1 Villerbu T., « Les libéraux, l’Église et l’État : les livres de jeunesse Mame dans le Bas-Canada des années 1840-1850 », Cahiers de la Société bibliographique du Canada / Papers of the Bibliographical Society of Canada, 47-2 (2009), p. 177-200.
2 Lajeunesse M., Les Sulpiciens et la vie culturelle à Montréal au XIXe siècle, Montréal, Fides, 1982 ; Artiaga L., Des torrents de papier. Catholicisme et lectures populaires au XIXe siècle, Limoges, PULIM, 2007 ; voir Deslandres D., Dickinson J. A. et Hubert O. (dir.), Les Sulpiciens de Montréal. Une histoire de pouvoir et de discrétion, 1657-2007, Montréal, Fides, 2007.
3 Lajeunesse M., « Les livres dans les échanges sulpiciens Paris-Montréal au cours de la première moitié du XIXe siècle », inGalarneau C. et Lemire M. (dir.), Livre et lecture au Québec (1800-1850), Québec, IQRC, 1988, p. 141-142.
4 Roy J.-L., Edouard-Raymond Fabre, libraire et patriote. Contre l’isolement et la sujétion, Montréal, Hurtubise HMH, 1974.
5 Catalogue général de la librairie canadienne d’Edouard R. Fabre, Montréal, 1830 ; Catalogue général de la librairie canadienne d’Edouard R. Fabre, Montréal, juin 1837.
6 Catalogue général de la librairie canadienne d’E. R. Fabre & Cie, rue St. Vincent, no 3, Montréal, juin 1845.
7 Le journal tenu par Fabre à cette occasion est disponible : McGill Library rare books and special collections, MS 287, « Livre de note d’E. R. Fabre ». Voir Grolleau-Fricard A., « Le réseau Bossange dans trois récits de voyage », inLamonde Y. et Poton D. (dir.), La Capricieuse (1855) : poupe et proue. Les relations France-Québec (1760-1914), Sainte-Foy, Presses de l’université Laval, 2006, p. 37-72.
8 Archives de l’archevêché de Montréal, 901-151, lettre d’Édouard-Charles Fabre à Édouard-Raymond Fabre, 1er juin 1846.
9 Dufour A., Tous à l’école. État, communautés rurales et scolarisation au Québec de 1826 à 1859, Montréal, Hurtubise HMH, 1996, p. 238-242 ; Charland J.-P., L’Entreprise éducative au Québec, 1840-1900, Sainte-Foy, Presses de l’université Laval, 2000, p. 372-373 ; Murray J., Apprendre à lire et à compter. École et société en Mauricie 1850-1900, Sillery, Septentrion, 2003, p. 221-223 ; Sabourin H., À l’école de P.-J.-O. Chauveau : éducation et culture au XIXe siècle, Montréal, Leméac, 2003, p. 51-53. Gagnon J., « Les livres de récompense et la diffusion de nos auteurs de 1856 à 1931 », Cahiers de bibliologie, I (1980), p. 3-24 ; Landry F., Beauchemin et l’édition au Québec. Une culture modèle, 1840-1940, Saint-Laurent, Fides 1997, chap. 9 ; Hudon J.-P., « Henri-Raymond Casgrain, Gédéon Ouimet et les livres donnés en prix dans les écoles de 1876 à 1886 », Voix et images, 26, 3 (78-2001), p. 596-616.
10 Curtis B., True Government by choice men? Inspection, education and state formation in Canada West, Toronto, University of Toronto Press, 1992.
11 ANQ-Q, E13, 1960-01-032\318, 2048/1856, lettre de Marcus Child au surintendant Chauveau, Coaticook, 17 septembre 1856.
12 La loi de 1841 créait à côté d’instances centrales encore balbutiantes les commissions scolaires, renforcées dans leur autonomie par une nouvelle loi en 1845. Ces commissions, normalement élues, sont chargées dans leur circonscription de l’organisation des études et des enseignements, du personnel et des manuels, dans le cadre global défini à l’échelle bas-canadienne, puis québécoise après 1867 et la naissance de la Confédération. La ville de Montréal, comme celle de Québec, est cependant dès l’origine dotée d’un statut particulier, puisque les commissaires n’y sont pas élus et qu’ils sont divisés en deux commissions confessionnelles, d’où la commission des écoles catholiques de Montréal, qui est par nature bilingue étant donné la forte communauté irlandaise dans la ville. Sur le système scolaire québécois, voir Charland J.-P., L’Entreprise éducative…, op. cit., et sur la CECM, Gagnon R., Histoire de la Commission des écoles catholiques de Montréal. Le développement d’un réseau d’écoles publiques en milieu urbain, Montréal, Boréal, 1996.
13 Archives de la commission scolaire de Montréal (CSDM), Registre des délibérations du bureau des commissaires d’écoles catholiques romains de la Cité de Montréal. 1850 à 1875, entrées des 9 avril et 21 juin 1850. L’organisation des commissions scolaires montréalaises a été transformée il y a peu : la division est alors devenue linguistique et non plus confessionnelle, et la CSDM, francophone, s’est substitué à la CECM et en conserve les archives.
14 Voir par exemple la circulaire qui lance le système : Journal de l’Instruction publique (I-2, février 1857) : 25, circulaire no 20.
15 Des analyses plus détaillés dans Villerbu T., « Les libéraux, l’Église et l’État… », art. cit.
16 Chiffres tirés de Landry F., Beauchemin…, op. cit.
17 ANQ-Q E13, 1960-01-032\324, 1023/1857, lettre de l’inspecteur Crépault au surintendant de l’éducation, 15 avril 1857.
18 Hardy R., Contrôle social et mutation de la culture religieuse au Québec, 1830-1930, Montréal, Boréal, 1999, et « Regards sur la construction de la culture catholique québécoise au XIXe siècle », Canadian Historical Review, 88, 1 (March 2007), p. 7-40.
19 Archives de la CSDM, Registre des délibérations du comité des écoles, 1888-1906, 25 avril 1900.
20 Ibid., 10 juin 1902.
21 Ibid., 27 mai 1902.
22 Archives de la CSDM, Bureau des commissaires d’écoles catholiques de Montréal. Registre des délibérations 1897-1902, 14 mai 1901.
23 Archives de la CSDM, Registre des délibérations du comité des écoles, 1908-1912, 7 mars 1912.
24 Garand D., « La librairie et la distribution : Granger Frères », L’Édition du livre populaire, Sherbrooke, Ex-Libris, 1988 ; Michon J., « Granger, Flavien », dictionnaire biographique du Canada en ligne, http://www.biographi.ca/009004-119.01f.php?&id_nbr=7412&interval=15&&PHPSESSID=1f3veu14ohi3ec2pk5v5rnr3i2, consulté le 1er mai 2011.
25 Archives lassaliennes. Procure Ligel, 1909-1916, correspondance, Auguste Hoppenot aux Frères des écoles chrétiennes, 13 décembre 1913.
26 De très nombreuses factures en témoignent dans les archives lassaliennes, cartons de la Procure Ligel.
27 Voir par exemple Piché L., Femmes et changement social au Québec : l’apport de la jeunesse ouvrière catholique féminine, Sainte-Foy, Presses de l’université Laval, 2003 ; Bienvenue L., Quand la jeunesse entre en scène. L’Action catholique avant la Révolution tranquille, Montréal, Boréal, 2003 ; Gauvreau M., Les Origines catholiques de la Révolution tranquille, Montréal, Fides, 2008 ; RYAN P., Penser la nation. La Ligue d’action nationale 1917-1960, Montréal, Leméac, 2006 ; Ferretti L. et Gélinas X., Duplessis, son milieu, son époque, Sillery, Éditions du Septentrion, 2010.
28 Poulin M., Eugène Achard, éditeur. L’émergence d’une édition pour la jeunesse canadienne, thèse Ph. D, Université de Sherbrooke, 1994, 541 f.
29 L’École canadienne, II-1 (septembre 1926), p. 47.
30 Archives nationales du Québec-Montréal, fonds Bibliothèque des enfants, P105/24, registres.
31 Ibid, P105/03, procès-verbal du comité de direction, 18 janvier 1939.
32 Brunet J. S. A., « Lectures enfantines (suite et fin) », L’École canadienne, XVII-9 (mai 1942), p. 363.
33 « Principales collections de livres pour la jeunesse », L’École canadienne, XXXI-3 (novembre 1955), p. 193-196.