Chapitre VIII. Préparer la victoire
p. 187-193
Texte intégral
1De novembre 1942 à novembre 1943, comme les autres mouvements de Résistance, le PCF tente de défendre ses ambitions et de maintenir une marge de manœuvre la plus grande possible. Le 1er décembre 1943, la politique étrangère soviétique permet au PCF d’adopter une position moins sectaire. À Alger comme en métropole, le Parti communiste essaie de s’imposer comme acteur politique incontournable. La propagande imprimée sert clairement cet objectif, de deux manières.
2Le théâtre algérien met à l’épreuve la propagande communiste, toujours volontaire et active. En 1943 et 1944, la stratégie consiste à se poser en chef de file de la Résistance intérieure et en opposant crédible au général de Gaulle1. Lors de la constitution du Comité national de la Résistance le 27 mai 1943, le PCF, par la voix de P. Villon représentant du Front national, combat l’idée d’une quelconque allégeance à C. de Gaulle. À partir de la mise à l’écart de Giraud, notent S. Courtois et M. Lazar, « la véritable partie entre de Gaulle et le PCF s’engage. Son enjeu : le pouvoir à la libération2 ». À la suite de l’arrivée des Alliés à Alger, les militants communistes incarcérés en Algérie sont libérés. Le Parti communiste est représenté par 26 députés communistes français déportés en avril 1940. En octobre 1943, la direction du PCF en métropole envoie F. Grenier à Alger. A. Marty l’y rejoint depuis l’URSS. Avec E. Fajon, ils dirigent ce qu’on appelle la délégation du Comité central, qui maintient des relations privilégiées avec Moscou, le Komintern ayant été dissous en mai 1943. Les partis communistes restent en liaison avec le PC(b) via le département d’information internationale de son Comité central, dirigé par G. Dimitrov, à qui les communistes français rendent compte des négociations avec les représentants des Alliés et du CFLN3.
3Une assemblée consultative provisoire est constituée le 3 novembre 1943, composée de certains députés de 1940, de conseillers généraux, de représentants de la Résistance intérieure et des partis. Or, si une vie politique reprend, elle est largement dominée par les « républicains de tradition », ce qui réduit déjà les espoirs des résistants défenseurs d’une France nouvelle en rupture avec celle qui s’est effondrée en 1940. Le monde politique de la IIIe République renaît de ses cendres à Alger. Ces « républicains de tradition », opposés aux communistes et à C. de Gaulle, promeuvent le volet social du programme de la Résistance mais non le volet économique, privilégiant toujours les petits propriétaires et entrepreneurs, et défendant la légalité républicaine4. Toutefois le Parti communiste a la satisfaction d’être devenu un acteur politique essentiel. Il est représenté dans le CFLN par F. Grenier et F. Billoux le 4 avril 1944. Pour la première fois des communistes occupent des charges ministérielles. La revanche de ce parti politique pestiféré en août 1939 est donc a priori totale. Il se lance alors dans une entreprise d’édification d’un « pouvoir concurrentiel5 ». La propagande, et en particulier la propagande imprimée, doit lui permettre, à la fois, d’exposer sa puissance et défendre ses positions présentes et à venir. Pendant quelques semaines, il est même envisagé que le Parti communiste obtienne au CFLN la direction du commissariat à l’Information6. Il tente, en vain, d’assouplir la législation sur la presse, qui, du fait de l’état de guerre, n’est toujours pas libre7. Le PCF a également une autre priorité. La délégation du Comité central doit reconstruire le Parti communiste algérien. Le PCA avait organisé une activité clandestine dès le début de 1942, avec sa propre propagande, estampillée « Parti communiste d’Algérie (SFIC) ». En 1943, les communistes de la métropole reprennent la formation politique de ses membres8.
4En matière de presse, le PCF n’a pas les mains libres. Les parutions sont soumises à autorisation et les éditeurs de presse ne sont maitres ni du tirage ni de la pagination en raison du manque de papier9. En mai 1943, reparaît le journal Liberté, après accord du commissaire à l’information, André Labarthe10. Jean Cristofol en devient le directeur-gérant, Florimond Bonte le rédacteur en chef et Petit l’administrateur11. En décembre 1943, J. Christofol partant pour Marseille, F. Bonte en a l’entière responsabilité. Au début de 1944, J. Cristofol reprend les rênes de l’ensemble de l’appareil éditorial, presse et édition12. Le journal est censuré et après de constantes batailles avec les autorités, les communistes obtiennent du papier pour 25 000 exemplaires en 1943, et jusqu’à 80 600 exemplaires en avril 194413.
5En octobre 1943, F. Billoux et A. Marty écrivent : « Vu les énormes difficultés d’impression (pas de papier par sabotage) il nous sera extrêmement difficile de réimprimer la littérature marxiste-léniniste et toutes les brochures fondamentales dont nous avons un besoin extrêmement urgent […] Toute cette littérature nous servira […] pour la France dès que possible14. » La seule solution envisagée dans l’immédiat est que Moscou envoie le matériel nécessaire. Le rôle d’A. Marty semble avoir été central dans ce circuit15. Les Français réclament « tout ce qui a été édité en URSS depuis le 22 juin 1941 et avant tout les déclarations du camarade Staline et du gouvernement », en français, en espagnol et en anglais et engagent à « faire suivre en même temps tout ce que vous avez de littérature marxiste-léniniste16 ». A. Marty, fidèle à lui-même, n’accorde aucune attention aux publications clandestines imprimées en métropole.
6La délégation communiste d’Alger se mue en éditeur en transformant le journal Liberté en officine d’édition, sous la responsabilité de J. Cristofol et le contrôle d’A. Marty. Le souci de contrôler toute la chaîne éditoriale revient comme un réflexe. Le 14 février, il est rappelé qu’« aucune édition ne devra être faite sans le visa de la délégation (Marty-Fajon)17 ». Mieux : tous les imprimés qui viennent de métropole doivent être visés par J. Berlioz18. Les premières brochures, des discours politiques, renouent avec la propagande au sens le plus élémentaire19. Le 4 janvier 1944, la « réédition des textes marxistes-léninistes » est une priorité, le service d’édition devant travailler avec la section d’éducation pour la « préparation des textes20 ». 19 textes ont été publiés sous la marque Éditions Liberté en 1943 et 1944, mais il n’y a aucun classique du marxisme-léninisme. 4 ont été écrits par E. Fajon, 3 par F. Billoux, 2 par J. Berlioz et A. Marty et seulement 1 par J. Duclos et M. Thorez. Rares sont les textes qui traitent directement de la résistance communiste en métropole21. Le thème de la libération de la France par les armes par sa propre population domine en 1944, avec 6 textes sur 15. Il faut aussi souligner qu’il n’y a qu’un seul texte qui traite de la question coloniale, sous la plume de Omar Ouzegane, secrétaire du Parti communiste algérien22. Même si la délégation est en contact avec Moscou, même si elle dépend de la direction du PCF, le groupe des communistes à Alger semble vivre replié sur lui-même.
7L’audience de ces textes est limitée à l’Afrique du Nord. C’est ce qui ressort du montage financier de deux brochures, le manifeste du PCF et un discours de Staline : le PCF compte sur les partis communistes algériens, tunisiens et marocains pour les diffuser23. Les Éditions Liberté sont-elles destinées à former idéologiquement les Algériens, Tunisiens et Marocains, ou l’ensemble de la population d’Afrique du Nord ? Je ne suis pas en mesure de répondre à cette question. Lorsque les communistes rejoignent Paris en septembre, il est décidé de continuer le journal Liberté et ses brochures en Algérie24.
8Une telle politique, une telle propagande font évidemment du PCF un gros consommateur de papier, ce qui pose problème au CFLN. Le poids financier de ses publications et le désir de toucher un lectorat le plus vaste possible encouragent le PCF à demander au CFLN de participer au frais de certaines brochures, même si cela exige de la part du PCF de remettre un manuscrit pour une lecture préalable25. Le CFLN développe sa propre politique éditoriale et sa propre propagande26 et, comme la presse, l’édition est soumise à censure. En juin 1944, le commissaire à l’Information H. Bonnet refuse à J. Cristofol l’autorisation de publier une brochure sur le procès de Pierre Pucheu, ancien ministre à l’Intérieur du gouvernement de Vichy, fusillé le 20 mars. Ce refus est motivé par le fait qu’il ne faut « pas donner de large publicité aux débats27 ». L’histoire du journal et des éditions Liberté nuance le poids politique des communistes dans le nouvel espace politique en construction. Le PCF est une organisation puissante, mais il n’est pas au-dessus des lois. Il dépend, comme les autres, des règles posées par le gouvernement provisoire. Cependant le PCF continue d’afficher une différence essentielle : on retrouve dans les éditions Liberté la raison d’être de cette organisation éditoriale, former idéologiquement les militants, d’autant plus forte qu’ici le PCF fait même abstraction de la spécificité sociale, culturelle et politique algérienne.
9En métropole, les conditions sont bien entendues différentes. Au printemps 1944, la propagande communiste prépare avec force à la victoire et à la conquête politique de la France. Au niveau central, l’organisation est assurée : en août 1944, l’appareil central, sous la responsabilité de Lapière et Mafran, peut assurer « un tirage de 150 000 à 200 000 papiers par semaine ». Cette capacité extraordinaire de production se heurte à trois obstacles : les coupures d’électricité, le manque de « copie » (les militants n’écrivent pas assez)28, et toujours les problèmes d’acheminement du matériel en province29. Localement, la direction du PCF est inquiète. En mai 1944, sur 14 régions, seules 7 disposent d’un appareil technique, le plus souvent réduit à une ronéo, 1 seule dispose d’une imprimerie typographique30. En mars 1944, J. Duclos précise dans un rapport interne : « […] dès qu’on aura un aperçu de nos futurs moyens d’actions un plan d’ensemble de presse et d’édition devrait être établi, afin de n’être pas dépassé par les événements31. » En juin 1944, le Front national décide de doter chaque Comité local et départemental de libération d’un « appareil technique » avec « des services d’imprimerie, de ronéos, de machines à écrire, etc. » : « Pas une commune, pas un village, pas un hameau ne devra ignorer la propagande du Front national et, partant, les directives communistes32. » La direction du PCF organise la propagande en vue de l’insurrection, c’est-à-dire :
« – Le stockage de 500 000 feuilles de papier pour permettre de lancer un appel à la population ;
– L’installation d’une imprimerie à gros tirage ;
– L’achat de ronéos pour en nantir chaque technique régional [sic], qui pourra ainsi tirer sans avoir recours au centre ;
– La mise en place d’un système de distribution de matériel33. »
10Elle appelle les régions et sections à accumuler machines et matériel, et à nouer des contacts avec des imprimeurs :
« Certes, le nombre des publications éditées par les régions et sections de la zone Sud – à l’exclusion du matériel édité centralement – est des plus réconfortants dépassant mensuellement le chiffre d’un demi-million de feuilles (et par cela certaines régions peuvent mesurer tout le retard qu’il leur faut encore combler pour se mettre au diapason des autres) ; mais, si nous devons augmenter partout et toujours le nombre de nos publications, il faut aussi que chaque région, chaque section s’intéresse à savoir de quelle façon ces publications touchent la grande masse des patriotes et notamment ces milliers de nouveaux adhérents qui nous rejoignent de plus en plus nombreux ; il convient donc de vérifier de près la répartition aux différents organismes de base et la façon dont ils sont diffusés. »
11À la veille de cette période riche en promesses politiques, le PCF lance une enquête sur ce que possèdent les organisations de base. La grande crainte de la direction est que les militants diffusent un matériel politiquement périmé34.
12L’insurrection nationale n’est pas le seul objectif de la propagande du Parti à la veille de la Libération. Il est encore et toujours nécessaire de s’assurer que ses membres sont mus par une idéologie parfaitement assimilée. Dans une circulaire datée de mars 1944, on peut lire : « Notons bien qu’il ne s’agit pas de remettre à demain ce qu’il faut faire maintenant, d’attendre le retour à la légalité pour s’instruire. […] L’éducation politique des membres de notre parti dans l’esprit du marxisme-léninisme est aujourd’hui d’autant plus nécessaire que notre Parti recrute, et doit recruter largement des membres nouveaux. […]. Un grand nombre de nos adhérents nouveaux apportent nécessairement dans notre parti des idées, des influences, des préjugés étrangers, voire directement hostiles du marxisme-léninisme35. »
13Le Parti communiste sort victorieux de ce conflit sanglant. Il fait partie du gouvernement provisoire. Il est reconnu comme une force politique majeure. Cependant, ce bilan doit être nuancé. D’abord, la direction a consacré une énergie considérable à tenter d’éduquer politiquement des militants de fraîche date, totalement ignorants de l’histoire de l’organisation, de son idéologie et de ses dirigeants. De ce point de vue, la question de l’acculturation politique par les imprimés varie peu par rapport à l’avant-guerre, même si les sujets abordés enrichissent considérablement cette culture politique communiste, ce qui sera une force incomparable à la Libération36. L’impact de la propagande communiste, comprise comme la diffusion des idées politiques dans la population, fut sans doute limité aux zones urbaines. Enfin, le prestige des Éditions de Minuit écrase totalement l’action des communistes dans l’édition littéraire clandestine. Il est vrai que le PCF n’a pas considéré les lettres comme ayant une force subversive par elles-mêmes, mais comme un outil prosaïque de propagande. Aragon et la Bibliothèque française ne sont pas parvenus à obtenir une quelconque reconnaissance ni dans le monde politique ni dans le monde littéraire.
14Le Parti communiste français n’a pas imprimé la première brochure clandestine en France, puisqu’il a été devancé par Conseil à l’occupé de Jean Texcier en juillet 194037. Il n’est pas le plus fameux, dominé par l’aura des Éditions de Minuit. Mais il a clairement été le premier éditeur clandestin, par l’ampleur de sa propagande et son organisation.
Notes de bas de page
1 P. Buton. Les Lendemains qui déchantent. Op. cit., p. 19-20.
2 S. Courtois et M. Lazar. Op. cit., p. 202.
3 P. Buton. Les Lendemains qui déchantent. Op. cit., p. 38-45.
4 H. Bastien. « La Préparation du retour à Alger : les “hommes d’Alger” : quelle idée de la République ? » Le Rétablissement de la légalité républicaine (1944). Bruxelles : Complexe, 1996, p. 87-100.
5 P. Buton. Les Lendemains qui déchantent. Op. cit., p. 73.
6 Lettre de la délégation du Comité central du PCF en Afrique du Nord au général de Gaulle, 13 novembre 1943, Arch. 2, 95, MRN.
7 Lettre de E. Fajon à C. de Gaulle, 10 novembre 1943, PCF 1, Arch. 2, 95, MRN.
8 E. Sivan. Communisme et nationalisme en Algérie, 1920-1962. Presses de la Fondation nationale des Sciences politiques, 1976, p. 117-120.
9 Le PCF avait déjà connu une expérience semblable à Londres pendant le printemps 1943 à propos de la publication d’une brochure sur les FTP (Francs Tireurs et Partisans français. Londres : Cobbett, 1943, 36 p.) : F. Grenier. C’était ainsi… (1940-1945). Éditions sociales, 1978, p. 189-207.
10 Lettre de P. Rolland à J. Cristofol, 20 mars 1943. F41 822, CARAN.
11 Répartition des tâches, 20 août 1943. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis ; - Londres-Paris, 1943. Fernand Grenier – Jacques Duclos. Institut de recherches marxistes, 1994, p. 161.
12 Décision du Secrétariat du groupe, [début 1944]. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
13 Compte rendu journalier et succinct des événements, 4 juin-16 juin 1943. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis ; - Note, 28 juillet 1944, F7 15278, CARAN.
14 Lettre de F. Billoux et A. Marty, 23 octobre 1943, IML 874, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
15 Correspondances, rapports, 1943-1944, IML 875, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
16 Lettre de F. Billoux et A. Marty, 23 octobre 1943, IML 874, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
17 Décision du Secrétariat du groupe, 14 février 1944. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
18 Décision du Secrétariat du groupe, 19 avril 1944. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
19 La plupart des cadres du PCA à partir de 1945 ont été formés dans ce contexte. E. Sivan. Op. cit., p. 124.
20 Décision du Secrétariat du groupe, 18 novembre 1943, Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
21 A. Marty. Un de ceux qui créent la France nouvelle, Pierre Sémard. 2e édition. Éditions Liberté, 1944, 16 p.
22 O. Ouzegane. Parti communiste au service des populations d’Algérie. Rapport présenté à la Conférence centrale du P.C.A. le 23 septembre 1944, par Omar Ouzegane, secrétaire du P.C.A. Éditions Liberté, 1944, 24 p.
23 Décision du Secrétariat du groupe, 4 janvier 1944. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis.
24 Décision du Secrétariat du groupe, 4 septembre 1944. Direction Alger, Fonds PCF, AD Seine-St-Denis. Les Éditions Liberté ont fonctionné jusqu’au milieu des années cinquante, éditant le plus souvent des textes en français. Dans E. Sivan. Op. cit., p. 173-174 et 253.
25 Lettre de V. Barel à H. Bonnet, commissariat à l’Information, 17 mars 1944. F41 820, CARAN.
26 Ces publications étaient prises en charge par les administrations et organismes suivants : Commissariat à l’Intérieur, Commissariat à l’Information, Office français d’édition, Problème français, Commissariat à l’Air, Secrétariat du CFLN. Tableau de publications. F41 820, CARAN ; - En décembre 1943, H. Bonnet organise la publication d’une dizaine d’ouvrages via la Société d’édition Lettres françaises, maison d’édition libanaise (à ne pas confondre avec le titre littéraire clandestin), qui a pour mission d’assurer le rayonnement de la France. Les Lettres françaises ont été créées en 1942 à Beyrouth « sous la protection du gal Catroux ». F41 817, CARAN.
27 Lettre de H. Bonnet, commissariat à l’Information, au directeur de cabinet du général de Gaulle, 12 juin 1944, F41 820, CARAN.
28 Lapière. Appareil technique, Fonds Duclos, D2/1, MHV.
29 Lapière, Mafran et Catalon. Compte rendu de la direction du Parti sur le fonctionnement du système de liaison avec les DIR, 5 août 1944, 2 f. Fonds Duclos, D2/1, MHV.
30 Simon. Lettre, 7 mai 1944, Fonds Duclos, D1/3, MHV.
31 J. Duclos. Demande d’indemnisation à présenter pour l’appareil de presse et d’édition du PCF ; - 22 mars 1944, Fonds J. Duclos, A3, MHV.
32 Note, 5 juin 1944, Ba 2070, Arch. PPo.
33 Plan préparatoire pour l’insurrection, [12 juin 1944], Ba 2070, Arch. PPo. Souligné dans le texte.
34 Circulaire aux Directions de régions et de sections. Répartition du matériel aux sections et cellules, [1944], PCF 2, Arch. 2, 96, MRN.
35 L’éducation marxiste-léniniste dans le parti, 8 mars 1944, Ba 1921, Arch. PPo.
36 S. Wolikow. « Les Communistes face à la lutte armée ». La Résistance et les Français : lutte armée et maquis. Annales littéraires de l’université de Franche Comté/Les Belles Lettres, 1996, p. 29-39.
37 C Bellanger. La Presse clandestine, 1940-1944. A. Colin, 1961, p. 24 ; - [Jean Texcier]. Conseil à l’occupé. S. l. : [août 1940], 11 p. (imprimé par Keller).
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