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De L’Ami des enfans à la « Bibliothèque des petits enfants » : rupture ou continuité ?

p. 319-327


Extrait

1À partir de la fin du XVIIIe siècle, la production de livres pour l’enfance se développe dans deux directions, aux frontières incertaines. L’édition de manuels scolaires se poursuit tandis que se met en place progressivement un secteur éditorial de « loisirs » qui prendra une grande ampleur au siècle suivant sans se départir pour autant de la visée morale et éducative des premiers temps.

2Ce mouvement prend forme dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et tente de répondre à une demande d’ouvrages qui portent les enfants « naturellement à la vertu » et qui font appel à leur raison, loin de l’univers des contes de fées et autres récits merveilleux qui encombrent leur esprit de superstitions et d’idées fausses. Il s’agit d’« instruire en amusant ».

3Cette attente témoigne de la prise de conscience qu’« on ne naît point homme, on le devient1 » comme l’écrivait Érasme au XVIe siècle et comme Rousseau le développera dans Émile ou de l’éducation.

Les précurseurs

4Des auteurs2 vont propo

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