Prologue
p. 15-21
Texte intégral
1Né le 31 juillet 1889 au 33 rue Malesherbes à Lyon, Louis Henri est le fils de Paul Morel et d’Hélène Sassi. Issu d’une famille d’artisans et de négociants en peaux lyonnais, Paul Morel avait servi comme volontaire au cours de la guerre de 1870 et avait été grièvement blessé sur le front de la Loire. La relative aisance de sa famille lui avait ensuite permis de suivre des études de droit et d’entreprendre une carrière d’avoué. De ce père, Henri Morel ne conservera qu’un vague souvenir. Paul Morel meurt, en 1893, à l’âge de 43 ans. Son suicide, très probablement dû à un important revers financier, sera longtemps caché à son fils unique.
2Henri grandit à Lyon, élevé par deux veuves, sa mère et sa grand-mère maternelle : « C’est cette grand-mère maternelle qui semble avoir été la figure marquante de l’enfance de mon père. Fille unique d’un chimiste, elle avait été avant son mariage professeur d’histoire dans un petit cours privé, chose assez exceptionnelle pour une jeune fille de son milieu. Mon père faisait grand cas de ses cours transcrits sur de gros cahiers reliés qui ont malheureusement disparu. Elle avait épousé un négociant en soie italien, Giovanni Sassi, aux lointaines origines françaises, sans doute beaucoup plus âgé qu’elle et qui a dû mourir bien avant la naissance de mon père1. » Sa mère, Hélène Morel (1863-1926) est une femme raffinée à la culture artistique certaine, menant une vie de veuve austère mais bourgeoise ponctuée de séjours en Italie et en Suisse. Élève à l’école Ozanam puis au lycée Ampère à Lyon, Henri se révèle très tôt volontaire, laborieux et remarquablement intelligent. En 1907, alors jeune bachelier ès lettres2, il est admis en khâgne au Lycée Louis-le-Grand à Paris. Les vers d’un poème écrit quelques années plus tard semblent évoquer certains souvenirs de son enfance : « Alors accrochés à tous les souvenirs d’automne que l’automne confident faisait sortir de notre cœur, notre enfance est montée à nos lèvres. Nous parlions chacun pour que l’autre entendît mais surtout pour nous entendre nous-mêmes. Tristesses d’enfants, douleur des solitudes, foyers en deuil, illusions, rêves, cruautés de la vie quotidienne et regret des cruautés passées, tout cela prenait la couleur des feuilles pour s’éparpiller autour de nous3. »
3En mars 1909, il sollicite – auprès du ministre de l’Instruction publique – l’autorisation de se présenter au concours d’entrée de l’École normale supérieure « section lettres (version grecque)4 » et l’octroi d’une bourse de licence. L’avis du recteur de l’académie de Paris, favorable pour une demi-bourse, est accompagné du commentaire suivant : « fils unique, ressources appréciables5 ». Âgé de 20 ans, Henri partage un appartement avec sa mère au 21 rue Jacob dans le 6e arrondissement de la capitale. Leurs moyens d’existence s’élèvent à « 6 ou 7 000 francs de rentes sur l’État », comme le stipule son dossier d’admission. La préparation du concours d’entrée à l’ENS semble alors répondre à des aspirations littéraires et intellectuelles très fortes et la décision de vouer sa vie à l’enseignement a, probablement, été prise depuis plusieurs années. Sur la liste d’entrée du concours « lettres », rendue publique le 26 juillet 1909, Henri Morel se classe 22e sur 35 jeunes hommes nommés « élèves de l’École normale supérieure6 ». Sur les six matières écrites présentées (français, thème latin, version latine, philosophie, histoire, version grecque), il obtient son meilleur résultat en philosophie7. Est-ce ce brillant résultat qui l’amène à opter pour les cours de philosophie lors de sa première année à la rue d’Ulm ? Aucune archive personnelle ne vient le confirmer ou l’infirmer. De cette première année passée dans ce « grand laboratoire intellectuel8 » qu’est l’École normale supérieure, il n’a, semble-t-il, conservé que quelques poèmes.
4Le nom d’Henri Morel apparaît cependant sur une « liste des élèves immatriculés à la faculté des lettres » de l’université de Paris comme préparant une licence de philosophie avec « messieurs Béra, Borrell, Delpy, Haas, Le Savoureux, Mauchaussat, Mouy et Vigier9 », camarades de promotion. On découvre aussi sur un emploi du temps manuscrit (de la main de l’intéressé lui-même) que son choix s’est porté sur les cours de Léon Brunschvicg, André Lalande, Georges Dumas, Samuel Milhaud ou encore Victor Delbos10. Sur ces cinq grands noms de la philosophie et de la psychologie française du début du XXe siècle, quatre débutent leur carrière de professeur à la Faculté des lettres de Paris en cette année 1909 : André Lalande (1867-1963), agrégé de philosophie et docteur ès lettres, est professeur adjoint de philosophie ; Georges Dumas (1866-1946), agrégé de philosophie, docteur en médecine et docteur ès lettres, est professeur adjoint de psychologie expérimentale et de philosophie ; Samuel Milhaud (1858-1918), agrégé de mathématiques et docteur ès lettres, est professeur d’histoire de la philosophie dans ses rapports avec les sciences ; Victor Delbos (1862-1916), agrégé de philosophie et docteur ès lettres, est titulaire de la chaire de philosophie et de psychologie.
5« Jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, il est pratiquement impossible de se former à la psychologie en France en dehors des études de philosophie11 », rappelle Annick Ohayon dans son ouvrage Psychologie et psychanalyse en France. L’impossible rencontre (1919-1969). Creuset de la philosophie française du XIXe siècle, la Sorbonne n’a ouvert ses amphithéâtres à l’enseignement de la psychologie expérimentale qu’en 1885, grâce aux efforts de Théodule Ribot et de Pierre Janet. Georges Dumas, en élève et disciple de ces deux « pionniers », sera titulaire de la chaire de psychologie expérimentale de 1913 à 193612. Dans son ouvrage Tristes tropiques, Claude Lévi-Strauss évoque les cours de Dumas :
« J’avais été l’élève de Georges Dumas à l’époque du Traité de psychologie […], sur une estrade Dumas installait son corps robuste, taillé à la serpe, surmonté d’une tête bosselée qui ressemblait à une grosse racine blanchie. […]. Ses cours n’apprenaient pas grand-chose ; jamais il n’en préparait un, conscient qu’il était du charme physique qu’exerçaient sur son auditoire le jeu expressif de ses lèvres déformées par un rictus mobile, et surtout sa voix, rauque et mélodieuse : véritable voix de sirène dont les inflexions étranges ne renvoyaient pas seulement à son Languedoc natal, mais, plus encore qu’à des particularités régionales, à des modes très archaïques de la musique du français parlé, si bien que voix et visage évoquaient dans deux ordres sensibles un même style à la fois rustique et incisif : celui de ces humanistes du XVIe siècle, médecins et philosophes dont, par le corps et l’esprit, il paraissait perpétuer la race13. »
6Si Lévi-Strauss semble avoir été – a posteriori – plus séduit par la personnalité de Dumas que par ses cours, qu’en a-t-il été pour Morel ? Aucun témoignage ne permet de le savoir de manière directe mais les cours de psychologie expérimentale vont le marquer durablement.
7Ayant satisfait aux examens de licence, Henri Morel peut semble-t-il envisager sereinement sa deuxième année d’études rue d’Ulm, qui est consacrée à la rédaction du mémoire du diplôme d’études supérieures (DES). Pourtant, et non sans surprise, le dépouillement des archives de la scolarité 1910-1911 fait apparaître un changement d’orientation. Morel a, en effet, rejoint les « littéraires de 2e année14 ». Son mémoire de DES, retrouvé dans ses archives personnelles, a pour sujet : Baudelaire critique d’art (quelques idées esthétiques de Baudelaire dans ses salons)15. Ainsi, le « philosophe » – qu’il est et restera toute sa vie – a cédé la place au « littéraire », mais pour quelles raisons ? L’amitié a probablement joué un rôle fondamental dans cette décision. Trois poèmes écrits entre 1909 et 1912 sont dédiés à un certain « A. R. ». Il pourrait s’agir d’André Ruplinger, camarade de promotion, inscrit en licence puis en DES de lettres. Lyonnais lui aussi, Ruplinger trouvera la mort en 1914. Morel, pour sa part, a semble-t-il éprouvé certaines difficultés au cours de cette deuxième année, puisqu’un commentaire anonyme de janvier 1911 concernant les littéraires de la promotion stipule : « La section comprend 13 élèves : Dubled, Duval, Galtier, Gauthier, Houssay, Hermann, Mathieu, Morel, Mouchet, Ruplinger, Terrin, Vivier et Yon. […] Dubled, Mathieu et Vivier ont une très grande avance sur leurs camarades. […] Terrin est peut-être le seul qui soit prêt à écrire ; certains, comme Galtier et Morel ne semblent pas encore savoir comment ils prendront leur sujet, comment ils le limiteront, et M. Rudler, qui remplace M. Michaut dans la surveillance de leur travail, en est assez inquiet16. »
8Le lourd programme de préparation à l’agrégation occupe la totalité de la dernière année d’études. Seule l’instruction militaire vient « distraire » les élèves de cette préparation. Ainsi à la fin juin 1912, Morel fait partie des 23 élèves inscrits sur la liste du stage pratique17. Les épreuves de l’agrégation débutent au début du mois juillet mais pour lui, comme pour d’autres, elles se soldent par un échec. Dans une lettre du 18 septembre 1912, adressée au vice-recteur de l’académie de Paris, Ernest Lavisse – directeur de l’École – se prononce en faveur des élèves pour lesquels il compte demander « à M. le ministre l’autorisation de faire, à leurs frais une quatrième année d’étude à l’ENS », car leur « échec à l’agrégation a été une surprise pour [leurs] maîtres18 ». Le nom de Morel n’est pas cité. Il ressort de ces trois ans de scolarité à l’École normale supérieure un bilan pour le moins mitigé. Si Henri Morel ne se départira jamais de « l’esprit » normalien, son échec à l’agrégation de lettres le pousse, par orgueil intellectuel vraisemblablement, à abandonner toute idée de carrière au sein de l’université. Il quitte donc Normale à l’été 1912 en y laissant, sans doute, grand nombre de ses convictions.
9Conformément à la loi du 21 mars 1905, les normaliens issus des sections « lettres » sont astreints à deux ans de service militaire dans l’infanterie19. D’abord incorporé au 97e régiment d’infanterie à Chambéry, Morel rejoint les cadres du 22e régiment d’infanterie à Lyon comme sous-lieutenant de réserve en septembre 1913. À la mobilisation, le 2 août 1914, il est versé au 222e RI, où il commande la 1re section de mitrailleuses20. Le régiment relève de la 147e brigade, elle-même composante de la 74e division d’infanterie. À partir du 20 août et jusqu’à la mi-septembre 1914, la 74e DI, rattachée à la IIe armée du général de Castelnau, prend part à la bataille du Grand Couronné. Le 30 août, le 222e RI passe à l’attaque à Gerbéviller et se heurte à la puissance de feu des mitrailleuses allemandes. Henri Morel est blessé au mollet gauche lors d’un changement de position, il est évacué. En novembre 1914, le lieutenant-colonel Boulle, commandant le régiment, le note de la manière suivante : « Élève de l’École normale supérieure. Officier de réserve au-dessus de la moyenne, en raison de l’étendue de ses connaissances militaires. Actif, rempli de zèle et d’entrain. Commande avec autorité une section de mitrailleuses. Blessé à la jambe sur la ligne de feu, le 30 août est revenu sur le front avant d’être complètement guéri. Excellent esprit21. »
10Promu lieutenant de réserve à titre temporaire le 1er octobre 1914, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le 15 avril 1915, suite aux combats pour la reprise du signal du Xon et du village de Norroy (Vosges) en février 1915 : « Proposé pour chevalier de la Légion d’honneur à la suite du combat du 30 août où il avait été blessé en dirigeant habilement le feu de sa section de mitrailleuses. A tenu à revenir promptement sur le front, bien qu’incomplètement guéri. S’est acquis depuis de nouveaux titres, notamment au combat du 18 février où le feu précis de ses pièces contribua efficacement à repousser une contre-attaque ennemie22. » Le 5 mai 1915, il reçoit le commandement de la 1re compagnie de mitrailleuses de la 147e brigade. Début octobre 1915, il est promu lieutenant de réserve à titre définitif puis capitaine, un mois plus tard. À la fin juillet 1916, Henri Morel, alors âgé de 27 ans, demande son passage dans l’armée active : « Comme mes chefs estimaient que j’avais fait preuve de qualités militaires, ils m’engagèrent à demander mon passage dans les cadres actifs. Le général Giralt commandant la 147e brigade dont j’étais le capitaine mitrailleur, m’y décida. Ma demande, retardée pour des motifs que j’ignore, ne reçut satisfaction qu’en octobre 191623. » Engagé dans la bataille de Verdun et notamment dans la reprise des forts de Vaux et de Douaumont, le 222e RI passe à l’offensive le 24 octobre 1916. Au matin du 25, le capitaine Morel est assez grièvement commotionné par l’éclatement d’un obus alors qu’il occupe une position sur la première ligne de tranchées. Quelques années plus tard, il écrira à propos des combats de Verdun :
« Ce qu’on ne peut rendre, parce que l’imagination est incapable de se le représenter c’est l’intensité de la lutte et sa stupidité. […] Là, dans cette zone réservée, dans un terrain bouleversé, deux infanteries épuisées déjà simplement par la relève seule, écrasées par le bombardement, se faisaient face n’ayant guère de forces physiques pour agir, et tenant parce qu’il fallait tenir et qu’après tout c’était le moindre effort, et que l’adversaire était aussi anéanti que soi-même. Implacablement, les obus décimaient les troupes. En raison directe de la densité d’occupation. […] Pas de tranchée, pas de ligne, des trous d’obus, des armes encrassées par la boue ou la poussière, des mitrailleuses enrayées, comme armes, les grenades et quelques fusils ; mais de part et d’autre une inertie résignée où venait se briser la volonté d’action de l’un et de l’autre commandement24. »
11À la fin 1917, le 222e RI, qui ne compte plus que deux bataillons, est dissous. Henri Morel, rejoint alors brièvement les cadres du 299e RI puis, ceux du 230e, régiment auquel il appartient jusqu’à la fin de la guerre. En mai 1918, la 74e DI est balayée dans l’Aisne par l’offensive « Ludendorff », dont l’objectif était de fixer les troupes françaises en vue de l’anéantissement de l’armée britannique. Le 230e RI, débordé dans le secteur Vrégny/Nanteuil-la-Fosse, doit battre en retraite ; mais le capitaine Morel, qui occupe alors le village de Vrégny avec trois sections de mitrailleuses, décide de ne pas exécuter immédiatement l’ordre de repli : « Les faire se replier, c’était interrompre leur action au moment où elle devenait particulièrement utile et fructueuse. Je crus donc devoir prendre sur moi de continuer à gêner l’avance de l’ennemi sur le village, fut-ce en sacrifiant ces sections. » Quelques heures plus tard, les troupes allemandes ont encerclé le village et mis en batterie leurs mitrailleuses : « Pris moi-même avec deux agents de liaison sous le feu direct et à courte distance de l’une de ces pièces, je dus renoncer à une résistance inutile25. » Les pertes du 230e RI au cours de ce 28 mai 1918 s’élèvent à 25 tués (2 officiers et 23 hommes de troupe), 106 blessés (4 officiers et 102 hommes de troupe) et 535 disparus (7 officiers et 528 hommes de troupe)26. Recensé parmi les disparus, Morel a été fait prisonnier. Il est interné en Allemagne jusqu’en janvier 1919.
Notes de bas de page
1 Fonds privé Morel, extrait d’un témoignage manuscrit laissé par Christine Morel, fille aînée d’Henri Morel (3 pages dactylographiées, sans date).
2 Latin, grec, philosophie.
3 Fonds privé Morel, poème intitulé Souvenir d’automne (dédié à A.R.), 1911, 2 pages.
4 AN, 61 AJ 237, École normale supérieure, dossier « Morel Louis Henri », sous-dossier « Concours pour l’admission à l’ENS et l’obtention des bourses de licence », 1909, section « lettres ».
5 AN, ibid.
6 AN, 16 AJ 2885, ENS, scolarité, 1909-1913.
7 AN, 61 AJ 18, ENS, concours d’entrée, 1909.
8 Cité par Jean-François Sirinelli, Génération intellectuelle : khâgneux et normaliens dans l’entre-deux-guerres, Paris, PUF, 1994, p. 120.
9 AN, 61 AJ 187, ENS, scolarité, 1909-1912.
10 AN, ibid., dossier « Observations des maîtres, travaux effectués, mémoires rédigés (lettres 1909-1910) ».
11 Annick Ohayon, Psychologie et psychanalyse en France. L’impossible rencontre (1919-1969), Paris, La Découverte, 2006, p. 17. Voir aussi Jacqueline Carroy, Annick Ohayon, Régine Plas, Histoire de la psychologie en France XIXe-XXe, Paris, La Découverte, 2006, 272 pages.
12 Serge Nicolas, Histoire de la psychologie française, naissance d’une nouvelle science, Paris, In Press éditions, 2002, p. 187-188. Michel Richard, Les courants de la psychologie, (3e édition augmentée), Lyon, Éditions de la Chronique sociale, 1998, p. 14 et p. 48-49.
13 Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, Paris, Plon, (1955) 1993, p. 16.
14 AN, 61 AJ 187, ENS, scolarité 1909-1912, papier anonyme mais émanant probablement de la direction de l’École.
15 Fonds privé Morel, Baudelaire critique d’art (quelques idées esthétiques de Baudelaire dans ses salons), 1911, mémoire de DES, École normale supérieure, 181 pages.
16 AN, 61 AJ 187, ENS, scolarité 1909-1912, papier anonyme mais émanant probablement de la direction de l’École.
17 AN, 61 AJ 84, ENS, papiers des directeurs, gestion Lavisse (1909-1912). Lettre d’Ernest Lavisse, directeur de l’ENS au vice-recteur de l’académie de Paris, le 24 juin 1911.
18 AN, 61 AJ 84, ENS, papiers des directeurs, gestion Lavisse (1909-1912). Lettre d’Ernest Lavisse, directeur de l’ENS au vice-recteur de l’académie de Paris, le 18 septembre 1912.
19 Olivier Chaline, « Les normaliens dans la Grande Guerre », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 183, 1996, p. 99.
20 SHD/DAT, 26 N 719, journal des marches et opérations (JMO) du 222e régiment d’infanterie (1914-1917).
21 SHD/DAT, 13 Yd 602, dossier du général de brigade Louis Henri Morel.
22 SHD/DAT, ibid. Décret du 15 avril 1915. Cette citation comporte aussi l’attribution de la croix de guerre avec palme.
23 SHD/DAT, ibid. EMA/2e bureau, SR « Le capitaine Morel Henri, de l’État-major de l’armée, 2e bureau, SR à M. le ministre de la Guerre (direction de l’infanterie) », Alger, le 16 septembre 1926.
24 Fonds privé Morel, Réflexions tactiques, extraits, 1915-1918, (s.d. mais certainement rédigé en juillet 1922), p. 5-6.
25 Fonds privé Morel, dossier intitulé « Capture – pièces justificatives », octobre-novembre 1919.
26 SHD/DAT, 26 N 722, JMO du 230e régiment d’infanterie, 28 mai 1918.
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