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Les pratiques typographiques et bibliophiliques de la maison Mame au XIXe siècle

p. 455-463


Extrait

1À la fin du XIXe siècle, Ferdinand Hue compare Lemercier, imprimeur en lithographie parisien, aux plus grands éditeurs de son temps : « Les Didot, les Mame, les Hachette ont fondé de grands établissements qui resteront, Lemercier en a fait autant1. » Didot est resté dans l’histoire du livre et de la typographie française, Hachette est toujours aujourd’hui l’un des plus grands éditeurs de France, mais la présence de Mame dans cette triade peut étonner le lecteur contemporain. Pourtant, la réalité est là : la maison Mame, aujourd’hui reléguée aux marges de l’histoire de l’édition française, occupait à la fin du XIXe siècle une position tout à fait centrale, qui ne repose pas sur la seule qualité littéraire de ses productions, laquelle, pour importante qu’elle soit dans l’histoire de la littérature pour la jeunesse, n’a jamais connu un prestige considérable.

2Une autre piste doit donc être suivie, celle de la typographie et de l’apparence visuelle des livres édités : c’est Mame im

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