1 Citons notamment la série d’eaux-fortes intitulée Les Désastres de la guerre que Francisco Goya consacre à la guerre d’indépendance qui oppose patriotes espagnols et leurs occupants français entre 1808 et 1814.
2 Pietro ELLERO, Sobre la pena de muerte, prologue de José Canalejas, Domingo Blanco, Madrid, 1907.
3 Le garrot n’a été en usage en Europe durant la période contemporaine qu’en Espagne et en Andorre où il remplace la pendaison à partir de 1854.
4 Diccionario de la lengua española, Real Academia Española, Espasa Calpe, Madrid, 1970.
5 Manuel OTERO BANDE, « Las ejecuciones y el arte de bien morir », Revista de la Escuela de Estudios Penitenciarios, n° 54, septembre 1949, p 59-60.
6 Angel PULLIDO, La pena capital en España, Madrid, Establecimiento tipográfico de Enrique Teodoro, 1897.
7 L’histoire mouvementée du nouveau régime, déchiré entre les forces conservatrices d’un côté et les forces révolutionnaires de l’autre, explique toutefois le rétablissement partiel de cette peine par la loi du 11 octobre 1934 (le gouvernement conservateur doit alors faire face au soulèvement des Asturies) pour la répression des délits commis au moyen d’explosifs et pour les vols aggravés de violences ou de menaces visant à intimider les personnes.
8 Ces 108 condamnations à mort se répartissent de la sorte : 24 en 1947 ; 16 en 1948 ; 10 en 1949 ; 8 en 1950 ; 7 en 1951 ; 3 en 1952 ; 3 en 1953 ; 7 en 1954 ; 3 en 1955 ; 8 en 1956 ; 6 en 1957 ; 1 en 1958 ; 1 en 1959 ; 1 en 1960 ; 4 en 1961 ; 2 en 1963 ; 2 en 1974.
9 Ce fut le cas lors d’une exécution survenue à Valladolid en 1802. Le condamné Mariano Coronado l’avait été pour homicide avec vol. Lorsque le bourreau retira la corde du cou du pendu, il s’aperçut qu’il vivait encore. La foule cria au miracle, et devant un tel dénouement le supplicié fut gracié. Une enquête fut toutefois menée pour déterminer si le bourreau avait échoué volontairement ou non dans son office, enquête qui le disculpa entièrement.
10 Serafín ESTEBÁN CALDERÓN, « Abolición de la pena de horca », Cartas españolas, (Lettres espagnoles), 3 mai 1832.
11 Celle-ci avait mis en avant le décret adopté par les Cortes de Cadix visant à imposer le garrot comme seul moyen d’exécuter la peine de mort.
12 Cité dans Daniel SUEIRO, Los Verdugos españoles, Ediciones Alfaguara, Madrid-Barcelone, 1971.
13 Données extraites de María Teresa SERRANO TÁRRAGA, La pena capital en el sistema español, Madrid, Publications de la UNED, 1992. De 1936 à 1939, la guerre civile introduit une rupture dans la collecte des données. De 1939 à 1944, aucune exécution prononcée par des tribunaux ordinaires n’est mentionnée par le nouveau régime franquiste, qui rétablit la peine de mort officiellement en 1944.
14 L’espace sur lequel ils étaient amenés à intervenir avait été fixé de la sorte : le bourreau de Madrid couvrait tout le centre et le nord-ouest de la péninsule ; celui de Barcelone tout le nord et le Levant ; celui de Séville tout le sud du territoire national, ainsi que l’Espagne insulaire, Baléares et Canaries.
15 Camilo José CELA, « Un verdugo », El gallego y su cuadrilla y otros apuntes carpetovetónicos », Ediciones Destino, Barcelone, 1955, p. 258-268.
16 José SAMPERIO, « Una tarde con Gregorio Mayoral, verdugo de Burgos », Papeles de Son Armadans, Palma de Majorque, 1927.
17 Pío BAROJA, « Los verdugos », La decadencia de la cortesía y otros ensayos, Ediciones Raid, Barcelone, 1956.
18 À cette fuite dans la mort répond la fuite dans l’exil de Cándido Cartón, ancien bourreau de Madrid, qui finit ses jours en Argentine, à Buenos Aires.
19 Daniel SUEIRO, Los verdugos españoles. Historia y actualidad del garrote vil, Ediciones Alfaguara, Madrid-Barcelone, 1971.
20 Le tableau en question figure en annexe.
21 Charles DAVILLIER, Voyage en Espagne, Paris, Librairie Hachette, 1862.
22 Tout au long du xixe siècle, les exécutions ont lieu si possible à la périphérie de la ville. À Madrid ainsi, elles se déroulent successivement place de la Cebada, puis porte de Tolède, puis porte Santa Barbara vers 1852.
23 Concepción ARENAL, « Modo de evitar los inconvenientes de la ejecución de la pena de muerte de la manera que hoy se hace » El reo, el pueblo y el verdugo, Madrid, La España moderna, 1870.
24 Concepción ARENAL, El reo, el pueblo y el verdugo, op cit.
25 Cité dans Daniel SUEIRO, op cit.
26 Cité dans Daniel SUEIRO, op cit.
27 Charles DEMBOWSKI, Deux ans en Espagne et au Portugal, lettre en date du 25 mai 1838, citée dans Bennassar Bartolomé et Lucile, Le Voyage en Espagne, Robert Laffont, Paris, 1998.
28 Cité dans Daniel SUEIRO, op cit.
29 Cité dans Daniel SUEIRO, op cit.
30 Primitivo IBAÑEZ Y ARGOTE, Yo ví ejecutar el « buen ladrón del siglo xx », Vitoria, Imprenta Egaña, 1955.
31 Constante AMOR Y NAVEIRO, El problema de la pena de muerte y de sus sustituvos legales, Madrid, Hijos de Reus, 1917.
32 Quatre autres délits de régicide eurent lieu en 1876, 1878, 1880, 1913.
33 Cité dans Francisco MORALES SÁNCHEZ, Proceso del regicida Don Martín Merino y Gómez, Madrid, Establecimiento Tipográfico de Tomás Rey, 1870.
34 Cité dans Daniel SUEIRO, op cit.
35 Cité dans Daniel SUEIRO, op. cit.