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Une logique de collections : de la « Bibliothèque de la jeunesse chrétienne » à la « Bibliothèque des petits enfants »

p. 243-252


Extrait

1Dans sa thèse consacrée à l’Invention de la collection, Isabelle Olivero fait l’impasse sur les collections religieuses et celles destinées aux enfants, dont le circuit commercial lui paraît trop spécifique :

« Les destinataires de la presque totalité de ces collections (comme l’indiquent leurs noms : “Bibliothèque d’éducation”, “Bibliothèque illustrée de la jeunesse”, “Bibliothèque pieuse des maisons d’éducation”, “Bibliothèque de la jeunesse chrétienne”) sont l’enfant et la jeunesse, autrement dit un public que nous n’avons pas retenu ici. Elles entrent dans un domaine spécifique de la littérature étudié par des spécialistes1. »

2Elle fait de la « Bibliothèque Charpentier » et de la « Collection nationale » les deux grands modèles de la notion de collection, qu’elle définit par ces termes :

« Après les dispositifs matériels – format, cadre-frontispice, mise en page –, les interventions éditoriales diverses qui accompagnent un certain nombre de textes dessinent l’aire sociale de

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