1 Je reprendrai également sous un éclairage nouveau certains éléments de mon article « Les ordres militaires et la mer en Arménie cilicienne (milieu xiie-fin xive siècle) », M. Balard (éd.), Les ordres militaires et la mer, 2009, coll. « Actes des Congrès des sociétés historiques et scientifiques », publication en ligne : http://cths.fr/ed/edition.php?id=4254 et de ma thèse de doctorat : Chevalier M.-A., Les ordres religieux-militaires en Arménie cilicienne. Templiers, hospitaliers, teutoniques et Arméniens à l’époque des croisades, Paris-Lisbonne, Geuthner-Fundação Calouste Gulbenkian, coll. « Orient chrétien médiéval », 2009.
2 S. Paoli, (éd.), Codice diplomatico del sacro militare ordine Gerosolimitano oggi di Malta, Lucques, Marescandoli, 1733-1737, vol. I, p. 27-28, no 25 ; J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1100-1310), Paris, Leroux, 1894-1906, vol. I, p. 38, no 43, p. 143-144, no 183 ; analyse dans Röhricht R., Regesta Regni Hierosolymitani (MXCVII-MCCXI), Innsbruck, Oeniponti, 1893, p.20, no 86, p.63-64, no 253 ; et Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 68-79.
3 Ibn Šaddād, Description de la Syrie du Nord, A.-M. Eddé-Terrasse (trad. fr.), Damas, IFEAD, 1984, p. 214-215 ; Massé H., « Le sultan seldjoukide Keykobad Ier et l’Arménie, documents persans traduits », Revue des Études Arméniennes, n.s. no 9, 1929, p. 114-117 ; Bar Hebraeus, Chronography, E. Wallis Brudge (éd. et trad. angl.), Londres, H. Milford, 1932, p. 389 ; Sembat le Connétable, Chronique du royaume de la Petite Arménie, É. Dulaurier (éd. et trad. fr.), Paris, coll. « Recueil des historiens des croisades, Documents arméniens », Imprimerie impériale, 1869, vol. I, p. 645-646 ; et Cahen Cl., La Turquie pré-ottomane, Istanbul-Paris, Institut français d’études anatoliennes d’Istanbul-Association pour le développement des études turques, 1988, p. 75.
4 Sembat le Connétable, Chronique du royaume, op. cit., vol. I, p. 645.
5 Anne Comnène Alexiade, B. Leib (éd. et trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1937-1945, vol. III, p. 46 ; passage cité dans Dédéyan G., Les Arméniens entre Grecs, Musulmans et Croisés. Etude sur les pouvoirs arméniens dans le Proche-Orient méditerranéen (1068-1150), Lisbonne, Fundação Calouste Gulbenkian, 2003, p. 712.
6 Edwards R.W., The fortifications ofArmenian Cilicia, Washington (D.C.), Dumbarton Oaks Research Library and Collection, 1987, p. 31-32 ; Molin K., Unknown Crusader Castles, LondresNew York, Hambledon and London, 2001, p. 150. D’après R.W. Edwards, H. Hellenkemper fait erreur en désignant Camardias comme étant le château de la ville de Séleucie (dans Burgen der Kreuzritterzeit in der Grafschaft Edessa und im Königreich Kleinarmenien, Bonn, R. Habelt, 1976, p. 249, et dans Hild E, et Hellenkemper H., Veröffentlichungen der Kommission für die Tabulae imperii Byzantini. IV. Neue Forschungen in Kilikien, Vienne, Österreichischen Akademie der Wissenschaften, 1986, p. 36).
7 Sur cette reine d’Arménie, cf. Chevalier M.-A., « Zabel », Prier et combattre. Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, N. Bériou et Ph. Josserand, éd., Paris, Fayard, 2009, p. 981.
8 Cf. Sembat le Connétable, Chronique du royaume, op. cit., vol. I, p. 648.
9 Edwards R. W., “Settlements and toponymy in Armenian Cilicia”, Revue des Études arméniennes, n.s. no 24, 1993, p.225, n.204. Mais selon Hellenkemper H., Burgen der Kreuzritterzeit, op. cit., p. 107, Canamella ne serait autre que Payas, voir aussi Hild F., et Hellenkemper H., Veröffentlichungen, op. cit., p. 104-108.
10 S. Paoli, (éd.), Codice diplomatico delsacro militare ordine Gerosolimitano, op. cit., vol. I, p. 105-106, no 100 ; V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie ou Cartulaire de la chancellerie royale des Roupéniens, Venise, Typographie arménienne de Saint-Lazare, 1863, p. 124-125, no 9 ; J. Delaville le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., vol. II, p. 165-166, no 1427 ; et, analyse dans Röhricht R., Regesta, op. cit., p. 234-235, no 869, additamentum, p. 57, no 869.
11 Ibn al-Furāt, Ayyubids, Mandukes and Crusaders, U. et M.C. Lyons (éd. et trad. angl.), J. Riley-Smith (introduction et notes), Cambridge, W. Heffer and Sons, 1971, p.99.
12 Cette dernière hypothèse est aussi celle retenue dans Edwards R. W., Fortifications, op. cit., et par Molin K., Unknown Crusader Castles, op. cit., p. 186, n. 68) ; Riley-Smith J., « The Templars and the Teutonic Knights in Cilician Armenia », T. S. R. Boase (éd.), Use Cilician Kingdom of Armenia, Edimbourg, Scottish Academic Press, 1978, p. 107 et n. 63, est d’un avis plus partagé.
13 D’après Hellenkemper H., Burgen der Kreuzritterzeit, op.cit., p. 165, et Hild F., et Hellenkemper H., Tabulae imperii Byzantini. V. Kilikien und Isaurien, Vienne, Österreichischen Akademie der Wissenschaften, 1990, p. 454-455, le casal de Vaner se situerait à l’emplacement actuel de Gökvelioğlu Kalesi, ce qui est contesté par Edwards R. W. Fortifications, op. cit., p. 135, n. 3, en raison du manque de précision des sources concernant la localisation de Vaner. Selon Alichan L., Sissouan ou l’Arméno-Cilicie, description géographique et historique, Venise, S. Lazare, 1899, p. 226, n. 11, il serait possible d’assimiler Vaner (Vanerium dans les chartes) à Vangun, les deux toponymes ayant la même racine — Vank’ signifiant « couvent » en arménien.
14 Pour les différents noms donnés dans les sources à la ville de Mallos et sur l’histoire de ce port, voir Hild F., et Hellenkemper H., Tabulae imperii Byzantini. V, op. cit., p. 337.
15 J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., p. 164-165, no 1426.
16 Jean XXII, Lettres communes analysées d’après les registres dits d’Avignon et du Vatican, G. Mollat (éd.), Paris, Ed. De Boccard, coll. « BEFAR », 1909, vol.XI, p.242, no 57909.
17 E. Strehlke (éd.), Tabulae Ordinis Theutonici ex tabulari regii berolinensis codice potissimum, Berlin, Weidmann, 1869 (préface et ajouts de H. E. Mayer, Toronto, University of Toronto Press, 19752), p. 37-39, no 46.
18 Wilbrand d’Oldenbourg, Peregrinatio, J. C.M. Laurent (éd.), Peregrinatores medii aevi quatuor, Buchardus de Monte Sion, Ricoldus de Monte Crucis, Odoricus de Foro Julii et Wilbrandus de Oldenborg, Leipzig, J.C. Hinrichs, 1864, p. 176 ; et, Id., Itinerarium Terrae Sanctae, S. De Sandoli (éd. et trad. it.), Itinera hierosolymitana Crucesignatorum (Saec. xii-xiii). III, Tempore recuperationis Sanctae Terrae (1187-1244) Jérusalem, Franciscan Printing Press, coll. « Publications of the Studium biblicum franciscanum », 24, 1983, p. 220-221.
19 Michel le Syrien, Chronique, J.-B. Chabot (éd. et trad. fr.), Paris, E. Leroux, 1900-1924 (réimpr. Bruxelles, Culture et civilisation, 1963), vol. III, p. 314 et Bar Hebraeus, Chronography, op.cit., p. 283.
20 K’ristosasêr zorats P’rerats.
21 Grigor Yérêts, Continuation de la chronique de Matt’eos d’Ourha, É. Dulaurier (éd. et trad. fr.), Paris, Imprimerie impériale, coll. « Recueil des historiens des croisades », Documents arméniens, 1, 1869, p. 337-339 ; Id., Armenia and the Crusades, 10th to 12th centuries. The Chronicle of Matthew of Edessa, A. E. Dostourian (trad. angl.), Lanham-New York-Londres, National Association for Armenian Studies and Research, 1993, p. 262-264.
22 Grigor Yérêts, Continuation de la chronique, op. cit., p. 334-339, et Arménia and the Crusades, op. cit., p.260-264 ; Michel le Syrien, Chronique, op.cit., p. 310-311. Voir aussi Cahen Cl., Turquie, op. cit., p. 36-37. Yā’kūb Arslān succéda à Malik Muhammad comme émir de Mélitène, à la mort de ce dernier, en 1143.
23 Hild R, et Hellenkemper H., Veröffentlichungen der Kommission, op. cit., p. 115, proposent trois localités susceptibles d’être identifiées à Port-Bonnel : Rōssos (Arsüz, aujourd’hui Uluçinar), hypothèse la plus fréquemment retenue ; Gülcihan, petit port entre Alexandrette et Rōssos ; et un « Port de Colonnes », à environ 9 km au sud-ouest de Rôssos, près de Kişlaçay Köy.
24 Innocent III, Opera omnia, J.-P. Migne (éd.), Petit-Montrouge, J.-P. Migne, coll. « Patrologiae cursus completus », series latina, 216, 1855, col. 430-431, no 64.
25 Ibid, col. 792-793, no 7. J. Riley-Smith penche en faveur de cette hypothèse, “The Templars and the Teutonic Knights”, art.cit., p. 107.
26 Odorico Rinaldi, Annales ecclesiastici ab anno 1198 ubi desinit cardinalis Baronius, G. D. Mansi (éd.), Lucques, L. Venturini, 1747-1756 (A. Theiner (rééd.), Bar-le-Duc-Paris, L. Guérin, 1864-1882), vol.I, année 1205, p.221, § 38 ; et analyse dans Röhricht R., Regesta, op. cit., p. 218-219, no 817. Nous nous rangeons aux avis de Cahen Cl., La Syrie du Nord à l’époque des Croisades et la principautéfranque dAntioche, Paris, Paul Geuthner, 1940, p. 613, n. 41, p. 622, n. 72) et de Maleczek W., « Ein unbekannter Brief König Leos II. von Armenien an Papst Innocenz III », Römische historische Mitteilungen, no 13, 1971, p. 13-25, p. 15, qui placent cette lettre après la prise d’Antioche par Lewon. Voir aussi La Continuation de Guillaume de Tyr (1184-1197), M. Ruth-Morgan (éd.), Paris, P. Geuthner, coll. « Documents relatifs à l’histoire des croisades », 14, 1982, p. 96, § 93 ; L’Estoire de Eracles empereur et la conqueste de la terre d’Outremer, éd. A.-A. BEUGNOT, Paris, Académie des Inscriptions et belles-lettres, coll. « Recueil des historiens des croisades », Historiens occidentaux, 2, 1859, p. 137 ; Ibn Šaddād, Description de la Syrie du Nord op. rit., p. 265 ; et Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 165.
27 Les Gestes des Chiprois, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, coll. « Recueil des historiens des croisades », Documents arméniens, 1906, vol. II, p. 771-772 ; Francesco Amadi, Chronique, R. de Mas Latrie (éd.), Paris, Imprimerie nationale, 1891, p. 210 ; et Florio Bustron, Chronique de l’île de Chypre, éd. R. de Mas Latrie (éd.), Paris, Imprimerie nationale, 1886, p. 113.
28 Deschamps P, Les châteaux des croisés en Terre sainte. III. La défense du comté de Tripoli et de la principauté d’Antioche. Etude historique, géographique, toponymique et monumentale, Paris, P. Geuthner, 1973, p. 363-365.
29 On y retrouve les mêmes fenêtres à large embrasure et des façades extérieures conformes à l’architecture templière dans l’Amanus, Edwards R.W., Fortifications, op.cit., p.99-102 ; et Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 256-264.
30 Le site se trouve au sud du port de Payas et à 11 km au nord d’Alexandrette.
31 Il s’agit de l’une des Portes de l’Arménie cilicienne, appelée aussi Pilier de Jonas.
32 Edwards R.W., Fortifications, op.cit., p. 215, p. 216, note 10. D’après certains historiens, ce site pourrait être assimilée à la médiévale Merkez ; cf. Ainsworth W. F., Travels and researches in Asia Minor, Mesopotamia, Chaldea, andArmenia, Londres, J. W. Parker, 1842, p. 92 ; Langlois V., Voyage dans la Cilicie et dans les montagnes du Taurus, exécuté pendant les années 1852-1853, Paris, B. Duprat, 1861, p. 472-474 ; et, Alichan L., Sissouan, op. cit., p. 497.
33 Bar Hebraeus, Chronography, op.cit., p.283 ; Michel le Syrien, Chronique, op.cit., p.314 ; et, Grigor Yérêts, Continuation de la chronique, op. cit., p. 171.
34 Abū Šāma, Le Livre des Deux Jardins. Histoire des deux règnes, celui de Nour ed-Dîn et celui de Salah ed-Dîn, C. Barbier de Meynard (trad. fr. d’extraits), Paris, Académie des Inscriptions et belles-lettres, coll. « Recueil des historiens des croisades », Historiens orientaux, 4, 1872-1906, p. 303 ; sur ce site et ses caractéristiques, cf. Edwards R.W., Fortifications, op. cit., p.39. Sur le site d’Alexandrette, voir aussi Hild F. et Hellenkemper H., Tabulae imperii Byzantini. V, op. cit., p. 302.
35 Wilbrand d’Oldenbourg, Peregrinatio, op.cit., p. 175 ; Id., Itinerarium Terrae Sanctae, op.cit., p. 220-221.
36 Giacomo Bosio, Dell’istoria della sacra religione et illustrissima militia di San Giovani gierrosolimitano, Rome, s. n., 1594-1604 et Histoire des chevaliers de Saint-Jean, P. de Boissat (trad. fr.), Paris, Michel Soly, Pierre Billaine et Gervais Alliot, 1629, p. 68.
37 Desimoni C, « Actes passés en 1271, 1274 et 1279 à l’Aïas (Petite Arménie) et à Beyrouth par devant des notaires génois », Archives de l’Orient latin, no 1, 1881, p. 495, no 4.
38 V. Langlois les énumère (dans V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op. cit., 1863, p. 95). Parmi les neuf droits de douane qu’il évoque, figure la tantallaugia (« tant à l’aune ») qui se payait sur une charge de chameau, à savoir 4 % de la valeur de la marchandise transportée (si le marchand ne bénéficiait d’aucun privilège royal, en cas contraire, le pourcentage était moindre). Selon les produits qui transitaient, un droit fixe pouvait être ajouté, c’était en particulier le cas pour le vin, l’huile, les bestiaux, le bois, le fer, les pelleteries, les cuirs, la laine et les draps.
39 J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., p. 115-116, no 1344, p. 118-119, no 1349, p. 164-165, no 1426, p. 165-166, no 1427.
40 V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op. cit., p. 117-120 ; E. Strehlke (éd.), Tabulae Ordinis Theutonici, op. cit., p. 37-39, no 46 ; et Forstreuter K., Der Deutsche Orden am Mittelmeer, Bonn, Verlag Wissenschaftliches Archiv, coll. « Quellen und Studien zur Geschichte des Deutschen Ordens », Bd. 2, 1967, p. 234.
41 E. Strehlke (éd.), Tabulae Ordinis Theutonici, op. cit., p.41-42, no 51.
42 V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op. cit., p. 126-128, no 10. Les trois autres barons refusant d’exonérer les Génois des droits de passage sont Othon de Tabaria, Vahram de Korykos et Lewon de Kapan.
43 Muhammad Edib, « Itinéraire de Constantinople à la Mecque, extrait de l’ouvrage turc intitulé : Kitab Menassik el-Hadj (Livre des prières et des cérémonies relatives au pèlerinage) », M. Bianchi (trad. fr.), Paris, Imprimerie d’Everat, coll. « Recueil de voyages et de mémoires publié par la Société de Géographie », 2, 1823, p. 105.
44 V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op.cit., p.23-24, p. 109-112, no 2 (décembre 1201), p. 151-153, no 25 (janvier 1271), p. 166-169, no 31 (20 mai 1307), p. 182-184, no 36 (1er mars 1321) ; et, Heyd W., Histoire du commerce du Levant au Moyen Âge, Amsterdam, A. M. Hakkert, 19832, p.371. Un traité de paix conclu en 1323 entre le roi d’Arménie et le sultan d’Égypte fait aussi état des droits commerciaux dus à La Portella, cf. V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op. cit., p. 232-233, no 8.
45 Dans Bautier R.-H., « Les relations économiques des Occidentaux avec les pays d’Orient au Moyen Âge. Points de vue et documents », M. Mollat (éd.), Sociétés et compagnies de commerce en Orient et dans l’océan indien, Paris, SEVPEN, 1970 (et dans Id., Commerce méditerranéen et banquiers italiens au Moyen Âge, Londres, Variorum Reprints, 1992, p. 263-331) : publication d’extraits du manuscrit conservé dans la bibliothèque Marucelliana de Florence, sous la cote C 226.
46 Ibid., p. 318.
47 Francesco Balducci Pegolotti, La Pratica della Mercatura, A. Evans (éd.), Cambridge (Mass.), The Mediaeval Academy of America 1936 p. 59, 61 ; et Marco Polo, Le devisement du monde, Le livre des merveilles, A.-C. Moule et P. Pelliot (éd.), L. Hambis (trad. fr.), S. Yerasimos (introduction et notes), Paris, La Découverte, 19983, p. 68.
48 Heyd W., Histoire du commerce du Levant, op. cit., p. 612 ; et Dussaud R., Topographie historique de la Syrie antique et médiévale, Paris, P. Geuthner, 1927, p. 485.
49 Ibid., p. 442-443.
50 Innocent III, Opera omnia, op. cit., vol. 214, col. 1003-1006, no 43.
51 Alichan L., Sissouan, op. cit., p. 475 ; voir aussi Bronstein J., The Hospitallers and the Holy Land. Financing the Latin East, 1187-1274, Woodbridge, Boydell Press, 2005, p. 51. Sur les plantations de canne à sucre de Canamella, voir également Rey E.-G., « Les périples des côtes de Syrie et de la Petite Arménie », Archives de l’Orient latin, no 2, 1884, p. 333.
52 Alichan L., Sissouan, op. cit., p. 16 ; et Birot P. et Dresch J., La Méditerranée et le Moyen-Orient. II. Les Balkans-L’Asie Mineure-Le Moyen-Orient, Paris, PUF, 1956, p. 181.
53 Ibn Al-furāt, Ayyubids, op. cit., p. 113-118 ; Cahen Cl., » Notes sur l’histoire des croisades et de l’Orient Latin. II - Le régime rural syrien au temps de la domination franque », Bulletin de la Faculté des Lettres de Strasbourg, no 7, 1951 (et dans Id., Turcobyzantina et Oriens christianus, Londres, Variorum Reprints, 1974, p. 286-310), p.293 ; Luttrell, A., “Sugar and Schism : The Hospitaliers in Cyprus from 1378 to 1386”, A. Bryer et G. Georghallides (éd.), The Sweet Land of Cyprus, Nicosie-Birmingham, Cyprus Research Cerner et Center for Byzantine Ottoman and Modem Greek Studies, 1993, p. 157-166 (et dans Id., The Hospitalier State on Rhodes and its Western Provinces, 1306-1462, Aldershot, Ashgate, 1999) ; Molin K., Unknown Crusader Castles, op. cit., p.284 ; Bronstein J., The Hospitaliers, op. cit., p. 19, 31, 48, 52-53, 58-59 ; Ouerfelli M., Le sucre. Production, commercialisation et usages dans la Méditerranée médiévale, Leyde-Boston, Brill, 2008, p.43-45, 49-53, 112-116 ; et, Chevalier A.-M., Ordres religieux-militaires, op.cit., p.216-217, 354-355.
54 J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., p. 165-166, no 1427.
55 Riley-Smith J., “The Templars”, art.cit., p. 108 ; et, Bronstein J., The Hospitaliers, op.cit., p. 51.
56 G. Tafel et G. Thomas (éd.), Urkunden zur älteren Handels-und Staatsgeschichte der Republik Venedig, Amsterdam, Hakkert, 19642, p. 102.
57 Selon Bronstein J., The Hospitallers, op. cit., p.49, l’installation d’une communauté juive à Séleucie à cette époque est révélatrice de sa prospérité économique.
58 Ibn Šaddād, Description de la Syrie du Nord, op. cit., p. 214-215 ; Massé H., « Le sultan seldjoukide », art. cit., p. 114-117 ; Bar Hebraeus, Chronography, op. cit., p. 389 ; Sembat le Connétable, Chronique du royaume, op. cit., I, p. 645-646 ; et, Cahen Cl., Turquie, op. cit., p. 75.
59 Edwards R. W., Fortifications, op. cit., p.99.
60 R Jacquot, Antioche, centre de tourisme, Antioche, Comité de tourisme d’Antioche, 1931, vol. I, p. 150 ; Hellenkemper H., Burgen der Kreuzritterzeit, op.cit., p. 108 ; et Edwards R.W., Fortifications, op. cit., p. 204, 215.
61 V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op.cit., p. 10-12, 13, 21, 25-26, 86-87, 93, 24, 138-139, 163-165, 178-179, 185-190, 200 ; Alichan L„ Sissouan, op.cit., p. 386 ; Trasselli C., « Sugli europei in Armenia. A proposito di un privilegio trecentesco e di una novella del Boccacci », Archivio storico italiano, no 122-123, 1964, p. 471-491 ; Abulafia D., “The Levant Trade of the minor cities in the thirteenth and fourteenth centuries : strengths and wealmesses”, The medieval Levant. Studies in Memory of Eliyahu Ashtor (1914-1984), Asian and African Studies, no 22, 1988, p. 188, 192, 193-194 ; Otten-Froux C., « Le commerce cilicien aux xiie-xive siècles », Arménie entre Orient et Occident, 3000 ans de Civilisation, R. H. Kevorkian (éd.), Paris, Bibliothèque nationale de France, 1996, p. 136 ; Ead., « Les échanges commerciaux », Cl. Mutafian (éd.), Le Royaume arménien de Cilicie, Paris, CNRS 1993, p. 119-126 ; Balletto L„ « Il commercio armeno-italiano (secoli xiii-xv) », Cl. Mutafian (éd.), Roma-Armenia, Rome, De Luca, 1999, p. 184-187 ; et Molin K., Unknown Crusader Castles, op. cit., p. 166.
62 Nous avons pu développer ce point (que nous allons donc traiter plus rapidement ici) dans Chevalier M.-A., « Les ordres militaires et la mer », art. cit.
63 Desimoni C., « Actes passés en 1271 », art. cit., p.495, no 4.
64 Dailliez L., Les Templiers, Paris, Perrin, 20033, p. 187.
65 Marco Polo, Le devisement du monde, op. cit., p. 68 ; Francesco Balducci Pegolotti, La Pratica della Mercatura, op. cit., p. 59-63, 65 ; V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op. cit., p.89, 92, 94, 96-97, p. 154-158, no 26, p. 159-162, no 27 ; Heyd W., Histoire du commerce du Levant, op. cit., p. 368 ; Dussaud R., Topographie historique, op. cit., p. 498-499 ; Lopez R. et Raymond I., Medieval trade in the Mediterranean World. Illustrative documents translated with introductions and notes, New York, Columbia University Press, 1955, p. 129 ; Delort R., Le commerce des fourrures en Occident à la fin du Moyen Âge, Paris, Ecole française de Rome, coll. « BEFAR », 236, 1978, p. 1005, n.3, p. 1239 ; Sprandel R., « Le commerce du fer en Méditerranée orientale au Moyen Âge », M. Mollat (éd.), Sociétés et compagnies de commerce en Orient, op. cit., p. 387, 389, 390-391 ; Verlinden Ch., L’esclavage dans l’Europe médiévale. II. Italie Colonies italiennes du Levant-Levant latin-Empire byzantin, Bruges-Gand, De Tempel-Rijksuniveriteit te Gent, 1977, p. 458-459, 472, 893-896 ; Heers J., Esclaves et domestiques au Moyen Âge dans le monde méditerranéen, Paris, Fayard, 1981, p. 258 ; Bautier R.-H., « Relations économiques », art.cit., p.276, 281, 282, 284, 285, 290-291, 317-318 ; Balard M., La Romanie génoise (xiie-début du xve siècle), Gênes-Rome, Società ligure di Storia Patria et Ecole française de Rome, coll. « BEFAR », 1978, vol. II, p. 725-728, 730 ; Id., « Gênes et la mer Noire (xiiie-xvesiècles) », Revue Historique, no 270,1983, p. 31-54 (et dans Id., La mer Noire et la Romanie génoise, Londres, Variorum reprints, 1989, p. 31-54) ; Id., « La place de Famagouste génoise dans le royaume des Lusignan (1374-1464) », Les Lusignans et l’Outre-mer, Poitiers, Université de Poitiers, 1993, p. 19 ; Ouerfelli M., Le sucre, op. cit., p.355, 361, 385, 386, 407 ; Racine P, « L’Aïas dans la seconde moitié du xiiie siècle », Rivista di Bizantinistica, no 2, 1992, p. 173-206 et Otten-Froux C., « L’Aïas dans le dernier tiers du xiiie siècle d’après les notaires génois », The medieval Levant. Studies in Memory of Eliyahu Ashtor, op. cit., p. 167 ; et Id., « Les échanges commerciaux », art.cit., p. 119-126.
66 Ashtor E., Studies on the Levantine Trade in the Middle Ages, Londres, Variorum reprints, 1978, p. 38-41 ; Bautier R.-H., « Relations économiques », art. cit., p. 276 ; Favreau-Lillie M.-L., « The Military Orders and the Escape of the Christian Population from the Holy Land in 1291 », Journal of Medieval History, no 19, 1993, p.203, 218 ; Balard M., « Place de Famagouste », art. cit., p. 17, 19 ; et Molin K., Unknown Crusader Castles, op. cit., p. 292.
67 Luttrell A., “The Hospitallers’interventions in Cilician Armenia : 1291-1375”, T.S.R. Boase (ed.), The Cilician Kingdom of Armenia, op. cit., p. 134-144. Voir aussi Marino Sanudo, Liber secretorum fidelium crucis, J. Bongars (éd.), Gesta Dei per Francos, Hanovre, Wechelian, 1611 (réimpr. J. Prawer, Jérusalem, Massada Press, 1972), vol. II, p. 289-290 ; Alichan L., Sissouan, op. cit., p. 464-474 ; Bautier R.-H., « Relations économiques », art. cit., p. 285 ; et Zachariadou E., Trade and Crusade : Venetian Crete and the Emirates of Menteshe and Aydin (1300-1415), Venise, Istituto ellenico di studi bizantini e postbizantini di Venezia, 1983, p.46 et Balletto L., « Il commercio armeno-italiano », art. cit., p. 184-187.
68 Balard M., « Place de Famagouste », art. cit., p. 17-20 ; et Stöckly D., « Hommes d’affaires-armateurs et « diplomates » vénitiens à Chypre entre le début du xive et le milieu du xve siècle : un seul groupe d’intérêt ? », Les Lusignans et l’Outre-mer, op. cit., p. 282.
69 Delaville le Roulx J., Les Archives, la bibliothèque et le trésor de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Malte, Paris, E. Thorin, 1883, p. 35, 38.
70 Francesco Balducci Pegolotti, La Pratica della Mercatura, op. cit., p. XXII ; et V. Langlois (éd.), Le Trésor des Chartes d’Arménie, op. cit., p. 26, 195, no 41.
71 Desimoni C., « Actes passés en 1271 », art. cit., p. 511, no 32. Sur ce contrat, voir aussi Jacoby D., “Hospitalier ships and transportation across the Mediterranean”, K. Borchardt, N. Jaspert, H. Nicholson (éd.), The Hospitallers, the Mediterranean and Europe, Festschrift for Anthony Luttrell, Aldershot, Ashgate, 2007, p. 69-70.
72 Et insuper cassamus et irritamus, et nullius valons esse volumus pactum et promissionem habitam sive habitum inter nos et dictum fratrem Bonifacium de Calamandrana, preceptorem magnum dicti Hospitalis, de recessione dicte navis, Desimoni C., « Actes passés en 1271 », art. cit., p. 511-512, no 32.
73 Burgtorf J., “A Mediterranean Career in the late thirteenth century : The hospitalier grand commander Boniface of Calamandrana”, K. Borchardt, N. Jaspert, H. Nicholson (éd.), The Hospitallers, the Mediterranean and Europe, op. cit., p. 73-85.
74 Desimoni C., « Actes passés en 1271 », art. cit., p. 519, no 46.
75 Les dates données en début et en fin d’acte différant de plusieurs mois (entre la veille de la Saint-Laurent, en août 1278, et le 24 février 1279, date de la rédaction du codicille), et la première date n’étant suivie d’aucune indication de lieu, nous pouvons en déduire que le document a été d’abord rédigé en mer avant d’être complété lors du retour du navire à Ayas.
76 Desimoni C., « Actes passés en 1271 », art.cit., p. 500, no 12 : Omnia ista bona que habeo dimitto pro anima mea ad Hospitale Alamannorum, et omnia ista debeant vendi et dari denarios hospitalerio, qui tunc erit super infirmis, qui dividat istos denarios inter infirmos pro comestione et potu.
77 Francesco Amadi, Chronique, op. cit., p. 313-314 ; et Florio Bustron, Chronique, op. cit., p. 183.
78 Francesco Amadi, Chronique, op. cit., p. 357-339, 361, 375-378 ; Florio Bustron, Chronique, op. cit., p. 217-219, 223, 231-233 ; et, sur toute cette question, cf. Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 589-622.
79 Jean XXII, Lettres communes, op. cit., II, p.428, no 9953 ; Odorico Rinaldi, Annales ecclesiastici, op. cit., xxiii, p. 545 ; Hill H., A History of Cyprus. II. The Frankish Period, 1192-1432, Cambridge, 1948 p. 266-267, 276-277 ; Luttrell A., “Hospitallers’ interventions”, art.cit., p. 126 ; et Edbury P., The Kingdom of Cyprus and the Crusades, 1191-1374, Cambridge-New York-Melbourne, Cambridge University Press, 1991, p. 135-136.
80 Jean XXII, Lettres communes, op.cit., IV, p.342, no 18098-18101 et Odorico Rinaldi, Annales ecclesiastici, op. cit., xxiv, p. 223.
81 Estoire de Eracles, op. cit., p. 347.
82 La chronique attribuée au Connétable Smbat, G. Dédéyan (trad. fr.), Paris, P. Geuthner, coll. « Documents relatifs à l’histoire des croisades », 13, 1980, p. 94-95 ; Hétoum II, Annales, Chroniques Mineures, V.-A. Hakobyan (éd.), Erevan, Publications de l’Académie des Sciences d’Arménie, 1956, vol. I, p. 74-101 (en arménien) ; Id., Tables chronologiques [faussement attribuées à Hét’oum de Korykos], É. Dulaurier (éd. et trad. fr.), Paris, Académie des Inscriptions et belles-lettres, coll. « Recueil des historiens des croisades », Documents arméniens, 1, 1869, p. 485 ; Hét’oum l’Historien, Chronique, Id., Annales, Chroniques Mineures, V.-A. Hakobyan (éd.), op. cit., vol. II, p. 33-93 (en arménien) ; Id., Histoire de l’azg des Rovbinank’, Id., Annales, Chroniques Mineures, V.-A. Hakobyan (éd.), op. cit., vol. II, p. 100-105 (en arménien) ; R. Röhricht et G. Raynaud (éd.), Annales de Terre sainte, Paris, Société de l’Orient latin, coll. « Archives de l’Orient latin », 2, 1884, p. 437, A-B ; Gestes des Chiprois, op.cit., p. 665,671 ; Francesco Amadi, Chronique, op. cit., p. 115 et Bar Hebraeus, Chronography, op. cit., p. 380.
83 Lettre du frère de l’Hôpital Joseph de Cancy, datée du 31 mars 1282, au roi d’Angleterre Édouard Ier ; cf. J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op.cit., III, p. 424-428, no 3782. Selon Bar Hebraeus, Chronography, op.cit., p. 465, le royaume arménien venait alors de subir quatre vagues d’incursions musulmanes, lancées par les Mamelouks, suivis des Turcomans et des Kurdes.
84 Lettres du 23 janvier 1292 ; cf. J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., p.604, no 4183 et E. Langlois (éd.), Les registres de Nicolas IV, Paris, E. Thorin, coll. « BEFAR », 1886-1893, vol. II, p. 913, no 6850-6856.
85 Demurger A., Jacques de Molay. Le crépuscule des Templiers, Paris, Payot, 2002, p. 113-115 ; voir aussi Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 550-552.
86 Giacomo Bosio, Dell’istoria della sacra religione, op. cit., p. 56.
87 Ibid., p. 56.
88 Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 549-550.
89 Giacomo Bosio, Dell’istoria della sacra religione, op. cit., p. 57 ; et Chevalier M.-A., Ordres religieux militaires, op. cit., p. 552-554.
90 Hétoum l’Historien, La flor des estoires des parties d’Orient, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, coll. « Recueil des historiens des croisades », Documents arméniens, 2, 1906, p. 330 : Et super hiis testem mihi invoco Deum celi, [...] magistros domus Templi et Hospitalis, et fratres eorum conventus, qui tunc temporis in partibus illis erant, ac generali ter omnes nobiles et homines ac populos regni Armenie atque Cipri.
91 Abū al-Fidā, Autobiographie, extraite de sa chronique, J. T. Reinaud (trad. fr.), Paris, Imprimerie Royale, coll. « Recueil des historiens des croisades », Historiens orientaux, 1, 1872, p. 169-170 ; Id., The Memoirs of a Syrian Prince, P.M. Holt (trad. angl.), Wiesbaden, Steiner, 1983 p. 27-29 ; al-Yünīnī, Early Mamluk Syrian Historiography, Li Guo (trad. angl.), Leyde-Boston-Cologne, Brill, 1998, p. 101 ; Al-mufaddãl, Histoire des sultans mamlouks, E. Blochet (éd. et trad. fr.), Paris, Firmin-Didot, coll. « Patrologia orientalis », 14, 1919-1929, p. 601-603 ; et al-Makrīzī, Histoire des sultans mamlouks de l’Égypte, É. Quatremère (trad. fr.), Paris, Oriental Translation Fund, 1845, II, 4e partie, p. 60-62 ; et Gestes des Chiprois, op. cit :, p. 839-841.
92 Cette hypothèse est avancée par Alain Demurger dans Jacques de Molay, op.cit., p. 140-144, 276-277, 281-282 et “Between Barcelona and Cyprus : The Traveis of Berenguer of Cardona, Templar Master of Aragon and Catalonia (1300-1)”, H. Nicholson et J. Burgtorf (éd.), International Mobility in the Military Orders (Twelfth to Fifteenth Centuries) : Travelling on Christ’s Business, Cardiff, University of Wales Press, 2006, p. 70.
93 Francesco Amadi, Chronique, op. cit., p. 234 ; Florio Bustron, Chronique, op. cit., p. 129-130 ; Giacomo Bosio, Dell’istoria della sacra religione, op. cit., p. 57 ; Finke H., Acta Aragonensia. Quellen zur deutschen, italienischen, französischen, spanischen, zur Kirchen und Kulturgeschichte aus der diplomatischen Korrespondenz Jaymes II (1291-1327), Berlin, W. Rotschild, 1908-1922, vol. III, p. 89-91, no 41 ; Hill H., A History of Cyprus, op.cit., p. 212-213 ; Barber M., “James of Molay, the Last Grand Master of the Order of the Temple”, Studia Monastica, no 14, 1972, p. 97-98 ; Luttrell A., “Hospitaliers’interventions”, art. cit., p. 122 ; Edbury P, The Kingdom of Cyprus, op. cit., p. 104, 112 ; Id., “The Templars in Cyprus”, M. Barber (éd.), The Military Orders : Fighting for the Faith and Caring for the Sick, Aldershot, Variorum, 1994, p. 193-194 ; et Demurger A., Jacques de Molay, op. cit., p. 141-143.
94 Al-makrīzī, Histoire des sultans mamlouks, op. cit., II, 4e partie, p. 164, dit qu’ils « pénétrèrent jusqu’à Jérusalem » et Gaza avant de retourner sur Damas. Cf. aussi Al-Mufaddāl, Histoire des sultans, op. cit., xiv, p. 667 ; Nersês Palients, Fragments de chroniques (xive siècle), V.-A. Hakobyan (éd.), Erevan, Publications de l’Académie des Sciences d’Arménie, 1956, vol. II, p. 173-194 (en arménien), p. 185-186 ; Guillaume de Nangis, Chronique, H. Géraud (éd.), Paris, Renouard, 1843, vol. I, p. 307-308 ; GIACOMO BOSIO, Dell’istoria della sacra religione, op. cit., p. 57 ; et Röhricht R., « Les batailles de Hims (1281 et 1299) », Archives de l’Orient latin, no l, 1881, p. 647.
95 Giacomo Bosio, DelTistoria della sacra religione, op. cit., p. 57. Sur la diffusion de cette légende, cf. Röhricht R., « Batailles de Hims », art. cit., p.649, et n.76 ; et Demurger A., Jacques de Molay, op. cit., p. 141-142, 144, 276-277. Selon Al-mufaḍḍāl, Histoire des sultans, op. cit., xiv, p. 667, les Mongols auraient massacré à la fois les musulmans et les chrétiens à Jérusalem ; l’exécution de chrétiens n’aurait pu être acceptée par le roi Hét’oum II, qui était aussi moine franciscain, ni par les frères des ordres militaires ; il est donc peu probable qu’ils aient participé à cette entreprise.
96 Gestes des Chiprois, op.cit., p. 848-849 ; Marino Sanudo, Liber secretorum, op. cit., p.242 ; Francesco Amadi, Chronique, op.cit., p.235-237 ; Florio Bustron, Chronique, op. cit., p. 130-132 ; Hill H„ A History of Cyprus, op. cit., p. 213-214 ; Schein S., “Gesta Dei per Mongolos. 1300. The Genesis of a Non-Event”, English Historical Review, no 94, 1979, p. 805-8 1 9 ; Morgan D., “The Mongols in Syria. 1260-1300”, P. Edbury (éd.), Crusade and Seulement, Cardiff, University College Cardiff Press, 1985, p.231-235, p.231-235 ; Barber M., “James of Molay”, art. cit., p. 98 ; Irwin R., The Middle East in the Middle Ages, the early Mamluk sultanate, 1250-1382, Carbondale-Edwardsville, Southern Illinois University Press, 1986, p. 99-101 ; EDBURY P, The Kingdom of Cyprus, op. cit., p. 104-105 ; Forey A., The Military Orders. Front the Tweifth to the Early Fourteenth Centuries, Londres, Macmillan 1992, p. 95-96 ; Richard J., « D’Älğigidäi à Gazan : la continuité d’une politique franque chez les Mongols d’Iran », D. Aigle (éd.), L’Iran face à la domination mongole, Téhéran, Institut français de recherche en Iran, coll. « Bibliothèque iranienne », 45, 1997, p.65 ; et Demurger A., Jacques de Molay, op. cit., p. 145-146.
97 Finke H., Acta Aragonensia, op. cit., vol. III, p. 146, no 65 ; Giacomo Bosio, Dell’istoria della sacra religione, op. cit., p. 57 ; et, Luttrell A., “Hospitaliers’ interventions”, art. cit., p. 123.
98 Jean XXII, Lettres communes, op. cit., vol. III, p. 189, no 12388, p. 350, no 14104 ; et, Luttrell A., « Hospitaliers’ interventions », art. cit., p. 126, 137.
99 Cf. Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p. 632-633.
100 Jean XXII, Lettres communes, op. cit., vol. V, p. 245-246, no 20907 : Mandatur ut Mauritium de Panhaco [...], ad solutionem dictae decimae non compellat, quia a tempore desolationis dicti regni Armeniae, factae per Agarenos, nihil vel modicum de sua preceptoria Armeniae percipit, nihilominus suis expensis plures equites et armigeros pro dicti regni Armeniae defensione tenet.
101 Jean XXII, Lettres secrètes et curiales relatives à la France extraites des registres du Vatican, A. Coulon et S. Clémencet (éd.), Paris, E. de Boccard, coll. « BEFAR », 1906-1972, vol. II, fasc. 4, col. 11-17, no 1262, col. 114-115, no 1431, col. 117-119, no 1436, col. 120-121, no 1438, col. 143-145, no 1487, col. 184-195, no 1562, col. 198-207, no 1571, col. 207-213, no 1572-1573, col. 249-270, no 1682-1686, col. 274-330, no 1690-1711, fasc.5, col. 170-175, no 1534, col. 398-410, no 1848-1851 ; Id., Lettres communes, op. cit., vol. VIII, p. 46, no 43135, p. 377, no 46246, 46249-46249-46250 ; et Finke H., Acta Aragonensia, op. cit., p. 488-489, no 325 ; Marino Sanudo, Liber secretorum, op. cit., p. 297-298 ; Nersês Palients, Fragments de chroniques, op.cit., p. 188-189 ; Sembat le Connétable, Chronique du royaume, op. cit., I, p. 668 ; Delavllle le Roulx J., Les Hospitaliers à Rhodes jusqu’à la mort de Philibert de Naillac (1310-1421), Paris, E. Leroux, 1913, p. 78-84 ; Tabacco G., La casa di Francia nell’azionepolitica di papa Giovanni xxii, Rome, Istituto Storico italiano per il Medio Evo, coll. « Studi Storici », fasc. 1-4, 1953, p. 230-235 ; Richard J., Chypre sous les Lusignans. Documents chypriotes des Archives du Vatican (xive et xve siècles), Paris, P. Geuthner, 1962, p. 36-49 ; Luttrell A., “The Crusade in the Fourteenth Century”, Europe in the Late Middle Ages, J. Hale, J. Highfield et B. Smalley (éd.), Londres, Faber and Faber, 1965 (et dans ld., Latin Greece, the Hospitaliers and the Crusades, 1291-1440, Londres, Variorum Reprints, 1982), p. 134-135 ; Id., “Hospitaliers’interventions”, art. cit., p. 126-127 ; et Housley N., The Later Crusades, 1274-1580. From Lyons to Alcazar, Oxford, Oxford University Press, 19952, p. 31-33.
102 Finke H., Acta Aragonensia, op. cit., II, p. 741-743, no 459 ; Luttrell en corrige te sens (“Hospitallers’interventions”, art. cit., p. 127-128).
103 Ibid., p. 128-129.
104 Clément VI, Lettres closes, patentes et curiales intéressant les pays autres que la France publiées ou analysées d’après les registres du Vatican, E. Déprez et G. Mollat (éd.), Paris, Éd. de Boccard, coll. « BEFAR », 1960, vol. I, fasc. 1, p. 193-195, no 1488-1493, 1495, fasc.2, p.290-291, no 2105, p. 323, no 2313, p. 351-352, no 2502-2504 ; Id., Lettres closes, patentes et curiales se rapportant à la France, publiées ou analysées d’après les registres du Vatican, E. Déprez, J. Glenisson et G. Mollat (éd.), Paris, Éd. de Boccard, coll. « BEFAR », 1958-1959, vol. III, fasc. 5, p. 51, no 4368, p. 105-106, no 4622, p. 204-205, no 5028 ; Köhler Ch. Lettres pontificales concernant l’histoire de la Petite Arménie au xive siècle, Paris, Imprimerie nationale, 1909, p. 323, no 12-13 ; Giacomo Bosio, Dell’istoria della sacra religione, op. cit., p. 70 ; Gay J., Le pape Clément VI et les affaires d’Orient (1342-1352), Paris, Société nouvelle de librairie et d’édition, 1904, p. 130 ; Luttrell A., “Crusade in Fourteenth Century”, art.cit., p. 135 ; Id., « Hospitallers’ interventions », art.cit., p. 129-130 ; et Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op. cit., p.644-650.
105 Philippe De Mézières, Le Songe du vieil Pèlerin, G.W. COOPLAND (éd.), Cambridge, Cambridge University Press, 1969, vol. I, livre I, p.295, 298, vol. II, livre III, p. 419 ; Leontios Machairas, Chronique de Chypre, E. Miller et C. Sathas (éd. et trad. angl.), Paris, E. Leroux, 1882, p. 109-111, 115-117 ; Id., Une Histoire du doux pays de Chypre, I. Cervellin-Chevalier (trad. fr.), Besançon, Éd. Praxandre, 2002, p. 105-106, 110-111 ; Guillaume de Machaut (BnF, anc. fonds fr., no 7609, fol. 332 vo à 354 vo), de Mas Latrie L., Histoire de l’île de Chypre sous le règne des princes de la maison de Lusignan, Paris, Imprimerie impériale, 1861-1865, vol. II, p. 304 et 328-329 ; Francesco Amadi, Chronique, op.cit., p.416-418 ; Florio Bustron, Chronique, op. cit., p. 264, 265-266 ; Delaville le Roulx J., Les Hospitaliers à Rhodes, op. cit., p. 158-160 ; HILL H., A History of Cyprus, op. cit., p. 349, 352-354 ; Luttrell A., “Hospitallers’ interventions”, art.cit., p. 131 ; et Chevalier M.-A., Ordres religieux-militaires, op.cit., p.651-658.
106 Voir les nombreuses références et la publication de certains des actes concernant ces subsides dans Richard J., Chypre, op. cit., p. 36-49. L’envoi de 30 000 florins d’or par Jean XXII est également signalé par Nersês Palients (op. cit., p. 189).
107 Il s’agissait, théoriquement, du versement d’un tiers des revenus annuels des commanderies aux sièges des ordres militaires pour contribuer à la défense des États chrétiens d’Orient et à leurs populations ; cf. Tipton Ch., “The 1330 chapter general of the Knights Hospitaliers at Montpellier”, Traditio, studies in ancient and medieval History Thought and Religion, no 24, 1968, p. 301-308 ; Forey A., The Military Orders, op.cit., p. 98-99 ; Demurger A., Chevaliers du Christ, Les ordres religieux-militaires au Moyen Âge, xie-xvie siècle, Paris, Seuil, 2002, p. 128-130 ; Id., Jacques de Molay op. cit., p. 334-336 ; et Bronstein J., The Hospitallers, op. cit., p. 13, 51.
108 J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., III, p. 385-386, no 3702, p. 424-428, no 3782, IV, p. 291-293, no 3308 ; Delaville Le Roulx J., Les Hospitaliers en Terre Sainte et à Chypre (1100-1300), Paris, E. Leroux, 1904, p. 221 ; et Bronstein J., The Hospitallers, op.cit., p. 42.
109 Luttrell A., “Hospitallers’ interventions”, art.cit., p. 126-127 ; et Tipton Ch., “The 1330 chapter general”, art.cit., p.301-308.
110 Bronstein J., The Hospitallers, op. cit., p. 42.
111 J. Delaville Le Roulx (éd.), Cartulaire général, op. cit., IV, p. 291-293, no 3308.