Bourgeoisie négociante et constitution de l’État-nation italien : l’élite livournaise dans le Risorgimento (1815-1860)
p. 241-248
Texte intégral
1Cette contribution évoque les rapports que l’élite négociante du port de Livourne entretient avec le processus de création de l’État national italien. Très intégrée aux réseaux du grand capitalisme marchand en Méditerranée, cette élite est un groupe très cosmopolite. Or, comme on le sait, l’Europe et la Méditerranée septentrionale du XIXe siècle sont fortement touchées par la progression des sentiments patriotiques et par l’affirmation croissante des États-nations comme cadres territoriaux fondamentaux des peuples. La péninsule italienne est partie prenante de cette évolution, qui est tout à la fois politique, culturelle et territoriale. L’usage du terme Risorgimento renvoie d’ailleurs aussi bien à l’affirmation du sentiment national et patriotique qu’au processus politique qui a abouti à la constitution de l’État italien.
Milieu négociant et sentiment national italien
2En Italie, comme dans la plupart des États-nations européens, les idées nationales et patriotiques se développent d’abord au sein des élites nobiliaires et bourgeoises, puis atteignent une partie des couches populaires, en particulier lors de la révolution de 1848, qui est aussi une révolution patriotique1. Encore faut-il bien distinguer au sein des élites : traditionnellement, l’historiographie du Risorgimento ne place pas le milieu négociant à la pointe du mouvement national. Plusieurs travaux ont même mis l’accent sur le comportement politiquement passif, voire conservateur, des groupes de négociants et d’entrepreneurs, mettant en exergue la primauté donnée au maintien des affaires et des positions acquises, de surcroît souvent garanties par les souverains des États régionaux2.
3Il est vrai que le négoce est rarement en situation d’hégémonie politique. Ni même d’hégémonie économique et sociale, du moins à l’échelle nationale et régionale. D’autant que les revenus mobiliers occupent encore une place subalterne dans la composition de la majeure partie des fortunes de la péninsule. La noblesse et la bourgeoisie tirent l’essentiel de leurs revenus, ainsi que leur position, de la propriété et de la rente foncière. C’est davantage autour de la terre et de la propriété que se construisent les dominations politiques et sociales.
4Néanmoins, l’investissement industriel et commercial n’apparaît pas comme un facteur discriminant d’appartenance aux élites. Le poids des groupes aristocratiques, dont l’existence et l’esprit de corps perdure au-delà de l’unité italienne, ne signifie pas fermeture de groupe et crispation sur le statut nobiliaire. Sur le plan local, dans plusieurs villes de la péninsule, les grands ports en particulier, les négociants ont souvent une grande surface sociale et peuvent accéder aux pouvoirs locaux.
5Un milieu pusillanime ? Si cette explication n’est sans doute pas à rejeter, elle peut être relativisée, car elle repose largement sur des approches qui ont longtemps dominé l’historiographie du Risorgimento, mais dont les postulats sont aujourd’hui à reconsidérer. L’unification a souvent été présentée comme un processus inachevé, en particulier du fait des décalages persistants entre le Nord et le Sud de la péninsule. Dans le sillage de Gramsci, l’historiographie marxiste classique présentait la bourgeoisie italienne comme peu entreprenante, insuffisamment modernisatrice et la rendait responsable de cet échec. Néanmoins, l’histoire sociale italienne des vingt dernières années, en reconsidérant la question de la modernisation de l’Italie, a mis en évidence la diversité des situations et la formation de bourgeoisies locales dynamiques3.
6En outre, si nombre d’études tendent à cantonner les négociants dans la sphère de l’intérêt économique, de la vie privée et de la sociabilité de groupe, il apparaît que ces derniers ont souvent fait montre d’un réel sens civique et largement contribué à la vie sociale de leur cité. En réalité, ces perceptions du négoce relient implicitement création de l’État-nation et modernisation (et portent donc en elles un sens de l’histoire), alors que le négoce a pu parfois soutenir des mouvements de modernisation locaux ou régionaux, sans pour autant adhérer à la création de l’État-nation.
7D’autant que l’accomplissement de l’unité italienne n’avait rien d’inéluctable : quoiqu’en ait dit la légende dorée du Risorgimento, l’unification doit beaucoup aux circonstances politiques du temps et à l’action de petits groupes décidés, plus qu’au mouvement des masses. Il n’existe pas vraiment, avant l’unité, de territoire italien en construction. Sur le plan économique, par exemple, la péninsule est fragmentée et ne constitue pas un marché à proprement parler. Cette situation est favorisée par la faiblesse des axes terrestres trans-étatiques, le premier boum du chemin de fer, qui a lieu dans les années 1830-1850, n’étant pas suffisant pour pallier cette situation. Si les intérêts des classes dominantes ne sont pas un facteur explicatif à négliger, il n’en reste pas moins que le Risorgimento est surtout le fruit d’un idéal national qui s’enracine au sein de ces classes4.
8Les rapports entre négoce et mouvement national, parce qu’ils ont souvent été appréhendés en termes étroits d’intérêts, ou en fonction de problématiques générales sur le rôle de la bourgeoisie dans l’État-nation, mettent ainsi en évidence, en creux, un déficit de sentiment patriotique dont les raisons ne sont pourtant pas évidentes.
9En réalité, la perception que l’on peut avoir de l’action et des motivations du milieu négociant peut varier en fonction des échelles d’observation que l’on choisit. On en vient ainsi à ce qui a suscité cette contribution et la relie à notre thème d’étude : tenter d’envisager le rapport entre grand négoce et Risorgimento non pas seulement à partir de positions politiques et d’intérêts économiques généraux, mais davantage à partir des différents espaces d’insertion du groupe.
La participation livournaise au Risorgimento
10Pour relier cette interrogation au cas livournais, il faut d’abord considérer la position de Livourne et de ses négociants à l’époque du Risorgimento5. Livourne est alors le principal port et la seconde ville du grand-duché de Toscane, un des États régionaux qui composent la péninsule avant l’unification. C’est aussi et surtout un port d’envergure internationale, marqué par la fonction d’entrepôt. De ce fait, la présence et l’activité du grand négoce joue un rôle fondamental dans l’économie urbaine. C’est ce qui a permis à Livourne, fondation princière de la fin du XVIe siècle, de devenir une des principales villes de l’Italie pré-unitaire. Ce monde négociant occupe encore une place secondaire au sein des pouvoirs locaux. Mais il est au sommet de la fortune locale. Depuis le XVIIIe siècle, il a développé ses positions au sein de la propriété urbaine et de la société civile livournaise. Il constitue l’élément le plus consistant de l’élite locale.
11Livourne occupe une place importante dans le Risorgimento, et cela du fait de sa participation très active à la révolution de 1848. Elle est non seulement, et plus que Florence, la place forte de la révolution patriotique toscane, mais aussi une des rares villes italiennes où le mouvement révolutionnaire et patriotique est porté par une forte participation populaire.
12Cependant, après le rattachement au royaume d’Italie, en 1860, la ville subit pendant trois décennies une crise que l’on peut qualifier de crise d’adaptation au nouveau cadre national. Cette crise met en évidence l’échec de l’élite négociante et son éclatement, une petite partie d’entre elle intégrant une nouvelle élite nationale en formation, tandis qu’une autre, sans quitter le négoce, va implanter ailleurs ses activités. Ainsi, l’unité constitue pour Livourne une rupture d’équilibre et marque la fin du négoce livournais, du moins en tant que groupe social. Il ne s’agit donc pas ici d’une mutation, voire de l’adaptation d’une classe à une situation nouvelle, mais de l’achèvement d’un cycle urbain de trois siècles pendant lequel Livourne fut d’abord un grand emporium méditerranéen.
13Quel a été l’engagement du négoce livournaise dans un processus, le Risorgimento, dont il est finalement sorti très affaibli ?
14Il faut d’abord distinguer les générations : c’est avant tout la génération née avec le siècle qui s’engage dans le Risorgimento, tandis que les aînés, moins politisés, sont plus neutres. Il faut ensuite distinguer les périodes. La participation des négociants à la vie politique tend à se développer après la Restauration, pour décliner ensuite. La révolution de 1848 constitue la ligne de partage ce ces deux phases. Entre les années 1820 et la première phase de la révolution (1847), on assiste à une participation plus forte du négoce à la vie publique et sans doute à une phase de politisation, marquée par l’adhésion aux idées libérales. Cet engagement culmine à l’automne 1847, lorsque le négoce oriente encore le mouvement populaire patriotique. À partir de 1848, le tournant radical pris par la révolution et la participation de la Toscane à la guerre patriotique contre les Autrichiens marque un reflux qui ne se dément pas jusqu’à l’unité italienne.
15Ce retour aux affaires et cet éloignement de l’engagement politique ne se sont pas ranimés en 1859 par la fin du grand-duché de Toscane et le rattachement au Piémont. De fait, le négoce accepte la situation nouvelle, sans pour autant l’avoir clairement provoquée.
Les territoires du négoce livournais
16Cette prudence tient à la peur du désordre et de la révolution qu’a fait naître le tournant radical de 1848. En outre, les intérêts économiques et financiers liés à l’unification ne sont pas encore suffisamment importants pour susciter à eux seuls une implication forte du négoce. Mais celle-ci tient sans doute aussi à la façon dont le négoce livournais s’inscrit dans ses espaces d’appartenance.
17Livourne est alors une ville intégrée tout à la fois à un espace régional (Toscane, Italie centrale) et international (la Méditerranée, l’Europe du Nord-Ouest). Son port a développé une polyfonctionnalité d’autant plus viable que la Toscane tend à s’intégrer dans le nouvel ordre économique européen et méditerranéen, dominé par les nouvelles puissances industrielles d’Europe du Nord, l’Angleterre en particulier. La composition de la population livournaise participe de cette double insertion. La plèbe est certes très liée à l’activité portuaire, mais elle est pour l’essentiel originaire d’Italie centrale. Très catholique, elle reste encadrée par le clergé paroissial et se montre très attachée aux formes de religiosité héritées de l’Ancien Régime. Les groupes non catholiques, dont l’implantation est liée à la vocation commerciale de la ville et à l’importance des migrations dans la démographie livournaise, constituent, au début du XIXe siècle, près de 10 % de la population urbaine. Ils sont organisés en communautés reconnues par les souverains toscans et dotées d’institutions propres. La structure de ces « nations » est, plus que le reste de la population, marquée par l’activité commerciale. Elles sont d’ailleurs dirigées par des familles de négociants qui exercent ainsi une notabilité communautaire sur laquelle la municipalité n’a pas de prise. Les principales « nations » sont la « nation » juive, la « nation » anglaise, la « nation » hollandaise-allemande (regroupement de Nordiques protestants) et la « nation » grecque orthodoxe.
18Depuis leur implantation dans la ville, c’est-à-dire depuis que Livourne est port international d’entrepôt (fin du XVIe siècle), les négociants des « nations » sont intégrés dans un espace international construit à la fois sur le commerce et sur des appartenances communautaires. Le milieu négociant est partie prenante de réseaux de relations internationaux, à base familiale, ethnique ou nationale. Ces réseaux servent au commerce, mais sont aussi porteurs de solidarités et de cultures. Les grands négociants livournais gardent ainsi, pour la plupart, des contacts étroits avec leur patrie d’origine ou avec d’autres communautés allogènes présentes dans les grands ports méditerranéens. Ces négociants sont d’ailleurs très mobiles : souvent formés à l’extérieur (et par le voyage), fréquemment en déplacement pour leurs affaires, une partie d’entre eux ne reste qu’un temps dans la cité, pour ensuite s’installer dans d’autres grandes cités du commerce international ou rentrer dans la patrie d’origine. Dans le même temps, le fait que la fonction publique locale et régionale soit réservée aux catholiques limite les possibilités de promotion et les stratégies d’intégration locales et régionales : pour la plupart des ressortissants des principales « nations », les portes du pouvoir municipal sont encore fermées.
19L’enracinement dans la ville n’est cependant pas négligeable. Il passe d’abord par les « nations », qui permettent aux négociants d’être des notables communautaires à la tête d’une partie de la population urbaine. Par ailleurs, le négoce possède une bonne partie du parc immobilier urbain et contrôle largement l’activité de deux quartiers de la ville, le quartier juif et le quartier de la Venezia, qui est celui du commerce portuaire.
20À partir de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ces notables du négoce s’enracinent davantage dans l’espace local. Le développement de la propriété bourgeoise dans la campagne livournaise est à cet égard un pas considérable. Cette évolution rapproche les élites négociantes et non négociantes, qui se livrent de concert aux plaisirs de la villégiature. La réforme de 1780 sanctionne partiellement cette évolution, car elle met en place une véritable municipalité, dont la légitimité repose sur le cens et la propriété, et qui intègre des représentants de la « nation » juive, « nation » la plus puissante au sein de la propriété locale. Durant la période de l’occupation française (1808-1814), la vente des biens nationaux permet au négoce d’accroître sa présence au sein de la propriété urbaine. Avec la Restauration, la noblesse de la ville s’ouvre davantage aux grands négociants des « nations », ce qui contribue encore à rapprocher les différentes parties de l’élite locale.
Local, régional, national : les trois voies de l’intégration négociante
21Dans les années 1820-1840, on assiste à un triple mouvement d’enracinement, dans lequel une partie au moins du grand négoce local est impliquée, et qui associe références locales, régionales et nationales.
22L’intérêt pour le local prend davantage de consistance au tout début du XIXe siècle, pendant les années de présence française, lorsque le négoce constitue une chambre de commerce et participe plus largement aux pouvoirs locaux. L’enracinement local se renforce après la Restauration, avec l’essor du patriotisme local, qui est général au sein des élites, mais touche particulièrement la nouvelle bourgeoisie intellectuelle des professions libérales et les négociants. La référence à la « patria » livournaise se nourrit de la constitution d’une histoire locale, forgée au sein des académies savantes et diffusée largement au sein du négoce livournais grâce aux progrès des publications du crû. Les principaux négociants de la ville sont impliqués dans la création d’associations récréatives et éducatives où s’élabore un projet visant tout à la fois à relancer l’économie de la cité et à éduquer les classes populaires.
23Le développement des associations locales s’accompagne d’un intérêt accru pour le passé et la culture italienne : c’est par le biais des arts, de la littérature et de l’histoire que le négoce livournais s’imprègne davantage des valeurs nationales. La référence à l’Italie comme espace historique commun se développe, sans pour autant, il faut le préciser, que cela débouche sur une volonté d’unité politique claire.
24Plus nette est alors la volonté d’intégration régionale : elle passe par le développement d’affaires communes avec la banque et l’aristocratie florentine (les chemins de fer, par exemple, avec la mise en place de la ligne Livourne-Pise-Florence, ou encore les mines). Cette intégration n’est pas incompatible avec les affaires et la vocation internationale du port de Livourne, dans la mesure où les matières premières agricoles et minières tirées de Toscane sont souvent exportées vers l’Angleterre ou la France par Livourne.
25L’intégration régionale des élites passe aussi par un rapprochement idéologique, au sein de ce qu’on appelle le modérantisme toscan, mélange de libéralisme et de refus du radicalisme révolutionnaire, qui cherche à obtenir une réforme politique dans le cadre de la monarchie toscane. De fait, les relations culturelles, politiques et associatives se multiplient entre le négoce livournais et les élites florentines éclairées, et cela d’autant plus que Livourne sert de plaque tournante au mouvement de diffusion des idées libérales ou révolutionnaires en Toscane et en Italie centrale, une grande partie des textes politiques interdits passant par le port franc, souvent en contrebande.
26C’est à partir de cette intégration régionale qu’une partie du négoce livournais va ensuite s’intégrer à l’espace national. Mais cette intégration intervient après l’unification politique et s’accompagne d’un échec local. Le grand négoce échoue à construire une hégémonie sociale et politique locale et s’avère incapable de placer la ville et le port en position avantageuse dans le nouvel espace national. C’est davantage une nouvelle classe d’entrepreneurs, étroitement associée aux objectifs du nouvel État italien, qui pilote, à la fin du XIXe siècle, l’intégration économique de la ville à l’espace national.
27Durant la première moitié du XIXe siècle, le négoce livournais s’est davantage impliqué dans l’espace local et dans l’espace régional, non seulement sur le plan économique, mais aussi dans les domaines social, culturel et politique. Dans le même temps, l’espace national devenait une référence culturelle et historique davantage mise en avant, sans qu’il soit possible pour autant de constater un affaiblissement de l’insertion internationale et du cosmopolitisme. Si l’on estime que la création de l’État-nation italien n’était pas inscrite à l’avance, il faut considérer que le négoce livournais de l’époque était non seulement impliqué dans plusieurs espaces de références, mais aussi que la référence nationale n’était ni exclusive, ni totale, et qu’elle fut finalement davantage activée par les circonstances politiques que par un basculement idéologique du groupe.
28Sans doute faut-il considérer le négoce livournais comme le groupe le plus ouvert à la multiplicité identitaire et probablement le moins attaché à des références identitaires contraignantes. Il y avait là une approche différente du national, ensuite tombée dans l’oubli. Elle fut d’autant plus vaincue par les perceptions plus totales de la nation que le négoce livournais ne put s’appuyer sur une forte hégémonie locale. Son éclatement s’accompagna d’ailleurs d’une crise d’identité de la ville, jusqu’à ce qu’elle s’intègre à l’espace national en devenant une ville ouvrière et un port industriel.
29C’était un autre cycle, une autre histoire, mais qui s’accomplirent sans le négoce.
Notes de bas de page
1 C’est le cas à Livourne, où la révolution de 1848 est un moment important dans le processus de politisation des couches populaires urbaines. Voir aussi le cas des communes rurales du Latium étudiées par F. Rizzi, La coccarda e le campagne. Comunità rurali e Repubblica romana nel Lazio (1848-1849), Milan, 1989.
2 Voir le rôle des négociants de Livourne, tel que décrit dans D. LoRomer, Merchants and reforms in Livorno 1814-1868, Berkeley, Los Angeles, Londres, 1987 ; l’exemple de Naples développé par J. Davis, Società e imprenditori nel regno borbonico 1815/1860, Rome-Bari, 1979, ainsi que celui de la Lombardie étudié par R. K. Greenfield, Economics and liberalism in the Risorgimento. A study of nationalism in Lombardy 1814-1848, Baltimore, 1934.
3 Voir en particulier A. M. Banti, Terra e denaro. Una borghesia padana dell’Ottocento, Venise, 1989. Ce renouvellement de l’histoire italienne du XIXe siècle s’appuie largement sur l’idée que la modernisation est un phénomène complexe, qui ne passe pas forcément d’abord par l’investissement industriel. Dans le cas de Plaisance, A. M. Banti montre l’essor et le dynamisme d’une bourgeoisie agraire à la fin du XIXe siècle.
4 Sur la formation des idées nationales et leur enracinement au sein des élites de la péninsule, voir A. M. Banti, La nazione del Risorgimento. Parentela, santità e ornore alle origini dell’Italia unita, Turin, 2000.
5 Pour de plus amples développements à l’exposé qui suit, on se permettra de renvoyer à S. Fettah, « Les limites de la cité. Espace, pouvoir et société à Livourne au temps du port franc (XVIIe-XIXe siècle) », thèse de doctorat dactylographiée de l’Université de Provence, 1999, 3 vol.
Auteur
UMR TELEMME, Université de Provence-CNRS
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Les sans-culottes marseillais
Le mouvement sectionnaire du jacobinisme au fédéralisme 1791-1793
Michel Vovelle
2009
Le don et le contre-don
Usages et ambiguités d'un paradigme anthropologique aux époques médiévale et moderne
Lucien Faggion et Laure Verdon (dir.)
2010
Identités juives et chrétiennes
France méridionale XIVe-XIXe siècle
Gabriel Audisio, Régis Bertrand, Madeleine Ferrières et al. (dir.)
2003
Des hommes à l'origine de l’Europe
Biographies des membres de la Haute Autorité de la CECA
Mauve Carbonell
2008