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D’une usine l’autre : 1940-1953, destruction et reconstruction de l’usine Mame

p. 499-509


Extrait

1À la mi-juin 1940, alors que la drôle de guerre s’achève par la débâcle de l’armée française, l’armée allemande est aux portes de la ville de Tours et, face aux premiers bombardements du 16 juin, la défense s’organise avec des moyens dérisoires. L’état-major choisit de différer la destruction des ponts sur la Loire et le Cher, pour permettre le passage des soldats français et épargner la cité. Mais le 18 juin Tours est déclarée « ville ouverte1 ». On fait sauter les ponts. Depuis Saint-Cyr, Saint-Symphorien et l’île Aucard, l’artillerie allemande bombarde la ville les 19 et 20 juin. Les quartiers Nord2 sont touchés. L’entrée de ville (dont la bibliothèque et le musée) est ravagée par les bombes incendiaires et l’explosion des canalisations de gaz. L’incendie se propage, nourri par les maisons à ossature de bois et avivé par un vent de nord-est, d’autant plus que la principale alimentation en eau de cette partie de la ville est hors service : les canalisations, installées dans

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