Introduction
p. 7-14
Texte intégral
1Comment ordonner les formes complexes et multiformes que revêt la présence du passé au sein du présent ? Au-delà de l’héritage, c’est-à-dire d’un certain état du monde auquel nous ne pouvons échapper du fait même de notre existence en un temps donné et qui contraint en partie nos vies, largement en deçà de notre conscience, nous pouvons repérer deux grandes modalités de persistance. Le passé se perpétue d’abord par des traces matérielles, déposées intentionnellement ou non ; c’est sur ces traces, surtout lorsqu’elles sont écrites, que se fonde le travail de l’historien ; ce sont des traces physiques, jusque-là dissimulées, que l’archéologue dévoile ; ce sont des traces que l’enquêteur chargé d’élucider une affaire utilise, selon le célèbre paradigme de l’indice de C. Ginzburg, qui, on le sait, a rapproché le travail du juge de celui de l’historien1. Mais il est aussi une persistance immatérielle, l’empreinte mémorielle, ou souvenir. C’est à partir d’une sommation de ces mémoires individuelles que peut être élaborée, à la manière du « Je me souviens » de G. Pérec, une mémoire collective, qui peut être définie comme la construction sociale présente qui rassemble et traite les souvenirs partagés par un ensemble d’individus, ou qu’ils se sont transmis au fil des générations. C’est d’autre part grâce à la diffusion sociale des matériaux « mis sur le marché » par les historiens que peut être constituée une mémoire qu’on peut qualifier d’historique. Il ne s’agit pas pour autant d’histoire, qui nécessite distance et discontinuité par rapport à un passé que l’on convoque comme révolu, même lorsque l’on sait qu’il n’est pas aboli ; il y a au contraire, comme en toute mémoire, adhérence avec le présent, ce qui autorise l’irruption des affects et la particularisation de chaque incorporation.
2Au-delà de ces effets de rémanence, le passé peut également être constitué en gisement susceptible d’être exploité pour nos pensées et nos actions. Les multiples recours au passé que l’on peut observer en de nombreuses circonstances de la vie sociale fournissent en effet des ressources cognitives, argumentatives, symboliques, affectives, constituant une réserve de matériaux toujours adaptables selon les situations ou les dispositions d’esprit des sujets. L’expression usages du passé, lancée d’abord par J. Habermas2, s’est aujourd’hui imposée pour qualifier ces recours au passé en réponse à des nécessités du présent : le terme vaut pour la ressource qui rend justement possible l’usage. Ces emplois impliquent une remémoration, qui rappelle dans le présent les souvenirs du passé aptes à être utilisés ; ce rechargement mémoriel suppose également la manipulation de traces considérées comme supports de ces souvenirs.
3L’intensification contemporaine de ces usages s’inscrit dans le cadre d’un bouleversement récent des rapports que notre société a toujours entretenus avec le passé, et des formes nouvelles que prend sa convocation. Celle-ci a en effet tendance à se déployer, au-delà de la sphère déjà ancienne de l’adhésion nationale, dans le registre des identités, qui interviennent de manière grandissante dans la différenciation sociale. De plus en plus, des groupes se constituent et se distinguent en fonction des origines qu’ils se donnent ou de l’histoire qu’ils allèguent : les identités collectives qui les sous-tendent correspondent à des formes de liaison qui sont censées se nouer dans le passé. La multiplication des niveaux d’appartenance implique une mobilisation croissante de la mémoire, qui fonde l’identité par la continuité qu’elle permet d’établir, tout en la chargeant des affects qu’elle suscite. Cette mémoire peut être institutionnalisée dans le cadre de célébrations collectives : nous sommes entrés, selon l’expression de P. Nora, dans l’« ère des commémorations »…
4Mais la convocation du passé ne se limite pas à la gestion symbolique du souvenir et matérielle de la trace. Elle peut aussi prendre la forme de la re-présentation du passé, au sens où, de façon volontaire et consciente, on en projette à nouveau la séquence, où on le donne à voir et à sentir dans le présent, en une tentative d’exaucer physiquement le vieux rêve de Michelet de l’histoire comme résurrection du passé. D’une certaine manière, nous sommes capables de fabriquer celui-ci à la demande, de le façonner par le truchement d’une matérialité mobilisée, faite d’images, de matières et de textures, d’objets, de corps statiques ou en mouvement, tous ces éléments pouvant se configurer en scènes, comme ces reconstitutions, généralement qualifiées d’« historiques », où le passé est, précisément, représenté. L’objectif de cet ouvrage est de réfléchir sur cette tâche de façonnage, au sens littéral du terme, qui implique de travailler une matière, ou une chose, en vue de lui donner une forme particulière. Action de la main, qui renvoie métaphoriquement à toute action qui, destinée à la recréation du passé, se déploie dans le monde physique. Ces pratiques, inspirées par des représentations (dernier repli de sens de ce terme auquel il est ici fait recours), des valeurs et un imaginaire, éminemment variables, s’inscrivent dans ce qu’il est possible d’appeler des « cultures de l’histoire », diverses selon les époques et les lieux, qui rejoignent ce que d’autres3 ont pu dénommer « régimes d’historicité », définis comme l’ensemble des rapports qu’une société entretient avec le temps et la manière dont ces rapports sont engagés dans un présent, qui peut être celui de la mémoire mais tout autant celui de l’action.
Des pratiques récurrentes
5Il s’agit là de phénomènes que l’on peut repérer à toutes les époques, et qui concernent tous les présents du passé. Ainsi, explorant l’iconographie des villes du Proche-Orient durant la période moderne, Jean-Luc Arnaud constate la prégnance des textes antiques, et des mythes et légendes qu’ils transmettent. Dès lors, chaque représentation d’un site urbain apparaît comme une hybridation entre la réalité des lieux, mal documentée, et la volonté de l’auteur de produire un document qui ne soit pas en contradiction avec l’imaginaire du passé alors en vigueur… Michel Vovelle observe, à propos des jeux de la Fête-Dieu à Aix-en-Provence, la crise d’un système de représentation du passé. Après cinq siècles d’existence, ce système disparaît à la veille de la Révolution, ce qui permet de réfléchir sur un exemple intéressant de rapport à l’histoire, à plusieurs niveaux : un parcours urbain et festif dont l’histoire fournit la trame, du paganisme au triomphe de la religion ; une évolution de ce parcours associant enrichissements et évictions ; une succession de gloses, depuis les premiers commentateurs de cette tradition, au XVIIe siècle, jusqu’aux folkloristes et amateurs du XIXe… Martine Lapied, s’intéressant aux représentations du passé dans les œuvres de Verdi, montre combien elles constituent un enjeu politique dans l’Italie du XIXe siècle. L’opéra se révèle un excellent véhicule des passions collectives : par l’exaltation de la gloire et de l’héroïsme, il exprime le désir de liberté et d’indépendance des patriotes italiens. Le passé est ainsi mobilisé pour illustrer les idées libérales, fût-ce au prix de certaines délicatesses prises avec l’érudition.
6On sait que la tradition religieuse a usé depuis des siècles en Europe du Sud des formes matérialisées de remémorations chrétiennes, d’événements liés à l’histoire sainte (iconographie peinte, gravée ou sculptée des épisodes bibliques et hagiographiques ; mises en scène jouées par des acteurs, comme les processions de la Passion de Séville ou les pastorales…). Dans ces mêmes espaces, l’existence de fortes traditions urbaines et d’entités territoriales nombreuses ont tôt suscité des pratiques de célébrations et de commémorations civiques, ainsi que des rituels festifs à retour périodique où le passé est évoqué en tant que tel. Ce qu’observe Marlène Albert-Llorca à partir des fêtes valenciennes de Moros y Cristianos, encore largement vivantes, au cours desquelles sont mis en scène des simulacres de bataille, localisant dans chaque cas les récits légendaires de la Reconquista que l’Espagne a produit depuis des siècles, afin d’exalter la ville, la patrie et la « vraie » foi.
La trace et la mémoire
7Depuis une trentaine d’années, on assiste, liée aux transformations d’ensemble des rapports au passé, à une accentuation de ces fabrications. On est en effet frappé par un investissement de plus en plus marqué vers un passé brut, dont l’évocation ne passe plus par l’intermédiaire du récit et de l’écriture mais par l’intermédiaire de canaux plus matériels. Un passé fabriqué dont l’ordonnancement chronologique n’a que peu de choses à voir avec celui de l’historien4, se situant plus du côté de la sensation que du récit, et suscitant davantage la participation émotionnelle que l’attente d’une analyse5. Car le passé, par rapport à l’histoire, apparaît comme une masse indifférenciée et opaque (historiciser le passé, c’est d’abord y introduire une causalité narrative, l’histoire étant avant tout un récit du passé…). Pour le faire revivre, il n’est donc pas étonnant que l’on ait volontiers recours aux arts de l’imagination plutôt qu’à l’austérité de l’érudition et que l’on arpente le champ de l’imaginaire. Le nouvel impératif semble être celui de la monstration, soit en accompagnement d’un objet patrimonial, qu’il s’agit de « faire parler », soit en se substituant à l’absence de traces par la fabrication, si possible historiquement informée, de ce qui a été.
8Du côté de la conservation et de l’exposition des objets du passé à des fins édifiantes, Jean-Yves Boursier, appuyant son propos sur le cas de plusieurs musées, démontre que ces institutions peuvent modeler la matière même du passé afin qu’elle puisse légitimer des énoncés politiques actuels, nous en apprenant finalement beaucoup plus sur les intentions de leurs réalisateurs que sur l’atelier de l’histoire… La part de recréation du passé est essentielle pour celui qui a la charge de découvrir la trace enfouie, et de la révéler. Philippe Jockey montre à l’évidence que, sommé d’exhumer le passé, voire de l’exhiber, l’archéologue succombe à la tentation de le reproduire, voire de le mettre en scène… L’anastylose, à savoir le « remontage » des monuments détruits, si employée pour les sites antiques, produit ainsi du passé plus qu’elle ne le reproduit, et les archéologues apparaissent souvent comme des plasticiens du passé : on a pu parler d’Evans, le fouilleur de Cnossos, comme d’un « constructeur de ruines » ; quant à Glanum, c’est l’exemple même du site où l’on a produit des fausses ruines, façonnant le passé de toute pièce, y compris son œuvre destructrice. Et l’expérimentation, qui permet de valider des hypothèses techniques, constitue une autre voie par lequel l’archéologue se constitue en véritable ingénieur en restitution de passé… Bernard Thaon aborde la façon dont un objet monumental dans sa réalité matérielle, le mur de scène du théâtre d’Orange, est utilisé comme un convertisseur temporel, permettant à une foule de spectateurs modernes de se constituer en « peuple » pour lequel s’exauce le rêve de résurrection de l’Antiquité grecque. À l’orée de 2001, Régis Bertrand observe la réapparition, à l’entrée du Vieux Port de Marseille, de l’ancien pont transbordeur (grâce à l’effet visuel constitué par deux grues géantes dont les flèches étaient rapprochées le soir), et s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles on a voulu faire revivre ce symbole vieilli de la modernité des débuts du siècle précédent, aux formes surannées (et qui portait atteinte au paysage de la passe avec une brutalité sans précédent…), montre combien cette restauration fait appel à une mémoire pétrie d’imaginaire, restituant une sorte d’image canonique du paysage du Vieux-Port.
Mises en scène du passé
9Cet empire de la « chose vraie » à l’américaine (the real thing)6 ne requiert pas toujours l’authenticité : il peut se fonder sur une reproduction, la plus parfaite possible, mais aussi s’accommoder de son illusion, pour peu que le contact tangible avec la chose soit assuré. On peut, à titre d’illustration exemplaire, mentionner ce château médiéval, édifié, grâce à une utilisation exclusive de la technologie médiévale, par des artisans en costume d’époque7, ces tournois équestres où des « chevaliers » s’affrontent, ces banquets romains, ou ces combats de gladiateurs : par le claquement au vent des oriflammes, par le goût sur la langue d’un mets oublié, par le tressage minutieux d’une cotte de maille, il devient possible de retrouver la texture même du passé… C’est le triomphe du passé ouvert à l’expérience des sens : il s’agit de retrouver les sons, les saveurs, les odeurs du passé, pour accéder aux sensations même des hommes qui le peuplaient, de le visiter comme on le ferait d’un pays étranger, pour reprendre le titre de l’ouvrage de D. Lowenthal, Past is a Foreign Country8. Ainsi fonctionne en Amérique du Nord les centres d’interprétation, et ces villages, d’Acadie ou d’ailleurs, où le touriste peut admirer le forgeron ou la fileuse au travail…
10L’expression la plus aboutie de ces recréations du passé est certainement constituée par les scénographies historiques qui ont aujourd’hui un grand succès public, dans le sillage de l’entreprise la plus médiatisée, celle du Puy du Fou en Vendée9, qui draine chaque été depuis plus de vingt ans des centaines de milliers de spectateurs. De tels événements offrent au spectateur une expérience visuelle et sonore d’un passé reconstitué ; de plus, mobilisant des centaines de figurants, ils permettent aux acteurs impliqués, qui constituent une véritable micro-société, de revivre intensément le passé au travers de leur propre corps. Maryline Crivello interroge ces fêtes historiques qui prolifèrent depuis les années 70, situées à mi-chemin entre la restauration d’un sentiment identitaire et le souci d’une promotion touristique. Ces fêtes renouent avec un temps originel qui se situe très souvent au Moyen-Âge ou à la Renaissance. En revanche, à quelques exceptions près, elles évacuent les fractures du XXe siècle pour se replonger dans un passé « intemporel » qui permet de se ressourcer. La mise en spectacle de l’histoire constitue ainsi un genre singulier et mobilisateur. Sylvie Sagnes se livre à l’analyse d’une telle mise en scène, qui est aussi une mise en fête, dans un village audois qui organise des « Médiévales ». Le contenu du récit représenté relève d’une histoire quelque peu désincarnée, qui plagie les pages des manuels scolaires, et qui exerce un recours privilégié à l’imagerie de la vie quotidienne. Il en résulte un passé hybride, syncrétique, élargi à l’échelle de la France, où se mêlent différents imaginaires du « temps d’avant » : le Moyen-Âge et l’hier pas si lointain des souvenirs d’enfance, un temps sans date propre à célébrer un éternel de concorde et de cohésion.
L’imagerie du passé
11La forge mémorielle du présent nécessite l’utilisation de matériaux divers : à côté des objets, les images, qui participent, par leur plasticité et les libertés qu’elles peuvent prendre par rapport à une représentation véridique du passé, à la construction d’un imaginaire qui se constitue au long de leurs migrations. Danielle Bégot s’intéresse, à propos des Antilles, à la peinture dite historique, qu’elle ramène à deux registres, celui de la célébration d’un événement contemporain à la réalisation de l’œuvre (même si l’avancée du temps rend progressivement historique son contenu), qui n’implique donc pas l’intervention intentionnelle de la mémoire, à la différence du registre de la commémoration, qui implique l’acte volontaire du souvenir et le renvoi à un passé qui paraît digne d’être transmis à la postérité. La frontière est cependant ténue entre les deux registres, car la célébration peut se vouloir commémoration anticipée contre l’usure du temps… La part est faite dans sa réflexion à l’allégorie historique, « surgeon » un peu à part de la peinture d’histoire, commentaire symbolique de l’événement considéré, qui entretient un rapport flou à une histoire datée et localisée. Jean-Luc Bonniol, montre comment, succédant à l’occultation de la servitude qui a longtemps caractérisé les « îles », s’est développée, en large partie grâce aux efforts des écrivains, une forte mémoire historique de la Traite négrière et de l’esclavage, qui a inspiré une imagerie, pénétrée d’imaginaire, que l’on retrouve aujourd’hui en divers lieux de l’espace public antillais.
Légitimation du politique
12La redécouverte et les métamorphoses d’un rituel comme les panthéonisations sous la Ve République, décrites par Patrick Garcia, constituent encore une illustration de l’envahissement mémoriel caractéristique des années 80. Mais les panthéonisations ne sont pas uniquement des opérations de reconstruction de la mémoire, d’actualisation du passé. Elles visent aussi à relégitimer le politique, à produire, par une opération de ritualisation, une sorte d’onction, de sacralité destinée à renforcer l’adhésion. La réintégration du Panthéon parmi les hauts lieux de la mémoire française exprime un changement d’attitude de la part du pouvoir à l’égard de rituels que l’on avait pu croire dépassés et obsolètes. Mais les conditions du geste comme les attentes formulées à son égard ont changé, et le savoir-faire, adapté à un rituel encore proche du modèle funéraire, s’est perdu… La valeur performative du rituel et du symbolique est donc réévaluée, avec la présidentialisation du geste et l’impératif télévisuel qui en devient le principe structurant et en fixe les normes. Denis Maréchal témoigne d’une autre « machinerie mémorielle officielle », le Mémorial de Caen, dont il a été partie prenante comme conseiller historique. On est là en présence d’une opération municipale, première application en France de la décentralisation en matière culturelle, dont le projet vise non seulement à perpétuer le souvenir inscrit dans la pierre du bombardement de Caen, mais aussi, en fournissant la compréhension des événements de l’époque, à se constituer comme monument de paix.
13Cette convocation du passé dont il est fait un usage civique – ou politique – est exemplaire dans le cas palermitain, étudié par Deborah Puccio. Le revival de Sainte Rosalie, qui délivra la cité de Palerme de la peste, et son utilisation par le maire Leoluca Orlando, paraissent à cet égard emblématiques, dans la mesure où est tiré à cette occasion un fil métaphorique par lequel la mafia est assimilée à un mal qui gangrène le corps social, semblable à la peste, et qu’il s’agit d’expulser…
14Les cultures de l’histoire dont il est question dans cet ouvrage ont certainement une marge de variation décelable à l’échelle des sujets individuels. On trouvera en épilogue une contribution de Jean-Noël Pelen qui nous livre, au miroir d’une entreprise heuristique d’introspection, une réflexion comparée sur l’incorporation de l’histoire, au sens pleinement physique du terme, dans la ligne de Michelet s’évanouissant de ravissement devant les gisants du Musée des Monuments français…
Notes de bas de page
1 C. Ginzburg, « Signes, traces, pistes. Racines d’un paradigme de l’indice », Le Débat, n° 6, 1980, p. 3-44.
2 J. Habermas, « L’uso pubblico della storia », in G. Rusconi (dir.), Germania : un passato che non passa. I crimini nazisti e l’identita tedescà, Turin, Einaudi, 1987, p. 98-110.
3 Jacques Revel et François Hartog, Les usages politiques du passé, Enquête 1, Paris, EHESS, 2001 ; François Hartog, Des régimes d’historicité. Présentisme et expérience du temps, Éditions du Seuil, 2003.
4 Maryline Crivello, « Comment on revit l’histoire. Sur les reconstitutions historiques 1976-2000 », La Pensée de Midi, n° 3, Éditions Actes Sud, Arles, 2000.
5 D. Fabre, « L’Histoire a changé de lieux », in Alban Bensa et Daniel Fabre (dir.), Une histoire à soi, Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2001, p. 13-41.
6 Umberto Eco, La guerre du faux, Paris, Grasset, 1985, cité par D. Fabre, art. cit.
7 Expérience rendue visible par le site http://www.guedelon.com
8 David Lowenthal, Past is a Foreign Country, Cambridge, Cambridge University Press, 1985.
9 Jean-Claude Martin & Charles Suaud, Le Puy du Fou, en Vendée. L’histoire mise en scène, Paris, L’Harmattan, 1996.
Auteurs
IDEMEC, Universités d’Aix-Marseille I et III-CNRS
UMR TELEMME, Université de Provence-CNRS
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