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Rites de mort à Toulouse : les exécutions publiques (1738-1780)

Traduit par Isabelle Durand (trad.)

p. 129-150


Extrait

1La bibliothèque municipale de Toulouse conserve huit cahiers de formats inégaux intitulés Les heures perdues, qui renferment une sorte de journal rédigé entre 1738 et 1780 par un obscur professeur de latin du nom de Pierre Barthès1. Né à Toulouse le 2 novembre 1704, Barthès fut vraisemblablement élève des jésuites, si l’on en juge du moins par l’affection qu’il manifeste dans son journal pour les membres de la Compagnie. Ses compétences latines lui valurent de rédiger plusieurs fois à la demande des autorités des inscriptions pour des fêtes publiques ou des monuments. Son manuscrit cesse brusquement en décembre 1780, et l’on peut supposer qu’il est mort peu après – son acte de décès n’a pu être retrouvé. Quelques notations des Heures perdues laissent deviner un catholique pieux, membre de la compagnie des Pénitents gris et également officier d’une confrérie charitable qui distribuait du pain aux pauvres de sa paroisse. Un esprit étroit aussi, aux commentaires moralisateurs ; u

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