les brebis et les agneaux des bergères
- Les brebis de Madame, de Monsieur et du régisseur
- L’indispensable marquage des bêtes à laine
- La garde du troupeau, une affaire de confiance
- Quand décèdent les bergères de Chaumont-sur-Tharonne
- La journée de la bergère
- La rémunération des bergères, gages et bêtes
- Quand survient le loup
- La laine : des producteurs aux manufactures
- Laines de qualité, mais faible poids des toisons
- La vente et le cours des laines
- Utilisation locale et lointaines destinations des laines
- La diffusion nationale des draps, serges et droguets
- La décadence des manufactures textiles
- Les profits de la vente des bêtes ovines
- Revenus comparés de la vente des animaux et de la laine
- La commercialisation des élèves
- Simon Brisson, marchand de bestiaux pour les marchés de Sceaux et de Poissy
- Les routes des moutons pour Paris
- La viande savoureuse du mouton Solognot
Deuxième partie. Innovations pastorales dans la continuité (1760-1814)
Chapitre IV. Quel avenir pour la Sologne ?
- L’amélioration de la Sologne, mémoires et missions
- L’intendant Cypierre de la généralité d’Orléans
- Les mémoires fondateurs
- Le marnage avec Bonnières
- Gruau de Blangy, gentilhomme agriculteur désargenté
- Le mémoire du comte Du Buat sur l’agriculture
- La sylviculture avec Barbot du Plessis
- Les missions en Sologne de l’abbé Tessier (1777 et 1780)
- Michel Charles Briolet et l’agriculture à Ménestreau-en-Villette (1785)
- Claude de Loynes d’Autroche et l’amélioration de la Sologne (1786)
- Huet de Froberville : Vues générales sur l’état de l’agriculture dans la Sologne et sur les moyens de l’améliorer (1787)
- Lavoisier et l’Assemblée provinciale de l’Orléanais (1787)
- Innovations pastorales et recours à l’élite médicale
- Chauvel de Perce, l’éducation sauvage dans le parc de Chambord
- La révolution agricole chez le comte Du Buat
- Chez le marquis de Chamillard, au Bruel (Marcilly-en-Villette)
- Quand innove le sieur Delanoue, fermier général de la terre de La Ferté-Imbault
- Necker et la Société Royale de Médecine au secours des propriétaires solognots
- L’intervention du professeur Flandrin de l’École Vétérinaire d’Alfort
- Les limites solognotes à l’amélioration de l’élevage ovin
- Et si la routine était la sagesse du paysan ?
- Fréquentes calamités climatiques
- Les maladies des bêtes à laine, un obstacle de taille
- La maladie rouge ou maladie de Sologne et le recours aux saints guérisseurs
- La pourriture ou cachexie aqueuse
- La gravité sous-estimée de la clavelée
- La gale, une maladie insidieuse largement répandue
- Des maladies de toutes sortes
- Au-delà des catastrophes annoncées, la réalité des pertes ovines
- Le recours aux élèves de l’École Royale Vétérinaire d’Alfort
- Quelques aspects de la Sologne sous la Révolution
- La persistance du régime foncier de la grande propriété
- L’assèchement des étangs, un projet qui tombe à l’eau
- Le partage des communaux, une question épineuse
- La résistance de l’élevage ovin
Chapitre V. Point de salut sans les Mérinos
- La quête nationale des laines fines
- Quand les spécialistes ovins entrent en scène
- Le mythe des Mérinos, bergeries impériales et dépôts de béliers
- Chicoilet de Corbigny, préfet de Loir-et-Cher
- Les débuts de la Société d’Agriculture de Loir-et-Cher
- Le préfet et les Mérinos
- La haute noblesse d’Empire et l’utopie des Mérinos
- Le Vice-roi d’Italie et l’établissement modèle de La Ferté-Beauharnais
- Des Mérinos au chef-lieu de la 15e cohorte de la Légion d’honneur à Chambord
- Sur la principauté de Wagram
- Chez le comte Vachon de Belmont à La Ferté-Imbault
- Chez le comte Mostowsky à Lamotte-Beuvron
- Bilan des investissements en Mérinos de la haute noblesse d’Empire
- Le dépôt de béliers Mérinos, aux confins de la Sologne blésoise
Chapitre VI. Du rêve à la réalité solognote
- Gentlemen-farmers et bourgeois : Mérinos ou Solognotes ?
- Visites chez quelques notables agronomes de la Sologne orléanaise
- Invitations chez des novateurs en région blésoise et au cœur de la Sologne
- Autres éleveurs de Mérinos et de troupeaux métissés
- L’inadaptation des Mérinos à un pays de landes
- Les paysans n’auraient-ils pas raison ?
- Échec ou chance pour la Sologne ?
- La suprématie de la race ovine Solognote
- Placements fructueux avec les troupeaux indigènes
- La persistance de la demande extérieure en moutons
- Des débouchés nationaux pour les laines solognotes
- Quand s’annoncent les mutations
- Romorantin et la mécanisation de la draperie solognote
- Chez le baron Lambot à Fougères-sur-Bièvre
- Nouvelles orientations agro-sylvo-pastorales
Troisième partie. L’élite terrienne et les prémices de la régénération (1815-1848)
Chapitre VII. La Sologne à la croisée de son destin
- L’état des lieux
- Un pays aux eaux croupissantes
- Toujours autant de landes à moutons
- La persistance du régime foncier de la grande propriété
- Frémissements économiques et voies d’avenir
- Faibles revenus fonciers
- Le métayage, entrave ou facteur de progrès ?
- Le boisement en pins : rentabilité et rapides plus-values
- Les atouts de l’économie pastorale traditionnelle
- Craintes sur la commercialisation des animaux et des laines
- Aperçus sur le système pastoral traditionnel
Chapitre IX. Les sociétés agricoles et l’élite terrienne
- Les Sociétés d’Agriculture, fiefs de notables innovateurs
- La Société d’Agriculture, des Sciences, Belles Lettres et Arts d’Orléans
- La Société d’Agriculture de Loir-et-Cher
- La Société d’Agriculture du Cher
- Quand se rencontrent les élites terriennes
- Les paysans confrontés aux innovations
- Les comices agricoles plus proches des ruraux ?
- Soulèvements populaires face à certaines innovations
- Des légitimistes et de la légitimité des artistes vétérinaires
- Le retour à la terre des légitimistes, mythe ou réalité ?
- Les artistes vétérinaires en quête de légitimité
Chapitre X. L’heure du bilan à la veille de la Révolution de 1848
- Du misérabilisme des témoignages et de la diversité des cantons
- La Sologne, c’est la « Sibérie française » !
- Des cantons en voie d’amélioration
- L’augmentation de la valeur et des revenus des terres, des indices convaincants
- La nécessité d’un plan concerté d’infrastructures
- Les appels à l’aide gouvernementale
- Les préfets du Loiret, Riccé et Saulnier, précurseurs de la régénération de la Sologne
Quatrième partie. La voie de la régénération (1848-1870)
Chapitre XI. Quand l’action gouvernementale rejoint celle de l’élite terrienne
- Préludes à la régénération de la Sologne
- Paysages de landes désolées et de moutons
- La création du Service spécial de la Sologne
- Louis Napoléon Bonaparte au chevet de la Sologne
- La renommée usurpée des fermes impériales de Sologne ?
- Le canal de la Sauldre, le Service des marnes et les routes agricoles
- Quand s’unissent les édiles solognots
- La création du Comité Central Agricole de la Sologne
- Édiles et notables convaincus
Chapitre XII. Chez les pionniers de l’agriculture et de l’élevage
- Le choix de la modernité
- L’arrivée d’entrepreneurs agricoles innovants
- Le recours à des métayers étrangers
- L’attrait des vaches et les tentatives d’industrialisation agricole
- Nouvelles orientations de l’élevage
- S’adapter au marché des animaux de boucherie
- La course aux prix, aux médailles et aux primes d’honneur
- La valeur de l’exemple
- Quand le gotha parisien se retrouve en Sologne
- L’industriel Auguste Goffart et son Palais des vaches
- Eugène Labiche, le vaudevilliste aux champs
- Le polémiste Ernest Gaugiran
- Édouard Lecouteux, l’agronome novateur
Chapitre XIII. Menaces sur l’élevage traditionnel
- L’élevage ovin traditionnel dans la continuité
- Moutons et volailles dans les revenus des métayers
- Droits d’usage, bruyères communes et communaux
- La prudente évolution des baux ruraux et à cheptel
- Vastes et variés circuits commerciaux
- Demandes d’ouverture de nouvelles foires aux bestiaux
- Brebis et élèves sur les routes de France
- De la ferme aux foires aux laines
- Le mouton Solognot à la croisée des chemins
- La race ovine Solognote face à la modernité
- Qui se soucie de sélection ?
- Le mouton Solognot chez les candidats à la prime d’honneur
Chapitre XIV. Quand la Sologne perd ses landes et abandonne ses moutons
- L’alliance fatale du boisement et de la chasse
- La clé de la régénération par le boisement
- Les dégâts de gibier, un désastre pour les agriculteurs
- Les moutons ou les chasseurs !
- L’abandon des moutons
- La densité ovine en 1862, miroir de l’hétérogénéité de l’évolution de la Sologne
- L’inéluctable chute des effectifs
- Qui remplace les moutons ?
- Après le Second Empire
- Sauver l’élevage du mouton, une gageure ?
- Vers l’extinction de la race Solognote
- Quelques perspectives d’espoirs