Les objets du dégoût au croisement des disciplines
p. 119-125
Texte intégral
1Le dégoût s’impose comme une émotion éminemment empirique. Si sa théorisation soulève de nombreuses interrogations philosophiques, psychologiques, ontologiques, son évidence s’incarne à travers la réaction que suscite l’objet du dégoût. Du haut-le-cœur au malaise, cette confrontation avec la chose dégoûtante manifeste d’emblée l’expérience du dégoût. À la différence d’autres émotions – l’angoisse, l’anxiété –, il semble ainsi étroitement lié à la nature de l’objet qui le déclenche.
2Cette nécessaire incarnation occupe une place particulière dans les réflexions théoriques qui se déploient autour du dégoût. De nombreux travaux se sont ainsi prêtés à l’exercice de l’inventaire et de la classification des objets du dégoût pour comprendre les fondements de cette émotion1.
Donner corps au dégoût
3Dans son Esthétique du laid, Karl Rosenkranz tente de comprendre l’origine et la nature de la laideur sous toutes ses formes2. L’idée d’incarnation du dégoût est omniprésente dans sa réflexion. L’émotion y est caractérisée par les objets qui la suscitent, dont Rosenkranz entreprend l’inventaire. Le Dégoût3 d’Aurel Kolnaï se place dans la continuité de ces travaux. Le philosophe hongrois y propose une hiérarchisation de ces objets : la pourriture, les excréments, les bêtes nuisibles, les maladies, les difformités… George Bataille4 précise encore davantage la particularité des objets du dégoût en les associant à une « classe abjecte » par opposition à des objets relevant d’une « classe noble » impliquant l’angoisse et d’une « classe spectrale » suscitant l’horreur5.
4Si les analyses de Rosenkranz furent critiquées car limitées à un travail d’énumération éludant une approche théorique du dégoût étudié pour lui-même6, les travaux de Kolnaï permirent de dépasser cette critique. De fait, en étudiant le sonein7 des objets du dégoût, leurs qualités propres, Kolnaï associe étroitement caractéristiques physiques et « donnée métaphysique8 » : l’aversion naît de la consistance physique des objets mais plus largement de leur intériorité qui interroge l’existence propre des êtres. Renvoyant à la putréfaction, la décomposition, la thanatomorphose, les objets du dégoût questionnent le rapport entre vie et mort, entre humain et non-humain, entre pur et impur. Ces objets ne peuvent ainsi être étudiés sans associer leurs dimensions réelles – leurs caractéristiques matérielles, corporelles – et idéelles – les représentations qui leur sont associées. Daniel O’Sheil avance que le dégoût se manifeste « lorsque la physicalité de la chose ou de la pensée envahit les idéaux supérieurs, non-physiques, du psychique9 ». Cette relation entre un réel et un idéel nécessairement inscrits dans un temps et un espace social donné invite à l’historicisation des objets du dégoût.
Des objets à historiciser : situer le dégoût dans le temps et l’espace
5Le dégoût, au même titre que les autres émotions, est longtemps apparu comme relevant d’une réalité anhistorique. Les études abordant le dégoût comme une donnée naturelle10, puis les approches
structuralistes11, ont ainsi laissé penser que la nature des objets du dégoût était immuable, considérant « les émotions comme fixes et permanentes, au nom d’une humanité partagée entre hommes du passé et hommes du présent12 ». L’identification d’une dimension signifiante de ces objets implique toutefois une nécessaire historicisation. De fait, leur signification métaphysique, voire morale, ne peut se comprendre sans contextualisation précise. Le dégoût se construit, se transmet, se transforme, se déplace dans le temps et l’espace.
6De manière pionnière, Norbert Elias, à travers sa sociologie des affects et l’idée de processus de civilisation, proposait déjà de situer historiquement la transformation des mœurs, des goûts, des civilités13. Il allait en cela à rebours des approches structuralistes dominantes. Dans la seconde moitié du siècle, la remise en cause du structuralisme permit de renouer avec l’historicisation à laquelle invitait Elias. Du constructivisme social à la sociologie bourdieusienne14, goût et dégoût ne se comprenaient qu’inscrits dans les contextes sociaux, culturels, politiques qui les faisaient naître. Les travaux des historiens ne restèrent pas indifférents à l’ensemble de ces propositions. Lucien Febvre, au moment de la fondation des Annales, revendiquait ainsi un dialogue nécessaire entre sciences historique et psychologique afin d’étudier l’« outillage mental » d’une époque et de « reconstituer la vie affective d’autrefois15 ». Restée un temps lettre morte, la proposition trouva un écho particulier avec l’avènement de l’histoire des mentalités16 dans les années 1970 et, plus encore, des sensibilités à partir des années 1980.
7En la matière, les travaux d’Alain Corbin permirent d’ouvrir plus largement un champ de recherche visant à « détecter la configuration de ce qui est éprouvé et ce qui ne peut l’être au sein d’une culture en un temps donné17 ». La culture sensorielle se trouvait ainsi placée au cœur des préoccupations. L’historicisation du dégoût y était centrale et l’émotion était resituée dans une approche diachronique des sensibilités et de la cénesthésie. Il s’agissait d’identifier les évolutions des seuils de l’acceptable, du tolérable18. Dans la continuité de ces problématiques, en lien avec d’autres champs de la recherche historique – histoire du corps, histoire des marginalités, histoire des représentations – la thématique du dégoût fut dès lors largement investie par l’intermédiaire de l’histoire des objets du dégoût : monstres, cadavres, corps malades ou difformes, saleté, excréments et ordures, poils, nourritures immondes, etc19. Plus récemment, la structuration d’une histoire des émotions permit de préciser encore ces approches historicisantes20. L’objet du dégoût semble alors jouir d’un « statut toujours en mouvement21 », oscillant entre désintérêt, rejet et fascination. De fait, la construction des objets du dégoût ne se comprend qu’en perspective des normes culturelles, sociales, morales de l’époque étudiée.
Les objets du dégoût, créations et miroirs des normes
8La question du dégoût interroge la notion de transgression et de désordre. Cette émotion naît lorsqu’un seuil de tolérance est franchi et que les normes culturelles, politiques, sociales d’une époque sont outrepassées. L’objet du dégoût est ainsi lié à l’identité singulière de l’époque dans laquelle il s’inscrit22 : il est à la fois création et miroir de ces normes. La construction du dégoût ne se comprend ainsi qu’en étant resituée dans un faisceau de normes particulières.
9Les pratiques et les représentations qui s’attachent à ces choses dégoûtantes sont alors révélatrices des systèmes de pensée qui les font naître. Sur le plan des pratiques, la relégation, l’exclusion, l’extermination de l’objet du dégoût éclairent une volonté de mise à distance du champ sociétal. À titre d’exemple, les travaux de Michel Foucault ont montré comment les corps anormaux et monstrueux étaient soustraits du regard de la société et encadrés par la mise en place d’institutions spécialisées23. Plus largement, au tournant des époques moderne et contemporaine, les cadavres sont métamorphosés grâce aux avancées de la thanatopraxie tandis que les cimetières sont transportés en dehors des villes24, les excrétions et sécrétions organiques sont dissimulées avec l’avènement de normes d’hygiène et d’intimité25, les bêtes nuisibles sont exterminées par le biais de campagnes organisées par les pouvoirs publics26. Ces pratiques mettent en lumière un ensemble de représentations qui s’attachent à ces objets. Mary Douglas27 montre ainsi dans son célèbre essai De la souillure comment le dégoût et les pratiques qui y sont associées reflètent une peur de la déstabilisation des ordres cosmologiques, ontologiques et sociaux. L’impossible intégration de ces objets dans les cadres cognitifs de l’époque impose leur rejet tout en suscitant une forme paradoxale de fascination. À cet égard, le sublime et le macabre ne sont que quelques-unes des déclinaisons attractives du dégoût.
10Les contributions réunies dans cette partie se proposent d’explorer ces diverses thématiques à partir d’objets précis de dégoût. Comment se construisent ces objets dans des contextes donnés ? Dans quelle mesure ces constructions associent-elles un ensemble de représentations, de la répugnance à la fascination, et de pratiques, du rejet à l’attraction ? Comment l’historicisation de ces objets met-elle en évidence les normes d’une époque donnée et, plus encore, ses schèmes cosmologiques, ontologiques, sociaux ? En s’appuyant sur des dossiers documentaires essentiellement fondés sur des sources littéraires et iconographiques, la littérature, l’histoire de l’art et l’histoire se mêlent pour aborder l’ensemble de ces questions.
11Le corps vérolé fait l’objet chez Jérôme Laubner d’une attention particulière. En s’attachant à l’étude de traités médicaux et moraux, de poèmes et d’œuvres littéraires du xvie siècle, J. Laubner aborde pleinement la dialectique qui se joue entre pratiques et représentations. Ces dernières sont analysées au travers des métaphores enracinées par le discours médical dans le champ sociétal. Le corps vérolé y est sans cesse ramené à sa condition matérielle. Comparaisons alimentaires et bestiales, liquéfaction inscrivent un faisceau d’images qui conditionnent une aversion physique mais également morale, sociale et politique du vérolé. Jérôme Laubner montre comment ces discours orientent les relations soignants-soignés tout en engageant un nouveau rapport au soi. Plus encore, ces images servent à la condamnation morale de certaines mœurs. À la croisée des traités médicaux et moraux, « entre prophylaxie médicale et régulation morale », le récit du dégoût devient tout à la fois pédagogique et stigmatisant. Il éclaire ainsi la complexité de l’enchevêtrement des pratiques, des discours et des images autour de cet objet particulier.
12L’approche d’Aureo Lustosa Guerios résonne avec l’analyse de J. Laubner. Moins centrée sur le corps malade, sa contribution s’intéresse toutefois davantage à une maladie, le choléra, dont les représentations sont étudiées pour elles-mêmes. Les discours relatifs à la pathologie y sont analysés à travers les stratégies textuelles mises en œuvre dans la littérature du xixe siècle pour dire les symptômes de cette pathologie. A. Lustosa Guerios souligne ainsi comment les auteurs de l’époque choisissent d’éluder, de contourner, d’aborder le sujet dans leurs écrits. Ces stratégies apparaissent comme le reflet des angoisses et des préoccupations qui naissent du dégoût induit par les symptômes du choléra – diarrhées, vomissements, transformations corporelles. Ces derniers vont de pair avec une humiliation du malade incapable de contrôler son corps, engageant des mécanismes d’isolement et de rejet. La contribution transcende l’unique traitement littéraire de la pathologie. Elle replace l’analyse discursive dans son contexte, celui de l’avènement d’une culture bourgeoise. Les stratégies textuelles ne se comprennent alors qu’au vu des tabous et des sensibilités de cette époque.
13À distance des malades et des maladies, la contribution de Nicolas Cambon s’appuie sur le cannibalisme et son appréhension entre la fin du xviie siècle et le début du xixe siècle pour souligner l’évolution des discours et des émotions liées à cette pratique. Grâce à une analyse de la littérature savante et des récits de voyage de l’époque, N. Cambon déploie une réflexion entre histoire des émotions et histoire des savoirs. Il convoque la notion de « communauté émotionnelle » pour aborder l’évolution de l’appréhension de cet objet du dégoût. À un xviie siècle marqué par une aversion relevant d’une remise en cause des croyances des sociétés chrétiennes, succède une relativisation du caractère dégoûtant de l’anthropophagie aux xviiie et xixe siècles. De pratique contre-nature, le cannibalisme devient la conséquence d’un déterminisme environnemental, suscitant la pitié des observateurs. Ces discours, propagés par les savants et philosophes européens, contredisent les récits de voyage qui sécularisent des superstitions chrétiennes tout en utilisant leurs descriptions de l’anthropophagie comme outil heuristique pour questionner la confrontation de leur société à une altérité déconcertante. Au croisement de l’ensemble de ces affects, l’anthropophagie apparaît bien comme un objet saturé d’émotions qui se construit à la convergence des discours, entre abjection et objectivation.
14La contribution de Béatrice Hermitte prolonge l’idée d’ambivalence des attitudes que suscitent les objets du dégoût. Entre condamnation et fascination, l’exemple de la collection anatomique du musée Spitzner démontre l’étendue du spectre émotionnel qui s’attache aux objets du dégoût. En revenant sur l’histoire de l’institution, B. Hermite identifie dans la fréquentation du musée une recherche tantôt de l’effroi, tantôt de l’édification ou du divertissement. Il apparaît à prime abord comme un lieu éducatif qui s’appuie sur l’épouvante et l’empathie pour mettre en lumière les dérives des principaux maux du xixe siècle. L’attrait récréatif de ces lieux, associant voyeurisme, fantasmes et érotisation des corps, tend toutefois progressivement à éloigner ce lieu de sa fonction première. Dès lors, le musée est condamné moralement, engageant un long processus de déclin de l’institution. Celle-ci ne saurait se comprendre sans être resituée dans le cadre du développement de nouvelles sensibilités qui mettent à distance la mort, les corps difformes et monstrueux. Paradoxalement, les codes esthétiques du musée Spitzner sont appropriés au même moment par les milieux artistiques et s’expriment pleinement dans l’art de fin-de-siècle. Avec cette contribution, B. Hermitte analyse finalement comment la trajectoire d’un musée anatomique éclaire l’évolution de l’appréhension du dégoût dans une société donnée, au croisement des discours et des pratiques.
Notes de bas de page
1 Les exemples ici synthétisés sont repris des travaux de Claire Margat : Claire Margat, « Bataille et Sartre face au dégoût », Lignes, no 1, 2000, p. 197-205 et « Phénoménologie du dégoût. Inventaire des définitions », Ethnologie française, no 1, vol. 41, 2000, p. 17‑25.
2 Karl Rosenkranz, Esthétique du laid, Paris, Circé, 2004 (réed. 1853).
3 Aurel Kolnaï, Le Dégoût, Paris, Agalma, 1997 (réed. 1929).
4 Georges Bataille, Œuvres complètes, t. II : écrits posthumes, 1922-1940, Paris, Gallimard, 1970.
5 Claire Margat, « Bataille et Sartre face au dégoût », art. cit., p. 202-203.
6 Claire Margat, « Phénoménologie du dégoût. Inventaire des définitions », art. cit., p. 19.
7 Daniel O’Shiel, « Kolnai Disgust as Violation of Value », in Michel Delville, Andrew Norris, Viktoria Von Hoffmann (dir.), Le Dégoût. Histoire, langage, esthétique et politique d’une émotion plurielle, Liège, Presses universitaires de Liège, 2015, p. 25-39.
8 Cité dans Claire Margat, « Bataille et Sartre face au dégoût », art. cit., p. 199.
9 Cité dans Michel Delville, Andrew Norris, Viktoria Von Hoffmann, « Introduction. Figures du Dégoût », in Michel Delville, Andrew Norris, Viktoria Von Hoffmann (dir.), op. cit., p. 20.
10 Dominique Memmi, Gilles Raveneau, Emmanuel Taïeb, « Introduction. La fabrication du dégoût », Ethnologie française, no 1, vol. 41, p. 5.
11 Ibid., p. 8.
12 Ibid., p. 7.
13 Norbert Elias, La civilisation des mœurs, Paris, Calmann-Levy, 2000 (réed. 1939).
14 Pierre Bourdieu, La distinction. Critique sociale du jugement, Paris, Éditions de Minuit, 1979.
15 Lucien Febvre, « La sensibilité et l’histoire : comment reconstituer la vie affective d’autrefois ? », Annales d’histoire sociale, no 1/2, 1941, p. 12.
16 François Dosse, « Histoire des mentalités », in Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Nicolas Offenstadt (dir.), Historiographies. Concepts et débats, t. 1, Paris, Gallimard, 2010 p. 220-231.
17 Cité dans Hervé Mazurel, « Histoire des sensibilités », in Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia, Nicolas Offenstadt (dir.), Historiographies. Concepts et débats, t. 1, Paris, Gallimard, 2010, p. 256.
18 De manière emblématique, on pourra notamment citer Alain Corbin, Les filles de noce. Misère sexuelle et prostitution au xixe siècle, Paris, Aubier, 1978 ; Alain Corbin, Le miasme et la jonquille. L’odorat et l’imaginaire social, xviiie-xixe siècles, Paris, Aubier-Montaigne, 1982.
19 À titre d’exemple : Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello (dir.), Histoire du corps, 3 vol., Paris, Seuil, 2005-2006 ; Georges Vigarello, Le Propre et le sale : l’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, Paris, Seuil, 1985 ; Georges Vigarello, Les métamorphoses du gras, histoire de l’obésité du Moyen Âge au xxe siècle, Paris, Seuil, 2010 ; Anne Carol, L’embaumement, une passion romantique, France, xixe siècle, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2015 ; Chantal Beauchamp, Le sang et l’imaginaire médical : histoire de la saignée aux xviiie et xixe siècle, Paris, Desclée de Brouwer, 2000 ; Marie-France Auzépy, Joël Cornette (dir.), Histoire du poil, Paris, Belin, 2011 ; Madeleine Ferrières, Histoire des peurs alimentaires, du Moyen Âge à l’aube du xxe siècle, Paris, Seuil, 2002 ; id., Nourritures canailles, Paris, Seuil, 2007.
20 Damien Boquet, Piroska Nagy, « Pour une histoire intellectuelle des émotions », L’Atelier du Centre de recherches historiques [En ligne], no 16, 2016, http://0-journals-openedition-org.catalogue.libraries.london.ac.uk/acrh/7290 ; Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine, Georges Vigarello (dir.), Histoire des émotions, 3 vol., Paris, Seuil, 2016-2017.
21 Madeleine Ferrières, « De (de)gustibus non est disputendum ? », in Michel Delville, Andrew Norris, Viktoria Von Hoffmann (dir.), op. cit., p. 85.
22 Michel Delville, Andrew Norris, Viktoria Von Hoffmann, art. cit., p. 20.
23 Michel Foucault, Les anormaux. Cours au collège de France (1974-1975), Paris, EHESS/Gallimard/Seuil, 1999.
24 Anne Carol, op. cit. ; Régis Bertrand, Anne Carol (dir.), Aux origines des cimetières contemporains : les réformes funéraires de l’Europe occidentale, xviiie-xixe siècle, Aix-en-Provence, PUP, 2016.
25 Georges Vigarello, Le Propre et le sale, op. cit.
26 Arnaud Exbalin, « “Le Grand massacre des chiens”. Mexico, fin xviiie siècle », Histoire urbaine, no 44, 2015, p. 107-124.
27 Mary Douglas, De la souillure : essai sur les notions de pollution et de tabou, Paris, La Découverte, 2005 (réed. 1966).
Auteur
TELEMMe, Aix-Marseille Université
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