Conclusion
p. 311-316
Texte intégral
1De l’avènement de Parnell à la création de l’État Libre d’Irlande, bien peu semble réunir les sociétés irlandaises et françaises au tournant du XXe siècle. D’ailleurs, elles ne se connaissent pas. Elles s’observent à distance. Alors, des images s’imposent peu à peu. Pour beaucoup de Français, l’Irlande est ce pays rural, catholique, aux landes sauvages, à la frange de l’Europe industrialisée. Si quelques conservateurs français, puis de nombreux nationalistes, sont charmés par une telle image, aucun ne s’imagine la force des représentations de la France au sein de l’imaginaire collectif irlandais. Bien sûr, certains ont entendu parler de Lazare Hoche ou du débarquement de 1798. Lorsqu’une activiste nationaliste comme Maud Gonne vient s’adresser à eux, ils sont fiers d’être les représentants d’un pays qui symbolise pour quelques-uns la défense des peuples opprimés et dont l’armée est encore suffisamment respectée pour être appelée à l’aide. Cependant, cela ne dépasse pas une satisfaction passagère, une amitié sincère mais assez passive. C’est donc en Irlande que tout se fait. La France n’a pas conscience de l’empreinte qu’elle a laissée, parce que celle-ci n’a de sens que dans le contexte du XIXe siècle irlandais. Cette empreinte a participé à la construction d’une identité nationale, à la définition du nationalisme séparatiste et de sa rhétorique.
2Certes, la France et son mythe n’appellent pas la même sympathie si l’on est un nationaliste modéré et catholique conservateur ou un républicain qui se réfère à l’insurrection de 1798 comme à un symbole idéologique et identitaire. Cependant, la vie nationaliste irlandaise est si complexe qu’il serait vain de penser que des murs se sont élevés pour séparer les idéaux des fenians de ceux du parti parlementaire. Ainsi, nous avons tenté de montrer comment l’utilisation de la France et de son mythe s’est trouvée intégrée aux politiques de plusieurs responsables parlementaires irlandais qui, de Parnell à Redmond, ont essayé de créer une alliance, au moins de circonstance, entre séparatistes et constitutionnalistes. Au travers de la promotion des politiques coloniales françaises, Parnell, puis l’Irish Independent de Redmond reprennent des thèmes aussi importants à l’interprétation séparatiste du débarquement de 1798 que l’espoir d’une guerre franco-anglaise et l’éventualité d’une intervention française en Irlande. Lors de la crise de Fachoda, qui suit d’à peine quelques semaines les célébrations du centenaire de la rébellion de 1798, le passé semble même sur le point de reprendre vie au cours d’un été de commémorations. La création du mythique United Irishman par Griffith et l’accroissement de l’activité de certains groupuscules républicains, à la même période, ne peuvent être compris sans prendre en compte l’exacerbation des tensions franco-britanniques et la chronologie qui, des célébrations de 1898 jusqu’à l’éclatement de la guerre des Boers, laisse penser à une inéluctable répétition de l’histoire. Peu importe l’évolution du rapport de force et la différence de contexte politique ou géostratégique. La pérennité de 1798 et de son modèle insurrectionnel enlèvent toute réalité à ce genre de changements. Car bien sûr, tout n’est qu’une question de mots. Il s’agit d’imposer une certaine compréhension de l’histoire, des mythes et des idéaux qu’elle véhicule. En l’occurrence, l’échec de l’insurrection des Irlandais Unis permet de donner à la chronologie du siècle écoulé une finalité, celle de l’aboutissement d’une œuvre entamée par Wolfe Tone et ses compagnons. Il faut clore l’histoire. La réalité des faits importe bien peu, jusqu’à en devenir parfois embarrassante. La rhétorique permet de la contourner.
3Au-delà de l’espoir, cultivé au cours de la seconde moitié du XIXe siècle irlandais de voir un jour des navires français pointer à l’horizon, des tensions même passagères entre la France et la Grande-Bretagne permettent à l’ensemble de la presse nationaliste irlandaise de célébrer l’affaiblissement du lion britannique. Ce genre de comportement entraîne nécessairement une vision tout à fait ambivalente des politiques coloniales, dénoncées lorsqu’il s’agit de la Grande-Bretagne, applaudies lorsque la France s’oppose aux intérêts britanniques. De plus, Parnell, comme O’Connell avant lui, n’oublie pas l’importance de l’opinion internationale, agissant comme un poids moral sur les épaules de l’Angleterre. C’est pour cette raison qu’il se rend en France, en 1881, et se confronte à l’indifférence des instances gouvernementales du pays, montrant ainsi que le « mythe français » est bel et bien irlandais.
4Tous n’aiment pas la France. Beaucoup, en Irlande, haïssent même la république. O’Connell avait lui-même beaucoup de réticences envers le modèle révolutionnaire français. Ces mêmes réticences existent toujours à la fin du XIXe siècle, accentuées par la politique anticléricale du gouvernement français. À la mort de Parnell, alors que le parti parlementaire irlandais se cherche une identité et que l’esprit du temps est à l’anti-modernisme féroce, la France et Paris, moderne Babylone, sont utilisées au sein de la propagande anti-parnellienne comme un avertissement : « voilà l’Irlande anticléricale et amorale que les parnelliens veulent vous imposer » affirme-t-on. En somme, c’est une tentative de déconstruction progressive des représentations traditionnelles associées au mythe d’une France républicaine et révolutionnaire. Ce genre d’images court des années 1890 jusqu’au cœur de la Première guerre mondiale et après la formation de l’État Libre.
5Le « mythe français » résiste à ces épreuves. Et pour cause, il n’est pas identifié à la France contemporaine, il existe indépendamment d’elle. Les thèmes qui lui sont associés font partie intégrante de l’identité irlandaise. Les références à l’histoire, une autre obsession nationaliste, aident à leur donner un caractère d’inamovibilité. Ils deviennent un outil rhétorique, indépendant des évolutions sociétales et politiques de la France au tournant du XXe siècle. Pour cette raison, il est tout à fait important de ne pas surestimer l’impact de décisions, telles que la loi de séparation des Églises et de l’État ou l’avènement de l’Entente cordiale, tant que celles-ci ne sont pas pleinement intégrables à la propagande d’un camp nationaliste ou d’un autre, comme c’est le cas des politiques anticléricales françaises et de la presse anti-parnellienne radicale. La France physique et contemporaine est bien distincte de ce qu’inspirent les représentations associées au « mythe français ». Lorsque James Stephens et Eugene Davis se font expulser de Paris, quelques voix s’élèvent et s’indignent, mais elles ne se font pas entendre bien longtemps. D’ailleurs, quelques années à peine après que nos deux compères aient dû s’installer en Belgique et en Suisse, une étoile naissante de la cause irlandaise fait soudainement son apparition dans les salons parisiens.
6Maud Gonne se veut le porte-parole de la cause irlandaise en France. Elle s’adresse à tous les publics, mais ne trouve un soutien véritable que chez les boulangistes, nationalistes et autres anti-dreyfusards. De cette notoriété française naît une relation qui va la dépasser. Agissant comme un pont entre les cercles nationalistes français et irlandais, elle met en relation certains cercles nationalistes irlandais avec les idées de Déroulède, Barrès, Drumont ou Millevoye. À la suite de l’avènement de l’Entente cordiale, Griffith trouve un nouveau modèle dans la France nationaliste, obsédée par la revanche contre l’Allemagne, qui veut faire de chaque enfant un patriote et un soldat. Dans le même temps, après avoir fait du lien franco-irlandais un thème central du United Irishman, Griffith, avec la création du mouvement Sinn Féin, construit une diplomatie irlandaise qui doit redéfinir la place de l’Irlande dans l’Europe. Une diplomatie au sein de laquelle la France politique et militaire n’est qu’un acteur parmi d’autres.
7Le pragmatisme de Griffith sera cependant mis à rude épreuve par l’éclatement de la Première guerre mondiale. Pour lui, comme pour la plupart des séparatistes, l’Irlande doit rester neutre. Pourtant, la guerre accapare toutes les pensées, accélère la redéfinition des relations de l’Irlande avec une Grande-Bretagne derrière laquelle Redmond se range, espérant ainsi permettre l’unification de tous les Irlandais derrière la cause du Home Rule. Deux camps se forment : pro et anti-alliés. Comment, dès lors, faire sans le « mythe français », lorsque celui-ci a été si bien intégré à la rhétorique séparatiste irlandaise ? Comment décrire la France comme une ennemie, comment en faire un obstacle à la cause pour l’indépendance du pays, alors que l’Irlande lui doit, selon la tradition séparatiste, une dette encore jamais payée ? Comme nous avons tenté de le montrer, ces questions hantent la presse anti-alliés jusqu’à ce qu’un mythe en remplace un autre. Jusqu’à ce que 1916 impose de nouveaux martyrs, et convainc les Irlandais qu’ils peuvent, seuls, faire face à l’ennemi. Dès lors, tout change. Le souvenir de la France n’a plus besoin d’être chéri, car un autre outil rhétorique est à disposition. À la fin de la guerre, Paris, lieu de la Conférence de la paix, devient le centre de la diplomatie Sinn Féin. Seulement, les hommes politiques sont devenus des diplomates et des hommes d’État. Il s’agit d’imposer l’Irlande en Europe et, de fait, la reconnaissance internationale de son indépendance à la Grande-Bretagne. La réalité prend le pas sur le mythe, du moins dans les bureaux du Dail. Les résultats sont minces, mais pour la première fois en plus de 120 années, les représentants de la nation irlandaise se confrontent à la vie des États. Pour la première fois, des relations franco-irlandaises peuvent voir le jour.
8Cependant, au cours des années vingt, la dégradation des relations franco-irlandaises est réelle. Les efforts de Duffy n’ont pas porté leurs fruits. L’indifférence du gouvernement français qui se souvient avec amertume de 1916 et ne veut pas heurter la sensibilité du gouvernement britannique, n’aide en rien l’établissement de rapports plus chaleureux. Du côté irlandais, 1916 ne laisse plus paraître des décombres du « mythe français » que des souvenirs d’anticléricalisme. Dans un rapport du 20 janvier 1920, adressé au cabinet du Président du Conseil français, le consul de France à Dublin, Alfred Blanche, explique que de nombreux « préjugés » apparus après 1905, persistent1. Cette vision de la France sera aussi celle de la presse, voire du gouvernement irlandais tout au long de ces années. Selon le consul Blanche, c’est en 1925, lors de son premier voyage en France, que le premier ministre irlandais, William Thomas Cosgrave, perd certains de ses préjugés sur la France anticléricale2. Le 22 juin 1924, Blanche envoie à Édouard Herriot un rapport résumant l’attitude irlandaise à l’égard de la France. Les questions religieuses sont évoquées presque à chaque ligne3.
9Préoccupé par la perte d’influence de la France en Irlande, le consul Blanche tente bien de promouvoir auprès du gouvernement un « programme d’actions françaises en Irlande », dont il expose les détails dès janvier 19224. Le consul propose à Poincaré les seules mesures que celui-ci pourrait être en mesure d’accepter : la mise en place d’une action n’engageant aucune implication politique, publique et officielle de la France, centrée sur l’image du pays et sur quelques intérêts financiers. En fait, Blanche se retrouve bien seul. Un rapide aperçu de la correspondance qu’il entretient avec les différents ministres des affaires étrangères, de 1921 à 1924, nous montre combien le consul doit prendre ses décisions sans aucune directive venue de Paris. Il est laissé dans une situation matérielle qui, sans être précaire, ne permet pas de prétendre à une représentation « prestigieuse » et donc à une politique du même ordre. En résumé, confrontée aux susceptibilités britanniques, la France perd progressivement l’influence qui lui restait en Irlande au profit de l’Allemagne, sans que le gouvernement français n’y prête vraiment attention5.
10Politiquement et économiquement, l’Irlande fait aujourd’hui partie de l’Union Européenne. Elle est devenue un sujet de préoccupation pour l’ensemble des membres de la Commission de Bruxelles. Elle fut un acteur économique important et se trouve aujourd’hui au cœur de la crise économique qui touche l’Europe. L’Irlande a donc des liens très étroits avec l’ensemble des pays de l’Union. Dans ce contexte diplomatique, à l’instar de l’évolution des relations franco-irlandaises dans les années 1920, bien peu, à première vue, semble être resté du « mythe français ». Peut-être, à l’occasion d’un match de rugby, les deux pays se souviennent-ils que leur principal adversaire reste l’Angleterre et qu’une victoire contre celle-ci conserve suffisamment de prestige pour racheter n’importe quelle défaite. Pourtant, à y regarder de plus près, quelques signes semblent donner l’impression que l’Irlande et la France ont choisi de préserver quelques liens culturels et identitaires plus marqués, qui les distinguent des autres pays européens. Est-ce le fait de l’amitié du général de Gaulle et de Eamon de Valera ? Ou bien le phénomène a-t-il été influencé par la résurgence du régionalisme breton dans les années 1970 ? Peut-être aussi, la nouvelle définition (oubliée aujourd’hui) d’une Irlande européenne et sûre d’elle-même, telle que la présente Hayward, a-t-elle autorisé le retour de certaines amitiés et la réaffirmation du passé européen, et donc français de l’Irlande. Il est encore trop tôt pour le dire avec certitude. Mais les faits parlent d’eux-mêmes. La recherche universitaire s’est, très tôt, adaptée à cette évolution et l’a même peut-être devancée. Ainsi, Études Irlandaises est devenue, depuis sa création en 1976, la plus importante revue universitaire de qualité sur l’Irlande, sa littérature et son histoire, à être publiée en deux langues, le français et l’anglais. Les recherches en études irlandaises sont un domaine actif du monde universitaire français, qui possède plusieurs groupes de travail. L’Alliance Française se trouve dans un large bâtiment en plein cœur de Dublin, à quelques pas de Trinity College et de la Bibliothèque nationale. Le Centre culturel irlandais, inauguré à Paris en 2002, est le premier du genre dans le monde. Il se situe aujourd’hui encore à l’emplacement même du collège des Irlandais à Paris. C’est d’ailleurs à l’occasion de la restauration des bâtiments de l’ancien séminaire que Charles J. Haughey, Taoiseach à plusieurs reprises de 1979 et 1992, apporte la preuve de la renaissance du « mythe français » ou, du moins, d’un certain lien historique franco-irlandais dans ses discours officiels. Tout cela prend place en 1989, année du bicentenaire de la Révolution française, dont on a vu qu’il avait été largement célébré en Irlande. Voilà donc ce que le Taoiseach avait à dire sur les liens de l’Irlande avec la République française :
« À partir de la révolution, la France donna asile aux représentants des différents mouvements républicains et nationalistes mais aussi aux écrivains et aux peintres […] Chaque pays en Europe a une dette morale et intellectuelle envers la France mais notre dette à nous dépasse celle de la plupart. »
11À l’heure des commémorations du bicentenaire, l’idée que l’Irlande aurait contracté une dette envers la France a donc soudainement refait surface. L’histoire officielle veut en rappeler le souvenir et, surtout, réaffirmer les inspirations idéologiques des fondateurs de la République d’Irlande. C’est en tout cas ce que Haughey laisse entendre :
« Il y a deux siècles la semence de la liberté est venue de France, prenant racine dans le sol irlandais, inspirant la tradition républicaine qui nous a donnée cet État irlandais indépendant d’aujourd’hui6. »
12La mémoire nous joue bien des tours et se montre souvent sélective. Mon garagiste dublinois m’expliqua un jour, sur un ton de reproche bienveillant, que les Français avaient manqué à l’appel une deuxième fois, lorsqu’il avait fallu prêter main-forte aux insurgés de 1916. J’ai eu beau lui soumettre l’idée qu’à l’époque, Pearse aurait parlé français avec un fort accent allemand, il n’en a pas démordu. Peu importe la réalité de l’histoire. Pour celui qui, depuis, est devenu un ami, la France avait été l’alliée des Jeunes Irlandais et autres fenians pendant trop longtemps pour que cela ait pu changer en 1916. Les mythes ont la peau dure.
Notes de bas de page
1 AMAE, Nantes, série Dublin, carton 154.
2 AMAE, série correspondance politique et commerciale, Irlande, politique étrangère, 1918-1929. Rapport du 15 octobre 1925.
3 Ibid., rapport du 22 juin 1924 : « Il existe en ce qui nous concerne un facteur constant, indubitable et irréductible ; c’est, quoi que nous fassions, l’hostilité profonde du clergé à notre égard. »
4 Id., « Aujourd’hui que l’autonomie de l’Irlande est un fait accompli, il me semble qu’il est bon de résumer les mesures pratiques que nous devrions prendre pour profiter intégralement du nouvel ordre des choses :
1° Constitution d’un poste central puissamment organisé permettant à l’Agent qui sera placé à sa tête d’agir sur tous les points utiles et lui donnant le maximum d’autorité vis-à-vis du gouvernement et vis-à-vis de la population le maximum de prestige ;
2° Construction d’un système de propagande solide permettant d’éclairer la presse et l’opinion sur notre politique et notre mentalité et de combattre avec vigueur toutes les menées antifrançaises […] ;
6° Continuation du développement des relations intellectuelles franco-irlandaises qui sont déjà engagées dans des voies si favorables ;
7° Utilisation de nos celtisants pour agir sur le sentiment populaire au moyen du langage gaëlique, actuellement l’une des idoles de la nouvelle Irlande. »
5 AMAE, correspondance politique et commerciale, Irlande, politique étrangère, 1918-1929. Dans un rapport Blanche explique : « Le Consulat de France, qui depuis 1816 a toujours tenu le premier rang dans la représentation étrangère à Dublin, se trouve donc relégué dans un statut inférieur au moment même où celui de l’Irlande s’est élevé […] les autorités irlandaises réservent leurs attentions pour les représentants de nations qui, comme l’Allemagne et la Belgique, ont su s’adapter aux circonstances. »
6 Discours du Taoiseach, Monsieur Charles J. Haughey, T.D. à l’occasion de l’inauguration de la première étape de la restauration du Collège des Irlandais à Paris samedi 7 octobre 1989. Une version anglaise et une version française sont disponibles à la Bibliothèque nationale d’Irlande. Les deux citations ont la même référence.
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