Table des matières
Gérard Le Bouëdec
Préface
Chapitre I. Un héritage : le commerce atlantique de Lyon aux XVIe et XVIIe siècles
- Premiers contacts avec l’Atlantique : Anvers, Rouen et l’ouverture sur le Nouveau Monde (XVIe siècle)
- Les partenaires atlantiques du commerce lyonnais à la fin du XVIIe siècle
- Lyon et Nantes : du commerce d’Espagne au commerce des Îles
- Lyon et La Rochelle : un partenariat pourtant prometteur
- Lyon et Bordeaux : du commerce du pastel à celui du sucre
- Lyon et Rouen : une complémentarité idéale compromise par la distance
- Lyon et Marseille : un partenariat contrarié
- De nouveaux partenaires : ces incontournables « Messieurs de Saint-Malo »
Chapitre II. Une priorité : conquérir de nouveaux marchés
- Intégrer un hinterland portuaire : l’exemple bordelais
- Le contact direct : le voyage de Bordeaux
- L’offre de service, une démarche parfois fructueuse
- Un marché exigeant
- Satisfaire la demande locale : la consommation d’étoffes de Lyon dans les interfaces atlantiques
- La consommation de soieries à Bordeaux
- Le goût affirmé des Nantais pour les soieries
- La consommation d’articles de Lyon à Lorient et Saint-Malo
- Rouen, débouché important pour les soieries lyonnaises ?
Chapitre III. Des opportunités : s’essayer au trafic des Isles
- Des articles de Lyon difficiles à repérer
- Deux options : Bordeaux ou Marseille ?
- Acteurs et méthodes du commerce entre Lyon et les Îles
- Une affaire de négociants
- La nature du commerce entre Lyon et les Îles : de la vente directe à la vente à risque
- Rey Magneval : l’engagement d’une maison lyonnaise dans le commerce des Îles
- La nation suisse de Lyon et le commerce ultramarin
- Les exportations lyonnaises vers les Îles : tentative d’évaluation
Chapitre IV. Une nécessité : s’approvisionner en denrées coloniales
- Les fournisseurs majeurs
- Bordeaux, port des Antilles et premier fournisseur de Lyon
- L’essor des approvisionnements marseillais
- Nantes, le port du sucre
- Les fournisseurs secondaires
- Les approvisionnements rochelais : matières tinctoriales et pelleteries ?
- Quelle place pour Lyon dans l’espace commercial rouennais au XVIIIe siècle ?
- Le Havre, relais du commerce d’Espagne au XVIIIe siècle
Chapitre VI. Investir à la mer, un risque calculé
- La participation lyonnaise au commerce de la Mer du Sud
- Dans l’ombre de ces « Messieurs de Saint-Malo » : les investissements lyonnais à la Mer du Sud
- Lyon et le financement des armements marseillais pour la Mer du Sud
- Lyon et la Compagnie des Indes orientales de Saint-Malo
- Une faible implication dans le financement des armements ponantais
- L’intéressement à la mer, une affaire de banquiers ?
- Un cas particulier : la participation lyonnaise aux armements lorientais vers les Indes
- La participation de Lyon au financement du grand commerce marseillais
- Les investissements lyonnais dans le commerce avec les îles de l’Amérique
- La participation des Lyonnais au commerce libre avec l’océan indien (1769-1785)
- Les investissements lyonnais dans les armements marseillais : l’exemple de Solier Martin Salavy
Chapitre VII. Lyon et le commerce des Indes orientales
- Lyon et la Compagnie des Indes de Colbert
- Les Lyonnais premiers souscripteurs de la Compagnie
- De la déception au désengagement
- La contribution de Lyon aux premiers approvisionnements
- Les raisons d’un échec
- La tentation des Indes orientales au XVIIIe siècle
- L’hostilité du négoce lyonnais à la Compagnie des Indes
- Quelques actionnaires de la Compagnie des Indes
- Lyon, pôle d’approvisionnement de la Compagnie
- Les exportations lyonnaises vers l’océan indien au temps du commerce libre
- Lyon et la « Compagnie de Calonne » (1785-1790)
- La consommation de produits des Indes à Lyon
- Les Lyonnais aux ventes de Lorient
- Le marché lyonnais des indiennes
- La vaine hostilité du commerce lyonnais aux indiennes
Chapitre VIII. Les Lyonnais et l’aventure coloniale
- Les Lyonnais et la pratique de l’engagement
- Les embarquements libres pour les Antilles
- Un dénombrement difficile à établir
- L’embarquement des Lyonnais à Nantes
- Trois périodes d’émigration
- Les Lyonnais aux « isles » : tentative de typologie
- Une communauté aux effectifs retreints
- Une immigration de « Petits Blancs »
- Les négociants lyonnais aux Îles
- Des Lyonnais en Louisiane
- Les Lyonnais à l’Île de France
- Une petite communauté de négociants lyonnais
- Aperçu sur la « colonie lyonnaise » de l’Île de France
Chapitre IX. Lyon, Cadix et les Indes espagnoles
- Lyon et le commerce d’Espagne au XVIIIe siècle
- « Il n’y a point de plus riches mines au monde »
- La place de l’Espagne dans l’aire commerciale de Lyon
- Le commerce de Cadix
- Les objets du commerce
- À la conquête du marché gaditan
- Tentative d’estimation
- De Lyon à Cadix : « par la voie de Marseille »
- L’engagement des Lyonnais dans le commerce de Cadix
- Différents formes d’engagement : l’exemple de la maison Rey Magneval
- L’engagement des Lyonnais dans la Carrera de Indias
- Le prêt à la grosse aventure
- Le commerce des piastres
- Les assurances maritimes
Chapitre X. Les négociants lyonnais à Cadix
- Les Lyonnais à Cadix au XVIIIe siècle
- La communauté marchande lyonnaise de Cadix (1714-1791)
- Le troisième corps de la Nation
- L’implantation des Lyonnais dans la ville
- La structure des maisons lyonnaises de Cadix
- Les activités des négociants lyonnais à Cadix : Antoine Granjean et Guillaume Rey
- Antoine Granjean, de la consignation au commerce des Indes
- Guillaume Rey : l’engagement d’un Lyonnais dans la Carrera de Indias