Table des matières
Première partie. Un normalien engagé dans l’armée d’active (1919-1927)
Chapitre 1. La fin d’une guerre
- Une perception « normalienne » de la guerre ?
- Approche générale : la contribution de l’École normale supérieure à la Première Guerre mondiale
- Approche particulière : les pertes des « littéraires » de la promotion 1909-1912
- Les raisons probables d’une carrière militaire
- L’« affaire » engendrée par sa capture
Chapitre 2. Professeur d’histoire militaire à Saint-Cyr ou la « destinée théorique » du normalien
- La place d’un normalien dans une armée du temps de paix
- La « destinée théorique » d’un diplômé en histoire de l’ENS ?
- Quelle histoire enseigne-t-on ? Quelle histoire enseigne-t-il ?
- Un dérivatif à l’épreuve guerrière
- « Que la main qui écrit ces lignes ait tué des hommes […] » Réflexions sur la Première Guerre mondiale
- Les hypothèses d’une confrontation avec Charles de Gaulle
Chapitre 3. Écrivain et théoricien d’une réforme militaire
- Au-delà des salles de cours, l’accès aux tribunes nationales : Revue militaire française et Revue d’infanterie
- Nature de la réflexion militaire française dans l’immédiat après guerre : « un conformisme viscéralement négatif »
- Une critique récurrente des penchants formalistes et dogmatiques de la pensée militaire
- Une réflexion hérétique sur l’armée de métier au cœur des années 1920
- « Considérations historiques sur la forme de l’armée »
- Les deux épisodes du « feuilleton » du Journal des Débats
- La Revue universelle
- L’intronisation : article et débat remarqués par L’Action française
- Plutarque a menti
Deuxième partie. De l’École supérieure de guerre au deuxième bureau de l’état-major de l’armée (1927-1936)
Chapitre 4. La 49e promotion de l’École supérieure de guerre ou la voie de l’intégration
- Concours d’entrée et admission : préludes à une carrière d’officier d’état-major
- Un service de renseignement comme cadre de préparation au concours d’entrée
- L’École supérieure de guerre au tournant des années 1930
- Analyse et perception de ces deux années de scolarité
- « Officier de belle intelligence […] éprouve quelques difficultés à entrer complètement dans le moule militaire »
- « L’École a été pour un certain nombre d’entre nous l’occasion de rares et précieuses amitiés »
- Les fondements d’une relation paradoxale : Henri Morel et Jean de Lattre de Tassigny
- Vers un rapport de clientèle ?
- Une correspondance « active » dénotant une certaine exclusivité
Chapitre 5. Dans les rouages de l’état-major de l’armée : la section des armées étrangères du 2e bureau
- Officier stagiaire à la section anglaise (1929-1931)
- Retour au 2e bureau
- Un analyste politique ?
- Un observateur critique de l’Italie à la tête de la section Méditerranée (1933-1936)
- Quelle perception de l’Italie fasciste et de la politique d’alliance de la France ?
- Accords et désaccords avec la direction du 2e bureau
- « Puis j’essayerai d’avoir un poste d’attaché militaire de 2e zone »
- Attaché militaire
- L’Espagne
Troisième partie. Attaché militaire près l’ambassade de France en Espagne (juillet 1936-mars 1939)
Chapitre 6. Aux premières heures de la guerre civile espagnole (juillet 1936-avril 1937)
- Une dénonciation sans concession (juillet-décembre 1936)
- Juillet et août 1936, Saint-Sébastien et Madrid : une entrée en matière difficile
- « Si Madrid tombe, ce sera, je crois, fini »
- L’affaire des miliciens français (novembre 1936-janvier 1937)
- Faits et accusations
- Un plaidoyer implacable
- Une erreur d’appréciation ?
- L’éventualité d’une paix de compromis (décembre 1936-avril 1937)
- « Faiblesse manœuvrière » et « brutalité obtuse » : l’échec des « rebelles » à Madrid
- Qualité du haut commandement républicain
- L’affaire des mortiers Brandt et l’ingérence étrangère
Chapitre 7. Connaissance des républicains (mai-décembre 1937)
- Témoin attentif des réformes militaires du gouvernement Negrín-Prieto
- « Le grand événement de la quinzaine c’est le nouveau ministère »
- Détail des relations de l’attaché militaire français avec le gouvernement républicain
- L’armée républicaine
- Perception « organisationnelle »
- Perception « tactique »
- Faste de la vie diplomatique ?
- Conditions de vie
- Conséquences de la nomination d’un nouvel ambassadeur
Chapitre 8. Au chevet de la République espagnole (janvier 1938-mars 1939)
- « Monsieur le président du Conseil… Un roi de France ferait la guerre » (janvier-mars 1938)
- Contexte espagnol, contexte français
- Appelé pour consultation par Léon Blum
- Éventualité, modalités et risques d’une intervention française
- L’espoir d’un sursaut républicain (avril-décembre 1938)
- Une approche ouvertement prorépublicaine
- Quelques hypothèses sur les raisons et les conséquences de cette approche
- Perception de la victoire nationaliste, de l’exil républicain et conséquences des sévères mises en garde adressées au haut commandement (janvier-mars 1939)
- « La coalition que l’on nomme Nationaliste »
- L’exil républicain et les camps français ou comment venger les « pontons d’Espagne »
- Une fin de mission difficile