Introduction
p. 11-16
Texte intégral
« Il ne faut pas lire pour lire, mais lire en communiste, c’est-à-dire lire pour trouver une réponse aux questions posées par l’actualité et une réponse juste, parce qu’elle puise aux sources de notre doctrine marxiste-léniniste. »
« Guide de lecture », La Vie du Parti, novembre 1947.
1Dans notre imaginaire collectif, le livre est un des supports naturels des cultures politiques. L’activité éditoriale du PCF semble illustrer parfaitement cette idée. Entre sa naissance et l’effondrement de Messidor en 1992, le Parti communiste français a fondé de nombreuses entreprises : la Librairie de l’Humanité (1920-1925), le Bureau d’Éditions, de Diffusion et de Publicité (1925-1944), les Éditions sociales internationales (1927-1939), les Publications révolutionnaires (1930-1936), le Comité populaire de propagande (1936-1939), les éditions Hier et Aujourd’hui (1941-1949), la Bibliothèque française (1943-1949), les éditions Liberté (1943-1955), les éditions France d’Abord (1944-1947), les éditions Cercle d’art (1950), les Éditeurs français réunis (1949-1981), la Farandole (1955-1992), le Livre Club Diderot (1967-1992), la Courtille (1971-1992), Messidor (1981-1992). S’y ajoutent deux entreprises de diffusion en librairie, le Cendre de Diffusion du Livre et de la Presse (1932-1978) et Odéon-Diffusion (1958-1965) et une maison d’édition musicale, Chant du Monde (1937).
2Cette situation est exceptionnelle dans l’histoire politique contemporaine française : aucun parti politique français ne s’est doté de pareils moyens sur une durée aussi longue. Pourtant la mémoire collective et les travaux historiques ont retenu plus volontiers les noms de Valois, Rieder, des Éditions de Minuit ou Maspero. Cette amnésie interroge sur le poids de l’édition dans la vie politique contemporaine et sur les formes éditoriales qui incarnent la parole politique.
3Dans la France contemporaine, avant comme après 1870, le livre politique est en effet absolument marginal économiquement1. Mais faiblesse numérique ne signifie pas absence dans l’espace public. L’État et l’Église catholique ont largement utilisé le livre pour promouvoir idées et pratiques politiques ou religieuses, ce qui fit la fortune d’Hachette ou Mame, au travers notamment du manuel scolaire2. Les régimes successifs du XIXe siècle se sont surtout inquiétés du contenu des imprimés diffusés dans les milieux les plus populaires, ce qui entraîna la disparition de la librairie de colportage. Crainte justifiée en effet, car libéraux, républicains et le mouvement ouvrier naissant ont su exploiter les formes éditoriales populaires, comme les almanachs à partir des années 18403. Le plus fameux éditeur socialiste du XIXe siècle, Maurice Lachâtre (1814-1900) fut non seulement le premier éditeur français du Capital de Marx, mais il choisit de l’éditer en livraisons, entre 1872 et 18754. Républicains et socialistes accaparèrent aussi la forme de la collection, dite « bibliothèque », inventée par l’éditeur Gervais Charpentier en 1838, qui permettait de proposer au public une série uniforme dans son aspect matériel et son contenu. La « bibliothèque » devint un des moyens de définir ce qui méritait d’être lu, ce qui était nécessaire et utile au peuple5. La censure politique et religieuse s’exerça d’abord sur les publications destinées au plus grand nombre ou aux esprits considérés comme les plus influençables (les pauvres, les femmes et les enfants), plutôt que sur les publications destinées aux élites6. Cela se vérifie avec la littérature dite « économique et sociale », textes plus étroitement surveillés, mais pas systématiquement condamnés. Diffusée notamment par des éditeurs de droit et de médecine (Guillaumin, Schleicher ou Giard et Brière7), elle répondait à des besoins intellectuels nouveaux : étudier le nouvel ordre social né de la révolution industrielle afin d’en prévenir les débordements.
4À partir de 1871 et surtout la loi du 19 juillet 1881, cette littérature quitta la clandestinité et fut liée aux temps forts de la vie politique, principalement les élections. Les années 1880-1900 furent ainsi marquées par la « littérature du trottoir », faite de chansons, libelles, dessins, brochures diverses diffusées dans la rue par des camelots avec le reste de leur marchandise. Elle était le fait de réseaux politiques plus ou moins organisés8. Dans les années 1890, la brochure politique perdit du terrain face à la presse populaire triomphante. Du côté des socialistes, de petites structures eurent pignon sur rue, comme la Librairie du Progrès de Maurice Lachâtre et la Bibliothèque socialiste d’Henry Oriol. La naissance de partis politiques modernes modifie néanmoins le contexte. Deux exemples sont bien connus. Dispersés entre différents courants, les socialistes ont tenté d’unifier leur structure éditoriale en 1905 lors de la fondation du Parti socialiste SFIO en créant dans le même temps la Librairie de la SFIO. Finalement, en 1913, la Librairie de l’Humanité remplaça la Librairie de la SFIO sans pour autant devenir un organe centralisateur9. À l’extrême-droite, l’Action française créa en 1906 la Nouvelle Librairie nationale, sous la direction de Jean Rivain, qui fut reprise par Georges Valois en 191010.
5Aux milieux populaires la brochure, aux milieux aisés l’essai, forme qui se développa à la Belle Époque11. L’essai est à l’intellectuel engagé, ce que la brochure est au militant, un moyen éditorial d’agir en politique. Son développement fut lié dans les années 1900 à l’apparition de nouveaux éditeurs militants, sans lien organique avec un mouvement ou un parti politique, souvent proches du « socialisme normalien12 » : La librairie G. Bellais (1898)13, les éditions Édouard Cornély et Cie (1897-1913)14, Marcel Rivière (1902-1978)15, Alfred Costes16. Toutefois l’édition politique demeure marginale, quantitativement et économiquement. Du côté de l’édition générale, la publication d’un texte engagé est plus souvent l’expression d’un « coup éditorial », payant commercialement, que le signe d’une adhésion politique claire de la part de son éditeur, dans un monde professionnel où il est de bon ton d’afficher sa neutralité politique.
6Dans ce tableau de l’édition française, les éditions du PCF trouvent clairement leurs racines du côté de la SFIO plutôt que de Cornély. Dans sa thèse, Danielle Tartakowsky a établi que le Parti communiste français s’est doté de maisons d’édition pour assurer la formation politique des militants et des masses17. Plus globalement elles participent à la construction de la culture politique communiste, dont elles sont un de lieux de fabrication et vecteur – comme la presse, le théâtre, le cinéma, l’affiche, la musique18… La culture politique est entendue ici comme un ensemble de valeurs, croyances et vulgate idéologique19. Que les historiens choisissent un angle sociétal ou téléologique pour étudier l’histoire du PCF, la notion de culture politique est un élément fort de l’analyse, même si elle diffère dans sa définition. Pour les premiers, elle résulte de la fusion entre l’idéologie bolchevique et les cultures politiques (populaires, républicaines, antiparlementaires, locales…) de la société française. Pour les seconds, la culture politique bolchevique est la matrice de la culture communiste française. Dans les deux cas, cette culture est à la fois le moyen et la manifestation de la tentative d’emprise du PCF sur la société française, et assure sa cohésion partisane. Étudier ces maisons d’édition revient à s’interroger sur la construction, la diffusion et l’implantation de la culture communiste20.
7La période choisie, 1920-fin des années 1960, permet de se concentrer sur l’histoire d’une organisation, depuis sa constitution jusqu’au faîte de sa puissance politique. Et ce dans un contexte mouvant. Le PCF croît dans un pays où naît une forte communauté ouvrière, qui devient majoritairement urbain et où la culture républicaine perdure malgré les crises. C’est aussi une nation affaiblie qui perd sa place sur le plan international, comme puissance économique et politique. Enfin, la culture de masse, par ses différents médias, s’y développe continûment : l’édition politique cohabite avec une édition populaire bien vivante, toujours en quête de nouveaux produits et de nouvelles techniques de distribution.
8Le corpus étudié (3 758 titres imprimés entre 1920 et 197021) permet d’étudier les formes prises par cette culture politique en construction et la logique de sa diffusion. La bibliographie matérielle (format, pagination, paratexte, prix) en dit long sur la conception communiste française du rôle du livre dans la vie militante. Les chiffres de tirage, retrouvés dans les archives du PCF, du Komintern et de la Régie du Dépôt légal, permettent de s’approcher d’une certaine réalité22.
9L’histoire d’une maison d’édition n’est pas seulement affaire de bibliométrie. Elle est un lieu de sociabilité, où se fabriquent des œuvres, circulent des idées, se créent ou se renforcent des réseaux intellectuels. La réussite d’une maison d’édition est souvent le résultat de la capacité de l’éditeur à être un « médiateur », à s’insérer dans des réseaux23. De plus, il ne s’agit pas d’éditer un titre après l’autre. La pérennité d’une maison d’édition passe par la constitution d’un fonds, ensemble d’œuvres, dont la vente est régulière sur le moyen voire le long terme24. Il est important de garder à l’esprit ces deux principes, nés au XIXe siècle, car la comparaison du fonctionnement des maisons d’édition du PCF avec l’édition « bourgeoise » permet d’identifier la nature singulière de l’activité éditoriale communiste. Quel peut être en effet le rôle de l’auteur et de son œuvre dans une organisation où le rôle de l’intellectuel de métier est hiérarchiquement inférieur aux cadres militants ? Jusqu’aux années soixante, la particularité des intellectuels communistes est d’avoir renoncé aux règles propres au champ intellectuel (processus de reconnaissance, appartenance à des réseaux, circuit de publications, prix littéraires, académies…), prix de leur soumission à l’autorité politique que constitue le PCF. À partir du Comité central d’Argenteuil en 1966 en particulier, les intellectuels communistes obtiennent une marge de manœuvre plus importante25. Comment cette quête de reconnaissance, au sein de la communauté des pairs comme dans le Parti, apparaît-elle dans la production et le fonctionnement des maisons d’édition du Parti ? De même, la place des éditions dans l’organigramme du Parti communiste et les processus de décision éditoriale reposent la question d’une approche téléologique ou sociétale : le communisme français a-t-il construit une culture nouvelle, fruit de la volonté du centre de décision (Moscou, la direction du PCF), ou s’est-il nourri de cultures antérieures (syndicales, socialistes) ou contemporaines (populaires, ouvrières, locales…) ?
10Cette recherche repose en partie sur des travaux antérieurs, ceux de Danielle Tartakowsky en premier lieu26, mais aussi d’André Moine27 et de Florence Pipet28. Il est bien rare que les archives d’une maison d’édition survivent à sa disparition, et celles des éditions de PCF ne font pas exception, hormis deux ensembles archivistiques sur les ESI (1935-1938) et le CDLP (1935-1937), et ce que Nicolas Devers-Dreyfus, que je remercie chaleureusement, a pu sauver de la destruction29. Ce manque est en partie compensé par les archives policières, les archives de la direction du PCF (au RGASPI à Moscou, et aux archives départementales de Seine-Saint-Denis à Bobigny), les archives de dirigeants et les archives littéraires30. Les archives commerciales demeurent, même dans ce cas atypique d’histoire d’entreprise, essentielles. À partir du milieu des années vingt, le PCF avait choisi de déclarer ses maisons d’édition comme des sociétés commerciales ordinaires auprès du Tribunal de commerce. Les propriétaires ou actionnaires sont bien souvent des hommes de paille, mais les responsables réels sont presque toujours signalés dans les actes officiels. Cette recherche a également pu être menée à bien avec le témoignage de rares témoins directs de cette aventure originale.
11Roger Chartier propose aux historiens du livre un « triptyque » méthodologique que je fais en partie mien : analyser les processus de production, de réception et d’appropriation31. Les archives (archives du PCF, du Komintern, de police) et l’analyse du catalogue permettent dans certain de cas de proposer des hypothèses sur les processus éditoriaux, où agissent voire s’affrontent plusieurs acteurs et d’évaluer l’impact des circonstances politiques du moment32. Les processus de réception et appropriation sont bien plus difficiles à cerner. Le lecteur sera sans doute frustré de ne pas trouver dans ce livre – hormis les chiffres de tirage – des données complètes et systématiques sur la diffusion. J’ai choisi de répondre indirectement à cette question en étudiant le discours du PCF sur la lecture, qui permet de mieux comprendre l’attitude ambiguë de la direction du PCF à l’égard de ses maisons d’édition et les relations complexes entre culture politique communiste, culture lettrée et culture de masse.
12Je remercie chaleureusement chercheurs et amis qui m’ont encouragée et conseillée, avec une pensée particulière pour Marc Lazar, Elisabeth Parinet, Bernard Pudal, Solange Bouriau, Catherine Burtin, Alexandre Courban, Sandra Fayolle, Franck Hurinville et Séverine Liatard, ainsi que l’équipe administrative et scientifique du Centre de recherche d’histoire quantitative (université de Caen-CNRS), sans qui cette entreprise n’aurait pas été menée à bien.
Notes de bas de page
1 J.-Y. Mollier. « L’Édition, 1815-1914 ». Histoire des droites. T. II : Cultures. Gallimard, 1992. p. 213-255 ; P. Fouché. « L’Édition, 1914-1992 ». Op. cit., p. 257-292.
2 J. Hébrard. « Le livre ». Dictionnaire critique de la République. Flammarion, 2002, p. 916-922 ; - J. -Y. Mollier. « L’Édition, 1815-1914 ». Op. cit.
3 R. Gosselin. Les Almanachs républicains : traditions révolutionnaires et culture politique des masses populaires à Paris, 1840-1851. L’Harmattan ; Sainte-Foy (Canada) : Presses de l’université de Laval, 1992, 330 p.
4 I. Parent. Maurice La Châtre et Henri Oriol, deux éditeurs politiques du XIXe siècle. DEA d’histoire, dir. J.-Y. Mollier : université de Versailles– Saint-Quentin-en-Yvelines, 2001, 146 p. ; - F. Gaudin. « Maurice Lachâtre ». Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.
5 I. Olivero. L’Invention de la collection : de la diffusion de la littérature et des savoirs à la formation du citoyen du XIXe siècle. IMEC, 1999, 335 p.
6 C. Charle. « Le Champ de la production littéraire » ; O. et H.-J. Martin. « Le Monde des éditeurs ». Histoire de l’édition française. T. III : le temps des éditeurs, Promodis– Cercle de la librairie, 1990, p. 142 et 210-213.
7 V. Tesnière. Le Quadrige : un siècle d’édition universitaire, 1860-1968. PUF, 2001, p. 115.
8 J.-Y. Mollier. Le Camelot et la rue : politique et démocratie au tournant des XIXe et XXe siècles. Fayard, 2004, 365 p.
9 F. Cépède. Les Maisons d’édition du Parti socialiste SFIO, 1905-1939. Maîtrise d’histoire, dir. D. Tartakowsky : université Paris-I, 1996. p. 20-50.
10 P. Fouché. Op. cit., p. 261-262.
11 P. Olivera. « De l’édition “politique et littéraire” : les formes de la politique lettrée de la Belle Époque à l’Entre-deux-guerres ». Mil neuf cent, 2003, no 21, p. 127-151.
12 C. Prochasson. Les Intellectuels, le socialisme et la guerre : 1900-1938. Le Seuil, 1993, 354 p.
13 G. Leroy. Péguy entre l’ordre et la révolution. Paris : Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1981, p. 111-113.
14 V. Tesnière. Op. cit., p. 164-171.
15 Richard Lebaron. La librairie Marcel Rivière, entre science, économie et politique. Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques, 31, 2003. URL : http://ccrh.revues.org/index295.html.
16 A. Costes a repris les fonds Schleicher et Reinwald vers 1900.
17 D. Tarakowsky. Écoles et éditions communistes, 1921-1933. Essai sur la formation des cadres du P.C.F. Thèse d’histoire, dir. C. Willard : université Paris-VIII, 1977, 520 p. Cette thèse fut publiée en partie sous le titre Les Premiers Communistes français : formation des cadres et bolchévisation. Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 1980, 215 p.
18 S. Berstein. « L’historien et la culture politique ». Vingtième Siècle, revue d’histoire, juillet-septembre 1992, no 35, p. 67-77.
19 J.-F. Sirinelli et É. Vigne. « Des cultures politiques ». Histoire des droites. T. II : Cultures. Gallimard, 1992, p. I-XI. J.-F. Sirinelli. « De la demeure à l’agora. Pour une histoire culturelle du politique ». Vingtième Siècle, revue d’histoire, janvier-mars 1998, no 57, p. 121-131 ; - S. Berstein. « L’historien et la culture politique ». Op. cit., p. 67-77.
20 M. Lazar. « Forte et fragile, immuable et changeante… La culture politique communiste ». Les Cultures politiques en France. Le Seuil, 1999, p. 215-242.
21 Une partie du catalogue est consultable en ligne : M.-C. Bouju. Catalogue de la production des maisons d’édition du Parti communiste français, 1921-1956. Mémoire d’étude (DCB), dir. J.-Y. Mollier, ENSSIB, 1999 : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/document-1547.
22 Il manque les données sur les réimpressions. Par ailleurs, dans ce sujet, diffusion ne signifie pas vente ni lecture.
23 C. Charle. « Le Temps des hommes doubles ». Revue d’histoire moderne et contemporaine, janviermars 1992, vol. 39, no 1, p. 73-85.
24 J.-Y. Mollier. « Les Intellectuels et l’édition ». L’Histoire des intellectuels aujourd’hui. PUF, 2003, p. 125-144.
25 F. Matonti. « Les Intellectuels et le Parti : le cas français ». Le Siècle des Communismes. Éditions de l’Atelier, 2000, p. 405-424.
26 D. Tartakowsky. Op. cit.
27 André Moine a laissé des travaux et documents sur le sujet s’intéressant notamment au rôle du PCF dans la diffusion de la pensée marxiste-léniniste. Certaines de ses notes ont été déposées à la Bibliothèque marxiste de Paris.
28 F. Pipet. La Farandole de 1955 à 1965. Histoire d’une maison d’édition. Maîtrise d’histoire, dir. A. Prost et N. Gérome : université Paris-I, 1995, 148 p.
29 Je n’ai pas pu avoir accès aux archives de Cercle d’art.
30 Je n’ai pas pu obtenir des ayant-droits de Charles Feld, premier directeur des éditions Cercle d’art, l’autorisation de consultation de ses archives, déposées au Musée national Pablo Picasso. Les ayantdroits de P. Picasso m’ont accordé cette autorisation, ce dont je les remercie.
31 R. Chartier. « Le Monde comme représentation ». Les Annales. Économie, société, culture, novembre-décembre 1989, no 6, p. 1505-1520.
32 A. Simonin. « Le Catalogue de l’éditeur, un outil pour l’histoire : l’exemple des Éditions de Minuit ». Vingtième Siècle revue d’histoire, janvier-mars 2004, no 81, p. 119-129.
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