Des mobiliers usagés, réformés, réparés pour les morts. Exemples aubois au cours de l’Antiquité tardive
p. 145-153
Résumés
Les recherches en archéologie préventive menées ces dernières années en Champagne et notamment dans l’Aube (10), ont permis la découverte de plusieurs nécropoles du Bas-Empire dont le mobilier a fait l’objet d’une analyse systématique : outre l’information chronologique et leur position dans la tombe, ces artefacts ont aussi été examinés sous un angle fonctionnel. Ainsi la présence récurrente d’objets de seconde main ou réformés est significative et la question de leur rôle et valeur dans le rituel se pose. Ces mobiliers n’occupent pas une place spécifique dans le dépôt, cependant ils semblent être liés à des assemblages représentatifs du défunt, contenant des éléments à caractère affectif, symbolique et culturel. Les exemples choisis démontrent que ces pièces pourraient ainsi caractériser non pas le statut social hiérarchique du défunt, mais l’importance qui lui a été donnée par la sphère familiale, voire par la communauté tout entière.
Research in preventive archaeology carried out in recent years in Champagne and particularly in Aube (10), has led to the discovery of several necropolis of the Lower Empire whose furniture has been the subject of a systematic analysis : in addition to chronological information and their position in the tomb, these artifacts were also examined from a functional perspective.
The recurrent presence of second-hand or reformed objects is significant and the question of their role and value in the ritual arises. These movables do not occupy a specific place in the burial deposit, however they seem to be linked to assemblies representative of the deceased, containing elements of an emotional, symbolic and cultural character. The examples chosen show that these pieces could thus characterize not the hierarchical social status of the deceased, but the importance given to him by the family sphere, or even by the entire community.
Entrées d’index
Mots-clés : Antiquité, Gaule, Aube, inhumations, dépôt funéraire, traces d’utilisation, second choix (ou raté de cuisson), structure sociale
Keywords : Antiquity, Gaul, Aube, inhumations, funerary deposit, traces of use, low-quality objects (or badly made), social structure
Texte intégral
1. Présentation
1Dans le cadre de la thématique de ce colloque sur l’identité sociale dans la mort pendant l’Antiquité tardive, nous nous sommes interrogées sur la présence régulière de mobiliers altérés dans les tombes. Le département de l’Aube apparaît comme un cadre d’étude pertinent, avec dix-huit nécropoles à inhumation étudiées récemment, et datées entre le milieu du iiie s. ap. J.-C. et le courant du ve s. ap. J.-C. (fig. 1)1. Les mobiliers accompagnant les défunts ont fait l’objet d’une analyse contextuelle (position dans la tombe) et fonctionnelle systématiques (formes, matériaux et assemblages), en prêtant une attention particulière aux traces conservées sur les pièces (marques d’utilisation ou autre).
2Ces objets, de seconde main ou réformés, témoignent-ils d’un statut social bas ? Illustrent-ils le peu d’intérêt apporté par la communauté au défunt ? Leur place dans la tombe est-elle motivée par leur lien direct avec le mort ?
3Le thème traité ici n’est pas exclusif en termes spatial et chronologique. Notre ambition est de présenter, dans un cadre géographique et temporel strict, les éléments matériels choisis par le groupe pour accueillir et accompagner le mort. De fait, cette contribution, basée sur l’observation des données matérielles de 106 sépultures, passe sous silence les tombes exemptes de tout dépôt non périssable, qui représentent un peu moins de la moitié des inhumations mises au jour.
4Une importante série se concentre sur la seconde moitié du iiie s. ap. J.-C. et le début du ive s. ap. J.-C. (81 %). À leur sujet on observera l’homogénéité des assemblages, céramiques principalement, qui les singularisent ; elle illustre assurément les réseaux d’approvisionnement peu diversifiés mais aussi un choix raisonné des contenants déposés privilégiant certaines formes du répertoire domestique (Ahü-Delor, Mouton-Venault 2016 : 246-248).
5Pour répondre à la question du statut social du défunt à partir des dépôts funéraires, il convient de mettre en relation l’ensemble des données disponibles : la position du corps, l’architecture de la sépulture, la qualité ou la quantité des mobiliers d’accompagnement. Pour rappel, et sauf cas exceptionnels évoqués ensuite, le mobilier en terre cuite déposé dans les tombes ne peut pas être utilisé pour répondre seul au questionnement sur le statut social ; les objets déposés étant d’usage quotidien ou familier (contenants d’offrandes, alimentaires ou non, solides ou liquides). La vaisselle en verre ne constitue pas non plus un argument distinctif, car, comme la céramique, elle correspond à un produit à large diffusion, utilisé aussi bien en contexte funéraire que domestique. Les vases déposés dans les tombes sont des formes usuelles, dépourvues de caractères particuliers. Ils sont découverts dans tout type de sépultures, que le mobilier soit abondant ou non. Certes, les quelques pièces ornementées devaient avoir une valeur commerciale plus élevée que les récipients de fonction commune, mais on remarque au sein de notre corpus que ce sont justement les vases du quotidien qui font l’objet de modifications et de réparations.
2. Classes de traitements observés sur les mobiliers et constats
6La question des catégories d’objets usagés et/ou abîmés dans les tombes implique que les traces soient et restent visibles jusqu’à leur découverte en fouille. Le classement raisonné des stigmates et de la mise en œuvre des objets altérés dans la tombe met en évidence la richesse des manipulations, entre objets usés, réparés, mutilés, détournés et ratés (fig. 2). Exploitable pour tous les sites antiques, ce classement permet de renouveler l’exercice à des périodes plus anciennes et d’offrir ainsi une approche diachronique à la thématique traitée. Il en résulte que le quart des objets examinés n’étaient pas neufs lors de leur dépôt.
7La céramique est un matériau plutôt réceptif à ces stigmates contrairement aux autres (verre, métal, matière dure osseuse) qui, sauf bris et réparation, ne conservent pas bien les marques d’utilisation (Bonaventure 2011 : 8-50 ; Mauduit, Gomez 2016 : 359-360). Ainsi les mobiliers céramiques forment une part importante des objets évoqués ici ; proportion sans doute largement sous-évaluée si l’on considère que leur utilisation primaire ne laisse pas toujours de trace.
2.1. Les objets usés et réparés
8Les artefacts clairement usés, toutes catégories confondues, concernent plus d’un quart des tombes recensées. Même s’il reste délicat de statuer sur la durée d’utilisation de ceux-ci, on observe pour la terre cuite, des traces d’usures résultant d’usages répétés.
9Les vases restent parfaitement fonctionnels et leur fonction primaire est respectée dans le dépôt funéraire. Aucun cas de vase nettement usé et réparé pour en prolonger l’utilisation n’est recensé. A contrario, un cas d’objet réparé est visible dans la suspension du fourreau de la sépulture 113 d’Arcis-sur-Aube (fig. 3 ; Paresys et al. 2017) mais, comme les rares cas de recyclage ou de mutilation sur le mobilier céramique, cette intervention peut avoir été faite lors de l’utilisation de l’objet par les vivants.
2.2. Objets découpés, mutilés
10Les mutilations sont infligées à la fois aux vases en céramique et aux vases en verre. Elles correspondent à des découpes précises, comme les ouvertures « en tirelire » sur l’épaule des cruches2, à des découpes plus franches, comme l’enlèvement du col pour les cruches en céramique ou les balsamaires3 ou encore comme la section en deux parties des gobelets en verre4 (fig. 4). Ces interventions, éventuellement rituelles, n’ont pas pour but de déclasser l’objet, car les vases gardent leur fonction primaire au sein des assemblages. Elles répondent à une gestuelle mise en œuvre au moment de la cérémonie afin d’ouvrir le vase à liquide bouché hermétiquement (Dutoo et al. 2009 ; Choquenet 2015 ; Pézennec, Sinquin 2016 ; Langry-François 2021).
2.3. Les objets détournés
11Les cas de détournement fonctionnels dans la tombe sont relativement rares dans notre corpus, peut-être en raison de la difficulté d’identification. Ce détournement ne confère pas aux objets un statut moindre. Il semble avoir une justification pratique (gabarit plus petit et donc plus logeable dans le cercueil ou la fosse, emploi comme couvercle). On observe ainsi dans la tombe de Buchères, un bol en sigillée Chenet 319 retourné pour recouvrir un autre vase (Spiès 2019 : 460-462 et 704). On note également trois exemples de petits vases - morphologiquement des gobelets à boire - dont la place dans l’assemblage funéraire ou la position dans la fosse suggère plutôt leur utilisation au cours des funérailles comme pot de conservation : le col du gobelet de la tombe 294 de Buchères semble avoir été bouché lors de son transport jusque dans la tombe par un bouchon en matériau périssable qui n’a laissé aucune trace et l’analyse chimique du contenu du gobelet métallescent et du gobelet en verre de Prunay-Belleville tend à conforter cette interprétation puisqu’ils contenaient respectivement de la graisse de ruminant et de l’huile végétale- soit un produit a priori non compatible avec la fonction primaire du récipient5 (Choquenet 2015 : 289-318). La fonction de transport alimentaire communément affectée aux bouteilles prismatiques en verre de grand volume est détournée à la faveur de l’utilisation de modèles de taille réduite pour la conservation de produits cosmétiques (Louis 2012). Enfin, les pièces circulaires découpées à la pince dans la panse de gobelets en verre sont réutilisées comme miroirs (Arcis-sur-Aube, Cabart 2004). Cependant, les petits miroirs en verre sont habituellement recouverts sur une face d’un film de plomb réfléchissant ; les exemplaires d’Arcis-sur-Aube en sont dépourvus. La matière se serait-elle dégradée ou le miroir ne serait-il pas fonctionnel, mais imitatif ?
2.4. Les objets de second choix, ratés
12Les pièces de second choix sont plus régulièrement observées. Les défauts visibles n’empêchent pas la fonctionnalité de l’objet. Au sein de la poterie, deux séries se distinguent : le premier groupe concerne des produits locaux (ateliers du Nogentais) et appartenant à la vaisselle culinaire ou de service des liquides, qui présentent des défauts de cuisson et problèmes de tournage mineurs, tandis que le second regroupe des produits importés (Argonne, Jaulges et Villiers-Vineux), tous destinés à la table, et présentant des déformations importantes (fig. 5). Contrairement au premier lot que l’on observe souvent en contexte domestique et qui doit donc être traité comme de la vaisselle ordinaire, ces dernières pièces ne se rencontrent jamais sur les habitats. Elles semblent bien avoir été acquises à des fins funéraires et l’absence de toute trace d’utilisation conforte cette idée. On note parmi ces pièces des formes rares, non distribuées sur notre zone d’étude. Le répertoire en verre contient aussi des vases à la forme non répertoriée voire inédite, sorte d’hybridation entre deux types connus. Il s’agit de petits pots de stockage déposés dans la tombe isolément ou à l’écart de la vaisselle6 (fig. 6). La période de production de ces vases reste difficile à déterminer. Les exemplaires découverts à Buchères et à Langres sont datés de la fin du ier s. ap. J.-C. : le premier utilisé comme urne cinéraire dans une tombe à crémation, le second placé dans une inhumation, mais associé à une monnaie de Domitien datée 81-86 ap. J.-C. (Neaud en cours ; Thévenard 2003). Les vases du Chêne et de Bourlon proviennent de contextes du ive et du ve s. ap. J.-C. (Dolbois en cours ; Marcy 2014). Doit-on considérer que la production de ces vases se poursuit jusqu’à la fin de l’Antiquité ou que les modèles du Haut-Empire sont réutilisés dans les sépultures tardives ? Ces ratés sont-ils destinés aux funérailles en raison de leur prix réduit ou existe-t-il un vrai marché pour des pièces invendables dans un réseau de commercialisation classique, mais qui gardent, aux yeux de populations moins coutumières de ces produits, une certaine valeur esthétique, culturelle ou financière ? L’hypothèse de récipients récupérés sur l’atelier par le mort ou sa famille et déposés dans la tombe est difficile à soutenir faute de vases comparables en contexte domestique.
3. Marqueurs statutaires mobiliers et immobiliers
13Sauf cas particuliers évoqués ensuite, ces mobiliers usagés ou altérés n’occupent pas une place spécifique dans le dépôt ; ils participent à la composition de l’assemblage7 (Ahü-Delor, Louis 2016 : 227-229) et sont installés au sein de ces séries.
14Pour la fin du iiie s. ap. J.-C. et le début du ive s. ap. J.-C., notre secteur d’étude propose un assemblage funéraire assez systématique faisant intervenir des vases culinaires, une amphore régionale et de la vaisselle de consommation individuelle (gobelet, assiette a minima). Les tombes d’Arcis-sur-Aube, Prunay-Belleville ou Maizières-La-Grande-Paroisse illustrent ce phénomène (op. cit.). Dans ces ensembles archéologiques, les vases avec altérations appartiennent indifféremment à l’une ou l’autre des catégories technico-fonctionnelles. La quantité d’artefacts ne semble pas intervenir dans la répartition de ces éléments, leur état n’apparaît pas comme important ni leur valeur économique. Enfin, ni le sexe, ni l’âge, ni même l’identité sociale du défunt ne semblent être des critères discriminants. Les tombes d’adultes comme les sépultures d’enfants (hors vases cercueils) contiennent des objets déformés, abîmés ou lacunaires ; les objets issus de tombes féminines présentent les mêmes altérations que ceux des tombes masculines ; les tombes réputées privilégiées comprennent elles aussi ces vases altérés.
15Les tombes féminines du début du ive s. ap. J.-C. découvertes à Arcis-sur-Aube (Paresys 2011 ; Paresys et al. 2017), dont l’architecture élaborée8 implique un investissement réel du groupe en termes de temps et de main-d’œuvre, illustrent le statut social élevé des défuntes. La reconnaissance de la communauté envers ces femmes est aussi confirmée par la qualité, la quantité et la mise en scène des dépôts mobiliers et animaux. Une partie du mobilier est atypique : couteau à fourreau ajouré dans la sépulture 113, clochette et merrain de cerf dans la sépulture 125, coffrets, objets en ivoire, service à boire en céramique et en verre allogène… Pourtant, on observe qu’une partie des objets déposés n’est pas neuve, entre objets usagés, détournés, abîmés ou réparés : la vaisselle à feu présente des traces de chauffe antérieures, la cruche à deux anses est poissée, la clochette est façonnée en fer alors qu’elles sont généralement faites en alliage cuivreux et enfin le fourreau du couteau a été remis en état. Ces trois catégories peuvent être interprétées de manières différentes : certains récipients sont présents uniquement pour contenir les offrandes alimentaires, d’autres évoquent des relations économiques lointaines ou un attachement personnel fort ; le couteau est un objet familier ayant peut-être un enjeu sentimental et la clochette serait un substitut opportuniste à fonction cultuelle. Le préjugé voulant que les tombes privilégiées ne recèlent que des objets de qualité est contredit par la présence ici d’objets qui, pris individuellement, ne sortent pas de l’ordinaire. La valeur affective des objets, le fait qu’ils aient appartenu à ces femmes de leur vivant, semblent prédominants à leur valeur marchande.
16La tombe d’enfant, découverte à Arcis-sur-Aube, et datée du milieu du iiie s. ap. J.-C.9 (Gestreau, Jemin 2011 : 120-122) contenait des dépôts de récipients en verre et en céramique. Trois de ces vases en terre cuite ont été produits dans le centre de la Gaule et la connaissance des réseaux d’approvisionnement régionaux permet de conclure au « transport individuel » de ces pièces. Elles sont rares en Champagne par leur provenance mais aussi, pour l’une d’entre elles, rares en production. Le bol et la tasse présentent des traces d’usures internes importantes. Ainsi, la valeur affective de ces petits vases (possiblement utilisés pour nourrir l’enfant décédé ou témoins de l’origine de la famille) justifie autant leur présence dans la tombe que leur caractère « exceptionnel » ou éventuellement onéreux.
17Ainsi le mobilier pourrait être déposé dans les tombes pour souligner l’identité culturelle du défunt ou de sa famille. Outre les exemples évoqués précédemment sur deux nécropoles d’Arcis-sur-Aube, notre corpus compte à Saint-Parres-aux-Tertres, dans une tombe féminine en cercueil10 du début du ive s. ap. J.-C., un grand gobelet à engobe grésé et décor de barbotine blanche assurément allogène (germanique ?) (Degobertière 2008 : 44). Cette pièce de belle qualité n’était plus totalement fonctionnelle : le pied est brisé et la perforation du fond comblée à l’intérieur par du mortier (fig. 7). Il ne conserve pas de traces de contenu. Cette réparation rend le vase stable mais le mortier (sorte de plâtre) n’est pas étanche et le vase ne peut donc plus contenir de liquide. Dans ce cas, le caractère émotionnel prévaut à la qualité de l’objet. Sa présence symboliserait-elle le pays d’origine du défunt et de sa famille, ou, tout simplement, correspond-elle à un événement marquant de son vivant (souvenir de voyage, cadeau) ?
18Il s’agit du seul objet déposé dans la tombe et la structure ne présente aucun caractère discriminant. Sa présence dans la tombe est donc symbolique/affective et possiblement culturelle.
Conclusion
19Interpréter le choix d’accompagner le défunt d’objets réformés d’un point de vue socio-culturel est délicat car il est difficile d’estimer précisément les raisons d’un tel acte, si tant est qu’il y en ait. Cependant, nous avons montré que la présence de ces objets dans des tombes de statut différent n’est pas liée à leur caractère esthétique ou marchand : le mobilier funéraire n’est donc pas constitué uniquement d’objets prestigieux et les objets réformés ne sont pas réservés à des individus indigents. Certes, le dépôt peut être opportuniste (objet choisi à défaut d’un autre, objet donné au défunt par une autre personne, etc.), mais il semble plutôt refléter l’attachement particulier que porte le défunt à ces objets, utilisés et réparés de son vivant. La présence d’objets de seconde main ou de second choix n’est pas une anomalie ; le dépôt de tels objets reflète la faible incidence de cet état pour les dépôts alimentaires et d’un attachement particulier à ces objets.
20Ces derniers, parfois porteurs d’une forte valeur affective, illustrent l’importance de la transmission, matérielle et/ou symbolique, pour le groupe ou la famille. Les choix d’objets déposés, assemblages et types récurrents à la fin du iiie s.-début du ive s. ap. J.-C. traduisent également la volonté du groupe de répondre à des constantes culturelles collectives.
Bibliographie
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Notes de bas de page
1 Deux sites, fouillés anciennement, sont exclus de la présente analyse faute d’un retour au mobilier (fig. 1, sites 4 et 5).
2 Arcis-sur-Aube (Pézennec, Sinquin 2016), Lavau (Dutoo et al. 2009), Maizières-la Grande Paroisse (Langry-François 2021).
3 Prunay-Belleville (Choquenet 2015), Buchères (Neaud en cours), Arcis-sur-Aube (Pézennec, Sinquin 2016).
4 Le Chêne (Dolbois en cours).
5 T. 3 et t. 6.
6 Le Chêne (Dolbois en cours), Buchères (Neaud en cours).
7 Dépôts alimentaires, de soins, de consommation individuelle, d’objets personnels, etc.
8 Creusement large et profond, fosse coffrée de bois et cercueil fermé.
9 F129.
10 F289.
Auteurs
Inrap, Passy, France
ARTEHIS, UMR 6298, Dijon, France
Inrap, Châlons-en-Champagne, France
ArScAn, UMR 7041, Nanterre, France
Inrap, Châlons-en-Champagne, France
CEPAM, UMR 7264, Nice, France
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