Les monstres chez Ambroise Paré : un regard rétrospectif
p. 95-104
Texte intégral
1En 1598, paraît chez la veuve Buon, à Paris, la cinquième édition des Œuvres d’Ambroise Paré, Conseiller et Premier Chirurgien du Roy, divisées en vingt neuf livres avec les figures et portraits, tant de l’Anatomie que des instruments de Chirurgie et de plusieurs Monstres. Il est précisé que l’œuvre a été revue et augmentée par l’auteur peu avant son décès.
2La publication de son œuvre, en un seul volume, a été source d’une grande fierté pour Ambroise Paré qui écrit dans sa dédicace au Très Chrestien Roy de France et de Pologne, Henry troisième : « Il y a plus de quarante ans que je travaille et me peine à l’éclaircissement et perfection de la Chirurgie et m’ose vanter de ces deux points. » Dans son adresse au lecteur, il répond aux attaques dont il a été l’objet depuis la première édition de 1575, et en particulier il justifie son choix d’écrire en français, contrairement aux us et coutumes de l’Université : « Pourquoi ne me sera il permis d’escrire en ma langue Françoise, laquelle est autant noble que nulle autre estrangère. » Il se défend d’avoir passé les bornes et limites de la chirurgie, en parlant des fièvres, comme le lui reprochent les médecins. Dans un quatrain, placé dans les premières pages, Pierre de Ronsard exprime son admiration :
« un lit ce livre pour apprendre
l’autre le lit comme envieux :
il est aisé de le reprendre,
mais malaisé de faire mieux »
3Mais l’accueil de la Faculté est franchement hostile1. Non seulement Ambroise Paré est un simple chirurgien barbier qui ignore le latin, mais il est reçu par le roi dont il est le Premier Chirurgien. Tout ceci entraîne certaines jalousies et la Faculté, sur l’impulsion du doyen Étienne Gourmelen, adresse une supplique au Parlement pour s’opposer à la vente du livre qui n’a pas été soumis avant publication aux autorités universitaires. Curieusement on reproche à Ambroise Paré d’être un « homme très imprudent, très inexpérimenté et surtout téméraire. » Lors de la première édition de son œuvre, Ambroise Paré est âgé de 66 ans, et a déjà largement fait ses preuves sur les champs de bataille et en pratique civile.
4Le Prévôt de la Cité et les échevins se joignent à la Faculté pour réclamer que l’on brûle les livres de Paré car ils contiennent des idées contraires aux bonnes mœurs. Ces manœuvres visant à empêcher la publication échouent. En fait les attaques portent surtout sur le livre vingt-quatre « De la génération de l’homme », et le livre vingt-cinq « Des Monstres et prodiges », publié pour la première fois en 1573, pourtant inspiré des Histoires prodigieuses de Pierre Boaistuau parues treize ans plus tôt2. Le livre vingt-cinq comprend en outre, la description des monstres animaux, terrestres et marins. On y parle aussi de prodiges et des méfaits des démons et du diable, des incubes et succubes et autres noueurs d’aiguillettes. Sur les 1190 pages de l’œuvre, vingt-neuf seulement sont consacrées aux monstres humains. Une très large place est faite à l’anatomie, aux techniques opératoires, aux instruments, bandages et prothèses.
5Ce qui nous intéresse ici, ce sont les pages consacrées à la description de monstres et prodiges observés chez l’homme. Précisons que ce regard rétrospectif est celui d’un chirurgien et non pas d’un historien. La lecture du vingt-cinquième livre traitant des monstres et prodiges laisse d’abord perplexe. Ambroise Paré est universellement reconnu comme le grand chirurgien de la Renaissance qui s’inscrit dans la lignée de Paul d’Égine, d’Aboulcassis et de Guy de Chauliac. Son apport à l’histoire de la chirurgie moderne est incontestable, et dans le domaine technique sa rigueur intellectuelle est remarquable.
6C’est pourquoi on comprend mal ce livre, si on ne le replace pas dans le contexte mental de l’époque. Nous sommes à la jonction de la pensée médiévale et de celle du siècle des Lumières, entre reproduction d’un savoir hérité et remise en cause de ce savoir par la raison. Cela donne un curieux mélange de descriptions quasi scientifiques, de croyances ancestrales et de pensée magico-religieuse. C’est ainsi que pour Ambroise Paré, les monstres se situent doublement dans l’extraordinaire : par leur situation hors de l’ordre naturel, et par leur valeur prédictive : ils « sont des choses qui apparaissent outre le cours de la nature, et le plus souvent signes de quelques malheurs à venir. » L’intervention du diable vient à propos pour expliquer ce qui échappe au raisonnement scientifique. Raisonnement logique et orthodoxie religieuse se combinent parfois : ainsi, il rejette la possibilité que les diables puissent engendrer des créatures humaines car ce serait « contraire à notre religion laquelle croit qu’il n’y eut jamais d’homme engendré sans semence humaine, hormis le fils de Dieu. » Il garde de même son esprit critique dans la grande discussion sur la réalité de la Licorne et sur son intérêt thérapeutique, dont il dénonce la supercherie. Il prend également position avec humour sur l’utilisation de la « mumie » : « nous la renvoyerons en Égypte, comme nous ferons de la Licorne aux déserts inaccessibles. »
7Ce qui frappe à la lecture du livre sur les monstres et prodiges, c’est la précision et la pertinence des descriptions d’Ambroise Paré lorsqu’il décrit les monstres qu’il a personnellement vus et souvent anatomisés. Ces qualités modernes s’effacent cependant quand il cite des monstres dont il en a entendu parler ou dont il a lu la description chez d’autres auteurs ; Ambroise Paré rejoint ici le type du savant compilateur que son époque affectionne et qui paralyse la médecine classique sous le poids des références et de la répétition.
8Son originalité se situe aussi dans sa volonté classificatrice. Comment classe-t-il les monstres ? À la Renaissance, la méthode de classification nosologique rationnelle n’existe pas ; Jean Fernel a timidement essayé de classer les maladies dans son Universa Medicina. Il faut attendre le XVIIIe siècle avec Linné, Buffon et Boissier de Sauvages, entre autres, pour que la nosologie s’impose dans les sciences. Ambroise Paré ne classe pas les monstres, comme le feront les Geoffroy Saint-Hilaire, en fonction des types de malformations, mais en fonction de leur origine supposée : ce choix laisse inévitablement la porte ouverte à l’imagination, qui vient suppléer aux données de l’observation et échappe parfois, de ce fait, à la logique rationnelle actuelle. C’est ainsi qu’il décrit « treize causes de monstres. » La première est la gloire de Dieu, la seconde sa colère, la troisième la trop grande quantité de semence, la quatrième la trop petite quantité, la cinquième l’imagination, la sixième la petitesse de la matrice, la septième la compression du fœtus par une position viciée de la mère, la huitième le traumatisme, la neuvième la maladie héréditaire, la dixième la corruption de la semence, la onzième le mélange de semence, la douzième les supercheries des mendiants et la treizième les démons ou diables. Dans ces treize catégories, il parvient à intégrer les monstres qu’il a observés, ceux dont il a entendu parler, et ceux qu’il connaît par ses lectures des textes anciens.
9Si on ne se replace pas dans le cadre des connaissances et des croyances de l’époque, on est en droit de s’étonner de la crédulité de Paré lorsqu’il rapporte, en le cautionnant que « du temps du pape Jules Second qui suscita tant malheurs en Italie et qu’il eut la guerre contre le Roy Louys douzième, laquelle fut suivie d’une sanglante bataille donnée près de Ravenne : peu de temps après on vit naître en la même ville un monstre ayant une corne à la tête, deux ailes et un seul pied semblable à un oiseau de proie, à la jointure du genou un œil et participait de la nature de male et de femelle, comme tu vois par ce portrait » (fig. 1) Ce cas célèbre décrit par Rueff en 1544, puis par Boaistuau, et connu comme le monstre de Ravenne est selon ces auteurs à la fois une illustration de la colère de Dieu et de la valeur prédictive du monstre ; celui-ci fonctionne en effet comme un véritable répertoire de signes dénonçant les vices de ses contemporains : l’orgueil matérialisé par la corne, la sodomie par l’hermaphrodisme, etc. ; vices dont la punition se matérialise dans la défaite infligée aux Italiens par les troupes françaises. Mais contrairement à ses prédécesseurs, Paré se contente de décrire sans tenter une sémiologie.
10Un certain nombre d’exemples illustrent le pouvoir de l’imagination au moment de la conception. Ainsi le cas de la naissance d’un enfant ayant la face d’une grenouille dans la paroisse de Boix le Roux, en 1517. Paré prend soin de préciser que la chose a été constatée par des témoins : Maître Jean Bellanger, chirurgien en la suite de l’artillerie du Roy en présence des messieurs de la justice à savoir le Procureur du Roi et le Notaire Royal de Melun. L’explication de cette monstruosité renvoie au moment précis de la fécondation :
« la femme ayant la fièvre, une de ses voisines lui conseille pour guérir la fièvre qu’elle prit une grenouille vive dans sa main et qu’elle la tint jusqu’à ce que la dite grenouille fut morte ; la nuit elle s’en alla coucher avec son mari, ayant toujours la dite grenouille dans sa main ; son mari et elle s’embrassèrent et elle conçut, et par la vertu imaginative ce monstre aurait été ainsi produit, comme tu vois par cette figure » (fig. 2).
11Autre cas, celui emprunté à Damascène qui « atteste avoir vu une fille velue comme un ours ; laquelle la mère avait enfanté ainsi difforme et hideuse pour avoir trop intensément regardé la figure de Saint Jean, vêtu de peau avec son poil, pendant qu’elle concevait. » Ce rôle de l’imagination reste fondamental jusqu’au XVIIIe siècle dans les systèmes de génération tant savants que populaires3.
12L’imagination peut aussi avoir une influence néfaste au delà du moment précis de la conception. Paré conseille ainsi aux femmes de ne pas regarder des choses monstrueuses au moment crucial et pendant les 30 à 40 jours suivants. Après ce délai, le danger est passé car l’enfant est déjà formé. À l’inverse, dans le livre vingt-quatrième, « De la génération de l’homme », Ambroise Paré donne des informations à but eugénique ; ainsi la semence masculine peut être de mauvaise qualité si la verge virile est trop longue, car « la semence étant écoulée par un si long chemin elle arrive déjà refroidie dans la matrice. » Par ailleurs, il conseille de « ne pas assaillir son épouse trop souvent car ce faisant la semence n’a loisir d’être bien cuite et élaborée et parfaite. Il faut aussi veiller à la position de la femme dans l’accouplement et à celle des astres dans le ciel pour éviter la procréation d’êtres contrefaits, maladifs, et sots, en tout et pour tout inutiles. »
13Le chapitre consacré au mélange de semences fait apparaître une catégorie particulière de monstres, les chimères. Ambroise Paré rapporte ainsi que l’an 1493,
« un enfant fut conçu et engendré d’une femme et d’un chien, ayant depuis le nombril parties supérieures semblables à la forme et figure de la mère et était bien accompli, sans que nature y eut rien omis : et depuis le nombril avait toutes les parties inférieures semblables aussi à la forme et figure de l’animal qui était le père » (fig. 3).
14Dans un cas similaire c’est un pasteur « ayant exercé avec une de ses chèvres son désir brutal, la chèvre chevreta quelque temps après un chevreau qui avait la tête de figure humaine et semblable au pasteur : mais le reste du corps semblait à la chèvre. » Ces monstres font l’objet d’un jugement moral, car produits « par les sodomites et athéistes qui se joignent et débordent contre nature avec les bestes ».
15Dans les chapitres consacrés aux problèmes de la quantité de semence, Ambroise Paré donne des descriptions « modernes » et pertinentes, d’autant plus qu’il a eu l’occasion, parfois, de les voir de près. L’explication de ces monstruosités est certes erronée, mais logique dans le contexte séministe et débouche sur deux catégories : les monstres par excès de semence et les monstres par défaut de semence4. Ce classement perdure d’ailleurs sous des formes légèrement différentes par la suite : les monstres par excès de semence seront classés par Buffon dans les monstres par excès et pour Geoffroy Saint Hilaire dans les monstres composés, les monstres par défaut de semence seront classés par Buffon dans la série des monstres par défaut, et par Geoffroy Saint Hilaire dans les monstres unitaires ou simples.
16Pour illustrer les monstres par excès de semence, Ambroise Paré rapporte de nombreux cas. Il puise, selon la tradition, dans les travaux de ses prédécesseurs ou cite ses pairs, mais il fait aussi une large place à des cas qu’il a pu lui-même observer ; c’est ainsi qu’en 1569,
« une femme de Tours enfante deux enfants jumeaux, n’ayant qu’une tête, lesquels s’entre-embrassaient et me furent donnez secs et anatomisez par maître René Civet, maître Barbier et Chirurgien. » (fig. 4).
17Autre exemple de monstre par excès de semence vraisemblablement observé par Paré, c’est cet homme né en 1530 à Paris et qui portait, sortant de son ventre le corps sans tête d’un autre, ce qui l’obligeait à le porter dans ses bras (fig. 5). Il cite aussi le cas d’un enfant né avec quatre bras et quatre jambes qu’il a lui-même « anatomisé » pour vérifier le nombre de cœurs. Quant au cas de ces deux filles jumelles, soudées par le front qui vécurent 10 ans que l’on tente de séparer sans succès lorsque l’une meurt, on peut vraisemblablement penser que c’est en tant que chirurgien qu’il le retient, même s’il s’agit d’une information de seconde main empruntée à Munster.
18Dans le chapitre du défaut de semences on trouve les monstres auxquels il manque certaines parties du corps. Là encore, Ambroise Paré cite des cas qu’il a pu observer ; ainsi a-t-il vu à Paris, en 1573 :
« un enfant de neuf ans qui n’avait que deux doigts à la main droite et le bras était assez bien formé depuis l’épaule jusqu’au coude, mais depuis le coude jusqu’aux deux doigts était difforme. Il était sans jambes, toutefois lui sortait hors de la fesse dextre, une figure incomplète d’un pied, apparence de quatre orteils : de l’autre fesse senestre en sortait du milieu deux doigts. » (fig. 6)
19Une autre gravure représente un homme sans bras âgé de quarante ans, fort et robuste qui faisait toutes les actions qu’un autre pouvait faire de ses mains. Il maniait ainsi la hache, tenue entre son moignon d’épaule et la tête, faisait claquer le fouet. Avec ses pieds il mangeait, buvait, jouait aux cartes et aux dés. C’était de plus un « larron, voleur et meurtrier et exécuté en Gueldre, à savoir pendu et mis sous la roue. »
20Les chapitres VI ou XIII permettent, là encore, de mettre en valeur la modernité d’Ambroise Paré. Le chapitre VI porte sur les hermaphrodites ou androgynes, « c’est à dire qui en un même corps ont deux sexes » Il classe et décrit les « hermaphrodites mâles », avec un sexe d’homme parfait qui peut engendrer, et au périnée un trou en forme de vulve ; les « hermaphrodites femmes » ont une vulve bien composée par laquelle sortent la semence et les mois et un membre viril situé au-dessus de la vulve dépourvu d’érection ; les hermaphrodites qui ne sont ni l’un ni l’autre : seule sort l’urine ; enfin les hermaphrodites males et femelles qui ont les deux sexes bien formés et peuvent servir la génération soit dans un sens, soit dans l’autre. Ici encore, les descriptions anatomiques sont correctes, mais la cause imaginée traduit la méconnaissance du phénomène de la génération. Pour Ambroise Paré les hermaphrodites sont dus à ce que la femme fournit autant de semence que l’homme. Il s’oppose ici à Aristote, qui dénie toute valeur créative à la semence féminine et s’accorde au contraire avec Hippocrate, qui fait du fœtus le produit du mélange des deux semences.
21Dans le chapitre XIII l’auteur évoque les monstres qui se font par les maladies héréditaires,
« car il est assez manifeste qu’un bossu fait naître son enfant bossu, voire tellement bossu que les deux bosses devant et derrière, à quelques uns sont si fort enflées, que la tête est à moitié cachée entre les épaules, ainsi que la tête d’une tortue dans sa coquille. »
22Et il élargit ses conceptions génétiques en disant que les goutteux engendrent des enfants goutteux et « les lapidaires des sujets à la pierre. » « Si le père et la mère sont fols, le plus souvent les enfants ne seront guère sages. Pareillement les épileptiques engendrent des enfants qui sont sujet à l’épilepsie. » Mais il termine ce chapitre avec sagesse en déclarant « toutefois de ce ne faut faire règle certaine : car nous voyons les pères et mères avoir toutes ces indispositions et néanmoins les enfants n’en retiennent rien : parce que la vertu formatrice a corrigé ce vice. »
23D’autres chapitres témoignent en revanche d’un manque de rigueur plus étonnant : ainsi le chapitre XIV, exemples de choses monstrueuses qui soient advenues en maladie accidentelle, où il rapporte l’observation d’un soldat qui reçut une balle dans le ventre et qui neuf jours après la blessure jeta « la balle par le siège » : ce qui n’est ni monstrueux, ni même prodigieux. Mais il faut porter au crédit de Paré d’avoir cherché aussi à démasquer des monstruosités factices, comme dans ses descriptions de « l’imposture d’une belistresse feignant avoir un chancre de la mamelle », d’une « grosse garce de Normandie qui feignait avoir un serpent dans le ventre » et « d’une cagnardière feignant estre malade du mal Sainct Fiacre et luy sortait du cul un long et gros boyau, faict par artifice ». Les monstres ou prodiges sont ainsi réintégrés dans un ordre du monde qui n’exclut pas le burlesque.
24En conclusion, à l’issue de cette relecture critique de l’œuvre d’Ambroise Paré, on conserve à ce grand chirurgien toute l’estime qu’il mérite. Il possédait la rigueur et l’imagination qui sont indispensables à tout chirurgien. La rigueur : il en a fait preuve pendant toute sa vie professionnelle en codifiant de nouvelles techniques opératoires et en exerçant sa pratique chirurgicale, tant sur les champs de bataille qu’auprès des rois ou au profit des populations des villes. Quant à son imagination elle l’amène parfois à des dérives dues à l’univers mental de l’époque encore bien empreint de magique, de merveilleux et de religieux. Mais l’imagination n’a pas qu’un rôle négatif en médecine : elle lui a permis de faire progresser la chirurgie dans de nombreux domaines comme dans « la méthode de traicter les playes faictes par hacquebutes et aultres baston à feu, et celles qui sont faites par la poudre à canon » paru en 1545 ou d’inventer de nouveaux instruments chirurgicaux et de concevoir des prothèses articulées des membres supérieurs dont la conception est étonnamment moderne5.
Notes de bas de page
1 Paule Cuamitre, Ambroise Paré, chirurgien de quatre rois de France, Paris, Singer-Polignac, Perrin 1986 ; « Autour d’Ambroise Paré : ses élèves, ses amis », Histoire des sciences médicales, 31, n° 3-4, 1996, 351-358 ; « Autour d’Ambroise Paré : ses adversaires, ses ennemis », Histoire des sciences médicales, 33, n° 3, 1998, 203-211 ; « Ambroise Paré : son destin posthume, ses historiens », Histoire des sciences médicales, 35, n° 3, 2001, 281-298.
2 Jean Ceard, La Nature et les prodiges, l’insolite au XVIe siècle, Genève, Droz, 1977.
3 Jacques Gelis, L’arbre et le fruit, Paris, Fayard, 1984 ; Jean-Pierre Darmon, Le mythe de la procréation à l’âge baroque, Paris, J.J. Pauvert, 1977.
4 Lorsqu’il y a trop de semence, il peut y avoir plusieurs enfants, et Ambroise Paré cite sans s’étonner le cas rapporté par Martin Cromarus, à propos d’une femme de la province de Cracovie, « femme fort vertueuse et de grande et ancienne maison, femme d’un Comte » qui accoucha en 1269 d’une ventrée de trente-six enfants vifs.
5 Les illustrations de cet article sont extraites de l’ouvrage d’Ambroise Paré, Œuvres d’Ambroise Paré, conseiller et premier chirurgien du roi, Paris, veuve Gabriel Buon, 1598 (avec privilège du roi). Collection Conservatoire du patrimoine médical de Marseille. Clichés Yves Baille.
Auteur
Conservatoire du Patrimoine médical de Marseille
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