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Sublime ou crime, l’exécution capitale de Delaroche à Manet

p. 249-279


Extrait

1La représentation d’exécutions capitales n’est sûrement pas une de celles qui dominent la peinture du xixe siècle. Le gros catalogue des Peintures du Musée d’Orsay, par exemple, ne livre aucune autre image que celle, attendue, d’Henri Regnault, Exécution sans jugement sous les rois maures de Grenade1. Aucun Impressionniste, y compris Edgar Degas qui présenta en 1881, à la sixième exposition du groupe, une série de portraits au pastel de criminels, ne revint sur ce thème. Pour l’historien de l’art, un tel sujet ne peut s’aborder sans un préalable embarras : et combien d’images, connues des contemporains, échappent encore à l’histoire de l’art d’aujourd’hui ?

2Quels en sont les principaux dessinateurs ou peintres ? Bien entendu, l’Exécution de Maximilien, d’Édouard Manet, traverse immédiatement l’esprit, en même temps que El Tres de Mayo2 (le Trois Mai) de Goya, ou le tableau contemporain de Gérôme, l’Exécution du Maréchal Ney3. Un des atouts du catalogue de l’exposition inauguré

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