Une capitale dans les tropiques Rio de Janeiro, siège de la monarchie portugaise (1808-1820)
p. 343-349
Texte intégral
1Cet article propose d’analyser la centralité du Largo do Paço de Rio de Janeiro, une place royale qui a reproduit, dans un espace colonial d’outremer, les objectifs politiques, économiques et symboliques qui étaient également inscrits dans l’architecture du Terreiro do Paço de Lisbonne. Entre 1808 et 1820, la ville de Rio de Janeiro est devenue la Cour Royale et la capitale de la monarchie portugaise. De nouveaux équipements urbains, ainsi que des cérémonies et des rituels résultant de la présence du roi dans la ville ont permis de redessiner son espace central, sans pour autant en transformer sa vocation politique, économique et sociale.
2Selon José Augusto França, au cours des premières années du XVIe siècle, Lisbonne, la capitale portugaise d’alors, modifia sa structure urbaine, physique et symbolique, après l’installation de la Cour portugaise près du fleuve, dans un nouveau Paço Real (Palais Royal) rapidement construit hors des murailles, à l’emplacement des entrepôts de marchandises provenant de Mina (en Afrique) et de l’Inde. À compter de cette période, le Terreiro do Paço fut mêlé à la vie et aux rituels de la Cour royale et au chahut des activités du commerce maritime et colonial1.
3Hélder Carita souligne l’importance des transformations urbaines réalisées à Lisbonne au début du XVIe siècle. Il cherche à les appréhender au-delà de la simple définition d’une nouvelle centralité, représentée par le Terreiro do Paço, et de l’ensemble des infrastructures administratives et portuaires localisées sur les rives du Tage. Il défend d’ailleurs un argument plutôt séduisant selon lequel les transformations urbaines, effectuées à Lisbonne pendant le règne de D. Manuel Ier (1495-1521), ont non seulement instauré une vision nouvelle de l’urbanisme dans un contexte intellectuel novateur par rapport à l’époque médiévale, mais elles ont également permis de forger les premiers modèles urbanistiques de la période moderne2.
4Certaines villes portugaises d’outre-mer comme Goa, en Inde, ou Rio de Janeiro, en Amérique du Sud, ont suivi de près ce modèle. Elles ont reproduit la même configuration de l’espace et ont adopté les mêmes choix concernant les sites les plus appropriés pour leurs fondations. La ville de Rio de Janeiro a été fondée en 1565, au moment de la destruction de la France Antarctique et l’expulsion des Français de la baie de Guanabara3. Son noyau initial fut transféré, en 1567, vers une colline, dénommée du Château, où les Portugais ont construit une forteresse4. Les jésuites y fondèrent leur collège ; de même, l’Église principale et l’hôtel de ville furent bâtis à cet endroit. Au XVIIe siècle, les hauteurs de la butte se trouvaient déjà presque totalement dépeuplées. Ses habitants se sont exilés vers la plaine, près du port, le lieu le plus approprié pour l’exercice des activités maritimes et marchandes, comme cela se devait pour une ville dont la principale vocation était le commerce transatlantique.
5Dans la plaine, le chemin parallèle à la mer, qui reliait la butte du Château à celle de São Bento5, connu sous le nom de rua Direita (rue Droite), a constitué le premier axe d’expansion de la ville. À partir de celui-ci de nouvelles rues ont été ouvertes définissant ainsi un tracé urbain assez régulier, sans être un véritable « plan en damier ». Face à la baie s’étendait la place principale – également appelée « largo » – du Rio de Janeiro de l’époque coloniale. En 1603, les carmélites y construisirent leur couvent. Les bâtiments principaux de l’administration métropolitaine furent successivement établis sur cette place, telle que la maison des gouverneurs en 1743, transformée vingt ans plus tard, en palais des vice-rois. Tout comme Lisbonne, le Largo do Paço associait le pouvoir politique métropolitain aux fonctions mercantiles. De cette place partait une petite ruelle dénommée Beco do Peixe, qui débouchait sur la plage du même nom où le poisson, ramené sur des petites embarcations, était vendu. Au même endroit, les étalages des vendeuses ambulantes noires (« les quitandeiras ») se répandaient sur toute la place, destinés à un commerce de détail de fruits et légumes réglementé par le conseil municipal.
6En 1763, Rio de Janeiro devint le siège de la vice-royauté du Brésil et une série d’interventions architecturales et urbanistiques ont lieu afin de mettre en avant le nouveau statut de la ville. En 1789, sous la vice-royauté de Luiz de Vasconcelos e Sousa, le Largo do Paço fut totalement remodelé par l’ingénieur suédois Jacques Funk, devenant ainsi l’espace principal utilisé pour les cérémonies officielles, comme le défilé des troupes, symbole du pouvoir royal et métropolitain6.
7Lorsque la Cour royale portugaise s’exila à Rio de Janeiro, en 1808, à la suite de l’invasion du Portugal par les troupes de Napoléon, le Largo do Paço devint alors le théâtre de ritualisation des principales cérémonies de la monarchie. Le palais des vice-rois fut rebaptisé Palais royal et le couvent de Carmo servit d’habitation à la reine D. Maria I. L’Église des Carmélites se transforma en chapelle royale et, en 1811, le bâtiment de l’hôpital da Ordem de Carmo accueille la Bibliothèque royale publique de Rio de Janeiro, qui a abrité les collections apportées par D. João. Bien que lieu de résidence de la famille royale et de sa cour, la région limitrophe au Largo do Paço n’a jamais perdu sa fonction marchande7.
8Entre 1808 et 1820, D. João finance un ensemble d’actions à caractère architectural, urbain et pictural, qui ont eu un grand impact dans la construction d’une nouvelle structure et d’une nouvelle image de ce qui était à la fois une ville qui avait un passé « colonial », et une Cour royale, ainsi que la capitale de la monarchie et de l’empire portugais d’outre-mer. Il est important de rappeler l’action de la mission artistique française, en 1816, composée d’architectes, tel que Grandjean de Montigny et de peintres comme Jean-Baptiste Debret et Nicolas-Antoine Taunay, qui furent les créateurs de bâtiments, de monuments et de représentations iconographiques8. Ces œuvres ont donné une certaine image de magnificence royale à la nouvelle capitale dans les tropiques, singulière par ses activités mercantiles et par sa société esclavagiste. Grandjean de Montigny fut à l’origine du nouvel édifice, construit entre juillet 1819 et mai 1820, près de Praia do Peixe. Inspiré des anciennes basiliques romaines, le bâtiment devait accueillir la Place du Commerce, lieu de réunion des hommes d’affaires, une sorte de marché boursier. Cependant, il a fait office de Douane, après avoir été abandonné par les commerçants en 1821. Aux extrémités des plates-bandes apparaissent deux statues représentant l’Europe et l’Amérique. Selon Gustavo Rocha-Peixoto, dans ce projet inédit et singulier dans l’architecture brésilienne, « les valeurs du néoclassicisme et celles de la bourgeoisie ascendante, sont présentes de manière assez nette, […] le programme est en lui-même l’expression de la nouvelle classe dominante », dans une monarchie mercantile, dans une ville dont la fonction et la principale vocation est le commerce transatlantique9.
9En se basant sur un almanach de 1794, Nireu Cavalcanti a pu démontrer la vocation commerciale du centre-ville. Parmi les 127 négociants résidant à Rio de Janeiro, 114 avaient leurs commerces dans la paroisse de Candelaria, 67 d’entre eux (soit 59 %) possédaient des établissements dans la rua Direita. Les autres s’étalaient le long des rues adjacentes10. Sachant que dès son arrivée au Brésil, en 1808, D. João signa un décret qui permettait aux commerçants provenant de différentes nations d’Europe de négocier et d’habiter dans les villes-ports brésiliennes, on peut supposer qu’à partir de cette date, les rues qui composaient la paroisse de Candelaria aient accueilli encore plus d’établissements commerciaux. En 1817, le commerçant français Charles Durand informe sa clientèle du changement d’adresse de son magasin de la rua do Ouvidor à la rua Direita. Il en profite pour faire découvrir les nouveaux produits tout droit arrivés de France, parmi lesquels « un moulin à grains portable qui n’a besoin que d’un seul Noir pour le faire moudre11 ».
10En 1824, Ernst Ebel, voyager allemand, né en Lettonie, décrit, non sans quelque étonnement, la « coexistence pacifique » entre une boutique à l’aspect parisien de la rue d’Ouvidor et l’utilisation de la main-d’œuvre africaine, typique d’une société où subsistait l’esclavagisme, bien qu’elle ait reçu les modèles et les artefacts européens : « Derrière une table bien présentée, Madame ou Mademoiselle, habillée de façon très élégante, s’assoit, occupant une demi-douzaine de petites filles noires, vêtues avec raffinement et choisies pour leur physique, absorbées à faire de la couture. […] Là, ils vendent tout ce que le petit maître, la dame la plus élégante puissent désirer ; évidemment pour un bon prix12. »
11Les esclaves africains étaient omniprésents dans les rues, places, fontaines et autres espaces publics urbains13 – et ont attiré l’attention des voyageurs étrangers et des peintres européens comme Debret, Rugendas, Thomas Ender. Le commerçant anglais John Luccock les a ainsi décrit :
« Avant dix heures du matin, lorsque le soleil commence à s’approcher du zénith, et les ombres des maisons deviennent plus courtes, les hommes blancs se faisaient de plus en plus rares et l’on voyait alors les esclaves paressant à l’envie ou assis sur le pas de la porte, filant des chaussettes ou tissant une sorte d’herbe avec laquelle ils fabriquaient des paniers et des chapeaux. D’autres, parmi lesquels il y avait probablement des noirs affranchis, poursuivaient leur travail de livreurs, effectuant des commissions ou emportant avec eux, sur de petits plateaux, des fruits, des friandises, de la mercerie, des étoffes de coton aux motifs variés et d’autres marchandises afin que ces produits soient vendus. Ils étaient tous noirs, autant d’hommes que de femmes si bien que s’il arrivait qu’un étranger passe par la ville à midi il pourrait supposer qu’il avait été transplanté au cœur de l’Afrique14. »
12Indifférent à l’agitation des esclaves qui, selon Luccock, « apportaient de la joie aux rues, qui en manqueraient sans eux », le peuple, en général, paraissait assez inexpressif et taciturne. D’après lui, « sous cet aspect, la ville de Rio est différente de toutes les autres parties du monde que j’ai visitées. Les premiers cris que j’ai entendu la population proférer étaient à l’occasion de l’anniversaire de la Reine, en 181015 ».
13La présence du roi prédisposait la ville au développement d’une sociabilité courtisane, qui ne se résumait pas uniquement aux nouvelles constructions architecturales, ni aux modes à la française du commerce coexistant avec des vestiges coloniaux comme l’esclavage, mais elle comprenait également des comportements et des coutumes, des habitudes quotidiennes et des pratiques cérémonielles, qui, associées à l’architecture éphémère, attribuaient de nouvelles significations à l’espace urbain.
14Dans la période allant de 1808 à 1820 un calendrier de festivités typiques des sociétés de cour fut appliqué. La réception de la famille royale a été organisée en grande pompe et fut remémorée chaque année, le 7 mars, avec une messe, le Te Deum et des éclairages festifs (luminarias). On y a commémoré la reconquête du Portugal, l’expulsion des Français et la défaite de Napoléon. Des anniversaires et des mariages royaux, ainsi que des alliances diplomatiques avec des monarchies européennes y furent célébrés. L’arrivée de la princesse Dona Leopoldina, venant d’Autriche, future épouse du prince D. Pedro, fut fêtée selon les coutumes des plus grandes cours d’Europe. Les obsèques de la reine D. Maria I, en 1816, furent somptueuses. La proclamation du roi D. Joao VI en 1818 a parachevé, de manière exemplaire, ce temps liturgique de célébration du pouvoir monarchique. L’acclamation et le couronnement de D. Pedro I, en 1822, symbolisèrent la continuité du régime monarchique ainsi que le nouveau pacte, impérial et libéral, du Brésil indépendant.
15À leur manière, les fêtes et les cortèges royaux ont modelé l’espace urbain en le hiérarchisant, par des pratiques qui prennent valeur de rites. Afin de préparer l’arrivée publique en ville de la princesse Leopoldine de Habsbourg, le 6 novembre 1817, le conseil municipal a fait publier un ban communicant aux habitants qu’ils devaient orner les fenêtres de leurs maisons avec des jetés de lit et des rideaux. La princesse débarquerait sur le rivage (le port près de la colline de São Bento) et, accompagnée de la Cour royale et de la noblesse, elle passerait par la Rua Direita jusqu’à la Chapelle Royale. L’Intendant général de la Police devait faire nettoyer la Praia do Peixe de toute la saleté et du désordre des étalages des marchandes noires et de toute autre chose qui pourrait entraver le passage des carrosses. Un méticuleux plan a été élaboré afin d’assurer la circulation, monopolisant les principales rues par lesquelles passeraient la princesse et son cortège, ainsi que toutes celles qui relient au centre-ville.
16L’acclamation de D. João VI, le 6 février 1818 fut tout autant ou encore plus somptueuse. C’était la première fois qu’un représentant de la dynastie des Bragançe devenait roi en Amérique. Cela faisait exactement trois ans que, par décret royal, le Brésil avait été élevé au rang de Royaume uni au Portugal et aux Algarves. Selon Luiz Gonçalves dos Santos, témoin oculaire des festivités, la fête a commencé
« en grande pompe dans la Chapelle royale, El-Rei Nosso Senhor y assistait dans les tribunes avec toute la famille royale ; y étaient également présents toute la Cour impériale, et un grand nombre de personnes de la plus haute distinction, représentant tous les ordres de l’État (clergé, noblesse et peuple). Autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’église, la foule était immense16 ».
« On y voyait [le peuple originaire du Brésil] mélangé avec des Portugais et des étrangers de diverses nations, des Anglais, des Français, des Allemands, des Italiens, des Espagnols […]. Au centre de la place, s’élevait un obélisque imitant les obélisques d’Égypte que l’on voit aujourd’hui érigés sur les principales places à Rome ; […] devant la fontaine côté mer, un superbe arc de triomphe à la Romaine y était dressé ; un peu plus loin, du même côté de la mer et se trouvant quasiment face au Palais Royal, était érigé un magnifique temple grec, consacré à la déesse Minerve17. »
17Cependant, le Largo do Paço n’était pas la seule et unique place de Rio de Janeiro où se réalisaient les fêtes de commémorations en l’honneur de la monarchie. Le Campo da Cidade – également connu sous le nom de Campo de Sao Domingos ou de Santana – s’étendait du côté opposé à la mer, au-delà de la rue de la Vala (rue du fossé) qui, jusqu’à la moitié du XVIIIe siècle, constituait la limite de l’espace proprement urbain. Au départ, le champ était utilisé par ses habitants comme zone de pâturage pour le bétail et réserve de bois. C’était le lieu choisi pour passer en revue les troupes et pour édifier les églises et les chapelles des nombreuses confréries de métis, ainsi que de Noirs, libres ou esclaves, comme celle de São Domingos et celle de Santana.
18Au cours du XIXe siècle, le Campo de Santana devient le théâtre des principales manifestations politiques et religieuses de ce qui était alors en même temps une ville et une cour Royale et Impériale ; certaines louaient le pouvoir monarchique, d’autres étaient plus populaires, empreintes de significations culturelles luso-africaines, telles que la fête du Divino, organisée chaque année par la Confrérie du Divino Espirito Santo de l’église de Santana18.
19Un grand bal fut donné le 12 octobre 1810, dans le Campo de Santana, pour célébrer l’anniversaire de D. Pedro, en présence des couches modestes de la population. Il devait s’agir plutôt d’une stratégie pour rapprocher le prince de son peuple, au moyen d’une fête populaire, presque une farce, dans le style burlesque. Le public, y compris la famille royale, portait des masques. En 1818, Grandjean de Montigny a conçu, sur le Campo de Santana, un petit palais, construit pour la célébration des fêtes commémoratives de l’acclamation de D. João VI.
20En 1822, le Campo de Santana fut de nouveau le théâtre de l’acclamation de D. Pedro I, Empereur du Brésil. C’est également à cet endroit que l’on prêta serment à la première Constitution du Brésil indépendant, symbole d’un nouveau contrat entre l’empereur et le peuple du Brésil. Cependant, ce peuple brésilien, constitué en grande partie par des esclaves africains et des « crioulos » (nés aux Brésil), bien que très présent dans les espaces urbains, était réellement absent de la scène politique.
*
21Au début du XIXe siècle, la ville de Rio de Janeiro présentait, comme Lisbonne, la centralité qui constituait la ville-capitale de l’Ancien Régime portugais. Reprenant la citation de José Augusto França énoncée au début de cette communication : si à Lisbonne, le Terreiro do Paço « était plus lié à la Cour qu’à la vie municipale » alors qu’une autre place – le Rossio – situé plus vers le centre, était quant à elle, « liée à la tradition populaire : c’était le lieu de réunion d’un peuple désireux d’indépendance et de liberté », l’Empereur D. Pedro I présenta alors le Campo de Santana comme un espace – populaire – de ritualisation du pacte libéral appartenant à une nouvelle époque, d’indépendance et de liberté par rapport à la métropole.
Notes de bas de page
1 José Augusto França, Lisboa: Urbanismo e Arquitectura, Lisboa, Biblioteca Breve, 1989, p. 19.
2 Carita Helder, Lisboa Manuelina e a formação de modelos urbanísticos da época moderna (1495-1521), Lisboa, Livros Horizonte, 1999.
3 Cf. P. K. de Mendonça, O Rio de Janeiro da Pacificação, franceses e portugueses na disputa colonial, Rio de Janeiro, Secretaria Municipal de Cultura, Turismo e Esportes, 1991 ; V. Mariz et L. Provençal, Villegagnon e a França Antártica : uma reavaliação, Rio de Janeiro, Nova Fronteira-Biblioteca do Exército Ed., 2000 ; F. Lestringant, Le Huguenot et le Sauvage, Paris, Aux Amateurs de Livres, 1990 ; André Thevet, As Singularidades da França Antártica, Belo Horizonte, Itatiaia-São Paulo, EdUSP, 1978.
4 Cf. «Instrumento de serviços prestados de Mem de Sá», Annaes da Biblioteca Nacional do Rio de Janeiro, vol. 27, Rio de Janeiro, Off. Typ. da Biblioteca Nacional, 1905.
5 Fania Fridman, «A Propriedade Santa: o patrimônio territorial da Orden de São Bento na Cidade do Rio de Janeiro», in Donos do Rio em Nome do Rei. Uma história fundiária da cidade do Rio de Janeiro, Rio de Janeiro, Jorge Zahar Editor-Garamond, 1999.
6 Cf. M. F. Bicalho, «Poder e Hierarquia: Os códigos da cidade», in A Cidade e o Imperio. O Rio de Janeiro no século XVIII, Rio de Janeiro, Civilização Brasileira, 2003.
7 Cf. J. Malerba, A Corte no Exílio. Civilização e poder no Brasil às vésperas da Independência (1808-1821), São Paulo, Companhia das Letras, 2000; Kirsten Schultz, Versailles Tropical. Império, Monarquia e Corte Real portuguesa no Rio de Janeiro, 1808-1821, Rio de Janeiro, Civilização Brasileira, 2008.
8 Cf. L. M. Scwarcz, O Sol do Brasil. Nicolas-Antoine Taunay e as desventuras dos artistas franceses na corte de D. João. São Paulo, Companhia das Letras, 2008.
9 Gustavo Rocha-Peixoto, Reflexo das Luzes na Terra do Sol. São Paulo, ProEditores, 2000, p. 112.
10 Nireu Cavalcanti, O Rio de Janeiro Setecentista, Rio de Janeiro, Jorge Zahar Editor, 2003, p. 267.
11 Apud Malerba, op. cit., p. 167-168.
12 Apud Malerba, op. cit., p. 168-169.
13 Cf. Mary C. Karasch, Slave Life in Rio de Janeiro, 1808-1850, Princeton, Princeton University Press, 1987.
14 John Luccock, Notas sobre o Rio de Janeiro e partes meridionais do Brasil, Belo Horizonte, Itatiaia-São Paulo, Edusp, 1975, p. 74-75.
15 Luccock, op. cit., p. 74.
16 Luís Gonçalves dos Santos, Memórias para servir à História do Brasil, Belo Horizonte, Itatiaia-São Paulo, Edusp, 1981, vol. 2, p. 619.
17 Idem, p. 619.
18 M. Abreu, O Império do Divino. Festas religiosas e cultura popular no Rio de Janeiro, 1830-1900, Rio de Janeiro, Nova Fronteira, 1999.
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