Introduction
p. 13-18
Texte intégral
1Au croisement de l’histoire sociale et de l’histoire culturelle, l’histoire politique a connu une renaissance et des renouvellements depuis plusieurs décennies maintenant. De nombreux travaux universitaires (thèses de doctorat, mémoires, ouvrages et colloques thématiques) ont permis d’accumuler une masse considérable de données et d’analyses tant au plan national qu’au niveau régional et départemental. L’existence de ces nombreux travaux, souvent dispersés, consacrés à l’histoire politique au sens large – histoire électorale, histoire des courants et des partis, histoire des élites et des notables, histoire des militants – nous a incité à tenter d’écrire une synthèse afin de dégager les lignes de forces et les évolutions sur près d’un demi-siècle, du début du XXe siècle à la période de la Libération1.
2L’espace géographique retenu est celui de la Bretagne historique composée de ses cinq départements. Car, en dépit de différences départementales et intradépartementales souvent marquées, une certaine identité bretonne, essentiellement culturelle, et un sentiment d’appartenance à une « petite patrie » de plus en plus intégrée dans la nation française, irriguent l’ensemble de la population de cette région de l’Ouest de la France. L’existence au sein du même ensemble régional issu du duché de Bretagne d’une Basse-Bretagne bretonnante et d’une Haute-Bretagne gallèse n’empêche nullement ce sentiment d’appartenance à la France, sentiment renforcé par la généralisation de l’école républicaine dans les deux dernières décennies du XIXe siècle, la mise en place du service militaire pour tous, l’engagement de nombreux inscrits maritimes dans la marine nationale comme moyen d’échapper à la misère et de promotion sociale, et bien sûr les sacrifices consentis par les poilus et les marins bretons d’abord pendant la Première Guerre mondiale, puis au cours de la Seconde. L’incapacité de forces politiques partisanes spécifiquement bretonnes à se structurer durant l’entre-deux-guerres, et à plus forte raison à la Libération du fait de l’engagement collaborationniste de la fraction d’extrême droite du mouvement breton, reflète bien l’alignement des partis politiques de Bretagne sur les organisations nationales à droite, au centre et à gauche. La « question bretonne » ne se pose alors que pour des franges politiques marginales qui n’ont pas d’enracinement dans la société alors que l’identité bretonne, souvent vécue négativement, est une réalité perçue par beaucoup.
3Dans une société bretonne encore profondément rurale et paysanne malgré un dense réseau de petites villes et de ports plus ou moins industrialisés, des mutations économiques et sociales lentes sont à l’œuvre durant la première moitié du XXe siècle. Elles ont été accélérées par le choc de la Grande Guerre qui a fait environ 125 000 victimes, puis par les effets de la Grande Dépression des années 1930 et par la Seconde Guerre mondiale et l’Occupation. Ces réalités sociologiques et leurs évolutions ne seront pas analysées ici mais elles servent de soubassement aux choix politiques de citoyens qui se sont appropriés le droit de vote et le suffrage universel masculin depuis 1848, sous le Second Empire et surtout dans les premières années de la Troisième République2. Ainsi l’exode rural qui déracine des ruraux qui ne peuvent plus vivre sur des petites exploitations agricoles relativement surpeuplées et doivent partir vers les chantiers et les usines de la Basse-Loire, et l’émigration des jeunes pour chercher du travail hors de la région, du Havre à Trélazé, et surtout en région parisienne, bouleversent les structures familiales d’hommes et de femmes attachés à leur communauté villageoise et paroissiale en les prolétarisant. Cette ouverture au monde qui n’est pas nouvelle, sur les mers, dans d’autres régions de France, voire dans l’empire colonial, a naturellement des incidences sur les comportements politiques. Ainsi, la pénétration des idées socialistes, puis communistes dans certaines zones rurales du Centre-Bretagne se fait par les relations épistolaires familiales, mais aussi par le retour au pays de militants syndicalistes et politiques formés hors de leur milieu d’origine. Leur développement s’appuie sur un terreau politique et social favorable dans des villes ou des régions de tradition bleue, républicaine et souvent anticléricale.
4Car en Bretagne, comme dans la France de l’Ouest, la Révolution française a servi de matrice à la politisation de la population dans un affrontement entre Bleus et Blancs qui perdure tout au long du XIXe siècle mais qui, après l’affirmation et la victoire des Bleus dans la plupart des villes et zones côtières dans les années 1870-1900 (fig. 1 pl. I du cahier couleur) voit l’émergence des Rouges dans les premières années du XXe siècle, un certain essor durant l’entre-deux-guerres et surtout à Libération à l’issue de l’engagement résistant. De fait, la mémoire douloureuse et conflictuelle de la Révolution française s’enracine dans le temps long. Les événements révolutionnaires jouent souvent le rôle de matrice politique figeant, voire fossilisant durablement les comportements politiques de communautés villageoises et de micropays. Chouannerie et Vendée insurrectionnelle d’un côté, mobilisation des Bleus pour la défense de la République de l’autre fracturent et marquent cette histoire dans laquelle plongent les racines de courants et de forces politiques qui ne se structurent en partis modernes que dans les années 1901-1905, du moins au niveau national, puis avec un certain retard en Bretagne. Naturellement, les classes dirigeantes (aristocratie foncière, bourgeoisie rurale conservatrice), appuyées sur une Église catholique qui quadrille totalement ces terres de chrétienté, maintiennent leur domination sur les paysans et les populations rurales de certaines régions de Bretagne, en particulier dans sa bordure orientale, le Vannetais, les campagnes de Loire-Inférieure, ainsi que dans le Léon finistérien mais dans une configuration particulière relevant d’un modèle clérical léonard3. Avec la victoire de la Troisième République et son acceptation progressive dans la région grâce aux forces républicaines mobilisées par la moyenne et la petite bourgeoisie urbaine, les confrontations droite-gauche se modifient. Ainsi, le mouvement ouvrier avec son idéologie socialiste ou anarchiste s’efforce de s’émanciper du « parti républicain » au tournant des années 1900 mais dans les villes et les zones bleues, du moins sur le plan électoral, les milieux populaires et ouvriers doivent souvent voter pour ses représentants afin de faire barrage aux forces de la « réaction » de la droite catholique. Après 1920, l’émergence très minoritaire en Bretagne du Parti communiste français change quelque peu la donne ; il faudra compter avec lui à gauche à partir de 1936 et surtout après la Libération.
5Néanmoins, tout au long de la première moitié du XXe siècle, la question religieuse et son prolongement scolaire – défense de l’école laïque dans les régions conservatrices contre lutte pour le maintien de la liberté de l’enseignement – constituent l’invariant majeur et la ligne de partage du clivage gauche/droite. Après de durs affrontements en Bretagne lors de la Séparation de l’Église et de l’État et les Inventaires (1905-1906), la situation paraît s’apaiser d’autant plus que l’Union sacrée fonctionne parfaitement et qu’en 1919 la victoire électorale du Bloc national dans le pays paraît la prolonger. Pourtant, la victoire du Cartel des gauches en 1924 et sa politique religieuse et scolaire réactivent l’affrontement frontal gauche-droite tout comme la période du Front populaire durant laquelle la question sociale et la lutte des classes dégagent de nouvelles lignes de fracture. En outre, la défaite de 1940, l’Occupation, le rapport au régime de Vichy et l’engagement dans la Résistance redistribuent les cartes des forces politiques dans une nouvelle configuration qui transforme le paysage politique dans la région comme en France.
6De prime abord, les deux blocs antagonistes paraissent figés alors que des évolutions sont à l’œuvre et c’est ce que ce livre va s’efforcer de montrer. Il s’agit en effet d’être attentif aux facteurs d’évolution qui passent par les hommes, les élus et les militants, et par des organisations partisanes, syndicales et politiques, voire religieuses, de plus en plus structurées dans les années 1930 et au-delà. De puissants réseaux et des organes de presse soutiennent d’abord des hommes, notables ou futurs notables, qui sont élus par leurs concitoyens. Si les personnalités, en fonction de leurs capacités et de leur entregent, jouent un rôle non négligeable, les idées défendues et les programmes relayés par des organisations et des militants pèsent de plus en plus. Dans la république de l’entre-deux-guerres, le cursus honorum traditionnel basé sur la notabilité, familiale ou professionnelle, sur l’aisance économique et les compétences, sur la maîtrise de la parole et de l’écrit, existe toujours mais le militantisme de groupe peut faire émerger de nouvelles personnalités, surtout à gauche, chez les radicaux-socialistes, les socialistes et les communistes, mais aussi chez les démocrates-chrétiens. Les notables refusant la discipline partisane doivent céder la place. À la Libération, cette mutation sera déterminante pour les principaux partis sortis renforcés de la Résistance, du PCF à la SFIO et au MRP.
7En effet, durant ce premier XXe siècle, dirigé par des aristocrates monarchistes, le puissant bloc agraire qui imposait encore son hégémonie sur la vie politique régionale dans les années 1880-1890 va se fissurer par étapes. La première crise s’ouvre avec le Ralliement à la République des catholiques dans les années 1893-1898. Au sein de la droite, et en opposition avec des notables monarchistes notamment dans le Léon, émerge un courant démocrate-chrétien clairement républicain qui va se nourrir de l’expérience du Sillon condamnée par le pape en 1910. L’aventure sillonniste est importante en Bretagne car elle s’est exprimée et prolongée avec les républicains-démocrates du Finistère et en Ille-et-Vilaine autour du quotidien L’Ouest-Éclair dès avant 1914, puis dans le Parti démocrate populaire (PDP) à partir de 1924-1925. Ce courant catholique va chercher à plusieurs reprises à s’émanciper de la tutelle du bloc conservateur qui, tout en se délitant dans la région, résiste fort bien dans les campagnes de Loire-Inférieure. Jusqu’à la Libération, cette force catholique reste tributaire de l’affrontement droite-gauche car elle se refuse à prendre en considération la montée au sein de la gauche des deux partis se réclamant du marxisme : la SFIO surtout et le PCF à partir de 1934. À cette aune, ses velléités de convergence au centre avec un centre gauche laïque sont vouées à l’échec.
8Dès lors que la république est solidement installée après 1918, la question de l’existence d’un centrisme en Bretagne dans ces variantes d’un centre gauche d’origine laïque et républicaine et d’un centre droit issu de la mouvance catholique se pose. À travers les évolutions politiques des notables, en particulier des parlementaires, nous essaierons de cerner sur la durée ces centres des deux rives qui cherchent à se rapprocher notamment en 1919, et dont l’influence est encore forte dans les années 1920. Mais ses représentants sont souvent laminés électoralement en 1936 du fait de la radicalisation politique à gauche comme à droite même s’ils résistent mieux au niveau municipal et cantonal. Comment ces centres, laïque (le radicalisme) et catholique (la démocratie chrétienne), se recomposent-ils à la Libération ? Au fond, quels sont les reclassements qui s’opèrent sur l’axe droite-gauche en fonction des enjeux nationaux, sachant que les étiquettes partisanes peuvent parfois recouvrir des positionnements différents au niveau local et régional par rapport aux perceptions nationales4 ? Cette divergence (nationale/régionale) concerne aussi bien des formations politiques que leurs élus. Par exemple, au début des années 1920, les membres de l’Alliance républicaine démocratique (ARD) sont encore perçus dans la région comme étant à gauche car ils sont élus contre des candidats de la droite catholique, ce qui n’est plus le cas dans les années 1930 lorsqu’ils s’opposent au Front populaire suivant en cela l’évolution d’un parti passé clairement à droite. De même, le Parti radical-socialiste est nettement perçu en Bretagne comme une formation de la gauche laïque même si une fraction de son électorat est partiellement captée en 1936 par les socialistes SFIO, et déjà un peu par le PCF dans certaines zones du Centre-Bretagne, mouvement beaucoup plus massif à la Libération.
9Il convient d’analyser au sein de chaque camp les glissements en cours en fonction des enjeux nationaux et internationaux car les prises de positions des partis et des hommes en sont tributaires ainsi que les jeux d’alliance ou d’opposition. Avant 1914 et jusqu’en 1934 comment évolue l’extrême gauche très faible en Bretagne en dehors de quelques pôles urbains et portuaires ? De 1934 à 1936 dans le combat antifasciste, puis dans la Résistance, comment le PCF s’intègre-t-il au camp de la gauche républicaine de plus en plus incarnée par le Parti socialiste SFIO ? Quels sont les relais syndicaux et associatifs de ces partis de gauche dans la société bretonne et comment se développent-ils ? De même, comment au sein du bloc des droites, l’extrême droite monarchiste liée à une partie de l’épiscopat réagit-elle à la condamnation par Pie XI de l’Action française et comment résiste-t-elle ponctuellement faisant de la Loire-Inférieure l’un de ses bastions nationaux jusqu’aux années 1950 ? Parallèlement comment une droite catholique républicaine se structure-t-elle au sein de la Fédération républicaine et progresse-t-elle contre le Front populaire en s’appuyant sur l’agitation dorgériste et en entretenant par l’entremise de certains de ses élus des relations avec le Parti social français (PSF) du colonel de la Rocque, voire avec la droite la plus conservatrice et antirépublicaine ? Quelles sont les passerelles au sein d’une nébuleuse à la fois en concurrence et solidaire contre les progrès des gauches unies ? Comment les notables et leurs partis interdits en 1940 sauf pour les partis collaborationnistes, mais dont les relations entre eux perdurent, réagissent-ils à la mise en place du régime de Vichy et à sa Révolution nationale ? Confrontés à la présence de plus en plus lourde de l’occupant allemand, quels sont leurs engagements ou leurs attitudes d’attente ? Qui sont les hommes et les femmes engagés dans la Résistance et en quoi leur combat conditionnet-il les nouveaux rapports de forces politiques à la Libération ? Quel est l’impact des deux guerres mondiales sur la permanence ou le renouvellement générationnel et politique des élites au niveau parlementaire mais aussi local ? Quel rôle jouent les militants dans cette vie politique agitée ? Autant de questions auxquelles nous allons essayer de répondre.
10On pourrait s’interroger sur le choix d’une périodisation bornée par les années 1914 et 1946. La coupure de 1914 est évidente pour la société française même si elle n’est pas obligatoirement pertinente dans le domaine politique car les élus, sauf ceux qui sont mobilisés, restent en place. Nous aurions pu tout aussi bien choisir 1901, année de la naissance du Parti radical et radical-socialiste et de l’Alliance républicaine démocratique, comme les années de l’affaire Dreyfus, du Bloc des gauches et du combisme qui marquent la vie politique en Bretagne en exacerbant l’affrontement entre cléricaux et anticléricaux mais l’histoire de ces années est bien connue et le tournant de 1914 ouvre une nouvelle ère dans la vie politique nationale5. De toute façon, pour comprendre la genèse des partis politiques en Bretagne et les carrières de nombreux élus qui démarrent durant ces années et se poursuivent pendant l’entre-deux-guerres et parfois au-delà, nous serons amené à évoquer l’avant-guerre de 1914 notamment pour saisir les origines socialistes et anarchistes du mouvement ouvrier. En terme de régime politique, 1940 est évidemment une année majeure, une seconde coupure avec l’effondrement de la Troisième République et son remplacement par l’État Français. Nous aurions pu nous arrêter là mais l’étude des parcours durant les « années noires » à travers les choix individuels et collectifs est indispensable pour comprendre les nouveaux rapports de forces à la Libération. Mais alors pourquoi donc choisir 1946 et pas 1945 ? À notre sens, l’analyse de l’installation de la Quatrième République à travers les nombreux scrutins nationaux et locaux permet de mieux mesurer les évolutions en y intégrant des reclassements déjà à l’œuvre sur l’échiquier gauche-droite comme ceux par exemple de ces conseillers généraux et maires élus en 1945 avec l’étiquette radicale-socialiste qui, en 1946, rejoignent la SFIO pour les uns, le RGR anticommuniste pour les autres. Ce choix permet de dresser un bilan d’étape avant les grands ébranlements de l’année 1947 qui fracturent la gauche, du fait de la mise à l’écart du PCF, et la droite, avec le surgissement du RPF gaulliste, tout en redistribuant les cartes.
11Dans ce cadre chronologique global, l’analyse par grands courants politiques liant organisations partisanes et acteurs va dégager en sept chapitres les rapports de forces et les évolutions de 1914 à la fin des années 1920, puis celles des années 1930, de la guerre et de l’Occupation et enfin de la Libération. Un dernier chapitre thématique embrassant l’ensemble de la période s’intéresse aux relais des notables et des forces politiques dans la société bretonne et à leurs vecteurs d’enracinement, et il ébauche une analyse des cultures politiques partisanes au sein de la culture républicaine devenue dominante6.
Notes de bas de page
1 Cet ouvrage a été mis en chantier en 2003 dans le cadre d’une délégation de recherche au CNRS.
2 Pour une mise en perspective, voir par exemple Claude Geslin et Jacqueline Sainclivier, La Bretagne dans l’ombre de la IIIe République (1880-1939), Rennes, éditions Ouest-France, 2005 ; Christian Bougeard, La Bretagne d’une guerre à l’autre (1914-1945), Paris, éditions Jean-Paul Gisserot, 1999 ; Histoire d’un siècle. Bretagne 1901-2000, Morlaix, Skol Vreizh, 2010.
3 L’ouvrage pionnier d’André Siegfried, Tableau politique de la France de l’Ouest, publié en 1913, et réédité par Pierre Milza aux éditions de l’Imprimerie nationale en 1995, reste une référence indispensable. Voir aussi Patrick Pierre, Les Bretons et la République. La construction de l’identité bretonne sous la Troisième République, Rennes, PUR, 2001. Des cartes synthétisent les évolutions électorales sur une base cantonale en tenant compte des paramètres socioéconomiques. Deux cartes de Patrick Pierre sont reprises dans cet ouvrage : celle de l’élection législative de 1902 et celle de 1936. Elles ont été publiées dans l’Atlas d’Histoire de Bretagne, Morlaix, éditions Skol Vreizh, 2002, p. 149 et 151. Voir cahier couleur cartes 1 et 2 pl. I et II.
4 Éric Duhamel, « Les reclassements. Analyse d’un objet », Gilles Le Béguec et Denis Peschanski (éd.), Les élites locales dans la tourmente. Du Front populaire aux années 1950, Paris, CNRS éditions, 2000, p. 95-108.
5 Jean Balcou, Georges Provost et Yvon Tranvouez (dir.), Les Bretons et la Séparation 1795-2005, Rennes, PUR, 2006.
6 Serge Berstein (dir.), Les cultures politiques en France, Paris, Le Seuil, 1999 et Jacqueline Sainclivier, « Culture politique et pouvoirs locaux en Bretagne (1935-1953) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, t. 103, 1996, no 3, p. 11-30.
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