L'habitat rural en Centre-Bretagne aux XVIIe-XVIIIe siècles
p. 217-226
Entrées d’index
Index géographique : France
Texte intégral
1Quelques voyageurs ont laissé leurs impressions sur ce qu'était la maison paysanne des siècles passés en Bretagne. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils lui ont laissé une sinistre réputation. Quelques courtes citations suffisent à s'en faire une idée :
« Dans la Bretagne, l'habitation des laboureurs est à peu près partout la même. Leur cahute sans jour, est pleine de fumée. Une seule fenêtre leur donne un rayon de lumière1… »
« Il faut l'avoir vu pour se faire une idée de leur dénûment ; il faut avoir pénétré dans la chaumière d'un pauvre paysan breton, dans sa chaumière délabrée dont le toit s'abaisse jusqu'à terre, dont l'inténeur est noirci par la fumée continuelle... C'est dans cette miserable hutte, où le jour ne pénètre que par la porte, qu'il habite, lui et sa famille demie-nue2... »
« Le paysan et sa famille habitent ensemble une cabane sombre dans un état de misère indescriptible. La cabane est bâtie avec de la boue et des pierres, et est couverte de genêts. Une petite ouverture est réservée dans la partie supéneure de la porte pour introduire l'air et la lumière ; la fumée s'échappe par toutes les fentes du toit3 ».
2Ce qui est plus le surprenant, c'est que cette opinion n'a pratiquement jamais été mise en doute par la suite. Si bien que, jusqu'à nos jours, il semble généralement admis que la maison paysanne d'autrefois ne pouvait être qu'une misérable masure, à pièce unique, exige, basse, sombre, et couverte de végétaux.
Des rencontres inattendues
3Le problème, c'est que la maison paysanne que nous avons rencontrée dans les archives est loin de correspondre à ces sinistres évocations. Il s'agit toujours d'une imposante bâtisse, dont la structure est fort éloignée d'une cahute sommaire. Qu'on en juge d'après ces quelques descriptions.
4Chez Mathurin Le Tallec, à Kergluche (Plussulien), en 1712 :
« La maison principale, consistant en deux longères contenant chacune de long par le dehors 47 pieds, laize (=largeur) à deux pignons 17 pieds et demi, hauteur par réduction 13 pieds et demi ; au pignon principal, un éligement de cheminée, de pierres de grain (=granit), manteau de bois ; audit pignon, deux portes, l'une pour entrer dans la chambre basse, composée de pierres de grain, et l'autre pour entrer au second étage, de maçonnage, avec sa carrée de bois ; en la longère de devant, deux huisseries et deux fenêtres de teille ; une gerbière, partie de teille, et le reste de pierres vertes (= schistes) ; une dalle ; en la longère de derriere, une porte, avec sa carrée de bois, et une fenêtre de maçonnage.
Une chambre, joignant le pignon principal de ladite maison, à deux longères, tenant chacune de long 22 pieds, laize a un pignon 17 pieds et demie, hauteur par réduction 11 pieds et demie ; audit pignon, une cheminée de pierre de grain, manteau de bois ; en la longère de devant, deux portes, l'une de maçonnage, et Fautre de pierres vertes, avec deux fenêtres de taille. Une montée pour monter en ladite chambre du milieu, composée de 16 marches de pierres vertes, sous laquelle est une petite soue.
Dans la maison sont quatre fermes de bois, avec leurs pièces longues ; et, dans la chambre, une fenêtre de bois ; en la longère de derrière de ladite chambre, une porte de maçonnage, avec sa carrée de bois.
Le tout couvert d'ardoises.
Entre ladite cour et l'aire est une autre chambre, consistant en deux longères tenant de long 25 pieds, laize à 2 pignons 13 pieds, hauteur 14 ; dans la longère de devant, une porte et une fenêtre ; dans la longère de derrière, une porte et une fenêtre ; une cheminée... »
5[Bâtiments annexes : une grange, un auvent, une soue à cochons, un four, deux puits…]
6Chez Pierre Huby, à Pohon (Laniscat), en 1696 :
« La maison principale et chambre au bout vers le Levant contient de long à 2 longères 58 pieds moins 2 pouces, laize à 3 pignons 16 pieds, hauteur par réduction 15 pieds ; dans le pignon faisant séparation entre lesd maison et chambre, une cheminée de pierres vertes ô ses corbelets et manteau de boys ; dans le pignon du Levant de la chambre, autre cheminée de pierres vertes ; dans la longère vers le Midy, deux portes de taille et une de maçonnage, et 6 fenêtres, 2 de taille et 4 de maçonnage, avec une cerbière de taille ; en la longère du Nord, 2 portes de pierres vertes ; joignant la longère au Midy, un degré pour servir ladite chambre, en forme d'escalier ; le superfice desaites maison et chambre composé de leurs boisages ; couverture d'ardoises. »
7[Bâtiments annexes : un auvent, 2 appentis, un puits, un mur d'enceinte, une ruine...]
8Chez Mathurin Le Collédo, à Kervilly (Saint-Mayeux), en 1679 :
« La maison principale et une chambre au bout d'en-haut, à 2 longères et 3 pignons, contenant de long 61 pieds, hauteur 14 pieds, franc par le dedans 17 pieds ; en la longère de devant de lad maison, vers le Midy, 2 huisseries de pierres de grain, et 3 fenestres à vue de pierres de taille ; en la longère du midy de lad chambre, 2 fenestres à vue de pierres de taille garnies de grilles de fer ; un vir ayant 18 pieds de tour ; en la longère de derrière de lad maison, vers le Nord, une porte de taille, au superfice desd maison et chambre à double étage, 4 fermes de bois [...] ; le tout couvert d'ardoises... »
9[bâtiments annexes : 2 granges, 3 appentis, un four, un puits, un portail...]4
Un habitat impressionnant
10Il est important de souligner que ces quelques citations ne concernent pas des habitations exceptionnelles : c'est l'ensemble de l'habitat paysan de la région qui correspond à ces descriptions.
11La seigneurie de Corlay, sur laquelle porte notre étude, est située en Centre- Bretagne. Elle était régie par le statut du domaine congéable, où la terre est possédée par le seigneur (le seigneur foncier), et où les édifices et supeifices appartiennent au paysan. La description des maisons se trouve dans l'aveu que chaque paysan doit rendre à son seigneur, où elle est incluse dans une présentation générale de la tenue.
12Puisqu'une bonne partie des archives de cette seigneurie a eu la bonne fortune de parvenir jusqu'à nous, nous disposons d'une documentation massive : nous avons répertorié et analysé à ce jour 211 maisons paysannes des xviie et xviiie siècles, ce qui représente la moitié de celles figurant sur les rentiers seigneuriaux. Un certain nombre de constatations s'imposent immédiatement :
- des dimensions respectables : la moyenne de la surface au sol s'élève à à 79 m2 (18 maisons ont moins de 50 m2 ; mais 36 ont plus de 100 m2) ; à noter toutefois qu'une place y est réservée pour des animaux domestiques ;
- l'existence de plusieurs pièces à feu ; ainsi, dans 144 cas, on mentionne une chambre, distincte de la maison principale, équipée d'une cheminée ;
- la présence fréquente d'un étage ; le comptage n'en est pas facile, car les escaliers en bois (du genre échelles de meuniers) ne sont pas mentionnés (ce ne sont que des « biens meubles »). 114 escaliers en maçonnerie sont répertoriés ;
- des ouvertures nombreuses : nous avons compté 513 portes, et 573 fenêtres ; plus 145 gerbïèrts (ouvertures donnant sur le grenier). D'autre part, ces ouvertures ne sont pas réservées à la seule façade : 142 portes et 107 fenêtres donnent sur l'arrière de la maison ;
- l'ardoise est déjà largement majoritaire. Au xvie siècle, c'est le genêt qui servait à couvrir les habitations locales. En 1558, il représentait encore 72 % des toitures, contre 28 % d'ardoises. Mais l'évolution a été très rapide : dès 1650, l'ardoise est le matériau le plus utilisé (localement, le schiste ardoisier se dit habituellement pierre verte). Dans notre échantillonnage, 143 habitations en sont couvertes, 39 portent du genêt, et 29 sont « mixtes » (maison en ardoises et chambre en genêts, ou inversement).
Les « chambres au bout »
13La description des maisons débute le plus souvent par l'expression : « la maison principale, et une chambre au bout ». Cette mention de chambre revient 144 fois pour nos 211 habitations de référence. Elle ne désigne pas une pièce d'habitation située à l'étage, mais un bâtiment spécifique, distinct de la maison principale. Comme le mot l'indique, elle se trouve généralement située au bout de la maison, derrière le pignon à feu ; une porte permet de communiquer avec la maison. Cela constitue une organisation architecturale assez originale.
14Puisque les habitations comportent le plus souvent un étage, une distinction s'établit entre chambre basse et chambre haute. Par contre, la pièce qui se trouve au-dessus de la place de la maison principale ne se nomme jamais chambre : c'est le grenier, ou sollier. Les chambres sont souvent équipées d'une cheminée ; mais il faut signaler que, si la chambre basse en possède une, la chambre haute n'en a pas, et inversement ; il semble qu'une difficulté technique empêchait de placer deux cheminées l'une au- dessus de l'autre.
15Dans les maisons disposant de cette deuxième pièce d'habitation, on aurait pu penser que la cohabitation avec les animaux domestiques ne se justifiait plus... En fait, elle continuait partout : même dans les habitations disposant d'une chambre haute, il semblait absolument normal que les vaches occupent une partie de la maison principale.
16Des indices sérieux permettent de penser que la présence de cette chambre au bout est une tradition locale qui remonte fort loin dans le temps. Ainsi, sur les 89 chambres mentionnées en l'année 1679,17 sont signalées « en ruine » : elles avaient donc déjà eu le temps de vieillir... ; ce qui les fait remonter, pour le moins, au siècle précédent. Effectivement, dans les aveux du xvie siècle, où les maisons ne sont malheureusement pas décrites, il apparaît nettement que ces chambres au bout font déjà partie du paysage. Témoin ces quelques citations de 1558 :
17Olivier Le Bodic, au village du Travers :
Une maison principale couverte de genêts, une chambre au bout couverte d'ardoises, ô la porte et issues et appartenances.
18Jan Le Bourhis, à Kerfolhiet :
La maison principale ô une chambre, sous même couverture d'ardoises, une grange couverte de genêts, avec la porte, aire, issue…
19Nicolas Jullien, à Kergollen :
La maison principale, où demeure led Jullien, couverte d'ardoises ; une chambre au bout, sous même couverture ; une grange estant à l'autre bout de la principale maison, couverte de genêts ; une autre maison couverte d'ardoises, avec une autre petite maison en forme d'étable, couverte de genêts.
20Guillaume Pasco, à Kergluche :
La maison comme une maison ancienne, une chambre au bout, une autre chambre dehors, toutes couvertes de pierres ; une grange couverte de pierres, un auvent couvert de genêts.
21Henry Mahaut, à Kergluche :
La Maison comme une maison ancienne, couverte de genêts ; une chambre au bout, couverte de pierres ; une crèche couverte de genêts ; une maison nouvelle ; un auvent couvert de genêts.
22Alain Keranteff, à Kervily :
Une maison ô son étable, couverte de gleds ; et une chambre au bout d'icelle maison, couverte de pierres ; une grange et deux petites maisons au bout d'en bas de lad maison ; un auvent ; un appenty ; ô leurs issues, aire, rue, porte, et courtieux...
23Quant à Guillaume Le Saux, de Poulancre, sa chambre est déjà en ruine :
Une maison, 2 vieux auvents couverts de genêts, un emplacement de chambre et vieilles murières, ô leurs issues, aire, porte, 2 courtils...5
Les escaliers "à demi-rond"
24On a longtemps pensé que l'accès à l'étage d'une maison paysanne ancienne ne pouvait se faire que par le moyen d'une échelle extérieure. Ainsi, Jacques Fréal écrivait encore en 1973 :
« Au seuil de la baie du grenier s'appuie en permanence une échelle. Ce n'est qu'au xixe siècle qu'en les fermes les mieux aménagées de Comouaille, un escalier à vis s'établira6... »
25En fait, sur nos 211 maisons, 114 sont dotées d'un escalier en maçonnerie ; soit une grande moitié. Parmi eux, il faut souligner la présence de 69 escaliers originaux, que les vieux documents appellent joliment des virs à demi-rond. Il s'agit d'escaliers intérieurs en colimaçon. Leur construction représentait une petite performance architecturale pour nos maçons ruraux de l'époque : elle obligeait à repousser vers le dehors le mur de la maison, constituant une excroissance, une rondité, c'est-à-dire une élégante ébauche de tourelle. La périphrase qui les désigne est assez variable :
- Une montée de massonnage, composée de 10 marches avec leur verge de vir (à Kerfanc, 1660)
- Un vir à demi-rond, ô sa tourelle (Kergourio, 1679)
- En la longère vers le Nord, est une montée composée de 12 marches, avec sa verge de vir, tout de bois de chêne. (Plouzérec, 1679)
- Une montée faite en demi-rond, de 15 pieds ½ de rondité, hauteur 10 pieds (Kermau, 1679)
- Dans la Longère vers le Midy est une petite tourelle pour servir de montée au 2e étage (Guemigo, 1679)
- En la longère de derrière est un my-rond servant de montée, à 12 marches, ô leur verge de vir... avec une tourelle sur led. aemy-rond (Gourveaux, 1679)
- Un degré, à 10 marches, couvert aussy d'ardoises en pyramide (Le Travers, 1679)
- Une montée à tour, composée de marches de pierres plates, avec une porte pour y entrer (Kerivalan, 1681)
- Une tourelle en demi-rond, pour servir de montée. (St Mayeux, 1711)
- Un degré en rond (Larlay, 1711)
- Un demi-rond de massonnage, avec un vir de bois, de 12 marches. (St Mayeux, 1769)
- Un demi-rond, à vir de bois, à 10 marches aussy de bois, ledit vir ayant de rondité par le dehors 10 pieds ½ (St Mayeux, 1769)
- En la longère de derrière, une demie-tourelle, avec un escalier de pierres de tuffeau, pour le service du grenier au-dessus (Kermaquès, 1776)7
26Les tourelles continuent souvent à être considérées comme un apanage des manoirs ; il peut donc paraître audacieux d'affirmer que le tiers des maisons paysannes de Corlay, au xviie siècle, en possédaient une. Mais les documents sont formels...
Un type architectural bien caractérisé
27Si nous n'avons pas rencontré deux maisons exactement semblables, toutes répondent à une même conception, à une même organisation ; et toutes sont construites sur un même plan. Le noyau fondamental est constitué par la maison principale, dont une partie est occupée par des animaux domestiques. On y distingue donc, au sens topographique comme au sens symbolique, le « bout d'en-haut », où habitent les hommes, et le « bout d'en-bas » ; entre les deux, une légère cloison, constituée par des planches ou par des grandes palissades de schiste. Derrière la grande cheminée se trouve la chambre au bout. La porte d'accès à cette chambre se trouve toujours à la même place, proche de la cheminée et proche de la porte d'accès à l'escalier. Car le vir à demi-rond est lui-même toujours situé à la même place : à la jonction entre maison principale et chambre ; lorsqu'on a franchi ses 10-12 marches, on arrive sur un palier qui donne, d'un côté sur la chambre haute, de l'autre côté sur le sollier.
Plan-type des maisons paysannes dans la seigneurie de Corlay (xviie-xvliie siècles)

Une confirmation : la visite sur le terrain
28L'abondance et la précision des sources documentaires suffiraient à nous donner une idée valable sur ces imposantes maisons paysannes du Centre-Bretagne aux xviie et xviiie siècles.
29Une heureuse circonstance vient conforter nos conclusions, et affiner nos interprétations : une grande partie d'entre elles a pu tenir debout jusqu'à notre époque. Rien d'étonnant à cela : des murs en pierres dépassant l'épaisseur d'un mètre peuvent allègrement franchir 2 à 3 siècles... Parfois à l'état de ruines, souvent transformées en étables, ou restaurées avec plus ou moins de goût, elles ont au moins le mérite de porter témoignage.
30Il se trouve donc que nous avons désormais sous les yeux, en plus de la description d'époque, la réalité matérielle sur quoi est fondée cette description. Or non seulement la confrontation des deux apporte une confirmation irréfutable à ce qui est écrit, mais en plus elle permet de mieux comprendre certains détails du vocabulaire utilisé autrefois... et par là elle rend possible une meilleure interprétation d'autres textes connexes.
31C'est aussi au milieu de ces vieilles murailles que nous pouvons nous représenter avec précision quelle pouvait être la disposition du mobilier domestique. C'est là que la lecture d'un inventaire après décès prend tout son sens. C'est l'authentique « lieu de vie » de nos ancêtres qui se reconstitue devant nous...
Annexes (Clichés Jean Le Tallec)
Figure 1- Le Bot (Corlay, Côtes-d'Armor)

Figure 2- Gouazillou (Laniscat, Côtes-d'Armor)

Figure 3- Fontaine-Leur (Laniscat, Côtes-d'Armor)

Figure 4- Bourgerel (Plussulien, Côtes-d'Armor)

Figure 5- Pohon (Laniscat, Côtes-d'Armor)

Figure 6- Saint-Mayeux (Saint-Mayeux, bourg, Côtes-d'Armor)

Figure 8- Kerbonelen (Côtes-d'Armor)

Figure 9- Kerauter (Côtes-d'Armor)

Notes de bas de page
1 Cambry, Jacques, Voyage dam le Finistère (1794), Paris-Genève, Slatkine, 1979, XIV-XIII-479 p., Reprod. en fac-sim. de l'éd. de Brest, J.-B. Lefournier, 1836, p. 32.
2 Benoiston DE Châteauneuf, Louis François et Villermé, Louis René, Voyage en Bretagne en 1840 et 1841, Plouguerneau, Tud ha Bro, 1982,160 p., fac-sim. de l'éd. de 1844, p. 12.
3 Davies, E. W., La Chasse aux loups en Bretagne, Paris, 1875 ; réédition Spézet, 1985, p. 5.
4 Arch. dép. des Côtes d'Annor : E 1709 et E 1711.
5 Arch. dép. des Côtes d'Armor, E 1707 à E 1712.
6 Fréal, Jacques, Maisons de Bretagne, Inventaire régionnal Paris, 1973, p. 12.
7 Arch. dép. des Côtes d'Armor, E 1707 à E 1712.
Auteur
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Un constructeur de la France du xxe siècle
La Société Auxiliaire d'Entreprises (SAE) et la naissance de la grande entreprise française de bâtiment (1924-1974)
Pierre Jambard
2008
Ouvriers bretons
Conflits d'usines, conflits identitaires en Bretagne dans les années 1968
Vincent Porhel
2008
L'intrusion balnéaire
Les populations littorales bretonnes et vendéennes face au tourisme (1800-1945)
Johan Vincent
2008
L'individu dans la famille à Rome au ive siècle
D'après l'œuvre d'Ambroise de Milan
Dominique Lhuillier-Martinetti
2008
L'éveil politique de la Savoie
Conflits ordinaires et rivalités nouvelles (1848-1853)
Sylvain Milbach
2008
L'évangélisation des Indiens du Mexique
Impact et réalité de la conquête spirituelle (xvie siècle)
Éric Roulet
2008
Les miroirs du silence
L'éducation des jeunes sourds dans l'Ouest, 1800-1934
Patrick Bourgalais
2008